Aujourd’hui la date limite pour rendre le résumé du texte de Dunn et Bierling Prochaine occasion : 7 octobre (texte de Peters)

Théorie des organisations Bureaucratie vs NMP PAP 2700 -5 Théorie des organisations Bureaucratie vs NMP

Plan de la séance Le modèle bureaucratique selon Max Weber (conception du monde, légitimités, caractéristiques de la bureaucratie, limites) Le nouveau management public (par opposition au modèle bureaucratique ; portée et limites)

1. Le modèle bureaucratique weberrien Posture intellectuelle : Rationalisation du monde moderne (Raison) Désenchantement du monde Conception de l’État L’activité politique organise les rapports sociaux sur un territoire donné L’organisation politique repose sur une autorité légitime – Domination Usage de la raison. Désenchantement : force supérieure organise le monde, Eglise enchante le monde. Conséquence : l’Homme est seul face à son choix.

Domination : relation d’obéissance/commandement inséparable de la légitimité (croire dans la légitimité) L’État doit s’assurer de la croyance des gouvernés dans sa légitimité (pour assurer sa domination et donc sa pérennité). Cette croyance des gouvernés les amène à lui confier le monopole de la violence physique légitime – ils acceptent alors de lui obéir Domination peut être renversée ; on accepte d’obéir

Notion d’idéal-type : caricature pour penser le monde social Plusieurs légitimités peuvent exister (3 idéaux-types principaux), aucune n’existe à l’état pur.

3 légitimités pour justifier la domination Domination traditionnelle Caractère sacré des traditions anciennes Sujets Serviteurs Ex : monarchie (d’ordre divin) Pas de fonction publique, sélection des serviteurs sur base « traditionnelle » : issu de la famille par ex. Par tradition : le souverain est là car c’est l’ordre des choses. Pas de remise en cause de son pouvoir

Domination charismatique Dévouement des personnes envers une autorité (émotion) Disciples Pas d’administration Provisoire ou routinisation du charisme Domination basée sur l’émotion. Les gouvernés ne sont pas sujets ni citoyens mais disciples, car ils croient. Généralement peu d’administration. Comment faire perdurer le système lors de la mort d’un individu ?

Domination légale-rationnelle Croyance en la légalité des règlements, des décisions et des titres de ceux qui exercent la domination Citoyens Une administration publique (bureaucratie)

Dépersonnalisation (pour lutter contre l’arbitraire) L’obéissance n’est pas due à la personne qui individuellement occupe une fonction, mais à la position qu’il occupe dans un ordre impersonnel Un corps de règles abstraites établies intentionnellement et écrites (concernent le fonctionnement interne des bureaucrates + le service fourni par ces mêmes bureaucrates) Des règles qui permettent la spécialisation et la prévisibilité de la bureaucratie ôter relation individuel, côté interpersonnel des relations dans la fonction publique par ex. Domination et obéissance par la fonction et non la nature de l’individu. Règles abstraites : la même sans discrimination des individus, du groupe. Prévisibilité : les règlements sont connus par tous. Dans un système autoritaire ou traditionnel, les règlements peuvent changer selon le bon-vouloir du prince.

L’idéal-type du bureaucrate Personnellement libre Situé dans une hiérarchie établie Recruté sur concours, sur la base de ses qualifications professionnelles Payé à salaire fixe + Perspective d’un emploi à vie et d’une progression de carrière Séparation entre l’individu et la fonction (à revoir sur internet sans doute). Lié seulement aux règles qui régissent sa fonction, pas lié à un chef, maitre. Amène centralisation. Chacun à un rôle. Au mérite. Salaire qui doit être suffisamment élevé pour lutter vs corruption L’individu ne possède pas sa fonction, ne peut la vendre ou la donner en héritage comme en monarchie. Il occupe la fonction mais ne s’y réduit pas.

Limites et critiques La bureaucratie n’est pas toujours indépendante (au service d’un groupe) La bureaucratie n‘est pas toujours neutre (confusion entre politique et administratif) Routine et refus de l’innovation (efficacité) Juridisme et universalisme Routine : répétition entraine incapacité à prendre acte de nouveaux enjeux. Juridisme et universalisme : système se retrouve incapable à gérer des cas particuliers. Protocoles et procédures faits pour dépersonnaliser les relations et rendre un service équitable produisent ces écueils.

Texte de F.X. Merrien Quelle définition de la NGP donne-t-il ? Quelles sont les origines de la NGP ? Quels sont les principes qui sont au coeur de la NGP ? Quelles sont les conséquences de la NGP ?

2. Le Nouveau management public / NGP Ensemble de principes Importance de la gestion privée Gestion générique Rentabilité comme valeur centrale du secteur public Gestion privée meilleure que gestion publique La distinction entre la formulation des politiques publiques (élaboration, décision) et la mise en oeuvre (gouverner vs ramer, steering vs rowing) Ensemble de pratiques Gestion privée serait le modèle à suivre.

Administration NMP Légitimité Légalité des processus Efficacité et efficience Importance Moyens et stabilité Ojectifs et changement Logique Analytique, linéaire, déductive Synthétique, systématique, téléologique Ad° Publique Système fermé Système ouvert Autorité Hiérarchie Délégation Contrôle Règles Résultats Imputabilité Politique gestionnaire

Légitimité Conformité des actions au droit Actions atteignent leur but 2. L’importance Sur les moyens (approche juridique), stabilité et constance de l’AP Sur les objectifs, les résultats. La fin justifie les moyens. innovation

3. Logique d’action Juridique et cloisonnée Globale et tournée vers l’action Vision de l’administration publique Fermée, indépendante de la société, stable Ouverte, en constante adaptation

5. Place de l’autorité Dans l’ordre hiérarchique pyramidal Dans le travail d’équipe, la délégation, la négociation 6. Contrôle Légalité des procédures L’atteinte des résultats 7. Imputabilité Politique Gestionnaire, impliquant une distinction claire des fonctions politique et administrative.

Les applications du nouveau management public Les principes du nouveau management public s’incarnent dans différents volets de l’administration publique : le rôle de l’État (missions essentielles – retour vers un État régalien) la gestion des finances publiques (à la fois dans les montants alloués : réduction des dépenses publiques, mais aussi dans l’allocation de ces montants – critères de performance) la prestation des services aux citoyens (diversification des modes de prestation, fin du tout étatique. Multiplication des agences et diversification des modes de prestation des services « Alternative service delivery ») les cadres de gestion des fonctions publiques (Gestion des fonctionnaires, conditions de travail, perspectives de carrières)

ATELIER 1 Vérifiez votre groupe et la salle de l’atelier Prenez connaissance des documents qui seront mis à votre disposition sur BBL. L’atelier se déroulera en 2 temps : présentation et discussion de la note de breffage ; discussion autour du cas du système de paye Phénix