I. Media et action sociale: pour une ecologie interactive
A cultura ecológica contemporânea, a cultura da sustentabilidade e os movimentos do ativismo digital, anonymus, 99%, indignados etc, são as expressões do surgimento de uma novo tipo de açao social, não mais direcionada ao externo, nem apenas provocadas por um condicionamento. Trata-se de um conjunto de ações que não acontecem mais no interior das molduras política da disputa pelo poder mas que delinea-se como um importante processo de auto-trasformaçao, individual e coletivo, expressão de um inédito tipo de dinamismo criados a partir das interações com circuitos informativos reticulares e portador de uma nova cultura da interdependência. Esta mais que expressar uma forma sistêmica delinea-se como um novo tipo de ecossistema onde os elementos humanos, tecnológico-informativo e ambientes interagem constituindo uma complexidade reticular. Surge a necessidade de pensar um novo tipo de meio-ambiente biótico e técnico ao mesmo tempo, interativo e dinâmico que é possível habitar através de interações reticulares e colaborativas.
Antifona Par communication, nous entendons non seulement un échange d’informations entre les êtres humains, mais aussi les relations existantes entre les personnes, l’environnement, les territoires et les technologies. C’est exactement ce à quoi nous nous référons avec le terme ‘écologies des interactions sociales’ e avec le terme ecologies de l´action.
1.1 Ecriture et action transitive
L’homme tribal prolonge librement la forme de son corps pour embrasser l’univers. (…) L’homme alphabétisé, l’homme civilisé, a tendance à restreindre et à enfermer l’espace. Ayant utilisé une technologie fragmentaire, ce dernier préfère les lieux séparés au cosmos tout entier. M. McLuhan, Pour comprendre les médias
1.2 Eletricite et crise de lè action
1.3 Dialogisme et Action Tecno-humaine
La poétique de l'œuvre « ouverte » tend, dit Pousseur, à favoriser chez l'interprète « des actes de libertéconsciente », à faire de lui le centre actif d'un réseau inépuisable de relations parmi lesquelles il élabore sa propre forme, sans être déterminé par une nécessité dérivant de l'organisation même de l'œuvre. On pourrait objecter (en se reportant au premier sens, au sens large, du mot « ouverture ») que toute œuvre traditionnelle, encore que matériellement achevée, exige de son interprète une réponse personnelle et créatrice : il ne peut la comprendre sans la réinventer en collaboration. avec l'auteur. Remarquons cependant que l'esthétique a dû se livrer à une réflexion critique approfondie sur la nature du rapport interprétatif avant d'en venir à une telle conclusion. Il y a quelques siècles, l'artiste n'était nullement conscient de ce qu'apporte l'exécution. Aujourd'hui, non seulement il accepte « l'ouverture » comme un fait inévitable, mais elle devient pour lui principe de création. U.Eco, L'Oeuvre ouverte
II. Habiter technologique e interationes atopiques
Antifona Par communication, nous entendons non seulement un échange d’informations entre les êtres humains, mais aussi les relations existantes entre les personnes, l’environnement, les territoires et les technologies. C’est exactement ce à quoi nous nous référons avec le terme ‘écologies des interactions sociales’.
Euclides B. Riemann ( )
1930, Heisenberg, princípio de in-determination
G. BATESON II CIBERNETICA Modello Shannon e weaver
l est nécessaire de commencer à envisager la dimension réticulaire non plus uniquement comme une structure externe qui lie différentes réalités, mais comme une architecture ni interne, ni externe, liant les systèmes informatifs, qu'il s'agisse d'un organisme vivant, d'un circuit informatif ou d'un écosystème. Pour la compréhension d'une telle dimension connective, il nous faut faire référence non pas uniquement à l'action, mais également à la signification de l'acte (αίόν en grec), c'est à dire aux dimensions de la condition habitative, à partir desquelles on définit le contexte et la signification de l'agir (Di Felice M. Paesaggi post urbani 2010, Ed. Bevivino).
Ainsi, il est nécessaire de préciser de quelle façon ce qui n'est pas humain n'est pas et comment il intervient dans la réalisation de l'habiter: en d'autres termes, comment les choses, les objets et, à notre époque, les média et les réseaux digitaux, peuvent associer la localité au lieu, d'une part, en fournissant à chaque endroit une spécificité propre, et d'autre part, en rendant possible toutes une série d'interactions ultérieures. Ainsi, ces réseaux permettent aux formes de l'habiter de constituer une expérience plurielle et momentanée (Di Felice M. Paesaggi post urbani 2010, Ed. Bevivino)
Dasein X Quadriparti (Geviert )
Le trait fondamental de l'habitation est ce ménagement. Il pénètre l'habitation dans toute son étendue. Cette étendue nous apparaît, dès lors que nous pensons à ceci, que la condition humaine réside dans l'habitation, au sens du séjour sur terre des mortels. Mais « sur terre » déjà veut dire « sous le ciel ». L'un et l'autre signifient en outre « demeurer devant les divins» et impliquent « appartenant à la communauté des hommes ». Les Quatre : la terre et le ciel, les divins et les mortels, forment un tout à partir d'une Unité originelle. (...). Dans la libération de la terre, dans l'accueil du ciel, dans l'attente des divins, dans la conduite des mortels l'habitation se révèle (ereignet sich) comme le ménagement quadruple du Quadriparti. (...) Habiter, au contraire, c'est toujours séjourner déjà parmi les choses. Heidegger – Batir, Habiter, penser (1951)
« Léger et puissant », le pont s'élance au-dessus du fleuve. Il ne relie pas seulement deux rives déjà existantes. C'est le passage du pont qui seul fait ressortir les rives comme rives. C'est le pont qui les oppose spécialement l'une à l'autre. C'est par le pont que la seconde rive se détache en face de la première. Les rives ne suivent pas le fleuve comme des lisières indifférentes de la terre ferme. Avec les rives, le pont amène au fleuve l'une et l'autre étendue de leurs arrière-pays. Il unit le fleuve, les rives et le pays dans un mutuel voisinage. Le pont rassemble autour du fleuve la terre comme région. Il conduit ainsi le fleuve par les champs. Les piliers, qui se dressent immobiles dans le fleuve, soutiennent l'élan des arches, qui laissent aux eaux leur passage. (…) Le pont laisse au fleuve son cours et en même temps il accorde aux mortels un chemin, afin qu'à pied ou en voiture, ils aillent de pays en pays. (…) Le pont, à sa manière, rassemble auprès de lui la terre et le ciel, les divins et les mortels. Heidegger – Batir, Habiter, penser (1951)
Nous parlons de l'homme et de l'espace, ce qui sonne comme si l'homme se trouvait d'un côté et l'espace de l'autre. Mais l'espace n'est pas pour l'homme un vis-à-vis. Il n'est ni un objet extérieur ni une expérience intérieure. Il n'y a pas les hommes, et en plus de l'espace ; car, si je dis « un homme » et que par ce mot je pense un être qui ait manière humaine, c'est-à-dire qui habite, alors, en disant « un homme », je désigne déjà le séjour dans le Quadriparti auprès des choses. Alors même que notre comportement nous met en rapport avec des choses qui ne sont pas sous notre main, nous séjournons auprès des choses elles- mêmes. (…) Des espaces s'ouvrent par cela qu'ils sont admis dans l'habitation de l'homme. « Les mortels sont », cela veut dire : habitant, ils se tiennent d'un bout à l'autre des espaces du fait qu'ils séjournent parmi les choses et les lieux. Heidegger – Batir, Habiter, penser (1951)
Action atopique α-τόπός Genius loci technologicus
III. Condiction Reticuler et novelle culture ecologique
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“Le social n'est plus composé de sujets, tout comme la nature n'est plus composée d'objets. Dès l'instant où, grâce à l'écologie politique, nous sommes capables de distinguer les objets des non-humains, nous pouvons également, grâce à celle-là même, faire la distinction entre humains et sujets: le sujet était le prisonnier humain à l'intérieur de la polémique de la nature, qui résistait, courageusement, à l'objectivité de la science. Contraint à sortir de la nature pour réaliser sa liberté ou limiter sa liberté, tout en la réduisant aux objets de la nature" Bruno Latour. Politique de la nature, ed La decouverte & Syros, Paros 1999.
« nous avons appris que les termes de "nature" et de "société" n'indiquent pas les êtres du monde, ni les colonnes de la réalité, mais une forme très particulière d'organisation publique » Bruno Latour. Politique de la nature, ed La decouverte & Syros, Paros 1999.
les reliques appartiennent à la catégorie, rare dans la société occidentale, des objets que sont simultanément personne et chose. Appadurai. La vida social de los objetos.
La nature de l'interaction n'est pas déterminée par le milieu physique en tant que tel, mais par les modèles des flux informatifs [...]. de la même façon, l'interaction sociale et les comportements à l'intérieur de la société peuvent être modifiés par l'introduction de nouveaux moyens de communication. Le concept de système informatif est employé pour indiquer que les milieux physiques et les "milieux" des médias appartiennent à un continuum et ne représentent pas une dichotomie. J. Meyrowitz, no sense of place. Joshua Meyrowitz, No sense of place
"Ni chez soi, ni dehors, ni aller, ni retour, ni patrie, ni exil, ni tradition, ni innovation, ni passé, ni futur, mais transition, translation, tradition, transmission, transit, dans l'espace, dans le temps, dans l'esprit (psyche), dans le langage, dans la sexualité, dans la société (...). En chaque lieu, il y a tout ce qui devrait y être, car on y trouve la chose la plus importante: le présent. De cette façon, nous n'atteignons pas l'immobilité, mais, peut-être, la temporalité de l'espace, sa dimension effective, historique". M. Perniola, Transiti
« Stimmung, ambiance forte, on pourrait dire visqueuse, unissant tout à la fois les membres de la communautè entre eux, et ce qui les unit, ensemble, au territoire, au terroir, leur servant de support. Relié entre euax parce que reliés à la terre. Ordre symbolique ou ordre émotionnel. On retrouve, ici, l’invagination du sens évoquée plus haut ». M. Maffesoli, Matrimonium
« L'info-structure peut être entendue comme une méta-architecture qui ne se tient pas devant nous, qu'il n'est pas possible de traverser, qui se présente à nous comme un circuit qui nous invite à l'interaction, comme un génie du lieu dynamique et sans forme définie.» M. Di Felice, Paesagens Pos Urbanas, Bevivino, 2010
Condictio-onis Conditio