L’hypothermie Justification La régulation thermique Conséquences dans l’eau L’hypothermie Le choc thermo différentiel Conclusion
Le froid Justification Notre mission de plongeur de la sécurité civile Par n'importe quel temps Dans n'importe quel lieu Le froid I. INTRODUCTION *Notre mission de plongeur de la sécurité civile,* nous oblige à plongée *par n'importe quel temps et * dans n'importe quels lieux. En conséquence nous nous confrontons avec *le froid. L'homme est un homéotherme, il doit conserver dans une certaine limite la constante de sa température centrale pour que les métabolismes d'oxydoréductions au niveau des cellules se produisent correctement. Nous allons étudier dans ce cours le mécanisme de cette homéothermie et ses conséquences, qui seront des facteurs aggravants dans de nombreux accidents. Nous allons voir tout d'abord*diapo suivante
La régulation thermique Introduction Une "température centrale de 38° + ou - 0,5° Une température cutanée de 33° à 34° La régulation thermique introduction Pour un confort thermique et bon fonctionnement de ce métabolisme l'être humain doit avoir: Une "température centrale de 37° + ou – 0,5°. Une température cutanée de 33 à 34°. La chaleur produite par le métabolisme cellulaire doit être transportée à la surface du corps Pour assuré ce maintien nous possédons des organes producteurs* et déperditeurs*. Le corps est homéotherme
La régulation thermique Les organes producteurs T° élevée à 38.5°C Les Muscles Le Foie Production de chaleur = Thermogenèse ORGANES PRODUCTEURS Le muscle et le foie assurent une T° élevée à 38.5°C Les muscles produisent 40% de la chaleur totale au repos 80% au court d'un travail intense. Le foie produit 25 à 30% de la chaleur totale Les muscles et le foie produisent du Glycogène La quantité de chaleur dégagée est d'autant plus grande que le travail accompli est lui même plus grand. Production de chaleur = Thermogenèse
La régulation thermique Les organes déperditeurs T° à 36°C Les Poumons La Peau ORGANES DEPERDITEURS La peau et les poumons assurent T° à 36°C L'air vient s'échauffer contre la peau, la déperdition est d'autan plus grande que la température extérieure est basse Sudation au niveau Poumons par la respiration Évaporation Perte de chaleur = Thermolyse Le flux constant de la circulation sanguine qui effectue un va et vient entre producteurs et déperditeurs équilibre la température Pour que la température reste constante il faut que la production et déperdition de chaleur s'équilibre par une régulation thermique. Perte de chaleur = Thermolyse
Mécanisme de régulation Agression par le froid Thermorécepteur de la peau Hypothalamus Chair de poule Frisson Surrénales Thyroïdes Vasoconstriction Agression par le froid Les thermorécepteurs de la peau envoi l’information au centre thermorégulateur situé dans l’hypothalamus Acte réflexe déclenché par la peau vasoconstriction «frisson thermique » consiste en une série de contractions musculaire. Muscles horripilateurs (chair de poule). Muscles du dos (froid dans le dos). Muscles masticateurs (claquement de dent). Le frisson thermique est accompagné d'une sécrétion active des glandes Thyroïdes (thyroxine) et Surrénales (adrénaline) dont les hormones accélèrent les oxydations cellulaires.
Mécanisme de régulation Agression par le chaud Thermorécepteur de la peau Hypothalamus Sudation Évaporation Agression par le froid Les thermorécepteurs de la peau envoi l’information au centre thermorégulateur situé dans l’hypothalamus Acte réflexe déclenché par vasodilatation sous-cutanée provocant une sudation 2 millions et demi de glandes sur la surface de la peau. Elles s’écrêtent de l’eau et sel minéraux. Aux niveaux des poumons il y a une évaporation.
La régulation thermique Les échanges thermiques A travers un corps Par contact LES ECHANGES THERMIQUES Par conduction Transmission de la chaleur par corps conducteur Exemple: la barre de fer. En plongée l'importance de cet échange dépend de la différence de température entre la peau et l’eau Par convection Transmission de la chaleur par contact entre les molécules mobiles d'un fluide (gaz ou liquide) Exemple: le convecteur électrique En plongée l'importance de cet échange dépend de la différence de température entre la peau et l'eau et la vitesse de déplacement de l'eau. Il faudra en tenir compte aussi au niveau des échanges pulmonaires, du fait de l'augmentation du volume ventilé. Par rayonnement Un corps quelle que soit sa température émet des rayons. Ce rayon intercepté par un corps moins chaud que le premier, échauffe ce second. Exemple: le soleil. En plongée l'importance de cet échange dépend de la différence de température, entre la peau et l'eau. Par évaporation Changement d'état : liquide à vapeur Transformation Rayons infra rouges
La régulation thermique L’équilibre thermiques Dans de l'air à 25° Dans de l'eau à 33-34° Un équilibre thermique peut être assuré pour un homme nu Dans de l'air à 25° Dans de l'eau à 33-34° Nous pouvons en déduire que notre corps se refroidit beaucoup plus vite dans l'eau que dans l'air. Pour le plongeur une déperdition thermique extraordinaire, et une hémorragie calorique permanente, s'installe en raison du renouvellement de l'eau. équilibre thermique assuré
La régulation thermique X Thermolyse Thermogenèse Atteinte du métabolisme de base Puis du métabolisme de sommet Lorsque la thermolyse et thermogenèse ne pourront plus s’équilibrer, il y aura atteinte du métabolisme de base (production journalière) puis du métabolisme de sommet (maximum de produit calorique) 4 à 5 fois le métabolisme de base. La lutte contre le froid va provoquer une consommation d ’énergie, donc une production de CO2 et une combustion de nutriment. Les nutriments sont fournis par l ’alimentation dont les valeurs caloriques sont les suivantes. 1 gramme de lipide = 9,4 calorie = 39339 joules. 1 gramme de protides = 5,6 calories = 23436 joules. 1 gramme de glucide = 4,1 calories = 17158,5 joules.
Conséquences en plongée Variable HYPOTHERMIE DEUX TYPES D ’ACCIDENTS III. CONSEQUENCE EN PLONGEE On sait qu'un homme nu assure un équilibre thermique dans de l'eau à 33 – 34°, hors la température de l'eau est inférieure à 33° sauf exception dans les mers chaudes. · La température de l'eau est variable avec La saison Le courant La profondeur De plus l'air détendu que nous respirons refroidit le corps (encore plus avec de l'hélium) Exemple : ouverture en grand d'une bouteille d'air, la robinetterie givre. (A ne pas faire) Deux sortes d'accident dus au froid en plongée sont possibles. La déperdition calorifique, l'hypothermie. Le choc thermo-différentiel. CHOC THERMODIFFERENTIEL
Stade I L’hypothermie Symptômes 37° et 34° Augmentation Fréquence Respiratoire Vasoconstriction 37° et 34° Symptômes Les symptômes vont varier au fur et à mesure que la température centrale va diminuer. 1er stade : température centrale de 37° à 34° – Abaissement de la température cutanée. (chair de poule, frisson) – Vasoconstriction périphérique. – Hémoconcentration le sang diminue sa teneur en eau (urine) et abandonne les extrémités. – Accélération du rythme cardiaque et respiratoire pour lutter contre la vasoconstriction périphérique. (risque d'essoufflement et d'accident de décompression) – Perturbation de la digestion par vasoconstriction de l'appareil digestif. Atteinte du métabolisme de basal et utilisation du métabolisme d'appoint (réserves). - Perte de l intérêt de la plongée, Tremblement puis crampes, Perte d ’habileté, Irritabilité
L’hypothermie Stade I Conduite à tenir
Stade II L’hypothermie Symptômes Z Z Z Z GRAVE 34° et 27° Rigidité musculaire 2ène stade : température centrale de 34° à 27° – troubles graves Arythmie cardiaque – Rigidité musculaire. – Anesthésie.
L’hypothermie Stade II Conduite à tenir
Stade III L’hypothermie Symptômes 27° et 24° Arrêt Ventilatoire Arrêt cardiaque Arrêt Ventilatoire Absente 27° et 24° 3ène stade : température centrale de 27° à 24° – Centres vitaux atteints – Syncope et mort
Stade III L’hypothermie Conduite à tenir Symptômes Les symptômes vont varier au fur et à mesure que la température centrale va diminuer. 1er stade : température centrale de 37° à 34° – Abaissement de la température cutanée. (chair de poule, frisson) – Vasoconstriction périphérique. – Hémoconcentration le sang diminue sa teneur en eau (urine) et abandonne les extrémités. – Accélération du rythme cardiaque et respiratoire pour lutter contre la vasoconstriction périphérique. (risque d'essoufflement et d'accident de décompression) – Perturbation de la digestion par vasoconstriction de l'appareil digestif. Atteinte du métabolisme de basal et utilisation du métabolisme d'appoint (réserves). - Perte de l intérêt de la plongée, Tremblement puis crampes, Perte d ’habileté, Irritabilité
Unité de mesure en physique: le joule L’hypothermie Prévention Prévention Avant une plongée en eau froide Régime alimentaire: 4500 à 5500 calories par jour. sucres et vitamines B et C bonne forme physique. Ne pas rester trop longtemps, Remonter à temps Bon vêtement iso thermique En eau très froide : combinaison étanche avec sous-vêtements chauds. La calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température de 1 gramme d'eau de 14.5° à 15.5°, à la pression atmosphérique normale. Unité de mesure en physique: le joule 1 calorie = 4.185 joules Bonne forme physique
Choc thermo différentiel Cause LE CHOC THERMO-DIFFERENTIEL : Cause : Quand la température cutanée à environ 35°, il y a une vasodilatation périphérique pour créer une sudation. Si immersion dans une eau à 15°, on obtient une différence de 20° ce qui est considérable. Cela entraîne : une vasoconstriction un reflux brusque du sang vers le cœur qui est submergé chute de tension syncope. On appelle ce phénomène : l'hydrocution Phénomène d’hydrocution
Choc thermo différentiel Symptômes Syncope Malaise générale Bourdonnement d’oreille Trouble de la vue Marbrures cutanées symptômes Syncope entraînant une noyade, mais il y a des signes avertisseurs Malaise générale Sensation d'étau autour de la tête Bourdonnements d’oreille troubles de la vue Marbrures rouges de la peau Paralysie des membres Paralysie des membres
Choc thermo différentiel Conduite à tenir
Choc thermo différentiel Prévention Soleil et alcool proscris S ’asperger avant immersion Immersion lente Bonne forme physique Limiter la brusque variation de température. Pas d'exposition longue au soleil avant la plongée. S'asperger la nuque, la poitrine et l'abdomen avant la mise à l'eau. Au niveau de la nuque partie du système nerveux central l'eau sur la nuque entraîne une vasoconstriction et un reflux lent du sang vers l’intérieur. immersion lente :Pas de saut dans une eau très froide éviter une plongée en eau froide après un repas. Alimentation saine et équilibrée. Bonne forme physique. Repas copieux danger
Protection en fonction de la température de l’eau Au repos Zone de confort Avec exercice modéré Sans protection exercices modérés (sujet entraîné) Plongée sans habit Avec habit exercices intenses Habit humide Habit indispensable bottillons et gants nécessaires Eau douce Glace Mer Durée approximative de la plongée
RESTE LE PROBLEME MAJEUR Conclusion POUR LE PLONGEUR ATTENTION LE FROID RESTE LE PROBLEME MAJEUR EN INTERVENTION