Au sujet d ELEVANDIFIKULTE,
« ELEVANDIFIKULTE » est dabord le partenaire nécessaire et vital de tout acte denseignement. En nombre restreint de surcroît pour ne pas trop attenter au sentiment de compétence, il institue lenseignant en maître et permet de maintenir le narcissisme instructif transgénérationnel. Si tous les élèves sélevaient trop facilement, quelle image cela renverrait-il aux maîtres ? Trop dur, ça !
« ELEVANDIFIKULTE» est aussi un discours à interroger… - Lélève en difficulté (le métastasé comme certains le font apparaître) serait la résultante de facteurs sociaux, psychologiques, intellectuels, … qui auraient provoqué en lenfant une incapacité à apprendre dans le cadre scolaire - Lélève en difficulté serait alors une catégorie construite (comme lenfant précoce intellectuel) qui regrouperait tous les prénommés ELEVANDIFIKULTE censés résister intensément aux interventions didactico-pédagogiques
Mais « ELEVANDIFIKULTE» est aussi et surtout une énigme pour lenseignant… On sinvitera donc à une radiologie de la difficulté, dans le contexte de son exercice.
Lélève en difficulté … TROP FACILE, TROP FLOU –Les difficultés dun élève … TROP DUR, même si … La difficulté dun élève à … TROP PSY, même si … –La difficulté des élèves à … JAMAIS TROP TÔT, même pas de la difficulté peut-être !!!
Car «ELEVANDIFIKULTE » ne doit au grand jamais être (ou devenir) celui en lequel on ne saurait croire…
Prendre en charge lélève en difficulté, cest interroger les obstacles que tout élève rencontre, au gré des situations dapprentissage construites à lEcole, dans son interminable, insécurisant et aveuglant cheminement vers le savoir.