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Esclavage, traites et leurs abolitions au collège :

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1 Esclavage, traites et leurs abolitions au collège :
Entrer par le programme de Cinquième

2 Programme d'histoire 5ème (2008)‏
III –REGARDS SUR L’AFRIQUE ( environ 10% du temps consacré à l’histoire)‏ CONNNAISSANCES Une civilisation de l’Afrique subsaharienne (au choix), ainsi que les grands courants d’échanges des marchandises, saisis dans leurs permanences (le sel et l’or du Soudan, les esclaves…) entre le VIIIe et le XVIe siècle. Les traites orientale, transsaharienne et interne à l’Afrique noire : les routes commerciales, les acteurs et les victimes du trafic. DÉMARCHES L’étude articule le temps long de l’histoire africaine entre le VIIIe et le XVIe siècle et l’exemple, au choix, d’une civilisation de l’Afrique subsaharienne parmi les suivantes: - l’empire du Ghana (VIIIe - XIIe siècle) ; - l’empire du Mali (XIIIe- XIVe siècle) ; - l’empire Songhaï (XIIe – XVIe siècle) ; - le Monomotapa (XVe - XVIe siècle). L’étude de la naissance et du développement des traites négrières est conduite à partir de l’exemple au choix d’une route ou d’un trafic des esclaves vers l’Afrique du Nord ou l’Orient et débouche sur une carte des courants de la traite des noirs avant le XVIe siècle. CAPACITÉS Connaître et utiliser les repères suivants − La période et la situation de la civilisation de l’Afrique subsaharienne choisie par le professeur − La conquête et l’expansion arabo-musulmane en Afrique du Nord et en Afrique orientale − Carte de l’Afrique et de ses échanges entre le VIIIe et le XVIe siècle Décrire quelques aspects − d’une civilisation de l’Afrique subsaharienne et de sa production artistique − de la traite orientale ou de la traite transsaharienne

3 La lettre et l’esprit du nouveau programme
Cette question apparaît de manière récurrente dans les programmes depuis la sixième jusqu’en troisième et au delà en lycée, notamment en Seconde. En classe de 5ème, les nouveaux programmes accordent une place non négligeable à cette thématique, correspondant à 3 à 4 heures, qui amène l’étude des traites négrières transsahariennes, internes et orientales au cours du Moyen Age. C’est donc également une approche nouvelle que propose ces programmes désormais mis en oeuvre. La question est abordée dans le cadre des grands empires et royaumes d'Afrique durant cette période en lien avec l'expansion de l'islam. Ce nouveau programme permet d’aborder les traites dans leur diversité et avant la traite atlantique. C’est l’opportunité de présenter une histoire autonome de l'Afrique, qui ne se réduirait pas à un territoire et des populations soumises à des contraintes imposées de l'extérieur (Islam ou Occident chrétien).

4 Quelques précautions d’usage dans le traitement de la question :
* veiller à ne pas minimiser la responsabilité des Européens (puisque des traites existaient déjà...). Il est possible d’évoquer le rôle des Portugais dans les traites internes à l'Afrique (ex: courtiers entre royaumes africains du Golfe de Guinée) et l'expérimentation de la plantation esclavagiste (îles de l'Atlantique et du Golfe de Guinée). * Veiller à ne pas occulter le rôle joué par certains Européens dans les traites orientales et méditerranéennes au cours du Moyen Age. * Veiller à ne pas omettre les spécificités de la traite occidentale qui, certes, s'est greffée sur des réseaux préexistants, mais qui a su aussi inventer ses propres formes et ses logiques. C'est l'un des enjeux de l'enseignement de la question en 4ème.

5 “Enseigner, c’est faire des choix”
La formulation de la question dans le programme de 5ème et les contraintes imposent des choix, par nature contestables . * Il faut préalablement définir ce qu'est un esclave dans le cadre des traites = individu privé de « liberté », mais surtout « déterritorialisé », désocialisé, déshumanisé et parfois désexualisé (par les tâches confiées qui dans certaines cultures sont associées à l'autre sexe). On peut comparer avec le servage vu précédemment en classe. * Il est demandé d'associer l'étude d'une civilisation subsaharienne à celle des grands courants d'échanges de marchandises et des traites orientale, transsaharienne et interne à l'Afrique noire. Un défi à relever : étudier la permanence des échanges commerciaux et des traites entre les VIIIème et XVIème siècles tout en n'examinant qu'une seule civilisation africaine qui ne couvre pas l'ensemble de la période. * C'est pourquoi l'étude implique une approche à la fois thématique et chronologique, permettant : - d'étudier la permanence des échanges commerciaux, mais aussi ses évolutions, les esclaves représentant la principale marchandise étudiée aux côtés du sel et de l'or ; - d'étudier l'imbrication des approches économiques et politiques par la contextualisation historique ; - de marquer les particularités de la civilisation subsaharienne retenue.

6 de la savane africaine face à l'expansion musulmane
PROPOSITIONS PEDAGOGIQUES Peuples et royaumes de la savane africaine face à l'expansion musulmane (VIIème-XIIIème siècles)‏

7 Introduction L'introduction fournit bien sûr l'occasion de s'interroger avec les élèves sur l'intérêt de la question et les choix effectués (empire du Ghana). D'abord, la méconnaissance de l'histoire africaine : l'Afrique est trop souvent réduite à un objet passif (colonisation/décolonisation) ou totalement ignorée. La période étudiée (VIIème-XIIIème siècle) correspond globalement au Moyen Age occidental, ce qui permet d'évoquer l'autonomie historique de l'Afrique. Le choix de l'Empire du Ghana : un empire ancien, une structuration originale fondée sur le contrôle des routes commerciales, donc des contacts précoces avec notamment le monde musulman qui a fourni les rares sources à son sujet (récits de voyages). En retour, le commerce transsaharien et l'expansion de l'islam ouvrent l'Afrique de l'Ouest aux influences musulmanes. La savane: importance du milieu naturel et de son anthropisation dans la structure et la genèse de ces structures politiques africaines. Problématique: quelles relations l'Empire du Ghana entretient-il avec les civilisations extérieures et quelles en sont les conséquences pour cette région d'Afrique ?

8 PROPOSITIONS PEDAGOGIQUES : AXE 1
La formation des royaumes sahéliens : le cas de l'Empire du Ghana (VIIème – XIIIème siècles)‏

9 Sénégal et Niger : axes commerciaux et irrigation
La savane : paysage ouvert et sec, habitat disséminé d'éleveurs et cultivateurs; des besoins en sel pour conserver la nourriture Sénégal et Niger : axes commerciaux et irrigation Régions aurifères du Bambouk et du Bouré Forêt équatoriale: difficile à défricher et à vivre ; noix de cola et cuivre Monde musulman: des besoins en or et en esclaves ; maîtrise du chameau Le Sahara : un désert riche en sel et praticable grace au chameau Grand axe commercial Empire du Ghana : le contrôle du commerce transsaharien

10 Conclusion partielle Un empire fondé sur le contrôle du commerce transsaharien et de ses richesses (or, sel), et donc en contact direct avec le monde musulman.

11 La puissance et la richesse de l'Empire du Ghana :
PROPOSITIONS PEDAGOGIQUES : AXE 2 II La puissance et la richesse de l'Empire du Ghana : * L'extension de la domination territoriale jusqu'aux portes du Sahara sur les tribus berbères ; * La puissance et la prospérité de l'Empire du Ghana par le contrôle du commerce transsaharien du sel et de l'or ; * Une influence croissante de l'islam et des marchands arabes et berbères musulmans ; L'étude peut s'appuyer sur des extraits de deux voyageurs arabes ayant traversé les régions contrôlées par l'Empire du Ghana

12 Al Bakri, extraits de la Description de l'Afrique septentrionale, 1068
DOCUMENT Al Bakri, extraits de la Description de l'Afrique septentrionale, 1068

13 "[...] on arrive à Aoudaghost,ville grande et-très-peuplée,qui est bâtie dans une plaine sablonneuse, au pied d'une montagne absolument stérile et dépourvue de végétation. Aoudaghost renferme [...] plusieurs mosquées et une nombreuse population. Dans ces établissements on trouve des maîtres qui enseignent à lire le Coran [...] Malgré la distance, on fait venir des pays musulmans du blé, des fruits et des raisins secs. La population d'Aoudaghost se compose de natifs de l'Ifrîkiya, et d'individus appartenant aux tribus des Bercadjenna, des Nefouça, des Louata, des Zenata et surtout des Nefzaoua (tribus berbères musulmanes) [...] On y trouve des négresses, cuisinières très habiles, dont chacune se vend cent pièces d'or ou plus [...] On expédie à cette ville des cuivres travaillés et des tobes (ou manteaux) à grands pans, teints en rouge et en bleu; on exporte de l'ambre gris, moelleux au toucher, dont la qualité est excellente, vu la proximité de l'océan Environnant (l'Océan Atlantique); on exporte aussi de l'or raffiné et réduit en fil [...] Parmi les objets remarquables qui se trouvent dans ce désert, on peut signaler la mine de sel qui est à vingt journées de Sidjilmassa [...] Cette mine se nomme Tatental (Teghasâ) [...] De là on exporte ce minerai à Sidjilmassa, à Ghana et dans tous les pays des noirs [...] On trouve une autre mine de sel dans le pays des Béni Djoddala, à l'endroit nommé Aoûlîl (Arguin), qui est situé sur le bord de la mer. Des caravanes partent de là avec du sel pour toutes les contrées voisines. DOCUMENT

14 Ghana se compose de deux villes situées dans une plaine
Ghana se compose de deux villes situées dans une plaine. Celle qui est habitée par les musulmans est très-grande et renferme douze mosquées, dans une desquelles on célèbre la prière du vendredi. Toutes ces mosquées ont leurs imams, leurs muezzîns et des lecteurs salariés. La ville habitée par le roi est à six milles de celle-ci et porte le nom d'El-Ghaba, «la forêt, le bocage». Dans la ville du souverain, non loin du tribunal royal, est une mosquée où les musulmans qui viennent remplir des missions auprès du prince se rendent pour faire leur prière. La ville du roi est entourée de huttes, de massifs d'arbres et de bocages, qui servent de demeure aux magiciens de la nation, chargés du culte religieux; c'est là qu'ils ont placé leurs idoles et les tombeaux de leurs souverains. Les interprètes du roi sont choisis parmi les musulmans, ainsi que l'intendant du trésor et la plupart des vizirs Le roi prélève un droit d'un dinar d'or sur chaque âne chargé de sel qui entre dans son pays, et deux dinars sur chaque charge de la même substance que l'on exporte. La charge de cuivre lui paye cinq mithcals, et chaque charge de marchandises dix mithcals.“ DOCUMENT

15 Sidjilmassa Teghâsa Aoudaghost Ghana Le trajet d'Al Bakri en rouge, d'après les extraits précédents (en vert, le monde musulman)‏

16 Ibn Battuta, extraits des Voyages, XIVème siècle
DOCUMENT 2 Ibn Battuta, extraits des Voyages, XIVème siècle

17 "Teghâsa est habitée uniquement par les esclaves des Messoûfites (tribu berbère), esclaves qui s’occupent de l’extraction du sel ; ils vivent de dattes qu’on apporte de Dar’al (région du Dra, au Sud de l'Atlas) et de Sidjilmassa, de chairs de chameau et de l’anli, sorte de millet importé de la contrée des nègres. Ces derniers arrivent ici de leurs pays et ils en emportent le sel. Une charge de chameau de ce minéral se vend, à Îouâlâten (Oualata) de huit à dix mithkâls, ou dînârs d’or ; à la ville de Mâlli, elle vaut de vingt à trente dinars, et quelquefois même quarante. Les nègres emploient le sel pour monnaie, comme on fait ailleurs de l’or et de l’argent ; ils coupent le sel en morceaux, et trafiquent avec ceux-ci. Malgré le peu d’importance qu’a le bourg de Teghâsa, on y fait le commerce d’un très grand nombre de quintaux, ou talents d’or natif, ou de poudre d’or [...] En arrivant à Tacaddâ (ou Tekadda, au Nord-Ouest d'Agadès), je désirai acheter une fille esclave instruite ; mais je ne la trouvai pas. Plus tard, le juge Aboû Ibrâhîm m’en envoya une, appartenant à un de ses compagnons ; je l’achetai pour vingt-cinq ducats [...] La mine de cuivre se trouve au-dehors de Tacaddâ. [...] on le réduit en barres [...]. Quatre cents de celles-ci valent un ducat d’or ; six cents ou sept cents de celles-là valent aussi un ducat d’or. Ces barres servent de moyen d’échange [...] on achète la viande et le bois à brûler ; avec celles qui sont épaisses, on se procure les esclaves mâles et femelles, le millet, le beurre et le froment [...] Je sortis de Tacaddâ [...] en compagnie d’une caravane considérable [...] La caravane renfermait environ six cents filles esclaves." DOCUMENT 2

18 Conclusion partielle Conclusion partielle
Le déclin de l'Empire du Ghana : pressions berbères ; nouveaux gisements aurifères vers l'Est, qui déplacent les axes commerciaux ; révoltes internes → mais une importante diaspora de marchands mandé, les Dyula, qui vont jouer un rôle essentiel dans la traite atlantique. Un nouvel empire contrôle le Soudan occidental et ses routes commerciales à partir du XIIIème siècle, l'Empire du Mali Cet empire, musulman, est encore davantage intégré aux relations commerciales du reste du monde musulman et développe la traite négrière Conclusion partielle Le déclin de l'Empire du Ghana : pressions berbères ; nouveaux gisements aurifères vers l'Est, qui déplacent les axes commerciaux ; révoltes internes → mais une importante diaspora de marchands mandé, les Dyula, qui vont jouer un rôle essentiel dans la traite atlantique. Un nouvel empire contrôle le Soudan occidental et ses routes commerciales à partir du XIIIème siècle, l'Empire du Mali Cet empire, musulman, est encore davantage intégré aux relations commerciales du reste du monde musulman et développe la traite négrière

19 PROPOSITIONS PEDAGOGIQUES : AXE 3
III L'expansion musulmane et le développement des traites en Afrique (VIIème-XVème siècles)‏

20 Une pratique ancienne: l'approvisionnement tributaire en esclaves
DOCUMENT 3 Une pratique ancienne: L'exemple du Baqt de 642 et l'approvisionnement tributaire en esclaves

21 Al Maqrizi ( ), un traditionaliste arabe, nous a légué des informations importantes sur cette fameuse ruse qui prend la forme d’un traité nommé "Baqt", passé avec le roi des Nubiens. C’est donc l’émir Abd Allah ben Sa’d qui se charge des négociations avec le roi nubien alors régnant sur un Etat chrétien indépendant.  Article 1 : Traité accordé par l’émir Abd Allah ben Sa’d, au roi de Nubie et à tous ses sujets auxquels tous les Nubiens (...) depuis les frontières de Alwa, sont tenus de se conformer.  Article 2 : Abd Allah ben Sa’d leur accorde un acte de garantie et une Armistice qui les rend alliés de tous les musulmans, tant de ceux du Sa’id que des autres contrées et des peuples tributaires. Oh ! Peuple de Nubie, vous serez en sûreté sous la protection de Dieu et de son envoyé Muhammad. Nous nous engageons à ne point vous attaquer, à ne susciter contre vous aucune guerre et à ne point faire de razzias dans votre pays, tant que vous serez fidèles à observer les conditions stipulées entre vous et nous et dont voici le détail.  Article 3 : (...) Si des esclaves appartenant à des musulmans se réfugient auprès de vous, vous ne les retiendrez point, mais vous les ferez conduire en territoire musulman.  Article 5 : Vous livrerez chaque année 360 esclaves des deux sexes qui seront choisis parmi les meilleurs de votre pays et envoyés à l’Imam des musulmans. Tous seront exempts de défauts. On ne présentera ni vieillard décrépis, ni vieilles femmes, ni enfants au-dessous de l’âge de la puberté. Vous les remettrez au gouverneur d’Assouan. (...) Ecrit par Umar Ibn Sharahl, Ramadhan 31/642. DOCUMENT 3

22 Le marché aux esclaves de Zabid, au Yémen,
Al-Wasîtî,

23 Le vendeur: un marchand arabe musulman
La marchandise: des esclaves noirs Un marché couvert Des changeurs Dont un chrétien ? Le vendeur: un marchand arabe musulman Les acheteurs: une femme et une jeune fille

24 Mer Méditerranée Égypte Arabie Océan Indien Zabid

25 Quelles hypothèses et quelles conclusions ?
Zabid est un important marché aux esclaves qui approvisionne une partie du monde arabe (Syrie et Irak) ; La traite négrière orientale est une activité lucrative (cf. vêtements des marchands) ; Les esclaves servent notamment aux tâches domestiques ; C'est un commerce sur longue distance, qui suppose des opérations de change et qui draine les esclaves noirs sur des centaines, voire des milliers de kilomètres ; les régions d'Abyssinie, peuplées de chrétiens, fournissent de gros contingents d'esclaves à l'Arabie toute proche, mais aussi à l'Egypte, où ils occupent parfois des postes militaires. Zabid est un important marché aux esclaves qui approvisionne une partie du monde arabe (Syrie et Irak) ; La traite négrière orientale est une activité lucrative (cf. vêtements des marchands) ; C'est un commerce sur longue distance, qui suppose des opérations de change et qui draine les esclaves noirs sur des centaines, voire des milliers de kilomètres ; les régions d'Abyssinie, peuplées de chrétiens, fournissent de gros contingents d'esclaves à l'Arabie toute proche, mais aussi à l'Egypte, où ils occupent parfois des postes militaires. Les esclaves servent notamment aux tâches domestiques ;

26 Mer Méditerranée Syrie Irak Égypte Arabie Océan Indien Zabid Abyssinie

27 Les traites négrières en Afrique
Principaux itinéraires de la traite 1 Ethiopie et Nubie 1 3 2 Côte des Zang Les traites négrières en Afrique 2 3 Sahel Zones pourvoyeuses d'esclaves Royaumes et empires noirs approvisionnant le monde musulman

28 Esclavage ancien en Afrique noire
Conclusion partielle Esclavage ancien en Afrique noire L'expansion musulmane en Afrique du Nord augmente les occasions de se procurer des esclaves, mais aussi les besoins en esclaves Les traites orientales et transsahariennes alimentent l'ensemble du monde musulman et méditerranéen Ces traites enrichissent les royaumes et empires subsahariens qui fournissent des esclaves noirs, mais également d'autres marchandises


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