La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

CERAM- Global Finance (c)

Présentations similaires


Présentation au sujet: "CERAM- Global Finance (c)"— Transcription de la présentation:

1 CERAM- Global Finance (c)
IE et Risque-Pays dans la Globalisation Michel Henry Bouchet- Global Finance Center- CERAM Business School MSIC Décembre 2008 CERAM- Global Finance (c)

2 Qu’est-ce que la Globalisation?
Etape récente de l’évolution du capitalisme où l’économie de marché, fondée sur la concurrence et le profit, s’étend à toute activité de production et d’échange de biens et services C’est un processus économique et géopolitique orienté par la dynamique concurrentielle des échanges. Il a pour vecteur la libéralisation commerciale et financière, et la prédominance croissante du marché sur l’Etat, mais sous la régulation vigilante des IFIs. CERAM- Global Finance (c)

3 Globalisation = Zone verte et Zone rouge
OPPORTUNITES + Surveillance globale des IFIs (FMI Art.IV) Dynamisme commercial (Ricardo, HO, Samuelson) Libéralisation des échanges (FMI Art.VIII) Flux transnationaux de biens et services, capital et travail (Vernon) Transferts de technologie (R&D) Information libre et gratuite RISQUES - Contamination des crises Volatilité et spéculation Libéralisation avec déficiences institutionnelles Cadre juridique et réglementaire insuffisant Pression pour maximisation de la valeur actionnariale CERAM- Global Finance (c)

4 Qu’est-ce que le Risque?
Le risque émerge lorsque la validité des informations dont on dispose sur une situation est nulle, incertaine, ou incomplète. La disponibilité de l’information est en-soi une mesure du risque (BOP, réserves, dette?) La rareté de l’information implique la mise en œuvre d’actions pour pallier les conséquences coûteuses de ces risques (coût de transaction, délais, assurance, incertitude…) CERAM- Global Finance (c)

5 CERAM- Global Finance (c)
Quid du risque? Le risque vient d’une situation d’incertitude caractérisée par un déficit d’information, en quantité et/ou en qualité La disponibilité de l’information est elle-même une mesure du risque (BDP, cadre réglementaire…) CERAM- Global Finance (c)

6 Risque = incertitude + complexité = déficit d’information
Le risque-pays est composé de tous les éléments d’incertitude spécifiques à une transaction trans-frontière. CERAM- Global Finance (c)

7 Les racines historiques de l’évaluation du risque
Jusqu’au Moyen-âge,le processus de décision est conduit par la tradition, la « chance » et la superstition. Lorsque le Christianisme s’est répandu en Europe de l’Ouest, c’est la « volonté de Dieu » qui est devenue le guide orientant les prises de décision. 1000: les Croisades = les Européens entrent en collision avec l’empire Arabe qui était familier avec le système numérique Hindou : « sans chiffre, le risque se résume à du hasard ou de la chance » (Le Goff, Braudel) Le processus rationnel de prise de risque nécessite un système de dénombrement. Ce système atteint l’Ouest au 8ème siècle et se répand pendant la Renaissance et le 16ème siècle : Colomb, Copernic, Paccioli, Cardano, Galilée… CERAM- Global Finance (c)

8 La « découverte » du risque
Pascal 1654 Fermat 1654 1703 Markowitz 1952 CERAM- Global Finance (c) M. Scholes 1997 B. Mandelbrot

9 Les racines historiques de l’évaluation du risque
En 1654, Chevalier de Méré, Blaise Pascal et Fermat travaillent sur les jeux d’argent et les mathématiques; ils remplacent ainsi les choix aléatoires par des probabilités 1703: von Leibniz et Jacob Bernoulli: “Loi des grands nombres” et Méthode d’analyse statistique. 1730: de Moivre suggère la structure de la loi normale de distribution et le concept d’écart-type ouvrant ainsi la voie aux lois des moyennes. 1900: Bachelier: loi de Gauss et loi sur l’efficience des marchés CERAM- Global Finance (c)

10 Les racines historiques de l’évaluation du risque
1952: Le prix Nobel Markowitz travaille sur la diversification du risque Frank Knight (Chicago Ph.d Professeur d’économie de Milton Friedman): théorie de l’incertitude: Il y a une tendance sociale sous-jacente à considérer le futur comme une simple projection du passé. Aucune politique économique n’est capable de corriger les déséquilibres sur le long terme 1990: Ulrich Beck et le « risque global » : Benoît Mandelbrot et la théorie des fractales CERAM- Global Finance (c)

11 Qu’est ce que le risque moderne?
Ulrick Beck défend l’idée que nous vivons dans une société de « risque global » où les conséquences indésirables du développement technologique traversent les frontières temporelles et spatiales. Professor of sociology at University of Munich, Beck wrote Risk Society (1986), Counterpoison (1991), Ecological Enlightenment (1992) and Ecological Politics in an Age of Risk (1994). Le concept de risque est un concept moderne. Il tente d’anticiper et de rendre contrôlable les décisions imprévisibles prises par la société civile. La nouveauté dans la tentative de mesure des risques tient au fait que des décisions actuelles déterminent les conséquences globales futures. Pour influer sur ces conséquences globales de long terme, les seuls recours sont les alliances globales et le multilatéralisme. La coopération transnationale conduit à une perte d’autonomie mais à un gain de souveraineté. CERAM- Global Finance (c)

12 CERAM- Global Finance (c)
Benoît Mandelbrot Né en Pologne en 1924, il émigre en France en 1936. 1952: Doctorat de mathématiques à l'Université de Paris Enseigne l'économie à Harvard, l'ingénierie à Yale, la physiologie et les mathématiques à Paris et à Genève. 1958 : Travaille au centre de recherche d’IBM à New York. 1972: Initiateur du développement de la géométrie fractale 1993 : Prix Wolf de physique 2001 : Financial Symposium-Chaire Global Finance/CERAM La géométrie fractale propose de discerner des formules mathématiques dans le chaos de phénomènes aussi variés que la forme des montagnes, la turbulence des gaz ou les fluctuations des cours de Bourse. Il s'agit de passer d'une science classique "lisse" à une étude du "rugueux" . Les "fractales" (latin “ brisé") sont des courbes reproduisant les similitudes, invariances et symétries de la nature: “Le tout peut être divisé en partie plus petites, chacune répétant le tout comme en écho”. CERAM- Global Finance (c)

13 Les fondements de l’analyse des risques selon Mandelbrot
3 modes d’évaluation du risque: Analyse fondamentale: approche déterministe: pourquoi? Analyse technique = astrologie financière avec repérages de niveaux de support ou de résistance Analyse financière moderne: les prix ne sont pas prévisibles mais leurs fluctuations peuvent être décrites par les lois mathématiques du hasard: le risque devient mesurable et donc gérable (théorie de probabilités de Pascal, Fermat, Bachelier, Markowicz…) = formules de Black-Scholes de gestion des risques dans un portefeuille d’investissement CERAM- Global Finance (c)

14 Le hasard selon Mandelbrot
Mandelbrot distingue 3 formes de hasard : Le hasard bénin, il représente une régularité à grande échelle, par exemple le mouvement Brownien relève du hasard bénin. Le hasard lent : ici les lois de probabilités classiques sont applicables, mais le fait de savoir si le système va devenir régulier est inutile tellement le système évolue lentement. Le hasard sauvage : il se caractérise par 2 symptômes : Écart exceptionnel par rapport à ce qui est considéré comme la norme. Il s’agit de l’effet NOE. Les variables successives (restant dans la norme) ont une persistance directionnelle qui rend la formation de la moyenne impossible: problème d’interdépendance: effet JOSEPH. CERAM- Global Finance (c)

15 CERAM- Global Finance (c)
Effet « Noé »: il dépend de la taille des événements: variations violentes et « queues de distribution » épaisses: discontinuité brutale Effet « Joseph »: il marque l’interdépendance des variations de cours sur longue période et traduit la « mémoire » des événements violents: il dépend de l’ordre des événements (régularité des crues de certains fleuves) Le modèle multifractal combine effet Noé + effet Joseph: la volatilité se concentre en fonction de la dépendance CERAM- Global Finance (c)

16 Les étapes de la crise financière globale
CERAM- Global Finance (c)

17 Les pouvoirs publics à la rescousse…
CERAM- Global Finance (c)

18 Déséquilibres et crise globale: le nouveau monde de demain
CERAM- Global Finance (c)

19 Comment évaluer le risque global?
En utilisant l’IE et la veille stratégique En observant le « prix du risque » sur les marchés En suivant l’évaluation de « spécialistes »: les agences de rating En en modélisant l’occurrence pour les détecter avant la crise: les modèles économétriques En identifiant des typologies de risques et de crises En analysant les causes structurelles et socio-politiques des crises: le risque-pays CERAM- Global Finance (c)

20 Evaluer le risque-pays?
Analyse et prévision de la capacité et de la volonté d’un agent économique étranger, privé ou public, de faire face à ses obligations contractuelles à bonne date CERAM- Global Finance (c)

21 L’IE et le défi de la globalisation
La gestion des risques ne peut plus s’appuyer sur les instruments de mesure, d’analyse et de couverture traditionnels. Les crises financières des pays émergents à la fin des années 90, comme celle toute récente du marché hypothécaire US en , montrent l’insuffisance des signaux d’alerte des institutions internationales, tout comme celle des outils de mesure des risques des agences de notation. La myopie des unes et des autres entraîne un coût financier, économique et social de plus en plus élevé. CERAM- Global Finance (c)

22 Risque = incertitude = déficit d’information = IE faible
L’importance déterminante de l’intelligence économique: collecte, traitement et analyse de l’information à des fins de décision stratégique CERAM- Global Finance (c)

23 Principales sources d’intelligence économique sur le risque-pays
Croiser les sources d’information pour une analyse des structures économiques et institutionnelles du développement, condition-clé pour évaluer la Gouvernance! CERAM- Global Finance (c)

24 CERAM- Global Finance (c)
L’IE et la transformation du traitement de l’information en processus de décision stratégique Temps de traitement de l’information Volume d’information à traiter CERAM- Global Finance (c)

25 CERAM- Global Finance (c)
L’IE et la transformation du traitement de l’information en processus de décision stratégique Info Socio-politiques Info Macro-éco BDP Info$ financières Gouvernance et développement 1970 1980 1990 2000 2008 CERAM- Global Finance (c)

26 Principales composantes du Risque-Pays
La globalisation des marchés rend les composantes du risque-pays plus volatiles, et donc plus complexes à évoluer Risque financier Risque de contamination régionale Risque socio-politique Risque de change Risque systémique Risque de perte de compétitivité par taux de change surévalué et menaces de dévaluation Risque économique Risque de surchauffe inflationniste avec crise de balance de paiements, ou de récession avec contraction du marché domestique Like any company, a bank aims to earn money in return for taking the risk. A bank that doesn’t take risk is not a bank. But, taking risk may result occasionally in experiencing losses (in the extreme, the bank may default). The bank will survive by accepting the risks and it will prosper by managing them adequately. 1.      Market risk is the risk of changes due to changes in market prices. It is the risk from shifts in interest rates and foreign exchange rates. 2.      Operational risk An area of risk on which both banks and supervisors are increasingly focusing because of its relative importance. There is no single available definition Example: external and internal fraud (Nick Leeson from Bearings Bank), computer systems breakdown, etc. 3.      Liquidity risk - It represents the possibility that depositors may collectively decide to withdraw more funds that the bank has on hand. Sound liquidity management is one of the most important activities conducted by a bank. Liquidity shortfall at a single institution can have system-wide repercussions. ·          Legal risk is the risk of being sued for negligence or discrimination or the risk that a counterparty is not legally able to enter into a contract. 5.      Other risks o       Business risk - The risk of making bad business decisions. o       Force majeure is the risk from natural calamities such as earthquakes. o        Reputational risk – the risk of bad publicity. Credit risk is the risk that borrowers will default on loan repayment obligations. Risque de déstabilisation et menaces de décisions arbitraires Risque de crise de liquidité et de solvabilité du système financier local et du gouvernement national Risque de propagation d’une crise nationale et régionale à l’échelle de l’économie globale CERAM- Global Finance (c)

27 Principales composantes du risque pays
Risque économique Risque financier Risque de transfert Risque de marché Risque socio-politique Risque légal et contractuel Risque de contamination régionale Risque systémique (récession globale, menaces écologiques, terrorisme, conflit mondial) Quantifiable mais lié au type de projet Qualitatif, subjectif et lié au type d’exposition au risque Contagion et transmission des crises CERAM- Global Finance (c)

28 Matérialisation du risque-pays?
prêts: arriérés, refinancement, suspension de paiements, rééchelonnements, défauts dividendes et capital investis: dévaluation, contrôle des capitaux, inconvertibilité contrats: répudiation, bureaucratie, corruption garanties: suspension achats de biens et services (importations): retards des fournisseurs ou non respect du cahier des charges ventes (exportations): arriérés ou non paiement des prestations, ou non-remboursement du crédit-acheteur CERAM- Global Finance (c)

29 Pays émergents = couple risque/marché
réduit Luxembourg Tunisia RCI Risque élevé CERAM- Global Finance (c)

30 Défi du stratège/manager: Comment prévoir le « Top 10 » de 2050?
Les prochains leaders? BRICs: « La course vers 2050 » : Rapport de Goldman Sachs: Brésil, Russie, Chine & Inde PIB > G7 en US$ Défi du stratège/manager: Comment prévoir le   « Top 10 » de 2050? CERAM- Global Finance (c)

31 Chine = Le retour! Répartition du PIB global : 1820-2008
Japon= 6,4% Inde= 4,6% PPP CERAM- Global Finance (c)

32 CERAM- Global Finance (c)
L’accélération du rattrapage des BRICs sur le peloton de tête: quand le PIB des BRICs rattrape celui des leaders du G6 CERAM- Global Finance (c) Goldman Sachs 2007

33 Les prochains « global leaders »: 4 BRICs + 13 émergents
Égypte, Afrique du sud, Iran, Malaisie, Vietnam, Argentine, Indonésie, Mexique, Nigeria, Philippines, Thaïlande, Turquie, Ukraine = $7520 pc CERAM- Global Finance (c)

34 Le rattrapage des BRICs
CERAM- Global Finance (c)

35 BRIC’s Catching up process
CERAM- Global Finance (c)

36 Management + Globalisation = Risques Globaux
Aujourd’hui, dans un environnement de marchés globalisés, le manager confronte des risques nouveaux: volatilité, rumeur, désinformation, contagion des crises, opacité et mauvaise gouvernance, concurrence des marchés émergents… Les outils de prévision, d’analyse et de gestion classiques deviennent inadaptés: Risque de marché + risque de « modèle » CERAM- Global Finance (c)

37 CERAM- Global Finance (c)
…Le risque-pays n’est plus ce qu’il était La Globalisation = caisse de résonance propice à la rumeur et à la volatilité CERAM- Global Finance (c)

38 2 défis majeurs de la globalisation pour l’IE
1. La nature et l’intensité des risques sont affectés profondément par l’intégration des marchés à l’échelle de la planète. La volatilité s’accroît et accélère la transmission des crises. L’économie mondiale est devenue une caisse de résonance qui intensifie et propage les ondes de risques en ignorant tout « sanctuaire ». Il n’y a plus un État, ni un secteur économique, ni une institution, publique ou privée, qui, à priori, puisse aujourd’hui se considérer à l’abri de ces effets de contagion. CERAM- Global Finance (c)

39 2 défis majeurs de la globalisation pour l’IE
2. L’intelligence économique est confrontée au défi d’une information omniprésente, instantanée et presque gratuite, qui sature les moyens d’analyse. Le risque, lui, provient de l’incertitude qui se nourrit d’un déficit d’information. Or, dans l’économie globalisée, les NTIC brassent et diffusent en permanence des flux d’information qui créent un véritable « bruit de fond », parasite et trompeur, où règnent la rumeur, la spéculation mais aussi, au pire, la désinformation. CERAM- Global Finance (c)

40 Interactions risque-pays & globalisation = plus de « sanctuaire »!
Marchés de capitaux Cours des matières premières Taux de change Taux d’intérêt IFIs Agences de notation Croissance mondiale Insécurité et terrorisme Macroéconomie Finance Cadre socio-politique Gouvernance CERAM- Global Finance (c)

41 Les « trous noirs » de la finance globale
Deposits in offshore centers = 16% of total bank deposits CERAM- Global Finance (c)

42 Les actifs des Hedge Funds- fonds d’arbitrage
US$ milliards CERAM- Global Finance (c)

43 Analyse et prévision du risque
Ni les agences de classement, ni les primes de taux ou les décotes de dette, ne sont de bons indicateurs avancés d’imminence de crise ni de type de risque! CERAM- Global Finance (c)

44 2005-2007= Liquidités globales abondantes
La mesure du risque par le spread sur les bonds des pays émergents (EMBI+ JP Morgan) = crise subprime + credit crunch + contamination régionale = Liquidités globales abondantes + baisse des taux + dynamisme des pays émergents = baisse des spreads et du « prix du risque » Source: CBonds CERAM- Global Finance (c)

45 La corrélation des primes de risque sur les marchés émergents
CERAM- Global Finance (c) Source: FMI 12/2007

46 Les RATINGS du Risque-Pays
Avantages Simplicité Comparaisons entre pays et à travers temps Condensé du consensus du marché Ok pour situations extrêmes et de rupture de tendance ex post Faiblesses Myopie ex ante et sur-réaction ex post Réducteurs Moyenne pondérée supprime les “écarts” Pondération souvent arbitraire Risque de prophétie autoréalisante Feedback CERAM- Global Finance (c)

47 Indice de confiance globale
AT Kearney 2007 CERAM- Global Finance (c)

48 Coface Credit Rating (2008)
Canada= A1 Australie= A1 USA= A1 Japon= A1 Chili= A2 Corée= A2 Thaïlande = A3 Chine = A3 Mexique = A3 Inde = A3 Croatie=A3 Pologne = A3 Maroc =A4 Tunisie= A4 Algérie = A4 Brésil= A4 Cameroun= B Égypte = B Russie= B Indonésie= B Turquie = B Ukraine= C Congo= C Argentine = C Iran= D Venezuela= D RCI= D Nigeria= D CERAM- Global Finance (c)

49 La myopie des agences à la veille de la crise asiatique
Les agences de notation ont-elles anticipé et annoncé la crise? CERAM- Global Finance (c)

50 EUROMONEY’s Risk Rating the higher the score, the larger the risk
1996 1997 1998 1999 2000 2005 2006 Corée 28 30 42 44 29 37 Thaïlande 45 51 54 49 65 57 Philippines 55 53 78 75 80 Malaisie 33 35 56 46 Indonésie 91 98 107 81 85 Après une myopie prolongée, les agences ont réévalué brutalement le risque, et leur sur-réaction a conduit à un repli brutal des marchés CERAM- Global Finance (c)

51 La transmission des crises financières
Crise d’endettement des pays émergents 08/1982 « crise Tequila » au Mexique 12/1994 Crise asiatique 07/1997 Russie 1998 LTCM 09/1998 Enron 12/2001, Argentine Faillite du fond Amaranth 09/2006 Marché hypothécaire américain à risques : crise de liquidités en chaîne (Sentinel, Bear Stearns, SoWood, Sachsen LB, BNP, KKK, Renaissance, Société Générale, UBS…) ? Crise de marchés émergents ou de fonds d’investissement … ou du $? CERAM- Global Finance (c)

52 Un pays vit-il “au-dessus” de ses moyens? Analyse du PIB
PIB= measures the market value of final goods and services produced in a country during the accounting period. PIB = C + I + G + (X-M) C —consommation I —investissement G —dépenses gouvernementales X-M —net exports GDP is the value of all of the final products produced during a period. However, GDP also equals the quantity of goods and services that are acquired by end users during a measurement period. CERAM- Global Finance (c)

53 PIB et dynamique macroéconomique= L’équilibre S & I
PIB = C + I + G + (X-M) PIB – C – G= I + (X-M) S – I = X - M Si S < I, alors X < M, déficit commercial CERAM- Global Finance (c)

54 CERAM- Global Finance (c)
Un pays vit-il « au-dessus » de ses moyens?? + Exportation de biens f.o.b. - Importations de biens f.o.b. = Balance commerciale +/- Exports/Imports de services non financiers + /- revenus d’investissement - paiements d’intérêt + (-) Transferts privés et officiels = Balance courante Ratio Déficit/PIB Ratio d’ouverture commerciale (X+M)/PIB CERAM- Global Finance (c)

55 Analyser le financement du déficit courant dans le compte de capital?
+ (-) IDE (flux de capitaux non-créateurs de dette) + (-) Investissement de portefeuille (FCNCD) + (-) Flux de capitaux LT (privés + publics) + (-) Flux de capitaux CT (privés + publics) + (-) Erreurs & omissions + (-) Contreparties de réévaluations d’actifs + (-) Variation des réserves = balance des capitaux + Financement exceptionnel et/ou arriérés CERAM- Global Finance (c)

56 CERAM- Global Finance (c)
+ Exportation de biens f.o.b. - Importations de biens f.o.b. = Balance commerciale +/- Exports/Imports de services non financiers + /- revenus d’investissement - paiements d’intérêt + (-) Transferts privés et officiels = Balance courante +/- IDE +/- Flux de capitaux de portefeuille + Flux de capitaux à LT - Amortissement de la dette extérieure +/- Flux de capitaux à CT Variation des réserves officielles ENTREES SORTIES CERAM- Global Finance (c)

57 Seuils de Liquidité & Solvabilité
variable de stock Solvabilité = Dette/PIB < 100% Dette/Exports < 150% Reserves/mois d’Imports > 6 mois variable de flux Liquidité = Ratio de Service de la dette < 33% of X Ratio Intérêt/X < 25% CERAM- Global Finance (c)

58 Balance des paiements et analyse d’endettement extérieur
Risque de Liquidité Ratio de service de la dette (P+I/X) Ratio de service d’intérêt (I/X) Balance courante/PIB Ratio Réserves/Import Ratio Import/PIB ∆ Exports/ Taux d’intérêt Risque de Solvabilité Ratio Dette/Exportations Ratio Dette/PIB Ratio Dette CT/Réserves CERAM- Global Finance (c)

59 Coface: Risque-pays marocain
(En Mds USD) 2003 2004 2005 2006 2007 2008(p) Croissance économique (%) 6,1 5,2 2,4 8 2,2 6,5 Inflation (%) 1,2 1,5 1 3,3 2 Solde public / PIB (%) -4,4 -4,1 -5,2 -2,1 -2,5 -2,4 Exportations 8,8 9,9 11,2 12,7 14,4 15,9 Importations 13,1 16,4 19,1 21,7 25,6 28,1 Balance commerciale -4,3 -6,5 -7,9 -9,1 -11,2 -12,1 Solde courant / PIB (%) 3,2 1,7 2,9 -0,1 -1,1 Dette extérieure/PIB 31 27 25 23 22 20 Service de la dette / Exports (%) 20,8 15,8 13,6 10 Réserves en mois d'importations 9,7 9,3 8,1 9 9,1 CERAM- Global Finance (c)

60 CERAM- Global Finance (c)
Le risque-pays n’est pas là où les indicateurs le prévoient… selon Merrill Lynch (11/2008) Critères: Balance courante, ratio exports/PIB, crédit privé/PIB, réserves/dette à CT, ratio de capitalisation bancaire…), CERAM- Global Finance (c)

61 Une mesure comparative du contrôle de la corruption en Asie
CERAM- Global Finance (c)

62 Mesure de la perception de la corruption sur 179 pays
1. Danemark 1. Finlande 7. Suisse 16. Allemagne 19. France 20. USA 22. Chili Chine= 72 Inde= 72 Brésil= 72 Russie= 143 Venezuela= 162 BRICs CERAM- Global Finance (c)

63 La mesure de la corruption CPI-2008
1 Denmark Finland New Zealand 4 Singapore Sweden 6 Iceland 7 Netherlands Switzerland 9 Canada Norway 11 Australia 12 Luxembourg United Kingdom 14 Hong Kong 15 Austria 16 Germany 17 Ireland Japan 19 France 20 USA 162 Turkmenistan Venezuela 168 Congo, Democratic Republic Equatorial Guinea Guinea Laos 172 Afghanistan Chad Sudan 175 Tonga Uzbekistan 177 Haiti 178 Iraq 179 Myanmar Somalia CERAM- Global Finance (c)

64 La mesure de la corruption Transparency International (2008 Survey)
162 Turkmenistan Venezuela 168 Congo, Democratic Republic Equatorial Guinea Guinea Laos 172 Afghanistan Chad Sudan 175 Tonga Uzbekistan 177 Haiti 178 Iraq 179 Myanmar Somalia La mesure de la corruption Transparency International (2008 Survey) CERAM- Global Finance (c)

65 CERAM- Global Finance (c)
Heritage Foundation: Indice de liberté économique 2008 (162 pays- 10 critères économiques et institutionnels) HongKong Singapore Irlande Australie USA Nouvelle-Zélande Canada Chili Suisse Royaume-Uni Japon = 17 Corée= 41 Mexique= 44 France = 48 Thaïlande = 54 Tunisie= 84 Maroc= 98 Brésil = 101 Inde= 115 Chine = 126 Russie = 134 Venezuela = 148 Corée du nord = 157 France = Over-regulated labor market and overly intrusive state + statist political economy culture + protectionist trading stances + persistent obstacles to foreign takeovers of domestic companies + sluggish growth + persistently high unemployment rate + stubborn budget deficit CERAM- Global Finance (c)

66 WEF Indice global de compétitivité 2008
USA= 1/131 Suisse = 2 Danemark =3 Suède= 4 Allemagne= 5 Finlande = 6 Singapour= 7 Japon= 8 RU= 9 Pays-Bas= 10 Corée= 11 HK= 12 Canada= 13 France = 18 (12 in 2005) Chili = 25 Thaïlande = 28 Tunisie= 32 Chine = 34 Inde= 48 Mexique= 52 Russie = 58 Maroc= 64 Brésil= 72 Algérie= 81 Zimbabwe= 129 « La compétitivité est le produit d’un cadre macroéconomique stable adossé à des institutions et des infrastructures qui encouragent l’innovation et la productivité » CERAM- Global Finance (c)

67 World Bank: L’environnement des affaires?
Singapour Nouvelle Zélande USA Canada HK RU Norvège Danemark Australie Irlande Japon 16. Suisse 31. France (44 en 2006) 33. Chili 83. Chine 88. Tunisie (93 en 2007) 106. Russie Classement de 178 pays (cadre réglementaire et de l’environnement des affaires sur la base de 10 indicateurs) CERAM- Global Finance (c)

68 Mesure de l’environnement des affaires en Chine
CERAM- Global Finance (c) Source: World Bank 2008

69 CERAM- Global Finance (c)
Environnement des affaires en Chine: 13 procédures et 35 jours pour démarrer une entreprise, à un coût équivalent à 9% du PIB moyen par tête CERAM- Global Finance (c)

70 Une mesure synthétique du développement durable: l’Indice de développement humain du PNUD
Indicateur composite de « bien-être » =  PIB/tête en ppa + espérance de vie + taux d’alphabétisation + niveau de scolarisation CERAM- Global Finance (c)

71 CERAM- Global Finance (c)
L’IDH en 2008 Les BRICs? 1. Islande 7. Suisse. 10. France 22. Allemagne 26. Corée 37. Pologne 38. Argentine 40. Chili 52. Mexique 67. Russie 70. Brésil 81. Chine 84. Turquie 90. Philippines 91. Tunisie 104. Algérie 112. Égypte 126. Maroc 128. Inde 136. Pakistan CERAM- Global Finance (c)

72 L’IE dans le « monde plat »
Dans un monde qui devient « plat », avec des risques de volatilité et de contagion accrus, l’Intelligence Économique est la clé pour transformer l’information en outil de décision stratégique, pour évaluer risques et opportunités, et pour mesurer la gouvernance des agents privés et publics. CERAM- Global Finance (c)


Télécharger ppt "CERAM- Global Finance (c)"

Présentations similaires


Annonces Google