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Le socle commun de connaissances et de compétences

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Présentation au sujet: "Le socle commun de connaissances et de compétences"— Transcription de la présentation:

1 Le socle commun de connaissances et de compétences
La réforme du Lycée Et Le socle commun de connaissances et de compétences ½ Journée Pédagogique Vendredi 22 janvier 2010

2 La réforme du Lycée

3 Première partie : Donner du sens à ce qui doit changer
Première partie : Donner du sens à ce qui doit changer. (Comprendre les raisons des réformes) Deuxième partie : Les réformes qui ont déjà eu lieu. (L’influence de la construction européenne dans le système éducatif français) Troisième partie: La réforme du lycée

4 Première partie : Donner du sens à ce qui doit changer (Comprendre les raisons des réformes)

5 I° La question fondamentale est celle de savoir comment gérer l’hétérogénéité des élèves. 
L’une des caractéristiques marquantes du siècle dernier est l’explosion des effectifs scolaires, à tous les niveaux et dans tous les pays. En France, on est progressivement passé à une scolarisation de: - environ 100% des 3-16 ans, - 95% des ans (années lycée), - Bientôt 60% des ans (les années du premier cycle de l’enseignement supérieur). Il y a donc nécessité de bâtir un système éducatif qui parvienne à gérer efficacement, structurellement et pédagogiquement, l’hétérogénéité croissante des élèves.

6 II° Les quatre grands modèles de systèmes éducatifs.
Tout système éducatif contemporain doit répondre à deux objectifs : - évaluer et orienter les élèves dans le but d’assurer la satisfaction des besoins de la nation en personnels qualifiés aux divers niveaux attendus sur le marché de l’emploi, - intégrer socialement et culturellement l’ensemble des élèves en leur transmettant un socle commun de connaissances, de compétences et de valeurs partagées. L’école doit donc instruire et éduquer

7 3 )Le modèle d’intégration à la carte
Pour atteindre ces objectifs, il y a quatre modèles de systèmes éducatifs : 1) Le modèle de la séparation (en Europe centrale : Allemagne, Autriche, Belgique flamande, pays Bas, Suisse…) 2) Le modèle d’intégration individualisée ( en Europe du Nord : Danemark, Finlande, Islande, Suède…) 3 )Le modèle d’intégration à la carte (au Canada, Etats-Unis, Grande Bretagne, Australie, Nouvelle Zélande…) 4) Le modèle d’intégration uniforme (en France, Espagne, Portugal, Argentine, Chili…)

8 1) Le modèle de la séparation (en Europe centrale : Allemagne, Autriche, Belgique flamande, pays Bas, Suisse…) Il préconise un système d’orientation/sélection précoce, c’est-à-dire à la fin de la scolarité primaire, voire avant. Les élèves sont évalués de façon sommative et classés selon leurs résultats. Les filières sont hiérarchisées, hermétiques les unes par rapport aux autres. Le taux de redoublement est fort. Ce système fonctionne comme une sorte d’usine de décantation.

9 2) Le modèle d’intégration individualisée ( en Europe du Nord : Danemark, Finlande, Islande, Suède…)
La priorité est donnée à l’accompagnement individualisé, en petit groupes, avec un faible recours au redoublement. L’évaluation est formative, au service de la mise en place d’une pédagogie de l’accompagnement de chacun, et donc de la réussite de tous les élèves, sous une forme ou sous une autre. L’école est unique, jusqu’au moins au niveau « fin de collège », voire même jusqu’au baccalauréat ou équivalent. La prise en compte des différences, se fait essentiellement par une part d’enseignements optionnels.

10 3 )Le modèle d’intégration à la carte (au Canada, Etats-Unis, Grande Bretagne, Australie, Nouvelle Zélande…) Ce modèle propose un enseignement unique jusque vers 15 ans (niveau fin de collège), la différentiation se faisant à l’âge d’entrée dans l’équivalent lycée. Pour gérer l’hétérogénéité, le système propose la répartition des élèves en groupes de niveaux dans les établissements primaires, puis de faire des regroupements d’élèves par discipline, en fonction du niveau atteint par chacun. L’usage du redoublement est fréquent, c’est le moyen de réguler l’insuffisance des résultats.

11 4) Le modèle d’intégration uniforme (en France, Espagne, Portugal, Argentine, Chili…)
Il propose une école unique jusque vers la fin des «années collège» et fait du passage au lycée un important moment d’orientation ségrégative, avec une répartition des élèves dans des filières fortement hiérarchisées. L’usage de redoublement est fréquent comme moyen de traiter le cas des élèves en difficulté, donc comme moyen d’ajuster les flux d’élèves en séparant les uns des autres ceux qui ne sont pas au niveau (en France, le taux de redoublement 3ème/2nde est deux fois plus élevé que dans les pays de l’ UE) . L’évaluation légitimise les décisions d’orientation et est un instrument efficace au service d’une politique de décantation progressive.

12 III° Le modèle individualisé semble être le plus performant.
Depuis 2000, l’OCDE mène, tous les trois ans, une étude comparative des performances des élèves de 15 ans dans 57 pays. Les résultats de 2003, et ceux de 2006 font apparaître un pays nettement en tête : la Finlande, pays qui renvoie au modèle d’intégration individualisée. Les études comparatives de l’OCDE montrent cependant que le modèle « à la française » donne des résultats dans les trois domaines observés (culture mathématique, culture scientifique et compréhension de l’écrit) éloignés de la tête de classement. Il n’est donc pas étonnant que les réformes qui nous sont proposées s’ inspirent profondément du modèle d’intégration individualisée

13 Deuxième partie : Les réformes qui ont déjà eu lieu (L’influence de la construction européenne dans le système éducatif français)

14 I° L’enseignement supérieur (processus de Bologne, 1998)  mise en place du LMD (46 pays).
A noter : En France, l’université scolarise 80% des étudiants. ECTS : unités de compte qui servent à valoriser les diplômes européens. Description du diplôme : description du contenu du diplôme (learning outcomes = compétences = acquis de l’apprentissage). On s’intéresse donc à ce que la personne sait faire (savoir faire en action et non pas bagage culturel)  professionnalisation des formations. AERES (= agence d’évaluation et de régulation de l’enseignement supérieur) : dispositif « d’assurance qualité » combinant l’autoévaluation et l’évaluation externe. On a donc mis en place, au niveau de l’enseignement supérieur la structure socle commun + description de compétences + évaluation.

15 II° L’enseignement professionnel (processus de Copenhague 2002)
Réforme de structure : disparition du BEP - Disparition du BEP (Bac Pro en 3 ans) - Reconnaissance des apprentissages à l’étranger, - Dispositif d’assurance qualité, - Promotion de la mobilité des jeunes en formation professionnelle.

16 III° L’enseignement secondaire : 3 objectifs.
- l’acquisition de compétences-clés (socle commun). - l’équité : contrebalancer les facteurs générant un handicap éducatif (accompagnement éducatif). - l’inclusion scolaire plus large (accueil des handicapés prévu par la loi de 2005).

17 Trois leviers sont prévus pour ce changement
- la qualité de la formation initiale et continue des enseignants (masterisation…). - la qualité des services de conseils : orientation, information. - la qualité de la communauté scolaire.

18 Conclusion Aujourd’hui, notre système éducatif doit s’intégrer dans le système européen. On nous propose donc des réformes: - De structure (cf la réforme des universités, de l’enseignement professionnel, …) - De contenu (cf le socle commun à l’école primaire, au collège, réforme du lycée). Ces réformes s’inscrivent dans un dialogue culturel entre les jeunes et les adultes européens. Elles prennent en compte les deux formes d’enseignement qui s’affrontent en Europe : le système magistral et le système tutoral (cf. tableaux). Les réformes que nous allons devoir prendre en compte constituent un glissement vers le système tutoral. Cette évolution peut s’avérer insécurisante pour nous enseignants car, de part notre culture, la transmission reste facile mais l’accompagnement difficile, plus consommateur d’énergie.

19 Troisième partie : La Réforme du Lycée

20 I° Pourquoi réformer le lycée:
Il fonctionne bien pour les bons élèves (en 80, 25% obtiennent le Bac, en 2010, 66%). MAIS : jeunes sortent du lycée sans le bac, - 1 sur 2 échoue la 1ère année des études supérieures, - la France détient un taux record de chômage chez les jeunes. DONC : - on consolide ce qui va bien, on améliore certains points défaillants  l’orientation, les filières, l’accompagnement personnalisé pour les élèves, les langues, la culture, l’autonomie de l’élève.

21 II° Une réforme en 6 points.
1) L’orientation. 2) Le rééquilibrage des filières. 3) L’accompagnement personnalisé pour tous les élèves. 4) Un plan d’urgence pour les Langues vivantes. 5) Une place centrale pour la culture. 6) La conquête de l’autonomie

22 1) L’orientation. Elle est actuellement brutale et définitive, elle sera progressive et réversible d’où la mise en place dans le cadre de l’accompagnement personnalisé (2h00 par semaine pendant toute la scolarité du lycée) d’un temps spécifiquement consacré à l’orientation, la possibilité de réorientation en première… Le redoublement doit devenir marginal. Pour que les élèves puissent passer en classe supérieure, les établissements organiseront des stages pendant les vacances, soit pour pouvoir changer de filière, soit pour un travail de remise à niveau. Des plateformes numériques vont être mises en place afin que tous les élèves puissent accéder à l’information sur l’orientation (site et numéro uniques). Tout élève peut bénéficier pendant toute sa scolarité d’un tutorat. Ce tutorat est assuré par des enseignants dont les documentalistes, par des CPE volontaires. Chaque tuteur suit le même petit groupe d’élèves de la seconde à la terminale.

23 2) Le rééquilibrage des filières.
Les deux voies (générale et technologique) ainsi que les séries actuelles sont maintenues). Dans la voie générale, le tronc commun en première permet la constitution de classes réunissant les élèves de différentes séries ou la mise en place de groupes de compétences en Langues. - Le niveau en sciences de la terminale S est conforté. - Rénovation (sauvetage) de la série L, grâce à la création d’un nouvel enseignement de langues et civilisations étrangères permettant une ouverture internationale, à l’introduction de disciplines nouvelles comme le droit, à la création d’un enseignement culturel et artistique ouvrant sur les métiers des loisirs. - Dans les séries ES et L, un nouveau programme d’histoire-géographie, plus tourné vers la préparation aux études supérieures, est mis en place en terminale. Dans la voie technologique, rénovation des filières technologiques STI et STL (les programmes datent de 1993) avec des places réservées pour les bacheliers technologiques en BTS, en IUT et dans des classes préparatoires spécifiques (forte demande de techniciens dans les domaines scientifiques et industriels).

24 3) L’accompagnement personnalisé pour tous les élèves.
Notre système propose trop d’heures de cours (1036h annuelles contre 921h dans les pays de l’OCDE) et pas assez de plages de travail personnel. Les élèves de 2nde disposeront donc de 2h d’accompagnement pour du soutien, du perfectionnement ou de la préparation à l’orientation. Cette mesure sera également mise en place en 1ère en 2011 et en Tale en 2012. En seconde et en première, l’accompagnement est organisé de manière transversale. En terminale, l’accompagnement s’appuie sur les enseignements spécifiques de la série. Cet accompagnement devra être inséré dans l’emploi du temps et se fera à moyens constants.

25 4) Un plan d’urgence pour les Langues vivantes.
Les épreuves du Bac seront réformées pour laisser plus de place à l’oral. On s’appuiera sur des assistants de langue et la visioconférence. Les élèves seront regroupés par groupes de compétences. Certains enseignements disciplinaires en langue étrangère pourront se développer. Chaque lycée devra passer un partenariat avec un établissement à l’étranger et proposer des voyages à l’étranger pour tous les élèves.

26 5) Une place centrale pour la culture.
L’histoire des arts est introduite au lycée : un enseignement transversal d’histoire des arts sera introduit grâce à une réforme des programmes de Français, Histoire et Sciences ; il sera évalué au bac. Chaque lycée devra avoir :  - un partenariat avec un établissement culturel local. Il devra nommer un enseignant « référant culture », - un ciné-club avec une salle équipée pour la projection (une plateforme développée par France Télévision mettra à disposition 200 films classiques utilisables en ce sens).

27 6) La conquête de l’autonomie
La mission essentielle du lycée est d’aider les jeunes à devenir des citoyens autonomes, capables d’initiatives et d’esprit critique, à comprendre leur environnement et à s’y adapter. L’engagement associatif ou dans l’établissement des élèves sera reconnu dans le livret de compétences et sera un « plus » pour l’accès aux études supérieures (l’âge légal de la prise de responsabilité associative sera abaissé de 18 à 16 ans). Les élèves pourront être associés à la gestion de certains aspects de la vie scolaire.

28 III° La mise en œuvre.   1) En seconde  application de la réforme à la rentrée 2010. 2) En première  application de la réforme à la rentrée 2011. 3)En terminale application de la réforme à la rentrée

29 1) En seconde  application de la réforme à la rentrée 2010.
Objectif : redonner à cette classe sa vocation de classe de détermination. - 23h30 d’enseignements généraux qui approfondissent ceux du collège (Français, Mathématiques, Histoire-Géographie, Langues et EPS) - 5h00 pour que chaque élève construise son parcours 2h00 d’accompagnement personnalisé 3h00 d’enseignements d’exploration

30 Total d’enseignements généraux
Horaires par élève aujourd’hui A la rentrée 2010 Français 4 h 30 (dont 30 min de module) 4h00 Histoire-géographie 3 h 30 (dont 30 min de module) 3h00 Langue vivante 1 3 h (dont 1 h de module) 5h30 Langue vivante 2 2 h 30 (dont 30 min en classe dédoublée) Mathématiques 4 h (dont 1 h de module) Physique-chimie 3 h 30 (dont 1 h 30 en classe dédoublée) Sciences de la vie et de la Terre 2 h (dont 1 h 30 en classe dédoublée) 1h30 Éducation physique et sportive 2 h 2h00 Éducation civique, juridique et sociale 30 min en classe dédoublée 30 min Total d’enseignements généraux 25h30 23h30 pour le tronc commun + 2h d’accompagnement personnalisé Enseignements d’exploration SES : 2 h 30 (dont 30 min en classe dédoublée) 1h30SES et/ou 1h30économie appliquée et gestion (EAG) Soit 28h Soit 28h30

31 L’enseignement d’exploration
- un deuxième enseignement choisi par l’élève parmi les autres enseignements ou l’enseignement d’économie non pris en choix 1 Création et innovation technologiques (voie technologique) Sciences de l’ingénieur (voie technologique) Santé et social (voie technologique) Biotechnologies (voie technologique) Sciences et laboratoire (voie technologique) Méthodes et pratiques scientifiques Littérature et société Création et activité artistiques. L’enseignement d’exploration - Un premier enseignement choisi par l’élève parmi les enseignements d’économie (SES ou EAG). - Un deuxième enseignement choisi par l’élève parmi les autres enseignements ou l’enseignement d’économie non pris en choix 1 - Création et innovation technologiques (voie technologique) - Sciences de l’ingénieur (voie technologique) - Santé et social (voie technologique) - Biotechnologies (voie technologique) - Sciences et laboratoire (voie technologique) - Méthodes et pratiques scientifiques - Littérature et société - Création et activité artistiques. Cas particuliers : L’élève peut choir de remplacer le second enseignement de détermination par LV3 ou Latin ou Grec ancien (108h). L’élève peut choisir deux enseignements d’exploration parmi les cinq de la voie technologique en plus d’un enseignement d’économie. L’élève peut choisir de remplacer les deux enseignements d’exploration (108h) par EPS (180h), Arts de cirque (216h), Arts appliqués (216h).

32 Soit un total horaire/classe = 39h (identique à l’horaire actuel).
Les dédoublements :   Horaire-élève = 28h30 + ECJS = 0h30 + Heures pour la constitution de groupes à effectif réduit = 10h Soit un total horaire/classe = 39h (identique à l’horaire actuel).

33 2) En première  application de la réforme à la rentrée 2011.
Objectif : la rendre plus générale pour que soit possible un changement de trajectoire. - 8h30 à 10h00 d’enseignements de spécialisation selon la série - 15h00 pour un tronc commun d’enseignements (Français, Histoire-Géographie, Langues, ECJS et EPS). - Des TPE - 2h00 d’accompagnement personnalisé.

34 Enseignement obligatoire 3 (LV3 ou1 ou 2 ou latin ou grec ou math…)
Première ES 2009 ES 2011 S 2009 S 2011 L 2009 L 2011 Français 4 6 Hist-Géo 2.5 LV 1 4.5 2 3 LV 2 EPS ECJS 0.5 Enseignement commun 15h Mathématiques 5 Sc. Physiques Sc. Exp. 1.5 SVT 1.5 SES Litt. française Litt. étrangère Enseignement obligatoire 3 (LV3 ou1 ou 2 ou latin ou grec ou math…) Enseignements de spécialisation 9h30 10h 8h30 TPE 1 Accompagnement personnalisé Total élève 28.5h 27.5h 28h 26.5h Dédoublements 7 ( ECJS) 9 ( ECJS) Total horaire-professeur 34.5h 37h 33.5h

35 3)En terminale application de la réforme à la rentrée 2012.
Objectif : le temps de la spécialisation en lien avec le projet d’études supérieures.

36 Accompagnement personnalisé
Terminale ES 2009 ES 2011 S 2009 S 2011 L 2009 L 2010 Philosophie 4 3 7 8 Hist-Géo 2.5 (option 2h) LV 1 2 LV 2 Mathématiques 5.5 5 Sc. Physiques 6 SVT 3.5 SES Litt. française Litt. étrangère 1.5 EPS ECJS 0.5 Spécialité Accompagnement personnalisé Total élève 26.5h 27h 28h 25.5h

37 Les enseignements de spécialité en terminale
Sciences sociales Economie approfondie Mathématiques S SVT Physique-chimie Informatique et sciences du numérique L Mathématiques (idem ES) Droit et grands enjeux du monde contemporain Langues vivantes et langues anciennes Arts

38 Soit la nouvelle classe de terminale
Enseignements obligatoires Options ES 27h Enseignement au choix 1h30 Enseignements spécifiques 17h LV1 LV2 4h EPS 2h ECJS 0.5h Accompagnement personnalisé 2h 1 ou 2 options au choix (3h ou 6h) S 28h Enseignement au choix 2h 17h30 L Enseignement au choix 3h 15h30

39 Ce projet est validé par le Chef d’établissement.
4) Des remarques et des commentaires Les heures permettant les dédoublements par discipline sont maintenues sous réserve de la demi-heure d’ECJS qui reste individualisée, elles sont globalisées pour permettre la constitution de groupes à effectif réduit en fonction des besoins des élèves. Nécessité de constituer un conseil pédagogique qui définit un projet de cadre général des 2 heures d’accompagnement personnalisé et des heures globalisées pour la constitution des groupes à effectifs réduits. Ce projet est validé par le Chef d’établissement.

40 Le socle commun de connaissances et de compétences

41 Première partie : Qu’est-ce que le socle Commun ?
Deuxième partie : L’évaluation du socle Commun Troisième partie : Pistes de travail

42 Première partie : Qu’est-ce que le socle commun ?

43 I° Le socle commun renvoie à un texte de Loi Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école (23 avril 2005, dite loi Fillon)  - Un partenariat école-commissariat - Un contrat personnel de réussite - Une suppression du deuxième enseignement de détermination en seconde 108 heures de présence hors cours dont 60 heures minimum d’aide personnalisée pour les professeurs des écoles - Des bourses au mérite - Un socle commun de connaissances, sur lequel le Haut Conseil de l'éducation donne ses préconisations.

44 le socle commun : UN objectif précis
« La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l'acquisition d'un socle commun constitué d'un ensemble de connaissances et de compétences qu'il est indispensable de maîtriser pour accomplir avec succès sa scolarité, poursuivre sa formation, construire son avenir personnel et professionnel et réussir sa vie en société. »

45 Quelques Rappels sur le socle commun
Le socle commun s’acquiert progressivement de l’école maternelle à la fin de la scolarité obligatoire. Il définit un contenu terminal mais on peut aller au delà. Il crée des ponts entre les disciplines pour donner du sens. Chaque compétence qui le constitue requiert la contribution de plusieurs disciplines et, réciproquement, une discipline contribue à l’acquisition de plusieurs compétences. Dans ce cadre, les pratiques scolaires artistiques, culturelles et sportives y contribuent pleinement. À l’école et au collège, tous les enseignements et toutes les disciplines ont un rôle à jouer dans l’acquisition du socle.

46 Chaque « compétence » est conçue comme une combinaison de :
II° Le socle commun s’articule autour de compétences  Chaque « compétence » est conçue comme une combinaison de : Connaissances fondamentales pour notre époque Capacités à les mettre en œuvre dans des situations variées Attitudes indispensables tout au long de la vie : ouverture aux autres, goût pour la recherche de la vérité, respect de soi et d’autrui, curiosité et créativité ...

47 Les sept compétences sont :
1. la maîtrise de la langue française, 2. la pratique d’une langue vivante étrangère, 3. les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique, 4. la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication (ce sont des outils), 5. la culture humaniste, 6. les compétences sociales et civiques : vivre en société; se préparer à sa vie de citoyen, 7. l’autonomie et l’initiative.

48 1 - La maîtrise de la langue française
Le contenu du socle Connaissances L’élève doit maîtriser la langue française Le vocabulaire La grammaire L’orthographe Lire Écrire S’exprimer à l’oral Utiliser des outils Capacités Lire Écrire S’exprimer à l’oral Utiliser des outils Attitudes Développer une volonté de justesse dans l’expression écrite et orale Le goût des sonorités L’intérêt pour la lecture L’ouverture à la communication, au dialogue, au débat

49 2 - La pratique d’une langue vivante étrangère
Connaissances L’élève doit s’approprier un code linguistique Posséder un vocabulaire Connaître des règles grammaticales Connaître des règles de prononciation Maîtriser l’orthographe des mots Capacités Utiliser la langue en maîtrisant les codes de relations sociales Comprendre un bref propos oral Se faire comprendre à l’oral et à l’écrit Comprendre un texte écrit court et simple Attitudes L’élève développe : Le désir de communiquer avec les étrangers dans leur langue, de lire un journal… Une ouverture d’esprit et la compréhension d’autres façons de penser et d’agir

50 3a – Les principaux éléments de mathématiques
Connaissances L’élève doit connaître : La numération Les nombres Les 4 opérations Les techniques du calcul mental Les identités remarquables Gestion de données, fonctions La proportionnalité Les représentations usuelles Le repérage sur un axe Des notions de statistiques Des notions de probabilités La géométrie Des propriétés géométriques Les notions de parallèles… Les transformations Des théorèmes Grandeurs et mesures Les principales grandeurs Les mesures à l’aide d’instruments Capacités L’élève doit être capable de : Raisonner logiquement Communiquer Effectuer un calcul à la main, à la calculatrice, mentalement Manipuler les écritures fractionnaires Effectuer des tracés Utiliser et construire des tableaux… Utiliser des outils Traiter mathématiquement une situation de la vie courante Se repérer dans l’espace Attitudes L’élève doit développer : La rigueur et la précision Le respect de la vérité rationnellement établie Le goût du raisonnement fondé sur des arguments dont la validité est à prouver

51 3b – La culture scientifique et technologique
Connaissances L’élève doit avoir une représentation cohérente du monde reposant sur des connaissances. Amener l’élève à connaître : L’univers est structuré La terre est un objet du système solaire, présente des phénomènes dynamiques Les caractéristiques du vivant Les connaissances sur l’homme Capacités En développant les capacités inductives et déductives de l’intelligence sous ses différentes formes. Amener l’élève à être capable de : Pratiquer une démarche scientifique Manipuler et d’expérimenter en éprouvant la résistance du réel Exprimer et d’exploiter les résultats d’une mesure ou d’une recherche Utiliser les techniques et les technologies pour surmonter des obstacles Attitudes Amener l’élève à développer : Son sens de l’observation Sa curiosité de la découverte Son esprit critique Son intérêt pour les progrès scientifiques et techniques Sa conscience des implications éthiques de ces changements L’observation des règles élémentaires de sécurité La responsabilité face à l’environnement

52 4 – La maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication
Connaissances Amener l’élève à connaître : Les bases des techniques de la société de l’information Capacités Amener l’élève à être capable de : S’approprier un environnement informatique de travail Créer, produire, traiter, exploiter des données Communiquer, échanger Attitudes Amener l’élève à développer : Une attitude critique et réfléchie vis-à-vis de l’information disponible Une attitude de responsabilité dans l’utilisation des outils interactifs

53 5 – La culture humaniste Attitudes
Donner à l’élève des références communes. Donner à chacun l’envie d’avoir une vie culturelle personnelle : Par la pratique d’une activité culturelle, artistique ou physique Par la lecture, par la fréquentation des musées, par les spectacles (cinéma, théâtre, concerts et autres spectacles culturels) Cultiver une attitude de curiosité : Pour les productions artistiques, patrimoniales et contemporaines, françaises et étrangères Pour les autres pays du monde (histoire, civilisation, actualité) Connaissances Construction du sentiment d’appartenance à la communauté des citoyens, aide à la formation d’opinions raisonnées, aide à la construction de sa propre culture. Amener l’élève à : Avoir des repères géographiques Avoir des repères historiques Être préparé à partager une culture européenne Comprendre l’unité et la complexité du monde Capacités Amener l’élève à être capable de : Lire et utiliser différents langages, en particulier les images Situer dans l’espace un lieu ou un ensemble géographique, en utilisant des cartes à différentes échelles Faire la distinction entre produit de consommation culturel et œuvre d’art Avoir une approche sensible de la réalité Mobiliser leurs connaissances pour donner du sens à l’actualité Développer les valeurs humanistes et universelles du sport

54 6 – Les compétences sociales et civiques
Mettre en place un véritable parcours civique de l’élève : A partir de valeurs, de savoirs, de pratiques et de comportements Dans le but de favoriser une participation efficace et constructive à la vie sociale et professionnelle Pour exercer sa liberté en pleine conscience des droits d’autrui En refusant la violence Amener les élèves à établir des différences entre : Les principes universels (les droits de l’Homme) Les règles de l’Etat de droit (la loi) Les usages sociaux (la civilité)  Apprendre A vivre en société A se préparer à sa vie de citoyen

55 7 – L’autonomie et l’initiative
A – Autonomie De la personne humaine : échanger, agir en connaissance de cause. L’autonomie est une condition de la réussite scolaire, d’une bonne orientation et de l’adaptation aux évolutions de sa vie personnelle, professionnelle et sociale. B – L’esprit d’initiative Amener l’élève à être capable de concevoir, de mettre en œuvre et de réaliser des projets individuels

56 Deuxième partie : L’évaluation du socle Commun

57 I° Le critère d’acquistion du socle commun
Maîtriser le socle commun, c’est être capable de mobiliser ses acquis dans des tâches et des situations complexes à l’école puis dans la vie. L'évaluation permet d'apprécier les progrès de chaque élève dans l'acquisition du socle commun de connaissances et de compétences et de valider successivement chacun de ses paliers. Elle permet de prendre en compte les besoins des élèves. Un accompagnement adapté peut leur être proposé, dans le cadre des dispositifs existants.

58 Cycle 2 (fin du CE1) / Palier 1 Cycle 3 (fin du CM2) / Palier 2
II° L’évaluation se fait en 3 paliers Cycle 2 (fin du CE1) / Palier 1 Cycle 3 (fin du CM2) / Palier 2 En 3ème / Palier 3, qui valide l’ensemble du socle commun par le Brevet des Collèges

59 Le Brevet des Collèges Le Contrôle continu
En troisième a lieu la dernière validation des acquis des élèves pour les sept compétences du socle commun. En 2011, le diplôme national du brevet attestera de la maîtrise du socle. Le Contrôle continu Le Brevet des Collèges

60 L’évaluation lors du contrôle continue
L’élargissement des critères d’appréciation de la performance de l’élève L’évaluation de la maîtrise progressive du socle implique un élargissement des critères d’appréciation de la performance de l’élève. L’évaluation ne repose pas sur le seul contrôle écrit : elle multiplie les angles d’approche et prend en compte différentes situations d’apprentissage : il s’agit de valoriser les prestations orales, le travail de groupe, les travaux personnels de recherche…

61 - Les notes obtenues lors des épreuves réalisées dans le cadre du DNB
Les critères de validation du Brevet des Collèges - Les notes obtenues lors du Contrôle Continu - Les notes obtenues lors des épreuves réalisées dans le cadre du DNB - Le B2I - Le Niveau Européen A2 - L’Histoire des Arts

62 1-Les notes obtenues lors du contrôle continu
Un contrôle en cours de scolarité, effectué tout au long de l'année en classe de troisième, permet la prise en compte de connaissances et compétences diverses des élèves dans toutes les disciplines. Sont également pris en compte les points supérieurs à la moyenne de 10 sur 20 obtenus dans l'enseignement optionnel facultatif : latin, grec, langue étrangère ou régionale, ou découverte professionnelle 3 heures.

63 - Les notes obtenues lors des épreuves réalisées dans le cadre du DNB
Français (coefficient 2) Mathématiques (coefficient 2) Histoire-géographie-éducation civique (coefficient 2)

64 3-Le B2I Dans toutes les disciplines et en diverses circonstances, les élèves recourent aux technologies de l'information et de la communication qui sont des outils au service des activités. L'obtention du B2i valide les compétences acquises au cours de ces activités.

65 4-Le Niveau Européen A2 Les langues vivantes étrangères constituent une des sept compétences du socle commun de connaissances et de compétences. Pour l'obtention du diplôme national du brevet, depuis la session 2008, la maîtrise du niveau A2 est exigée. Le mode d'évaluation choisi est celui du contrôle continu.

66 5-L’histoire des Arts Cet enseignement s’adresse à tous les élèves, il est porté par tous les enseignants qui choisissent un thème pour l’année et des approches différentes par trimestre (monstres et héros dans l’antiquité) en lien avec leur programme. - Il offre à tous les élèves des situations de rencontre sensibles et réfléchies avec des œuvres relevant de différents domaines artistiques, de différentes époques et civilisations. - Il les amène à se construire une culture personnelle. -Il leur donne des éléments d’information sur les métiers liés aux domaines des arts et de la culture.

67 Troisième partie : Pistes de travail

68 Cette réforme ne vise pas à modifier les programmes
En rajoutant des éléments En revoyant les exigences à la baisse Le but est d’enseigner et d’évaluer différemment

69 Pour la prochaine réunion de concertation
- La transdisciplinarité, et particulièrement la mise en place de l’Histoire des Arts - Mettre en place une évaluation en contrôle continu conforme au socle commun


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