L’expérience du Burkina Etat des lieux de la mesure d’audience dans les l’espace UEMOA et la GUINÉE L’expérience du Burkina Présenté par Dr Victor SANON membre du Conseil Supérieur de la Communication CSC

introduction Ce que je vais vous dire Au Burkina Faso l’information et la communication ont été perçus comme des leviers indispensables à l’implication consciente des populations dans le processus du développement humain durable. A l’instar des autres pays de la sous-région ouest africaine, le Burkina Faso a connu une « démocratisation » de la vie politique dès le début des années 1990 qui s’est traduite naturellement par la libéralisation du secteur de l’information et de la communication, autrefois monopole de l’Etat. Depuis lors, les activités des medias connaissent un accroissement sans précédent par la création et l’animation de nombreux medias tant publiques que privées.

Les différents rapports annuels du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), l’organe de régulation de la communication montrent que le paysage médiatique burkinabé, est en élargissement permanent. En effet, plus d’une centaine de radios de toutes catégories sont aujourd’hui fonctionnelles à travers le territoire national. Pour ce qui est des mesures d’audiences des medias au BURKINA FASO, Il faut dire que c’est seulement récemment que des structures privées, des ONG, des associations ou même le ministère en en charge de la communication et le CSC , ont jugé bon de commanditer des études diverses portant sur la crédibilité, l’audiences , la qualité etc. (Centre pour la Gouvernance Démocratique, la Fondation Hirondelle, le CSC, AJB etc.)

Méthodologie En général, la plupart des mesures d’audience l’ont été sous forme d’études quantitatives et qualitatives basées sur des enquêtes d’opinion ou des sondages. Elles visaient principalement l’audience des différentes medias concernées, l’intérêt qu’elles suscitent et le rôle qu’elles jouent auprès des populations qu’elles touchent. Elles ont porté par exemple sur la radio la plus écoutée, la préférence des burkinabè pour telle ou telle chaine de télévision, la crédibilité de la RTB, les émissions les plus écoutées ou suivies etc.

Afin d’atteindre les objectifs assignés aux études, plusieurs types de collecte de données ont donc été utilisées à savoir, le recensement (en ce qui concerne par exemple la cartographie des radios) et l’enquête par ménage (pour produire la situation et l’opinion des auditeurs). Mais au finish , ces études n’ont véritablement pas touchées la question du contenu qualitatif des émissions, Et les nouvelles donnes technologiques n’ont pas été déterminantes dans les évaluations jusqu’ici,

Les enjeux Ils impliquent au premier chef les: Les Gouvernements Les instances de régulations comme le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) Les promoteurs des medias Les ONG et autres partenaires au développement Au nom de cette maxime chinoise qui dit : « Si tu ne connais ni ton ennemi ni toi-même, tu perdras toutes les batailles ». Il importe que les mesures d’audiences soient des réalités, courantes de nos instances de régulation et de nos medias,

Conclusion : voilà ce que je vous ai dit sur le cas du Burkina Faso,

Je vous remercie