Les Activités de la Natation sécuritaire et du Sauvetage sportif : enjeux et compétences Stage FC, Vichy décembre 2008 Nathalie Gal-Petitfaux, Véronique Blanjoie
15/12 17h-19h Formation commune 16/12 17/12 (spectacle) FIN (16h) Ouverture stage 10h-12h (conférence D. Jourdan) REPAS 12h45/13h à 14h 14h-17h : Natation (salle de réunion à la piscine) Mettre par écrit les besoins des stagiaires Présentation épreuves + définition natation sécuritaire et sauvetage + compétences des programmes Pratique Piscine : 4 lignes de 14h à 17h 17h-19h et 20h30-22h30 Formation commune 16/12 8h30-11h : Natation (salle de réunion à la piscine) Développement des compétences spécifiques natation sécu. + sauvetage 11h-12h15 : Piscine Situations pratiques en Piscine : 4 lignes de 11h à 12h30 12h à 14h 13h30-15h : salle de classe Paris-Clémenceau Mini-conférence Sécurité et EPS (Natation, Escalade, Boxe) 15h15-17h30 : (salle de réunion à la piscine) Compétences spécifiques (suite) 18h-20h 20h-02h00 Dîner / animation 17/12 8h30-10h30 : Piscine Situations pratiques en Piscine : 2 lignes de 8h30 à 10h + salle de réunion. 10h30-11h45 (spectacle) 12h à 13h30 13h30-16h (conférence M. Volondat, IG) FIN (16h)
PLAN I. NATATION SECURITAIRE 1. Description de l’épreuve du SAUV’NAGE 2. Définition de la Natation sécuritaire et des ‘nages sécuritaires’ 3. Domaine de compétences en Natation sécuritaire (d’après programmes Collège) II. SAUVETAGE SPORTIF 1. Description de l’épreuve du Baccalauréat 2. Définition du Sauvetage sportif 3. Domaine de compétences en Sauvetage (d’après programmes Lycées) III. COMPETENCES SPECIFIQUES aux ACTIVITES de NATATION SECURITAIRE et de SAUVETAGE SPORTIF Avec situations pédagogiques expérimentées en séance pratique, et construites en TD par les stagiaires IV. Textes officiels sur la SECURITE en NATATION
I. LA NATATION SECURITAIRE
Description de l’épreuve du SAUV’NAGE
Le PARCOURS du ‘Sauv’nage’ Parcours élaboré par l’Ecole de natation française (ENF) de la Fédération française de natation (FFN) Mis en place dès l’année 2008-2009 dans toutes les écoles de natation des clubs de Natation affiliés à la FFN Correspond à une 1ère étape à valider, et obligatoire pour tous les jeunes licenciés FFN Valide un savoir-nager sécuritaire : ‘ se sauver’ Valide le droit d’entrée à une 2e étape de formation : la découverte de cinq disciplines sportives de la natation exigeant l’élaboration d’une motricité aquatique plus spécifique (natation de course, plongeon, water-polo, natation synchronisée, nage avec palmes). Objectif : valider l’acquisition chez les plus jeunes (à partir de 7-8 ans) des compétences minimales permettant d’assurer sa propre sécurité dans l’eau 6 6
Composition du PARCOURS : 8 tâches à enchaîner 1. Sauter du bord, se laisser remonter passivement 2. Equilibre ventral, maintenu en surface 5 secondes. 3. Nager jusqu’au cerceau et y entrer sans prise d'appui sur le cerceau. 4. Rester en position verticale tête hors de l’eau 5 secondes. 5. Ressortir du cerceau, nager sur le ventre (entre 15 et 20 m), en passant sous 3 ou 4 obstacles (espacés d’au moins 1,50 m), sortie du visage entre chaque obstacle 6. Équilibre dorsal maintenu en surface 5 secondes. 7. Nager sur le dos (entre 15m et 20m), sans temps d'arrêt en conservant la position dorsale. 8. Aller chercher un objet au fond (1,80m, + ou - 30 cm selon l’âge), le montrer au dessus de l’eau et le lâcher. Terminer le parcours sur le dos. Validation du test : l’ensemble des tâches doit être réussi et réalisé dans l'ordre, dans la continuité, sans prise d’appui solide, sans lunettes 7 7
2. Définition : Natation sécuritaire, Nages sécuritaires
Raisons sociales Utilité sociale de compétences sécuritaire en natation Ouverture de l’école : accès aux activités de loisirs aquatiques et nautiques Un « savoir nager utilitaire »
Définition : Natation sécuritaire Un savoir-nager qui garantit à la personne une possibilité d’accéder et d’évoluer en sécurité dans divers situations aquatiques et la possibilité de se procurer du plaisir en jouant avec l’eau, sans risque Sécurité en natation : aisance respiratoire ; débrouillardise ; évaluation de risques (distances, éloignement, partir-revenir) Nages sécuritaires : toute forme de nage qui garantit à un individu une sécurité minimale dans l’eau. Elle lui permet de se sortir d’une zone de danger, de rejoindre un bord, de se déplacer d’un point à un autre avec économie Nages de survie (nages de sustentation, nages en surface) Nages d’évolution, d’exploration Nages de durée
3. Domaine de compétences en Natation sécuritaire d’après les programmes Collège
Du Collège (6e-3e) ==> Lycée (2e-Terminale) NATATION SECURITAIRE (appelée ‘plongée libre’ dans Programmes) « S’engager lucidement seul ou à plusieurs » « Donner à l’élève l’occasion de s’approprier des connaissances relatives à l’engagement en sécurité » de la SURVIE (SE SAUVER)… … à l’AISANCE EXPLORATOIRE et aux LOISIRS (S’AMUSER sans risque) augmenter les potentialités de survie (diversité des actions ; dimensions au-dessus, sur, sous, au-fond, de l’eau ; avec puis sans matériel ; vitesse et durée. SAUVETAGE SPORTIF SAUVER quelqu’un, quelque chose avec vitesse (délais d’intervention des secours) NATATION DE COURSE : NAGER VITE (défi temps, espace, autrui; 4 Nages ; Performance 12 12
APSA support : « Activités aquatiques autonomes « SAVOIR NAGER » Programme Collèges 1996, cycle d’adaptation 6e (valable jusqu’à la rentrée scolaire 2009-2010) Attention particulière aux élèves ne sachant pas nager à l’entrée du collège APSA support : « Activités aquatiques autonomes milieu naturel ou aménagé ; en surface et en immersion ; sans équipement matériel « L’élève est capable, en eau profonde, de sauter ou plonger pour réaliser sans interruption une distance donnée, un maintien sur place et la recherche d’un objet immergé » A maîtriser en Fin de 6e
Evaluation du ‘Savoir Nager’ : un PARCOURS Exemple de parcours pour l’évaluation, proposé dans la Circulaire du 15/10/2004 Enchaîner : « un plongeon, suivi d’un parcours de 50 m de nage, en grande profondeur, sans reprise d’appui, déplacements effectués alternativement en position dorsale et ventrale (10 m au moins devront être parcourus dans chaque position) suivi d’un maintien sur place de 10 secondes et de la recherche d’un objet immergé à 2 m de profondeur environ ». 14 14
Compétences spécifiques à la Natation sécuritaire (Doc d’accompagnement Programmes collège) Non nageur 6e Sauter en restant droit et toucher le fond Se laisser remonter, en surface, sans mouvement, en apnée inspiratoire Flotter en surface en apnée respiratoire, en adoptant diverses postures nettement marquées (en étoile, en boule, sur le ventre, sur le dos) Se déplacer en surface et/ou en immersion pour rejoindre le bord à un endroit prévu à l’avance 15 15
Nageur 6e Nager longtemps ou longuement en variant les orientations du corps par rapport à la surface Sur le ventre, le dos, le côté À l’horizontale, à l’oblique Rejoindre des zones précises au fond du bassin à partir du bord et de la surface. Revenir en surface, à partir du fond, selon des zones précises de remontée. 16 16
Cycle central 5e-4e (et 3e) Se déplacer au fond du bassin, à plusieurs, selon un itinéraire défini préalablement « La pratique de la plongée exige le respect des règles de sécurité » 17 17
Nouveaux Programmes Collège (août 2008) L’acquisition du SAVOIR NAGER : inscrite dans le socle commun ; est une priorité nationale. Correspond à une maîtrise du milieu aquatique et ne doit pas être confondu avec les activités de la Natation sportive. Deux degrés d’acquisition 18 18
1er degré d’acquisition du Savoir nager Acquis dès 6e, au + tard fin de 3ème Compétence à Nager en sécurité : pré-requis pour accéder au N1 des compétences en Natation de vitesse et Natation longue, ainsi que toute autre activité aquatique ou nautique programmée en EPS. Parcours de 5 tâches à réaliser en continuité, sans reprise d’appuis au bord sauter en grande profondeur, revenir à la surface et s’immerger pour passer sous un obstacle flottant, nager 20 mètres : 10 mètres sur le ventre et 10 mètres sur le dos, réaliser un surplace de 10 secondes, s’immerger à nouveau pour passer sous un obstacle flottant. Connaissances et attitudes essentielles à vérifier : connaître les règles d’hygiène corporelle connaître les contre indications connaître le règlement intérieur de l’installation nautique connaître et respecter le rôle des adultes encadrant 19 19
2e degré d’acquisition du Savoir nager Compétence à nager de manière responsable en milieu naturel surveillé, à faire face à certaines situations périlleuses, et à permettre, le cas échéant, de porter secours sans se perdre soi même Sa maîtrise suppose l’acquisition des compces N2 en Natation sportive Parcours de 5 tâches à réaliser en continuité, sans reprise d’appuis au bord plonger et nager 10 mètres en immersion nager 10 minutes sans prendre appui réaliser un surplace de 1 minute réaliser un plongeon canard pour remonter un objet immergé remorquer cet objet sur 20 mètres sur le dos et les bras croisés sur la poitrine Connaissances et attitudes essentielles à vérifier : connaître les recommandations visant à prévenir les accidents et les noyades en milieu naturel connaître les attitudes efficaces pour se sortir de situations périlleuses connaître les attitudes efficaces pour contribuer à porter secours sans se perdre soi même connaître les chaînes d’alerte et les numéros d’urgence 20 20
II. SAUVETAGE SPORTIF
Description de l’épreuve de Sauvetage sportif du Baccalauréat
Epreuve Baccalauréat Un parcours de franchissement d’obstacles chronométré d’une distance de 200m, prolongé sans interruption par le remorquage d'un mannequin sur une distance de 10 à 40 m choisie par le candidat pendant 1 min. maximum.
Règlement de l’épreuve Tout contact avec un obstacle est pénalisé. Le nombre de tentatives de franchissement est limité à 10 sur l’ensemble du parcours. Remorquage sur une distance choisie ,sous forme d’aller retour en temps limité (1 minute maximum). Le candidat communique avant le début de l’épreuve son projet personnel de parcours : performance chronométrée, nombre d’obstacles franchis, type de mannequin remorqué (enfant ou adulte) 24 24
2. Définition : Sauvetage sportif
Ancrage culturel Le Surf Life Saving une discipline qui vient d’Australie Son origine remonte à1902. L’océan a très rapidement révélé ses dangers, et des petits groupes de bénévoles expérimentés se sont organisés afin de porter secours aux personnes en dangers. C'est le début des clubs de sauvetage côtier au sein desquels l'entraînement fût très vite considéré comme un sport. En France, le sauvetage aquatique est né au XIX siècle dans les sociétés de pêcheurs.
Raisons sociales Le sauvetage est un ensemble de savoirs et de techniques destiné à éviter les noyades. L’eau est à la fois un lieu de loisirs et de détente, et un environnement dangereux qui provoque de nombreux accidents : noyades, hypothermies, et hydrocutions. Le sauvetage aquatique renvoie aux mesures à prendre en cas d'accident : de l’identification de la situation critique, en passant par la mise hors danger, jusqu’aux premiers secours 27 27
Des principes à retenir…pour l’épreuve La notion d’incertitude L’effort à fournir est important Les élèves doivent "gérer" leurs ressources dans l'épreuve
3. Domaine de compétences en Sauvetage sportif d’après les programmes Lycées
Textes officiels, Lycées et LP (programmes, documents d’accompagnement, fiches Bac) Référence à des compétences culturelles plurielles CC2 et CC1…. Compétences à composante culturelle Groupements Liste nationale des activités CC1 :Réaliser une performance mesurée à échéance donnée Activités athlétiques Activités aquatiques Natation CC2 :Adapter ses déplacements à des environnements multiples, variés, nouveaux Activités physiques de pleine nature CO ,Escalade, Sauvetage
…et à des compétences méthodologiques Compétences relatives à la composante méthodologique Exemple de connaissances à acquérir CM1 : s’engager lucidement dans la pratique Connaissance de soi, connaissance des propriétés du milieu, pour agir en sécurité en assumant ses responsabilités. CM2 : Se fixer et conduire de façon de plus en plus autonome un projet d’acquisition ou d’entraînement Connaissance de ses points forts et de ses points faibles pour faire des choix permettant de mieux réussir l’épreuve de sauvetage. CM 3 : Mesurer et apprécier les effets de l’activité Connaître les critères permettant de situer sa production ,de réguler ses actions, et d’apprécier la prestation des autres. CM4 : Se confronter à l’application de règles de vie et de fonctionnement collectif Connaissance de règles minimales d’hygiène, de sécurité ( voir de secourisme) spécifiques au milieu aquatique .Connaissance de rôles à tenir : sauvetage en relais, travail en binôme, etc….
III. COMPETENCES SPECIFIQUES aux activités de NATATION SECURITAIRE et de SAUVETAGE
Formulation de compétences spécifiques CADRE D’ANALYSE … Formulation de compétences spécifiques Identification des compétences propres E.R.P.I. (prioritaires) permettant de construire chaque compétence spécifique. Ces compétences propres sont relatives aux transformations jugées nécessaires en matière d’équilibration posturale (E), de solutions respiratoires (R), de modalités propulsives (P), de repérage informationnel extéroceptif et proprioceptif (I). 33 33
Pour s’élancer et s’éloigner d’un danger Se déplacer en surface à l’aide d’un support pour fuir un danger et regagner un bord Utiliser un support fixe (mur, plot, ligne, tapis, perche) pour se déplacer Pour s’élancer et s’éloigner d’un danger Pour revenir vers une zone de sécurité Utiliser un support mobile (planche, frite, ballon) pour se déplacer Varier les trajets : du bord à la ligne en zigzags ; ligne droite 34 34
ERPI : Se déplacer en surface à l’aide d’un support pour fuir un danger et regagner un bord E : Aligner le corps dans l’axe de déplacement pour exploiter les poussées des membres inférieurs sur les bords (tonicité axiale) ou profiter d’un support pour se sustenter P : Créer du déplacement (de la vitesse) en utilisant des poussées avec les jambes ou en battant des pieds, et maintenir ce déplacement par des actions propulsives continues 35 35
En s’immergeant profondément et/ou durablement Entrer dans l’eau de différentes façons sans gêne pour respirer ou se repérer - Regagner un bord sans panique après une chute Entrer dans l’eau verticalement, puis en position renversée, sans paniquer à la réception Avec une réception à la surface de l’eau En s’immergeant profondément et/ou durablement 36 36
ERPI : Entrer dans l’eau de différentes façons sans gêne pour respirer ou se repérer - Regagner un bord sans panique après une chute I : Se repérer par rapport au fond, bord, surface de l’eau, pour s’orienter et remonter à la surface R :Ventiler avant de s’élancer pour emmagasiner un maximum d’air nécessaire pour supporter l’apnée qui suit. Varier le volume expiratoire en fonction de la profondeur, la durée d’immersion et la position : blocage, expiration nasale et /ou buccale E : Accepter le déséquilibre, en recherchant soit la verticalité pour remonter, soit l’horizontalité pour se déplacer – Accepter de se laisser remonter de façon passive en surface. 37 37
Reconnaître des signes relatifs à une situation critique Identifier les particularités de la situation critique avant de s’engager pour porter secours Reconnaître des signes relatifs à une situation critique Identifier les particularités de l’environnement pour adapter le mode d’entrée et le lieu d’entrée dans l’eau
ERPI : Identifier les particularités de la situation critique avant de s’engager pour porter secours I : Analyser les caractéristiques de l’environnement, avant et pendant l’action, pour adapter son déplacement – Construire des repères extéroceptifs et proprioceptifs pertinents E : Rechercher un équilibre horizontal pour se déplacer vite, malgré les perturbations occasionnées par l’entrée
Se maintenir en surface, verticalement ou en position allongée Pour attendre Pour se reposer Pour saisir une aide Pour tenir ou lancer un objet léger Pour supporter un surpoids, pour porter et transporter un objet (personne) encombrant ou lourd 40 40
ERPI : Se maintenir en surface, verticalement ou en position allongée P : Construire des appuis sustentateurs (permettant de se soutenir) au niveau : des membres inférieurs (appuis pieds) des membres supérieurs (godilles mains) de la coordination des appuis Mains + Pied E : Se maintenir en position allongée : aligner tête-bassin-jambes s’allonger 41 41
Tourner dans l’eau de différentes façons sans gêne respiratoire et sans perdre son orientation Faire tourner son corps dans différentes axes : transversal longitudional sagittal en combinant différents axes
ERPI : Tourner dans l’eau de différentes façons sans gêne respiratoire et sans perdre son orientation E : se déséquilibrer et se rééquilibrer dans l’axe ; conserver une tonicité axiale R : adapter les solutions respiratoires pour réaliser les rotations et les enchaîner sans rompre son déplacement I : prendre des repères extéroceptifs et proprioceptifs pour diriger ses actions P : prendre des appuis avec les mains, bras, pieds, pour initier la rotations
Pour éviter un obstacle ou échapper à une contrainte S’engager en immersion et savoir regagner la surface depuis le fond, sans gêne respiratoire ni visuelle S’immerger : Pour éviter un obstacle ou échapper à une contrainte Pour rechercher un objet, une personne Pour explorer la profondeur Pour accéder à la plongée en bouteille 44 44
E : rompre l’alignement horizontal ERPI : S’engager en immersion et savoir regagner la surface depuis le fond, sans gêne respiratoire ni visuelle E : rompre l’alignement horizontal R : moduler l’expiration en jouant sur le débit : blocage, expiration buccale et /ou nasale P : adapter ses actions propulsives en fonction de l’environnement : amplitude et économie I : utiliser des repères au fond et en surface 45 45
Savoir décompresser sous l’eau pour prolonger une immersion profonde La manœuvre de VALSALVA : consiste à rétablir, de façon forcée, l'équilibre entre la pression extérieure (pression de l'eau) et la pression intérieure dans l’oreille moyenne en insufflant de l'air par le biais des trompes d’Eustache. Méthode : Prendre sa respiration, se pincer le nez, fermer la bouche et faire monter la pression pulmonaire jusqu'à ce que les trompes d’Eustache s'ouvrent et que les tympans se rééquilibrent, produisant un petit claquement dans les oreilles). Elle peut être traumatisante pour les tissus et notamment les tympans. Elle doit donc être utilisée de manière douce afin d'éviter les risques de coups de piston qui seraient traumatisants pour l’oreille. 46 46
I : Contrôler et ressentir la décompression ERPI : Savoir décompresser sous l’eau pour prolonger une immersion profonde I : Contrôler et ressentir la décompression R: Moduler le débit expiratoire - Anticiper si possible par une hyper ventilation au départ 47 47
Maintenir un déplacement de longue durée, imposant une modification de la position du corps et une gestion respiratoire Modifier la position de son corps pour faire face à des imprévus Préserver des échanges respiratoires pour maintenir son déplacement et résister à la fatigue Changer de nage sans perdre sa vitesse Optimiser les échanges respiratoires pour éviter la sensation d’asphyxie et l’essouflement
ERPI : Maintenir un déplacement de longue durée, imposant une modification de la position du corps et une gestion respiratoire E : Rompre l’alignement horizontal en conservant son déplacement grâce à l’action propulsive des membres inférieurs P : Utiliser des trajets propulsifs en amplitude pour s’économiser et durer R : Adapter ses échanges respiratoires aux tâches: avant et après les obstacles, au cours des changements de rythme, ou de nage
Avancer au plus vite vers la cible malgré les aléas rencontrés sur le parcours Changer son mode de déplacement en fonction des contraintes de l’environnement : obstacles.. Créer et conserver sa vitesse :malgré les changements de nage, de direction Garder une visibilité de la cible à atteindre, et des obstacles à franchir 50 50
ERPI : Avancer au plus vite vers la cible malgré des aléas rencontrés sur le parcours E : Maintenir / retrouver l’équilibre horizontal malgré les perturbations liées au franchissement d’obstacles : déséquilibre-rééquilibre, tonicité axiale R : Moduler ses échanges respiratoires en fonction du contexte, de son état d’essoufflement P : Rechercher l’efficacité propulsive en surface et sous l’eau : amplitude/fréquence, surfaces propulsives larges et orientées I : Prendre des informations avant et pendant : sur le parcours, sur le fond du bassin et sur les obstacles en orientant son regard au fond, devant… 51 51
Se déplacer avec les jambes, en diminuant puis supprimant les actions sustentatrices ou propulsives des bras, et transporter un objet (personne) Se déplacer pour transporter un objet léger Pousser, conduire, un objet en avant (tête relevée) Porter l’objet hors de l’eau (ballon, flotteur, planche) en avant / en arrière, et sur le ventre / dos, sur le côté, Se déplacer pour transporter un objet lourd Tracter un objet sous l’eau, en surface et hors de l’eau, en avant / en arrière, sur le ventre / dos / côté
ERPI : Se déplacer avec les jambes, en diminuant puis supprimant les actions sustentatrices ou propulsives des bras, et transporter un objet (personne) E : Créer des appuis sustentateurs avec les jambes pour se maintenir en surface (avec et sans surpoids additionnel), grâce à une action continue et coordonnée des membres inférieurs P : Orienter les surfaces propulsives des membres inférieurs pour créer un déplacement et conserver la vitesse : pousser en bas pour sortir son corps de l’eau ; pousser pour reculer ; etc…
Se déplacer à plusieurs sur des trajets variés, en co-surveillance et en restant groupés Se déplacer en restant solidaires par le maintien d’une proximité, pour se surveiller mutuellement : déplacement en file indienne déplacement côté à côte
ERPI : Se déplacer à plusieurs sur des trajets variés, en co-surveillance et en restant groupés I : maintenir des repères sur le co-équipier et sur le trajet, tout au long du déplacement P : adapter son déplacement à celui du co-équipier
Se relayer à plusieurs pour prolonger sans arrêt : S’organiser en équipe pour transporter hors de danger un poids lourd sur une longue distance, sans jamais le lâcher Se relayer à plusieurs pour prolonger sans arrêt : le remorquage d’une personne ou d’un objet en maintenant hors de l’eau les voies respiratoires de la victime
ERPI : S’organiser en équipe pour transporter hors de danger un poids lourd sur une longue distance, sans jamais le lâcher P : assurer une continuité du déplacement de la personne (ou de l’objet lourd) sans rupture, ni immersion
Associer une propulsion des jambes et des bras pour transporter un poids lourd sur des distances longues ou des efforts longs Accroître l’efficacité sustentatrice des jambes en position verticale Battements ; poussées simultanées; poussées alternées (rétropédalage) Accroître l’efficacité sustentatrice et propulsive du bras libre Traction ; godille orientée
E : tenir fermement l’objet transporté : ERPI : Associer une propulsion des jambes et des bras pour transporter un poids lourd sur des distances longues ou des efforts longs P : coordonner les actions propulsives des membres inférieurs et supérieurs pour créer et /ou conserver sa vitesse : orientation des surfaces propulsives, continuité des actions E : tenir fermement l’objet transporté : au plus près de soi dès la saisie (former un corps-à-corps) Adapter la prise à la configuration de l’objet (personne) Rechercher l’horizontalité (position oblique) dès l’émersion
Neutraliser dès la saisie les mouvements de la victime Saisir, immobiliser, contrôler, une victime coopérante ou qui se débat, pour la remorquer Anticiper l’approche de la victime pour la saisir efficacement en s’orientant de manière adaptée Neutraliser dès la saisie les mouvements de la victime Saisir fermement un membre supérieur en se « collant » à la victime Dégager les voies respiratoires de la victime pendant le transport
ERPI : Saisir, immobiliser, contrôler, une victime non coopérante ou qui se débat, pour la remorquer I : Contrôler l’état de la victime et son mode saisie repérer l’état d’agitation de la victime à son approche saisir sans se faire saisir ; prendre de vitesse et par surprise contrôler la fermeté de sa prise pendant le remorquage P : maintenir efficace l’action sustentatrice des jambes Maintenir une assise pour libérer ses bras pour la saisie P : maintenir efficace l’action des bras saisir fermement, avec vitesse. Immobiliser en corps-à-corps. adapter la saisie (face, dos ; poignets, pouces, ceinture) adapter la prise de dégagement si la victime s’agrippe
IV. Textes officiels sur la SECURITE EN NATATION Circulaire 13 juillet 2004 (circulaire modifiée du 15/10/2004) ‘Enseignement de la natation dans les établissements scolaires du Premier et Second degrés’ 62 62
RAPPEL DES OBJECTIFS de l’enseignement de la natation Circulaire 2004 RAPPEL DES OBJECTIFS de l’enseignement de la natation le « savoir nager », un élément essentiel de la sécurité des personnes diversité des pratiques culturelles en milieu aquatique développement des activités nautiques de pleine nature assurer la construction, par tous les élèves, des compétences indispensables à la maîtrise de leur sécurité 63 63
Les NIVEAUX DE COMPETENCE Circulaire 2004… Les NIVEAUX DE COMPETENCE Niveau : Non-nageur Niveau d’Autonomie non atteint à l’entrée au collège Niveau : Autonomie niveau de compétence à atteindre en fin d’école élémentaire (fin du cycle 3) « Parcourir environ 15m en eau profonde, sans brassière et sans appui » Niveau : Savoir nager défini dans les programmes collège (VOIR diapo n°13 en grisé) à maîtriser au plus tard fin de 6e plusieurs tests existent pour caractériser ce niveau de compétence (voir circulaire 2004) : « A titre d’exemple, on peut citer l’enchaînement suivant : un plongeon suivi d’un parcours de 50m de nage, en grande profondeur, sans reprise d’appui, déplacements effectués alternativement en position dorsale et ventrale (10 mètres au moins devront être parcourus dans chaque position) suivi d’un maintien sur place de 10 secondes et de la recherche d’un objet immergé à 2m de profondeur environ. » 64 64
TAUX d’ENCADREMENT PEDAGOGIQUE Circulaire 2004 TAUX d’ENCADREMENT PEDAGOGIQUE Si élèves ‘Non-nageurs’ : 12 élèves max par enseignant Si classe hétérogène (avec élèves Niveaux Savoir nager + Autonomie), faire un groupe spécifique Niveau Autonomie : 15 élèves max par enseignant Si classe ou groupe avec élèves du Niveau ‘Savoir nager’ : 1 enseignant (sous condition que l’espace aquatique disponible soit au moins de 5m² par élève présent dans l’eau (surface conseillée 7m²) ce qui représente 1 ligne d’eau pour 12 élèves (2m50 x 25m / 5m²) il est conseillé 30 élèves max par enseignant (ce qui représente 3 lignes d’eau) Cas des élèves inaptes : une attention particulière – les intégrer au groupe classe – créer les conditions de leur participation active au déroulement de la séance. 65 65
SURFACE de PRATIQUE Au début des apprentissages : Circulaire 2004… SURFACE de PRATIQUE Au début des apprentissages : au moins 4m² / élève dans l’eau (surface conseillée 5m²) utilisation de matériel pédagogique adapté (tapis, cage, cerceaux…) pour diversifier les situations pédagogiques + améliorer l’efficacité des apprentissages Dès le Niveau d’Autonomie atteint par tous les élèves : 5m² / élève (surface conseillée 7m²) 66 66