Encadré par : -M. LKOUL Abdelmajid Enseignant à l’ISPITS d’Agadir Elaboré par : M. AIT TAJER Abdellah M. FARAH Mohamed PROJET DE FIN D’ETUDES CYCLE DE LA LICENCE EN PROFESSIONS INFIRMIERES ET TECHNIQUES DE SANTE FILIERE : SOINS INFIRMIERS OPTION : ANESTHESIE REANIMATION Juin 2018 ‘‘ Évaluation de la curarisation résiduelle post opératoire par l’utilisation du train de quatre chez les patients admis à la salle de surveillance post interventionnelle ’’ Cas du bloc opératoire central du centre hospitalier régional Hassan II d’Agadir
INTRODUCTION MATÉRIELS ET MÉTHODES RÉSULTATS ET DISCUSSION CONCLUSION RÉFÉRENCES PLAN
La curarisation peut être prolongée en post opératoire : c’est la curarisation résiduelle La curarisation est indispensable au bloc opératoire la curarisation résiduelle est toujours présente au moment de l’extubation trachéale, mais à gravité différente (Murphy G.S. et al. anesthesiologie 2005). INTRODUCTION 1
Danger La curarisation résiduelle est un réel Danger en post opératoire INTRODUCTION 2
En France 3 INTRODUCTION une étude observationnelle incluant 576 patients a révélé que 33% des patients ont présenté une curarisation résiduelle (T4/T1< 90%) à l’arrivée à la salle de surveillance post interventionnelle. (Baillard et al 2000). Au niveau national Durant notre stage les tests cliniques ne suffisent pas il est longtemps recommandé que les tests cliniques ne suffisent pas pour garantir l’absence d’une curarisation résiduelle ; le monitorage instrumental constitue l’élément principal de suivi de la décurarisation. (conférence de consensus : indication de la curarisation en anesthésie 1999).
Question de recherche l’incidence de la curarisation résiduelle les facteurs qui favorisent son apparition Quelle est l’incidence de la curarisation résiduelle en post opératoire et quels sont les facteurs qui favorisent son apparition à la salle de surveillance post interventionnelle du bloc opératoire central de centre hospitalier régionale Hassan II ? 4 INTRODUCTION
But de recherche l’incidence Quantifier l’incidence de la curarisation résiduelle à la salle de surveillance post interventionnel. 5 INTRODUCTION les facteurs Identifier les facteurs favorisants son apparitions.
Prospective Descriptive Monocentrique Type d’étude La salle de surveillance post-interventionnelle Bloc opératoire central Centre hospitalier régional Hassan II Agadir Milieu d’étude Deux mois : du 01/04/2018 au 01/06/2018 Période d’étude 6 MATÉRIELS & MÉTHODES
7 Les patients qui ont reçu une dose clinique du curare Les patients dont la chirurgie est programmée. Les patients ayant reçu une dose d’entretien de la curarisation ont été évalués au moins 30 minutes après la dernière dose d’injection de curare Critères d’inclusion Non probabiliste, accidentel. 60 Patients Echantillonnage Fiche d’exploitation Grille d’observation Curamètre TOF-WATCH Thermomètre Instruments de collecte des données Les patients qui ont été transférés directement vers les autres services Les patients opérés pour des interventions nécessitant une curarisation et qui ont duré moins de 30 minutes Critères d’exclusion
8 Sphinx plus2 pour la rédaction de la fiche de collecte des données, saisie et l’analyse des résultats. EXCEL pour les représentations graphiques Analyse des données Autorisation de collecte de données. Consentement éclairé des patients Le droit à la confidentialité et à l’anonymat. Respect des références Considération éthique
Étape 1: exploitation des dossiers et interrogatoire en préopératoire Etape 2: mesure de la température et le rapport T4/T1 à l’admission à la SSPI Ce délai correspond à l’intervalle entre l’injection du neostigmine et son pic-Max Etape 3: mesure du rapport T4/T1 après 10 minutes d’admission à surveillance post-interventionnelle. Ce délai correspond à l’intervalle entre l’injection du neostigmine et son pic-Max. Méthode de collecte de donnés 9
L’incidence de la curarisation résiduelle post opératoire RESULTATS & DISCUSSION 10 Les facteurs favorisant son apparition Les complications
RESULTATS & DISCUSSION La curarisation résiduelle : Incidence à la sortie de la salle d’opération. D’’après le graphique ci-dessus, la curarisation résiduelle a été détectée chez 70% des patients. 11
RESULTATS & DISCUSSION La curarisation résiduelle : Incidence après 10 min de séjour dans la salle de surveillance post interventionnelle Après 10 min de séjour dans la salle de surveillance post interventionnelle, l’incidence a passé de 70% vers 35 %. 12
RESULTATS & DISCUSSION La curarisation résiduelle : et la Température périphérique des patients. La température des patients varie entre 35,5 et 37,5 C ° Température C°Nombre des patientsFréquence % De 35,50 à 36,0023,3% De 36,00 à 36,501220,0% De 36,50 à 37,002745,0% De 37,00 à 37,501931,7% Total60100,0% 13
RESULTATS & DISCUSSION La curarisation résiduelle et l’utilisation Les halogénés. D’après cette figure, toute augmentation de la concentration d’halogéné est suivi par une diminution du rapport T4/T1. 14
L’évaluation de la relation entre le rapport T4/T1 et la concentration d’halogéné par le test Chi2 à un risque d’erreur 5% comme suit : On a considéré l’hypothèse : - H0 : la variation du rapport T4/T1 est indépendante de la concentration d’agent halogéné. - H1 : la variation du rapport T4/T1 est dépendante de la concentration d’agent halogéné. -La valeur critique trouvée dans la table du test Chi2 est 9.94 (ddl = 4). -La valeur calculée par le test Chi2 est 20,22 la valeur critique est inférieur à la valeur calculé donc on rejet H0 et on accepte H1. 17
RESULTATS & DISCUSSION La curarisation résiduelle : et la décurarisation pharmacologique. On remarque selon le tableau ci-dessus que la décurarisation pharmacologique aide les patient à récupérer leur force musculaire. T4/T1 % Groupe Mois de 72De 72 à 8181 et plus Total Patients Ecart- type Patients Ecart- type Patients Ecart- type 10.0 % % % % % % % % Groupe 1 : avec décurarisation pharmacologique Groupe 2 : sans décurarisation pharmacologique 15
RESULTATS & DISCUSSION La curarisation résiduelle : et a dose de la néostigmine. Le graphique illustre que le rapport T4/T1 augmente avec l’augmentation de la dose de la prostigmine Influence de la prostigmine sur le rapport T4/T1 mesuré à la sortie de la salle d'opération 16
Chi2 =9.54 (IC = 95%) ; valeur critique : 5,99 (ddl= 2) p= 0.8 % 20
RESULTATS & DISCUSSION Evolution de la curarisation résiduelle : Ce graphique montre que les patients qui ont reçu de la prostigmine ont une grande chance de récupérer leur force musculaire plus précocement que les autres patients qui n’ayant pas. 17
RESULTATS & DISCUSSION La curarisation résiduelle : et complications. La figure montre que l’augmentation du rapport T4/T1 suivi en parallèle par une diminution de la saturation pulsée en oxygène. T4/T1 à la sortie de la salle d'OP (%) SpO2 à la sortie de la salle d'OP (%) 10,45, 10,89 Corrélation entre le rapport T4/T1 et la saturation pulsée en oxygène 18
L’évaluation de la décurarisation à la recherche d’une curarisation résiduelle DOIT ETRE OBLIGATOIRE après toute administration de curare, CONCLUSION Elle repose essentiellement sur l’utilisation d’un curamètre % des patients présentent encore une curarisation résiduelle en post opératoire, les agents halogénés influence la persistance de la curarisation résiduelle Le non-suivi de l’intensité du bloc neuromusculaire en per opératoire peut être une limite de cette étude sécurité anesthésique Ce travail nous a permis d’approfondir nos connaissances en matière de la sécurité anesthésique des patients
Merci pour votre attention 24
1.Berg H, roed J, Viby-mogensen J, mortensen Cr, engbaek J, SkovgaardLT et al. residual neuromuscular block is a risk factor for postoperativepulmonary complications. Aprospective, randomised, and blinded studyof postoperative pulmonary complications after atracurium, vécuronium. 2.PavlineG, HollerH, SchoenerB. Recovery of airway protection compared with ventilation in humans after paralysis with curare. anesthesiology 1989;70: Eriksson Li, Lennmarken C, Wyon N, Johnson a.attenuated ventilator response to hypoxaemia at vecuronium-induced partial neuromuscular block. acta anaesthesiolScand1992;36: Murphy GS, Szokol JW, marymont JH, Franklin m, avrammJ, Vender JS. Residual paralysis at the time of tracheal extubation. anesthanalg2005;100: Murphy GS, Szokol JW, marymont JH, Franklin m, avrammJ, Vender JS. Residual paralysis at the time of tracheal extubation. anesthanalg2005;100: Viby-Mogensen J, Jorgensen BC, Ørding H. Residual curarization in the recovery room. Anesthesiology1979;50: Baillard C, Gehan G, reboul-marty J, Larmignat P, SamamaCm,Cupa m. residual curarization in the recovery room after vécuronium Br J anaesth, 2000: D'Honneur G, Gall O, Gerard A, Rimaniol JM, Lambert Y, Duvaldestin P. Priming 20 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES