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Le Monde L’Europe La France De 1945 à nos jours 3-4 heures

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1 Le Monde L’Europe La France De 1945 à nos jours 3-4 heures
Essayer plutôt de passer en 3 heures I/ et II/ 1 heure III/ 1 heure IV/ 1 heure

2 INTRODUCTION : 1945-1947, VERS UNE NOUVELLE ORGANISATION DU MONDE
Date : 6 août 1945 Tir : Little Boy Lieu : Hiroshima Charge : 15 kT Altitude : 580 m Victimes : morts fin 1945 Bombe à uranium bâtiments détruits (les 2/3). Capitulation allemande et nipponne

3 L'Europe nazie

4 1944-1945 : la victoire des Alliés

5 I/Le chaos de la guerre A/Une hécatombe démographique :
I/Le chaos de la guerre A/Une hécatombe démographique : + de 50 millions de morts  6 à 7 fois plus que pour le 1er conflit mondial.   PAYS Nombre de morts % de la population totale URSS 12% CHINE 2.2% ALLEMAGNE 7% POLOGNE 14% JAPON 3% YOUGOSLAVIE 10% FRANCE 1.5% ITALIE 1% ROYAUME-UNI ETATS-UNIS 0.2% + 35 millions de blessés et plus de 3 millions de disparus. Arrêtons-nous sur les chiffres

6 Pays Pertes militaires Pertes civiles dont victimes juives % de Juifs exterminés Roumanie 50 % Grèce 16 500 60 000 75 % Italie 93 000 10 000 20 % France 40 000 75 000 25 % Espagne (guerre civile) + de

7 Surtout des pertes civiles :
URSS10 millions Pologne97% des morts 1/2 des victimes Lieux et dates des bombardements Nbre d’avions bombardiers Tonnage de bombes déversées Nombre de morts DRESDE (8 février 1945) 800 3000 TOKYO (10 mars 1945) 279 1700 83 000 HIROSHIMA (6 août 1945) 1 1 bombe 70 000 NAGASAKI (9 août 1945) 36 000 En Pologne, 97% des disparus furent des civils, victimes des bombardements, des camps de concentration et des mauvaises conditions de vie (sous-alimentation d'où surmortalité).

8 B/ D’énormes destructions :
Des régions entières : 70% immeubles Ruhr 38% capacité de production Pologne et Yougoslavie. - URSS, 6 millions de maisons, villes, 1/3 du cheptel bovin. Villes rayées de la carte : Dresde, Coventry, Hiroshima, Nagasaki, Oradour-sur-Glane... Pays les plus touchés : URSS, Italie, Japon, France, Royaume-Uni, Allemagne. ≈ milliards de $, dont ½ pour l’URSS.

9 Les destructions dans les pays partenaires
France, 80% installations portuaires, 55% de l’industrie et 40% réseau ferroviaire Italie : Nord dévasté Grèce : en + guerre civile naissante Roumanie : collaboration des autorités avec les nazis et forte répression soviétique

10 C/ Le traumatisme des camps
La barbarie nazie Le bilan des génocides tziganes tués . 5,5 à 6 millions de juifs soit environ 40 % de la population juive de l' époque . 1,3 million de juifs massacrés , 3 millions assassinés dans les camps de concentration et moururent de faim ou de maladie dans les camps de concentration ou les ghettos .

11 novembre 45 à octobre 46 par un tribunal international.
Procès de Nuremberg novembre 45 à octobre 46 par un tribunal international. accusés de complot, de crime contre la paix, de crime de guerre et de crime contre l'humanité . Crime contre l' humanité : un crime imprescriptible. _______________________ Notion définie au cours de ce procès Mis sur pied en janvier 1946 conformément à la déclaration de Postdam, le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient a pour objectif de juger les personnes responsables de crimes de guerre, de crimes contre la paix et de crimes contre l'humanité à l'instar du procès de Nurem-berg en Allema-gne. Présidé par l'Australien William Webb, le tribunal débute ses travaux le 3 mai 1946 pour juger 28 anciens dirigeants politiques et militaires désignés criminels de guerre de classe "A". Sur les 28 prévenus, 25 ont effectivement été jugés - deux sont décédés au cours de la procédure et un a été interné pour troubles mentaux - et ont été reconnus coupables et condamnés en novembre 1948 soit à la peine capitale (7), à la réclusion criminelle à perpétuité (16), à 20 ans de prison (1) ou à 7 ans de réclusion (1). Les condamnés à mort ont été exécutés en décembre 1948, les autres ont été relâchés tout au long des années Reflet de la politique ambiguë menée par les Etats-Unis dans l'Archipel, le Tribunal de Tokyo n'a pas manqué de susciter des critiques dans la mesure où une partie des crimes commis par le Japon en Asie n'a pas été prise en compte et où l'empereur n'a jamais été mis en cause. Dès lors, on peut se demander si ce demi-procès n'a pas eu pour conséquence de laisser subsister des doutes sur la culpabilité du Japon et de favoriser au fil des ans la montée du révisionnisme. Le Premier ministre britannique, Churchill, réclamait le châtiment des crimes commis. Une autre solution fut retenue : le jugement des principaux dirigeants du IIIe Reich et d'organisations civiles et militaires national-socialistes. Les modalités du procès furent fixées au cours de la conférence de Potsdam, le 8 août Les pays alliés signeront ensuite les accords de Londres établissant les statuts d'un tribunal spécial interallié, composé de quatre juges représentant les quatre grandes nations (un américain, un britannique, un soviétique et un français). Le choix du lieu est symbolique : Nuremberg, l'ancienne "ville sainte" du nazisme (qui avait accueilli notamment des parades nazies). Les plus hauts dignitaires du parti national-socialiste et les chefs de la Wehrmacht comparaîtront devant lui pour y répondre de trois principaux chefs d'accusation: - crimes contre la paix ; - crimes de guerre : violation des lois et coutumes de guerre, c'est-à-dire p.ex. assassinat, mauvais traitements de prisonniers de guerre, exécution d'otages, pillage de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et villages… ; - crime contre l'humanité, c'est-à-dire tout acte inhumain commis contre les populations civiles, toute persécution pour motifs politiques, raciaux ou religieux. Le verdict est rendu le 1er octobre 1946 : 12 sont condamnés à mort, 3 à la prison à vie, 4 à des peines de 10 à 20 ans ; 3 sont acquittés.

12 Procès de Nuremberg Sur 23 accusés 12 condamnés à mort (Goering, Ribbentrop, Rosenberg, Bormann) Réparations allemandes accordées aux victimes du national-socialisme vivant en Israël  400 millions de $ annuels Mis sur pied en janvier 1946 conformément à la déclaration de Postdam, le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient a pour objectif de juger les personnes responsables de crimes de guerre, de crimes contre la paix et de crimes contre l'humanité à l'instar du procès de Nurem-berg en Allema-gne. Présidé par l'Australien William Webb, le tribunal débute ses travaux le 3 mai 1946 pour juger 28 anciens dirigeants politiques et militaires désignés criminels de guerre de classe "A". Sur les 28 prévenus, 25 ont effectivement été jugés - deux sont décédés au cours de la procédure et un a été interné pour troubles mentaux - et ont été reconnus coupables et condamnés en novembre 1948 soit à la peine capitale (7), à la réclusion criminelle à perpétuité (16), à 20 ans de prison (1) ou à 7 ans de réclusion (1). Les condamnés à mort ont été exécutés en décembre 1948, les autres ont été relâchés tout au long des années Reflet de la politique ambiguë menée par les Etats-Unis dans l'Archipel, le Tribunal de Tokyo n'a pas manqué de susciter des critiques dans la mesure où une partie des crimes commis par le Japon en Asie n'a pas été prise en compte et où l'empereur n'a jamais été mis en cause. Dès lors, on peut se demander si ce demi-procès n'a pas eu pour conséquence de laisser subsister des doutes sur la culpabilité du Japon et de favoriser au fil des ans la montée du révisionnisme. Le Premier ministre britannique, Churchill, réclamait le châtiment des crimes commis. Une autre solution fut retenue : le jugement des principaux dirigeants du IIIe Reich et d'organisations civiles et militaires national-socialistes. Les modalités du procès furent fixées au cours de la conférence de Potsdam, le 8 août Les pays alliés signeront ensuite les accords de Londres établissant les statuts d'un tribunal spécial interallié, composé de quatre juges représentant les quatre grandes nations (un américain, un britannique, un soviétique et un français). Le choix du lieu est symbolique : Nuremberg, l'ancienne "ville sainte" du nazisme (qui avait accueilli notamment des parades nazies). Les plus hauts dignitaires du parti national-socialiste et les chefs de la Wehrmacht comparaîtront devant lui pour y répondre de trois principaux chefs d'accusation: - crimes contre la paix ; - crimes de guerre : violation des lois et coutumes de guerre, c'est-à-dire p.ex. assassinat, mauvais traitements de prisonniers de guerre, exécution d'otages, pillage de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et villages… ; - crime contre l'humanité, c'est-à-dire tout acte inhumain commis contre les populations civiles, toute persécution pour motifs politiques, raciaux ou religieux. Le verdict est rendu le 1er octobre 1946 : 12 sont condamnés à mort, 3 à la prison à vie, 4 à des peines de 10 à 20 ans ; 3 sont acquittés. L’Allemagne est condamnée à payer 20 millions de $ dont 50% à l ' URSS , 14 % à la grande Bretagne , 12,5 % aux E-U et 10 % à la France .

13 La barbarie nippone Massacre de Nankin : Chine, 1937,
massacre de civils Les femmes de réconfort : 200 000 Asiatiques, en majorité coréennes, destinées aux bordels militaires Le général Iwane Matsui sera condamné à mort pour ne pas avoir empêché le carnage commis par les troupes placées sous son commandement Le massacre de Nankin a commencé le 13 décembre Pendant six semaines, plus de de nos compatriotes ont été victimes de sévices perpétrés par l’armée japonaise. L’armée japonaise occupa la ville de Nankin le 13 décembre 1937 .On a cruellement massacré beaucoup de nos compatriotes civils pendant six semaines. La plupart des victimes étaient des ouvriers , des marchands ,des citadins ordinaires ou des paysans .Une partie d’entre eux était des soldats chinois ayant abandonné les armes ou des policiers . Ce massacre a eu lieu non seulement dans les maisons particulières et les boutiques, mais aussi dans les monastères ou autres places philanthropiques. Les bonzes, les bonzesses et les musulmans en ont également été victimes. Ce massacre prit la forme de fusillades collectives ou alors on ensevelissait les gens vivants. Les envahisseurs mitraillèrent des dizaines de milliers d’hommes, avec leurs fusils à baïonnettes, puis ils brûlèrent les cadavres pour détruire les preuves. Ce massacre a été perpétré par l’armée japonaise tout comme les saccages, les incendies et les viols .Un tiers des bâtiments et de la fortune de Nankin a été réduit en cendre. Selon les conclusions du tribunal national d’après guerre, pendant cette période, viols ont été commis. De petites filles d’une dizaine d’années aux femmes d’une soixante dizaines d’années, les nankinoises subirent les déshonneurs de l’amputation des seins ou du ventre. le nombre de femmes de réconfort à , qui ont du satisfaire plus de 7 millions de soldats. 80% d'entres elles étaient coréennes, les 20% restants à diviser entre des japonaises, taiwanaises, indonésiennes, ou en provenance des Philippines. La plupart âgées de 16 à 18 ans. Appelées également les P, comme prostitute, on les qualifiaient souvent sous forme de P ajouté à leur nationalité, elles étaient à la base de la vision japonaise de l'équilibre militaire. La procédure de recrutement pris une tournure de plus en plus autoritaire (Mme X et Mun Ok Ju). Menée sur tous les territoires occupés par le Japon, il fut d'abord basé sur le volontariat. Cela ne suffisant pas, des prospecteurs allaient de villages en villages, pour proposer du travail aux filles, restauration, ménage. Taches qu'elles n'ont jamais effectuées.Enfin, comme cela ne suffisait toujours pas, l'embarquement de force, par enlèvement, fut largement pratiqué. Les conditions de vie à l'intérieur des maison de réconfort étaient pitoyable, une toute petite chambre, interdiction formelle de quitter le camp, elles devaient avoir jusqu'à 70 rapports par jours Les services rendus par les femmes n'étaient pas gratuits pour les soldats, une politique tarifaire très précise fut élaborée, avec discrimination selon la classe de soldat, la nationalité de la femme. Ce sont les dirigeants des maisons qui récoltaient le revenu et étaient censés les redistribuer aux filles. La pratique courante était bien évidemment de les spolier en ce basant sur leur ignorance ou leur incapacité à se défendre (Money Matters). Le service était ouvert 7 jours sur sept, de 09h00 à 00h00. Le personnel féminin avait droit à deux jours de repos par mois (les jours de leur menstruations) et une demie journée pour visite médicale, quand ceux-ci étaient respecté (Time out in a comfort station).La santé fut aux centre des préoccupations japonaises, une désinfection des chambres, des visites médicales, le traitement des maladies vénériennes parfois précaire), l'obligation du port du préservatif, souvent réutilisés après lavage (Sex in a war zone) étaient les règles en vigueurs. Afin de répandre la peste, Shiro Ishii a eu l’idée de se servir de puces. Pour élever les puces et les nourrir, il fallait capturer et faire se reproduire d’énormes quantités de rats, ce qui est devenu la principale activité du « bâtiment des animaux ». L’unité 731 a mis au point diverses méthodes pour propager les maladies : bombes spéciales, similaires à celles utilisées pour le lancement de tracts ; bombes en papier qui s’autro-détruisaient après avoir libéré des rongeurs infectés ; largage de plumes infectées ; contamination de légumes, de chocolats, de gâteaux, bouteilles lâchées au fil des rivières, largage de ballons géants que le vent pouvait transporter d’Asie jusqu’en Amérique, etc… L’unité 731 : Mandchourie  expériences de guerre bactériologique et vivisections. Après la défaite, les Américains accordèrent l’impunité au général Ishii en échange du résultat de ses travaux. …

14 L’empereur Hirohito ne fut pas inquiété
Procès de Tokyo de juin 1946 à novembre 1948 Parmi les 28 accusés, le général Tôjô (1er ministre jusqu’en 1944), les ministres Hirota, Koiso, Araki, Matsuoka et Shigemitsu L’empereur Hirohito ne fut pas inquiété Tojo : L’homme de pearl harbor D’autres procès pour « violations des lois de la guerre » sont organisés par des tribunaux alliés sur le théâtre des crimes commis. 4 200 accusés seront jugés, dont 700 condamnés à mort et 2 500 à de lourdes peines de prison. Ce n’est que le 12 novembre 1948 que seront prononcées les peines du procès de Tokyo. L’épuration est complétée par la dissolution de 1 300 organisations ou associations nationalistes et par la mise à l’écart de tout emploi public de 220 000 personnes jugées compromises avec le régime militaire. Une amnistie générale en faveur des victimes des purges d’après-guerre interviendra en juin-août 1951. Tôjô, condamnation à mort de sept dirigeants japonais

15 L’épuration dans les pays partenaires
France : voir cours suivant Italie : très rapide et massive au début puis un échec… sous le regard bienveillant des États-Unis Grèce : contexte de guerre civile jusqu’en 1949 (nationalistes contre communistes) donc très forte épuration ethnique d’un côté et « populaire » de l’autre. Mais en dehors de l’administration, de la police et de l’enseignement elle fut faible (1 300 exécutions). Roumanie : très brutale et massive par l’armée rouge à l’image de Ion Antonescu, le dictateur roumain rallié à l’Allemagne nazie et exécuté en 1946

16 II/ Une nouvelle donne géopolitique
Les États -Unis production industrielle de 75 % l’arme nucléaire 80 % du stock d ' or mondial (en dehors de l ' URSS ). pas de guerre sur leur territoire s’affirment comme la grande puissance.

17 A/Les grandes conférences de la fin de la guerre
à partir de 1943 entre le trois principaux pays alliés (États-Unis, URSS, Royaume-Uni). s'entendre sur une réorganisation du monde après la guerre. Téhéran en novembre-décembre 1943 Yalta du 4 au 11 février 1945 Potsdam du 17 juillet au 2 août 1945

18  Téhéran, novembre-décembre 1943.
objectifs de la guerre et date des opérations militaires. ouvrir un second front en Europe en débarquant en Provence et en Normandie. occupation de l'Allemagne à la fin de la guerre Conférence de Téhéran: Rencontre entre le président Américain Franklin Delano Roosevelt, le chef de l'URSS Joseph Staline(c'était la première fois qu'il rencontrait Roosevelt et Churchill), et le premier ministre Britannique Winston Churchill, qui se déroula du 28 novembre au 2 décembre 1943, à Téhéran, en Iran. Ils discutèrent des objectifs de la guerre et de la date des opérations militaires. Ils décidèrent d'ouvrir un second front en Europe en Europe en débarquant en Provence et en Normandie. Ils envisagèrent aussi l'occupation de l'Allemagne à la fin de la guerre. Quant à la Pologne Staline garderait les territoires annexés en 1940 mais la Pologne recevrait des territoires à l'Ouest, pris sur l'Allemagne. Les trois puissances décidèrent de coopérer après la guerre. On décida aussi au cours de cette conférence de garantir l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Iran, à qui une aide économique serait octroyée après la fin de la guerre. On décida en plus qu'il y aurait formation de gouvernements démocratiques dans l'Europe libérée.  décision de coopérer après la guerre. décision de la formation de gouvernements démocratiques dans l'Europe libérée. 

19  Yalta du 4 au 11 février 1945. Staline Churchill Roosevelt
(pour l'URSS) Churchill (pour le Royaume-Uni). Roosevelt (pour les États-Unis) modalités d'occupation de l'Allemagne Churchill réussit à imposer la France comme 4ème pays d'occupation de l'Allemagne principes démocratiques établis en Europe et dans le monde après la guerre renoncement à des zones d’influence.  premier projet d'ONU mise au point les derniers mouvements militaires

20  La conférence de Potsdam (en Allemagne, région de Berlin)
Staline, Truman et Churchill puis Attlee, du 17 juillet au 2 août 1945. Occupation de l'Allemagne Réparations Dénazification Conférence de Postdam: En juillet-août 1945 les trois grands(Staline, Churchill et le nouveau président Américain Truman) se réunirent à Postdam, près de Berlin. On décida au cours de cette conférence que l'Allemagne devra payer 20 milliards de dollars de réparations, dont 10 milliards pour l'URSS. L'Allemagne sera désarmée et le Parti nazi aboli. On jugera les criminels de guerre et on dézanificera le pays. On accepte provisoirement les annexions Soviétiques et les nouvelles frontières Polonaises, fixées à la ligne Oder-Neisse.  Chaque puissance alliée aura sa zone d'occupation délimitée en Allemagne. Les trois pays se mettent également d'accord sur la formation d'un conseil des Cinq Grands (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, URSS), chargé d'assurer la paix avec les anciens alliés du Reich.

21 B/ Les modifications territoriales
1/ Considérables pour l’Europe Une Europe redessinée Une rupture géopolitique

22 Allemagne perd 1/4 de sa superficie
ligne Oder-Neisse  nouvelle frontière avec la Pologne Allemagne perd 1/4 de sa superficie divisée en 4 zones d'occupation dirigées chacune par les vainqueurs (États-unis, URSS, Royaume-Uni et France). ?

23 Pour l’Allemagne et l’Autriche,
capitale également divisée en 4 zones d’occupation. Autriche divisée en 4 zones d'occupation dirigées chacune par les grands pays vainqueurs (Etats-Unis, URSS, Royaume-Uni et France).

24 Pour les pays partenaires

25 Italie cède des territoires à la Grèce et à la Yougoslavie.

26 URSS retrouve à l'ouest des territoires perdus lors de la révolution de 1917.

27 La Roumanie perd des territoires.

28 La Grèce récupère des territoires sur l’Italie.
Corfou Le Dodécanèse

29 2/ D'autres modifications dans le reste du monde :

30 L'URSS reçoit l'île Sakhaline et les îles Kouriles
La Corée, redevenue indépendante, est occupée au nord du 38° parallèle par les Soviétiques et au sud par les États-Unis Le Japon perd toutes ses dépendances et colonies

31 La Mandchourie et Formose reviennent à la Chine
Le Japon perd toutes ses dépendances

32 Les États-Unis reprennent possession des archipels occupés par les Japonais
L'Italie perd ses colonies africaines. Le Japon perd toutes ses dépendances

33 III/ Des relations internationales sur de nouvelles bases :
une recomposition du Monde

34 A/ Le déclin consommé de l'Europe
séparation en deux camps très distincts. A/ Le déclin consommé de l'Europe 1/ L'Europe est ruinée et dévastée : ne peut plus jouer le rôle de puissance dominante dans les empires coloniaux, les prémices de la décolonisation se manifestent 2/ L’effacement de l'Europe est accentué par la rivalité entre les États-Unis et l'URSS entre libéralisme et communisme cette rivalité déchire l'Europe Notion de guerre civile européenne

35 B/ L'émergence des deux "Grands"
1/ L'URSS et les partis communistes frères : gain de territoires, à l'est comme à l'ouest. prestige de l'URSS et de Staline domination sur de nombreux pays de l'Europe de l'Est. Malgré des destructions gigantesques L'URSS devient une grande puissance.

36 2/ Les États-Unis et la reconstruction :
 Domination américaine encore plus nette échelle mondiale Économiquement : PNB X 2, chômage = 0, production  considérable. Financièrement : 2/3 du stock d'or mondial, dollar convertible en or et devenue la monnaie pivot du FMI depuis les accords de Bretton Woods (juillet 1944) dans tous les domaines : Militairement : des bases partout dans le monde et monopole nucléaire. Culturellement : musique, mode, habitudes alimentaires des GI's qui libèrent les régions de l'Europe de l'Ouest. Bretton Woods: En juillet 1944, 44 pays se réunirent à Bretton Woods, dans le New-Hampshire. Ils décidèrent de créer un nouveau système monétaire international. Il est décidé que les monnaies seront garanties par l'or ou par des monnaies convertibles en or. On décide également de la création du Fonds Monétaire International(FMI).  domination américaine sur le monde en 1945 Seuls les E-U sont capables de financer la reconstruction : une arme diplomatique qui installe dans leur orbite de nombreux pays d'Europe de l'ouest.

37  Le Fonds Monétaire International
fondé en 1946 et siège à Washington  constitué des quotes-parts des pays membres qui peuvent tirer des emprunts sur le fonds jusqu’à 125% de leur quote-part et bénéficier de prêts  Le Fonds Monétaire International autorise les dévaluations de plus de 10%. permet d’emprunter grâce à une Banque Mondiale

38  LE GATT (Accord général sur les tarifs et le commerce)
Siège à Lausanne signé à la conférence de Genève en 1947 par 23 pays,  LE GATT (Accord général sur les tarifs et le commerce) engagement à cesser toute pratique commerciale discriminatoire, à généraliser la clause de la nation la plus favorisée, à interdire tout pratique de dumping et de contingentement. La clause de la nation la plus favorisée est une provision fréquente des traités de commerce international. La nation (A) offrant la clause de la nation la plus favorisée à la nation (B) s'engage, sur la gamme de marchandises concernées par le traité, à ne pas imposer de droit de douane plus élevés sur les exportations de B qu'elle n'en impose à tout autre partenaire commercial. Elle garantit ainsi à B qu'aucune de ses marchandises exportées ne sera défavorisée par rapport aux exportations d'une autre nation par un droit de douane plus élevé. Cette clause est ancienne, et souvent au cœur des négociations commerciales de grande ampleur. De nos jours, elle est le plus souvent réciproque, mais elle a historiquement été utilisée comme un moyen de domination économique. Ainsi, le Royaume-Uni a-t-il imposé une telle clause à la Chine après la guerre des Boxers. Récupérée de « » favoriser le libre échange Le GATT a fait place à l’OMC en 1995.

39 Enregistrez bien la présence au départ de la Tchécoslovaquie et de la Chine.

40  Le Plan Marshall et l’OECE
Chef des armées américaines pendant la guerre, le général Marshall devient en 1947 Secrétaire d'État aux Affaires étrangères. veut contenir l'expansionnisme soviétique promoteur du plan qui contribua à reconstruire l'Europe occidentale. prix Nobel de la paix en 1953. Le secrétaire d'état américain Georges Marshall a prononcé le 5 juin 1947 son discours que l'on appelle aujourd'hui le plan Marshall lors d'une vieille invitation à une des plus célèbres université américaine : Harward. Le jour du discours n'avait pas été choisi par hasard. Justement, Marshall avait décidé de le prononcer au début de la remise des diplômes, un jour où il y aurait beaucoup de personnes importantes à savoir des professeurs, des personnes officielles, et bien entendu des élèves. De plus, c'était également la veille du troisième anniversaire du D-Day (jour J), à savoir le jour du débarquement des alliés et notamment des forces américaines en Normandie pour la libération de l'Europe. Je peux donc dire que le choix de la date effectué par Marshall pour dire son discours était symbolique. Lors de son discours, Marshall parla des dangers qui menaçaient l'Europe et le monde et proposa une aide financière de 19 milliards de dollars sur une duré de quatre ans. Son but principal n'était pas de financer l'Europe comme l'on donne de l'argent à un enfant mais, afin qu'elle se prenne en charge toute seule et qu'à la fin des quatre années, elle puisse prendre un nouveau départ économique. A la fin de son discours (qu'il prononça d'une voix basse et sans conviction) les applaudissement ne furent point au rendez-vous (comme on dit dans mon jargon) car personne ne réalisait alors que le plan Marshall allait changer le cours de l'histoire de l'Europe et du monde. Entre nous, il faut bien avouer que son discours avait été rédigé par ses conseillers!

41 aider financièrement tous les pays européens qui le souhaitent
mieux connu des Américains sous le nom de European Recovery Program : aider financièrement tous les pays européens qui le souhaitent marchandises capitaux répartition à définir ensemble par les pays Européens qui en bénéficieraient oblige les Européens à dialoguer et à s'unir pour prendre une décision commune …Cette aide, j'en suis convaincu, ne doit pas être accordée chichement, chaque fois que surviennent les crises. Toute aide que ce gouvernement pourra apporter à l'avenir devrait être un remède plutôt qu'un simple palliatif. Tout gouvernement qui veut aider à la tâche de la reprise économique jouira, j'en suis sûr, de la plus entière coopération de la part du gouvernement des États-Unis. Tout gouvernement qui intrigue pour empêcher la reprise économique des autres pays ne peut espérer recevoir notre aide. De plus, les gouvernements, les partis et les groupes politiques qui cherchent à perpétuer la misère humaine pour en tirer un profit sur le plan politique ou sur les autres plans se heurteront à l'opposition des États-Unis... Discours de G. Marshall du 5 juin 1947 à Harvard Bien souligner le lieu et la date (veille anniversaire débarquement) du discours Discours du Mercredi 5 juin 1947 à Harvard Je n'ai pas besoin de vous dire, Messieurs, que la situation mondiale est très grave. Cela est bien évident pour tous les gens intelligents. Je crois que l'une des plus sérieuses difficultés, c'est que le problème est d'une si grande complexité que la masse même des faits présentés au public par la presse et la radio rend extrêmement difficile, pour l'homme de la rue, une évaluation nette de la situation. De plus, la population de ce pays se trouve très loin des régions troublées de la terre, et elle a beaucoup de peine à imaginer la misère, les réactions qui la suivent chez les peuples qui ont longtemps souffert, et l'effet que ces réactions ont sur leurs gouvernements au cours de nos tentatives pour établir la paix dans le monde. Lorsqu'on a étudié les besoins de la reconstruction de l'Europe, les pertes en vies humaines, les destructions de villages, d'usines, de mines et de voies ferrées ont été estimées de façon assez exacte, mais il est devenu évident au cours des mois qui viennent de s'écouler que ces destructions visibles sont probablement moins graves que la dislocation de toute la structure de l'économie européenne. Depuis dix ans la situation est très anormale. Les fiévreux préparatifs de guerre et l'activité encore plus fiévreuse déployée pour soutenir l'effort de guerre ont détruit toutes les branches des économies nationales. L'outillage industriel n'a pas été entretenu, a été endommagé ou est tout à fait démodé. Sous la domination arbitraire et destructive des Nazis, presque toutes les entreprises ont été attelées à la machine de guerre allemande. Les relations commerciales anciennes, les institutions privées, les banques, les compagnies d'assurances et les compagnies de navigation ont disparu, faute de capitaux, par suite de leur absorption lorsqu'elles ont été nationalisées, ou simplement parce qu'elles ont été détruites. Dans beaucoup de pays, la confiance en la monnaie nationale a été rudement ébranlée. L'effondrement de la structure commerciale de l'Europe s'est produit pendant la guerre. La reprise économique a été sérieusement retardée par le fait que deux ans après la cessation des hostilités l'accord n'a pas encore été réalisé sur les traités de paix avec l'Allemagne et avec l'Autriche. Mais, même si une solution plus rapide de ces problèmes difficiles était acquise, la reconstruction de la structure économique de l'Europe demandera évidemment beaucoup plus de temps et des efforts plus grands que nous ne l'avions prévu. L'un des aspects de ce problème est à la fois intéressant et grave le fermier a toujours produit les vivres qu'il peut échanger avec les citadins contre les autres choses nécessaires à la vie. Cette division du travail est à la base de la civilisation moderne. A l'heure actuelle, elle est menacée de ruine. Les industries des villes ne produisent pas assez de marchandises à échanger avec les fermiers producteurs de vivres. Les matières premières et le combustible manquent. L'outillage industriel manque, ou est trop usé. Le fermier et le paysan ne peuvent trouver sur le marché les marchandises qu'ils veulent acheter. Si bien que la vente de leurs produits fermiers en échange d'argent qu'ils ne peuvent utiliser leur semble une transaction sans intérêt. Ils ont donc cessé de cultiver beaucoup de champs pour en faire des pâtures, bien qu'ils manquent de vêtements et des autres produits ordinaires de la civilisation. Pendant ce temps, les habitants des villes manquent de vivres et de combustible. Les gouvernements sont donc forcés de se servir de leurs ressources en devises étrangères et de leurs crédits pour acheter ces produits indispensables à l'étranger, épuisant ainsi les fonds dont ils ont un urgent besoin pour la reconstruction. Une situation très grave se crée donc rapidement, qui est de fort mauvais augure pour le monde. Le système moderne qui repose sur la division du travail et l'échange des produits est en danger de s'effondrer. La vérité, c'est que les besoins de l'Europe pendant les trois ou quatre prochaines années en vivres et en autres produits essentiels importés de l'étranger notamment d'Amérique - sont tellement plus grands que sa capacité actuelle de paiement elle devra recevoir une aide supplémentaire très importante ou s'exposer à une dislocation économique, sociale et politique très grave. Le remède consiste à briser le cercle vicieux et à restaurer la confiance des habitants de l'Europe tout entière. Le fabricant et le fermier, dans de très vastes régions, doivent pouvoir et vouloir échanger leurs produits contre des monnaies dont la valeur constante ne fasse pas de doute. En dehors de l'effet démoralisant qu'a le désespoir des peuples en question sur le monde entier, et des troubles qu'il peut provoquer, les conséquences de cette situation pour l'économie des Etats-Unis devraient être évidentes pour tous. Il est logique que les Etats-Unis doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour aider à rétablir la santé économique du monde, sans laquelle la stabilité politique et la paix assurée sont impossibles. Notre politique n'est dirigée contre aucun pays, aucune doctrine, mais contre la famine, la pauvreté, le désespoir et le chaos. Son but doit être la renaissance d'une économie active dans le monde, afin que soient créées les conditions politiques et sociales où de libres institutions puissent exister. Cette aide, j'en suis convaincu, ne doit pas être accordée chichement, chaque fois que surviennent les crises. Toute aide que ce gouvernement pourra apporter à l'avenir devrait être un remède plutôt qu'un simple palliatif. Tout gouvernement qui veut aider à la tâche de la reprise économique jouira, j'en suis sûr, de la plus entière coopération de la part du gouvernement des Etats-Unis. Tout gouvernement qui intrigue pour empêcher la reprise économique des autres pays ne peut espérer recevoir notre aide. De plus, les gouvernements, les partis et les groupes politiques qui cherchent à perpétuer la misère humaine pour en tirer un profit sur le plan politique ou sur les autres plans se heurteront à l'opposition des Etats-Unis. Il est déjà évident qu'avant même que le gouvernement des Etats-Unis puisse poursuivre plus loin ses efforts pour remédier à la situation et aider à remettre l'Europe sur le chemin de la guérison, un accord devra être réalisé par les pays de l'Europe sur leurs besoins actuels et ce que ces pays de l'Europe feront eux-mêmes pour rendre efficaces toutes les mesures que ce gouvernement pourrait prendre. Il ne serait ni bon ni utile que ce gouvernement entreprenne d'établir de son côté un programme destiné à remettre l'économie de l'Europe sur pied. C'est là l'affaire des Européens. L'initiative, à mon avis, doit venir de l'Europe. Le rôle de ce pays devrait consister à apporter une aide amicale à l'établissement d'un programme européen, et à aider ensuite à mettre en œuvre ce programme dans la mesure où il sera possible de le faire. Ce programme devrait être général et établi en commun par un grand nombre de nations européennes, sinon par toutes. (Traduction française USA, organe des services américains d'information, juin 1947).

42 Les buts des États-Unis
Économiquement : Venir en aide à l'Europe Reconstituer les mécanismes économiques Faciliter ses exportations Politiquement : Empêcher l'arrivée au pouvoir des communistes Liste des pays qui ont reçu l'aide Marshall Grande-Bretagne France Allemagne de l'Ouest Italie Grèce Pays-Bas Autriche Belgique Turquie Norvège Danemark Irlande Suède Trieste Portugal (l'Espagne ne recevra rien du tout car elle est dirigée par le dictateur Franco) Islande Au total 16 pays bénéficieront de l'aide du plan Marshall

43 (dont 11 milliards en dons)
Entre 1948 et 1951, les États-Unis consacrent plus de 13 milliards de dollars (dont 11 milliards en dons) distribuer, répartir les crédits accordés par le Plan Marshall : L'Organisation Européenne de Coopération Économique (OECE) est l'ancêtre de l'OCDE

44

45 IV/ La création de l'ONU Mots-clefs ?

46 Garantir la paix dans le monde
Charte de l'Atlantique signée 1941 entre les États-Unis et le Royaume-Uni Déclaration des Nations Unies signée par 26 pays autour des États-Unis en janvier 1942.

47 Conférence de San Francisco
volonté de créer un organisme international capable de garantir durablement la paix une organisation composée d'États souverains et non un gouvernement mondial Membres fondateurs en 1945 Charte, signée par 51 pays, le 26 juin 1945

48 A/ Les principes de l'ONU
l'égalité souveraine de tous les États, quelques soit leur taille ou leur puissance la non-ingérence dans les affaires intérieures de chaque pays le règlement pacifique des litiges entre les pays. le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes

49 A/ Les principes de l'ONU
Nous, peuples des Nations Unies, résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l'espace d'une vie humaine a infligé à l'humanité d'indicibles souffrances, à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites, à créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international, à favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande, et à ces fins à pratiquer la tolérance, à vivre en paix l'un avec l'autre dans un esprit de bon voisinage, à unir nos forces pour maintenir la paix et la sécurité internationales, à accepter des principes et instituer des méthodes garantissant qu'il ne sera pas fait usage de la force des armes, sauf dans l'intérêt commun, à recourir aux institutions internationales pour favoriser le progrès économique et social de tous les peuples, avons décidé d'associer nos efforts pour réaliser ces desseins. En conséquence, nos gouvernements respectifs, par l'intermédiaire de leurs représentants, réunis en la ville de San Francisco, et munis de pleins pouvoirs reconnus en bonne et due forme, ont adopté la présente Charte des Nations Unies et établissent par les présentes une organisation internationale qui prendra le nom de Nations Unies Préambule de la Charte des Nations Unies, 26 juin 1945 l'égalité souveraine de tous les États, quelques soit leur taille ou leur puissance la non-ingérence dans les affaires intérieures de chaque pays le règlement pacifique des litiges entre les pays. le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes

50 Les grandes dates de l'ONU
1947. Approbation du plan de partage de la Palestine, prévoyant la création d’un Etat arabe et d’un Etat juif. 1948. Adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.  Guerre de Corée.15 nations participent à la lutte contre les troupes communistes du Nord. 1956. Première Force de maintien de la paix des Nations-Unies, la Funu est envoyée, après la nationalisation du canal de Suez, pour faire appliquer le cessez-le-feu. 1957. Condamnation de la politique d’apartheid en Afrique du Sud. 1959. L’Assemblée Générale condamne l’invasion du Tibet par la Chine. 1960. Envoi des Casques bleus au Congo (ex-belge) 1963. L’ONU approuve l’interdiction partielle des expériences atomiques dans l’atmosphère. 1969. La Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale entre en vigueur. 1972. Création du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. 1975. L’ONU recommande l’auto-détermination du Sahara occidental par un référendum organisé sous son contrôle. 1978. Première session extraordinaire consacrée au désarmement. 1979. L'Assemblée générale adopte une Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes 1981. L'Assemblée générale adopte la Déclaration sur l'élimination de toutes les formes d'intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction. 1984. L'Assemblée générale adopte la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. 1988. Les Casques bleus reçoivent le prix Nobel de la paix. 1990. Le Conseil de Sécurité condamne l’invasion du Koweït par l’Irak. 1990. Convention relative aux droits de l’enfant 1991. Guerre du Golfe : l’ONU autorise le recours à la force contre l’Irak qui a envahi le Koweït.. Adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 688, acceptant la notion d’ingérence humanitaire au Kurdistan. 2003. Refus d’engager l’ONU dans une deuxième guerre du Golfe En retenir 3 ou 4

51 « L’ONU met à la disposition de ses États Membres les moyens de trouver des solutions à des différends ou à des problèmes et d'aborder pratiquement toutes les questions intéressant l'humanité. » B/ Les buts de l'ONU

52 Paix et sécurité Désarmement Rétablissement de la paix
L’ONU met à la disposition de ses États Membres les moyens de trouver des solutions à des différends ou à des problèmes et d'aborder pratiquement toutes les questions intéressant l'humanité. Paix et sécurité Désarmement Rétablissement de la paix Consolidation de la paix Maintien de la paix

53 Droit international Droit de la mer Droit du commerce international
L’ONU met à la disposition de ses États Membres les moyens de trouver des solutions à des différends ou à des problèmes et d'aborder pratiquement toutes les questions intéressant l'humanité. Droit international Droit de la mer Droit du commerce international Cours pénale internationale

54 Affaires humanitaires
L’ONU met à la disposition de ses États Membres les moyens de trouver des solutions à des différends ou à des problèmes et d'aborder pratiquement toutes les questions intéressant l'humanité. Affaires humanitaires Réfugiés Mines anti-personnelles Enfants Catastrophes naturelles

55 Droits de l’homme Liberté Égalité Démocratie
L’ONU met à la disposition de ses États Membres les moyens de trouver des solutions à des différends ou à des problèmes et d'aborder pratiquement toutes les questions intéressant l'humanité. Droits de l’homme Liberté Égalité Démocratie

56 Développement économique et social
L’ONU met à la disposition de ses États Membres les moyens de trouver des solutions à des différends ou à des problèmes et d'aborder pratiquement toutes les questions intéressant l'humanité. Alimentation Santé Travail Enfance Éducation Science Culture Prêts financiers Développement économique et social

57 C/ L’organisation de l’ONU

58 compose propose élit nomme élit nomme nomme CONSEIL DE TUTELLE
COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE compose propose élit nomme élit nomme Casques bleus nomme CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL FAO OMS OIT UNICEF UNESCO BRID IDA SFI

59 ASSEMBLEE GÉNÉRALE se réunit une fois par an, en sessions ordinaires d'automne. vote le budget, admet les nouveaux membres émet des recommandations élit les autres organes de l'ONU chacun des États membres y dispose d’une voix.

60 SECRÉTARIAT organe administratif de l'ONU.
met en œuvre les programmes de l’ONU. Secrétaire Général, nommé pour 5 ans par l’Assemblée Générale sur recommandation du Conseil de sécurité. peut utiliser l'article 9 qui lui permet d'attirer l'attention du Conseil de Sécurité sur une situation où la paix est en péril. Ban Ki-moon Les pouvoirs du secrétaire général sont limités.

61 CONSEIL DE SECURITÉ l’organe de décision Émet des résolutions
peut être convoqué à tout moment, chaque fois que la paix est menacée décide des mesures nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité mondiales. S’appliquent aux 195 pays membres Émet des résolutions 15 membres

62 15 membres Cinq membres sont permanents
Décisions prises à une majorité de 9 membres et aucune décision importante ne peut être prise si 1 membre permanent s’y oppose la Chine la France la Fédération de Russie ce qu'on appelle le droit de "veto" le Royaume-Uni Autriche (2010) Burkina Faso (2009) Costa Rica (2009) Croatie (2009) Jamahiriya arabe libyenne (2009) Japon (2010) Mexique (2010) Turquie (2010) Ouganda (2010) Viet Nam (2009) les États-Unis Les 10 autres sont élus par l'Assemblée pour deux ans.

63 COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE
15 magistrats élus pour 9ans par l’Assemblée générale et le Conseil de Sécurité. examine les questions soumises par les États dans le cadre de la Charte de l’ONU et des traités et conventions en vigueur

64 CONSEIL DE TUTELLE Composé des membres permanent du Conseil de Sécurité était chargé en 1947 de mener à l’indépendance 11 territoires placés sous sa tutelle. Le dernier d’entre eux, Palaos, est devenu indépendant en 1994. Le Conseil de tutelle ne se réunit plus depuis.

65 CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL
54 États membres élus par l’Assemblée Générale pour trois ans. intervient dans les domaines économique, social, culturel, éducatif et de la santé publique. assure le respect effectif des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. coordonne l’activité des organisations suivantes : OIT : Organisation Internationale du Travail FAO : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture OMS : Organisation Mondiale de la Santé. FMI : Fonds monétaire international D’après le logo de quoi s’occupe t-il?

66 LES CASQUES BLEUS 100 000 casques bleus en mai 2007
plus membres du personnel civil international, volontaires de l’ONU et environ membres du personnel civil local travaillaient pour les missions de maintien de la paix des Nations Unies. 7 milliards de $ en 2008

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68 Personnel  Personnel militaire et de police civile 99 973 Pays fournissant du personnel militaire et de police civile 105 Personnel civil international 4 378 Personnel civil local 8 112 Volontaires des nations Unies 1 763 Nombre total de pertes en vies humaines au cours des missions depuis 1948 2 100 Coût des opérations (en dollars des États-Unis)  Montant des crédits approuvés pour la période du 1er juillet 2006 au 30 juin 2007 environ $5.47 milliards Coût total approximatif des opérations de 1948 au 30 juin 2004 environ $59.01 milliards Contributions non acquittées au titre du maintien de la paix environ $2.61 milliards

69 1/ un budget très insuffisant
D/ Les limites de l’ONU 1/ un budget très insuffisant Budget du Secrétariat de l'ONU 1,3 milliard de dollars par an. ( = 4 % du budget annuel de la ville de New York) Dépenses totales du Système des Nations Unies 18 milliards de dollars (= la moitié du chiffre d’affaire de la Lyonnaise des Eaux) De plus : de nombreux pays payent mal leur contribution. Les USA doivent à eux seuls 1,4 milliard de dollars à l’ONU !

70 2/ Le poids des grandes puissances
Le droit de veto qui bloque de nombreuses décisions 9% La dépendance budgétaire

71 Le faible engagement des troupes
Seulement 10% sont originaires de l’Union Européenne et 1 % des États–Unis.

72 3/ une certaine impuissance

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74 Pour les pays partenaires
Conclusion / Bilan Pour les pays partenaires Espagne Italie France Roumanie Grèce ONU 1955 1945 Plan Marshall non 1947 OTAN 1982 1952 1949 2004 Comecon Pacte de Varsovie Union européenne 1986 1957 2007 1981


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