1 CÉGEP DE L’OUTAOUAIS
2 Le Centre d’études collégiales de Maniwaki une collaboration réussie collège-milieu
3 » Campus Félix-Leclerc » Campus Louis-Reboul » Campus Gabrielle-Roy
4 Fondé en 1967, le Cégep de l'Outaouais est l'un des douze premiers cégeps à voir le jour au Québec et à offrir un enseignement supérieur, d'ordre collégial, proposant des formations pré-universitaires et techniques.
5 L'institution compte sur le savoir-faire de plus de 800 employées et employés, dont environ 350 enseignantes et enseignants. Elle offre cinq programmes pré-universitaires et 21 programmes techniques à l'enseignement régulier. Elle compte aussi un service de formation continue visant le perfectionnement professionnel et offrant des services de formation aux entreprises.
6 Le Cégep de l'Outaouais compte trois campus : deux sont dédiés à l'enseignement régulier, le campus Gabrielle-Roy et le campus Félix-Leclerc, et un troisième à la formation continue, le campus Louis-Reboul.
7 L'offre de service du Cégep s'étend sur le territoire de la communauté urbaine de Gatineau et à toute la région de l'Outaouais, débordant même le territoire régional. Actuellement, près de étudiants fréquentent le Cégep de l'Outaouais à l'enseignement régulier et sont inscrits aux différents cours et programmes de la formation continue.
8 Suite à leurs études dans un programme de deux ou trois ans au Collège de l'Outaouais, plus de personnes obtiennent chaque année un diplôme d'études collégiales (DEC) alors que 150 autres ayant suivi un programme court obtiennent une attestation d'études collégiales (AEC).
9 Le Cégep offre une gamme importante de services aux étudiants et un programme sportif des plus élaboré. Le programme Les Griffons compte dix équipes de sport intercollégial.
10 Depuis 1977, les équipes de sport intercollégial du Cégep de l'Outaouais portent le nom des « Griffons ». Le Griffon représente bien l'image associée au programme : « Animal mythique, le Griffon est un oiseau fabuleux, à la tête et aux ailes puissantes de l'aigle (Roi des airs) et au corps de lion (Roi des animaux). L'aigle symbolise la part divine des dieux et le lion leur part humaine. Il relie la puissance prodigieuse et la majesté du lion à l'énergie céleste de l'aigle.»
11 programme de suivi académique; services de médecine sportive (physiothérapie, spécialistes); services de psychologie sportive; installations de qualité : gymnases, salle d'entraînement, piscine, etc.; vie étudiante très dynamique : plein air, sport intramuros, Cégep en spectacle; groupe environnemental, improvisation, radio étudiante, troupe de théâtre; services complémentaires : prêts et bourses, services de santé (infirmière, travailleur social, psychologue). Services offerts aux étudiants-athlètes membre de l’École Sport-Études
12 Le Cégep demeure bien branché sur le marché du travail, soit par ses formules d'Alternance travail-études ou ses stages et le placement de ses diplômés.
13 Le Cégep de l'Outaouais est également reconnu à titre d'institution d'enseignement supérieur engagée dans sa communauté. Sa participation active aux différentes instances décisionnelles du développement régional en fait foi : la Table Éducation Outaouais, le Comité régional ACCORD, la Commission « Gatineau, ville en santé » et le conseil d'administration de l’Agence de santé et des services sociaux de l’Outaouais, entre autres. Il compte aussi parmi les membres du Centre de développement de la géomatique (CDG), du conseil d'administration de l'Institut québécois d'aménagement de la forêt feuillue et de la Chambre de commerce de Gatineau et du Regroupement des femmes d’affaire et professionnelles de Gatineau.
14 Le Centre d’études collégiales à Maniwaki
15 C’est à l’automne 2003 que le Cégep de l’Outaouais démarrait le projet pilote pour l’offre d’une formation collégiale en Sciences humaines à Maniwaki grâce à l’initiative conjointe de la Commission scolaire des Hauts- Bois et du Cégep de l’Outaouais. Ce projet se voulait une stratégie pour soutenir la persévérance scolaire et la continuité secondaire-collégial en facilitant l’accessibilité aux études supérieures en milieu rural. Le taux de décrochage au secondaire est un des plus élevé au Québec tandis que le taux de passage au collégial est très faible.
16 Les partenaires socio-économique : Le Centre local d’emploi de Maniwaki; La municipalité régionale de comté de la Vallée de Gatineau; Le Centre local de développement de la Vallée de la Gatineau; La Chambre de commerce et d’industrie de Maniwaki; Le Carrefour Jeunesse Emploi de la Vallée de la Gatineau; La direction régionale du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.
17 La contribution financière des partenaires était de 250,000$. En plus la Commission scolaire a offert gratuitement les locaux pour héberger le programme et certains services de soutien logistique.
18 LES RETOMBÉES
19 L’expérience s’est avérée positive. 15 à 20 inscriptions pour chacune des trois années du projet pilote. Taux de réussite et de persévérance de 90 à 100%.
20 LA RECONNAISSANCE PAR LE MELS
21 Le Cégep adressait au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport une demande de reconnaissance et de financement pour un Centre collégial à Maniwaki à l’hiver En août 2007, le Cégep obtenait l’autorisation pour un centre expérimental. Cette autorisation est accordée pour 5 ans avec possibilité de renouvellement.
22 Cette autorisation est assortie du financement selon les paramètres du modèle FABES. En plus un financement non récurrent de 118,000 $ nous est alloué pour réaliser une étude des besoins de formation auprès des élèves de la Commission scolaire et des besoins de formation continue des adultes ce qui permettra d’ajouter à l’offre de formation déjà en place.
23 CONCLUSION
24 «Lorsque je suis arrivée en politique, j’ai fait de la question du décrochage scolaire et de la poursuite des études une priorité. Cette mesure rejoint les buts que je m’étais donnés…. Nous suivrons avec intérêt cette initiative qui, j’en suis convaincue, donnera des résultats tangibles au regard de la scolarisation et du taux de passage du secondaire au collégial» La députée de Gatineau et adjointe parlementaire à la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport