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Faiza HACHKAR Responsable France de la CFCIM

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Présentation au sujet: "Faiza HACHKAR Responsable France de la CFCIM"— Transcription de la présentation:

1 Faiza HACHKAR Responsable France de la CFCIM
Présentation Maroc Faiza HACHKAR Responsable France de la CFCIM 29 Février 2016

2 Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016
1 – Données générales – 1/2 Une position privilégiée au carrefour de l’Europe et de l’Afrique Royaume du Maroc Rabat Tanger Casablanca Agadir Dakhla Marrakech Meknès Fès Oujda Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

3 (hors administrations)
1 – Données générales – 2/2 Le Maroc a une économie saine Maroc France 2012 2013 2014 2012 2013 2014 PIB à prix courant 73,9 Mds EUR 77,9 Mds EUR nd 2 032,3 Mds EUR 2 059,9 Mds EUR 2 060, 6 Mds EUR PIB/hab. 2 271 EUR 2 372 EUR 2 712 EUR EUR EUR EUR Secteur primaire 12,7 % du PIB 1,9 % du PIB 16,6 % du PIB 14,6 % du PIB 1,7 % du PIB nd Secteur secondaire 28,1 % du PIB 28,5 % du PIB 27,3 % du PIB 18,3 % du PIB 19,8 % du PIB nd Secteur tertiaire (hors administrations) 59,2 % du PIB 54,9 % du PIB 58 % du PIB 79,8 % du PIB 78,5 % du PIB nd Taux d’activité 49 % de la pop 48,3 % de la pop 48,2 % de la pop 70,9 % de la pop 71,2 % de la pop 71,4 % de la pop Taux de chômage 9 % 9,2 % 9,7 % 10,6 % 10,3 % 10,2 % Taux d’inflation 1,3 % 1,9 % 1,6 % 2 % 0,9 % 0,5 % Taux de croissance 2,5 % 4,6 % 2,4 % 0,1 % 0,3 % 0,4 % Echanges commerciaux 51,1 Mds EUR 50,4 Mds EUR nd 950,0 Mds EUR 932,4 Mds EUR 928,3 Mds EUR Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016 Sources : Haut Commissariat au Plan, BAM, INSEE, AMECO, Ministère des finances et des comptes publics

4 Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016
Présentation Maroc Sommaire Données générales macro-économiques 2 1 Principales réformes et développement des infrastructures 4 3 Programmes gouvernementaux Focus sectoriels 5 Accès au marché et attentes des entreprises marocaines Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

5 2 – Principales réformes et développement des infrastructures – 1/2
De nombreuses réformes structurelles visant à améliorer le climat des affaires Volonté de modernisation et d’ouverture à l’international Privatisations et libéralisations systématiques Mesures liées à la propriété intellectuelle Développement du droit des établissements ; réforme des marchés publics Mesures liées aux mouvements de biens et de capitaux ; accord de protection des investissements Réduction des droits de douanes avec l’Union européenne Evaluation risque pays Février 2015 : A4 (Coface) Environnement des affaires févier 2015 : A4 (Coface) Moyen / long terme : risque assez faible, malgré les perspectives plutôt négatives émises par les agences Moody's et Standard and Poor’s. Cadre institutionnel et réglementaire favorable à l’investissement Décret sur les marché publics Création de l’identifiant commun de l’entreprise ; réforme de la SARL Projet de loi sur la réglementation des délais de paiements Refonte de la charte de l’investissement Réforme de la justice : réforme relative aux tribunaux de commerce, loi relative à l’arbitrage et à la médiation Dématérialisation et simplification des procédures administratives, télé- déclaration et paiement de l’IS, de la TVA et des cotisation sociales Simplification des procédures douanières Lutte contre la corruption Renforcement du rôle stratégique de l’Etat et développement du partenariat public-privé, etc. Les lois en attente d’approbation : Loi organiques des finances : établir de nouvelles règles financières pour renforcer l’équilibre financier et améliorer la transparence budgétaire, en orientant la dette publique vers le financement de l’investissement. Loi relative aux banques participatives : introduire la finance islamique au Maroc, pour contribuer au développement de l’épargne et attirer les IDE des pays du Golf. Révision globale de la loi bancaire et intégration de la finance alternative, en précisant l’activité et les outils financiers des banques islamiques Loi relative aux partenariats public-privé : identifier et déterminer les procédures d’attribution et renforcer la préférence nationale. La loi visera à accélérer le rythme de la croissance et renforcer la bonne gouvernance, en conciliant la nécessité de répondre dans les meilleurs délais et la limitation les dépenses publiques Sources : Haut Commissariat au Plan, INSEE Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

6 2 – Principales réformes et développement des infrastructures – 2/2
Des chantiers d’infrastructure d’envergure Réseau et transport ferroviaire Réseau et transport aérien Réseau routier & autoroutier Construction de nouveaux terminaux à Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès, Oujda et Essaouira. Open Sky avec les pays de l’Union européenne. 14 aéroports internationaux ; Casablanca 1er hub Europe-Afrique Accélération du rythme annuel des constructions – de 40 km en 1990 à 1000 km en En 2015, le réseau a atteint 1800 km et reliera toutes les villes de plus de habitants, 2 200 km de voie ferrées. Un projet de ligne à grande vitesse (1 500 km d’ici 2030). 1er TGV en Afrique (Tanger-Casablanca) en 2015 – 1.8 Mds EUR. Livraison en en 2011 de 2 lignes tramway à Rabat et en 2012 d’une ligne tramway à Casablanca (1 Md EUR). D’autres lignes sont à l’étude dans ces villes. Réseau et transport maritime Tanger Med va faire l’objet d’une extension pour un investissements total de 2,8 Mds EUR sur la période - Capacité actuelle: 3 M de containers ; 8.5 M en 2015 (top 15 mondial) - Le port est un hub logistique qui dessert le bassin méditerranéen et l’Afrique de l’Ouest. Offre intégrée : industrielle, logistique et zones commerciales ; zones avec infrastructure multimodale. Développement des ports de plaisance + projets de nouveaux ports : 561 M EUR prévus par l’Agence Nationale des Ports sur la période 2014 – 2018. Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

7 Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016
Présentation Maroc Sommaire Données générales macro-économiques 3 1 2 Principales réformes et développement des infrastructures 4 Programmes gouvernementaux Focus sectoriels 5 Accès au marché et attentes des entreprises marocaines Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

8 Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016
3 – Programmes gouvernementaux Des politiques sectorielles dynamiques et pragmatiques - 1/2 Industrie « Plan Émergence » et « Pacte National pour l’émergence industrielle » (PNEI) développer 8 à 10 filières à fort potentiel ; créer de 6 plates-formes industrielles agroalimentaires : les agropoles. Tourisme « Vision 2020 » hisser le Maroc parmi les 20 premières destinations mondiales ; enrichir l’offre culturelle, adopter un positionnement offensif sur le balnéaire, proposer une offre « nature » ; créer nouveaux emplois directs sur l’ensemble du territoire ; accroître la part du PIB touristique pour atteindre 13,3 Mds EUR. Agriculture « Plan Maroc Vert » moderniser l’agriculture marocaine via la mécanisation des cultures, la reconversion vers des filières à forte valeur ajoutée et l’agrégation des petites exploitations ; développer et stabiliser les rendements agricoles pour pérenniser les exportations et l’industrie agroalimentaire. Pêche « Plan Halieutis » aménager les pêcheries sur la base de quotas pour une ressource halieutique durable ; faire de l’aquaculture un relais de croissance éminent ; structurer les ports de pêches au service du secteur ; assurer un contrôle efficace tout au long de la chaîne de valeur. Commerce « Plan Rawaj » : développement et modernisation du commerce et de la distribution créer 600 grandes surfaces dont 50 hypermarchés ; augmenter le PIB actuel du commerce intérieur de 13 à 15 % du PIB national. Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

9 Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016
3 – Programmes gouvernementaux Des politiques sectorielles dynamiques et pragmatiques - 2/2 Logistique « Nouvelle stratégie logistique nationale » renforcer la compétitivité du secteur en développant les infrastructures de transport ; réformer l’offre de service ; réduire le poids des coûts logistiques dans le PIB (passer 20 % à 15 % à l’horizon 2015). TIC « Plan Maroc Numeric 2013 » généraliser l’usage des TIC, inciter l’informatisation des PME, développer les filières TIC, favoriser l’émergence de pôles d’excellence. Plan Maroc Numeric 2020 en cours de réflexion. « Programme PACTE » généraliser l’accès aux télécommunications à toutes les régions du Maroc. Energie « Plan Solaire » Le Plan solaire marocain à l’horizon 2020 (2009) : investissement de 9 Mds de dollars ; construction de centrales d’une puissance totale de MW à l’horizon 2020. « Plan éolien  » Le programme marocain intégré de l'énergie éolienne vise une puissance installée de MW en 2020. Environnement Eau : « Plan National d’Assainissement Liquide » (( ) investissement de 4,4 Mds EUR ; traitement de 60 % des eaux usées collectées ; taux de raccordement de 80 % au réseau sanitaire en zones urbaines. Déchets : Plan de traitement des décharges publiques ( ) investissement de 3,2 Mds EUR ; accélérer le rythme d’aménagement des décharges contrôlées (création de 44 décharges et reconversion de 300 décharges sauvages). Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

10 Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016
Présentation Maroc Sommaire Principales réformes et développement des infrastructures 1 Données générales macro-économiques 4.1 2 3 Programmes gouvernementaux 4 4 Focus sectoriels Biens d’équipements industriels 4.2 Technologie d’information et de communication 4.3 Tourisme 4.4 Industrie agroalimentaire 5 Accès au marché et attentes des entreprises marocaines Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

11 4.1 – Focus sectoriel : le marché des biens d’équipements industriels 1/8
Le marché de la sous-traitance - 1/2 Source : Ministère de l’industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies déficitaire. Un des secteurs les plus prometteurs de l’industrie Plus de 4,5 M EUR de CA par an. 2 000 entreprises - 300 000 salariés La sous-traitance industrielle est l’un des moteurs du développement industriel du Maroc. Le Pacte national pour l’émergence industrielle (PNEI), lancé en 2009, a participé de manière significative au développement de cette activité. Le Maroc bénéficie d’un capital de confiance et de crédibilité auprès des grands industriels internationaux. Un secteur porté par le Pacte national pour l’émergence industrielle (PNEI) OBJECTIFS DU PNEI A L’HORIZON 2015 INDUSTRIE AUTOMOBILE INDUSTRIE AÉRONAUTIQUE INDUSTRIE ÉLECTRONIQUE Création d’une base industrielle autour d’un tissu d’équipementiers Offre intégrée Focalisation sur l’électronique de spécialité et intégrée -> Ambitions : emplois ; 12 Mds DH (1,07 Md EUR ) de PIB additionnels. -> Ambitions : emplois ; 4 Mds DH (357 M€) de PIB additionnels. -> Ambitions : emplois ; 2,5 Mds DH (223 M EUR) de PIB additionnels. Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

12 Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016
4.1 – Focus sectoriel : le marché des biens d’équipements industriels 2/8 Le marché de la sous-traitance - 2/2 déficitaire. Secteurs ciblés Industrie mécanique, métallurgique et électromécaniques Automobile Aéronautique Zoom sur l’actualité Convention de partenariat pour le repositionnement de la Bourse nationale de sous-traitance et de partenariat (BNSTP), préparé par le Ministère de l’Industrie, la CGEM, Attijariwafa Bank et l’OCP. - Création d’une place de marché virtuelle permettant de gérer les opportunités de sous-traitance industrielle et de partenariat entre les grands donneurs d’ordres et les entreprises ; - 2 M DH seront débloqués entre 2015 et 2017 par le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique pour la BNSTP. Au sein de la stratégie d’accélération industrielle , deux leviers ont un impact direct sur la sous-traitance : la mise en place d’écosystèmes industriels productifs, visant à réduire l’atomisation sectorielle et à multiplier la création d’emplois et la valeur ajoutée de la production ; la création d’un fonds industriel de développement dédié à la distribution de subventions en échange d’un engagement de création d’emplois ou d’exportations. Il mobilisera 3 Mds de DH par an (270 M EUR) sur 7 ans. Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

13 4.1 – Focus sectoriel : le marché des biens d’équipements industriels 3/8
L’industrie automobile - 1/2 déficitaire. Caractéristiques du marché Un secteur stratégique en pleine expansion 1,4 M EUR de CA 170 sociétés. Outre Renault, l’Etat marocain vise l’implantation d’un autre grand constructeur dans les prochaines années. Production de 829 M EUR (2013) - Maroc premier producteur de la zone MENA. emplois directs et 116 000 indirects, soit 10 % de la population active de l’industrie manufacturière (2012). Développement de la sous-traitance locale tournée vers l’export : croissance moyenne du secteur de 14 % par an depuis 2005. Exportations : 2,76 Mds EUR en 2013, soit une croissance de 23 % par rapport à Au total, près de 80 % de la production du secteur sont destinés à l’export. IDE : 348,4 M EUR, répartis sur 2011 et 2012 De nouvelles perspectives Investissement de 1,1 Md EUR par Renault à Tanger (objectif de véhicules produits par an d’ici 2015). - domine le marché avec 39 % des ventes Construction des bases pour une véritable industrie automobile en mesure de se positionner comme un site de production compétitif pour les marchés de l’Europe du Sud et pour le marché africain. Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

14 Des zones industrielles en développement Des opportunités d’affaires
4.1 – Focus sectoriel : le marché des biens d’équipements industriels 4/8 L’industrie automobile - 2/2 Des zones industrielles en développement Tanger free zone (TFZ) Atlantic free zone (AFZ) Deux autres zones sont prévues pour 2015: Tanger Automotive City (TAC) Kénitra Automotive City (KAC) Des opportunités d’affaires Industrie orientée autour de plusieurs métiers : Injection et assemblage des pièces en plastique Fabrication de composants pour véhicules utilitaires Le câblage automobile L’emboutissage et le découpage de pièce métallique Intérieur véhicule Divers besoins dans le secteur ont été identifiés : Conception et réalisation de machines spéciales (50 M EUR) Outillages (injection plastique, emboutissage (40 M EUR) Maintenance et implantation des moyens industriels (40 M EUR) Emballages métalliques, plastique et cartons (30 M EUR) Equipements de protection individuelle (20 M EUR) Formations (20 M E) Prestations tertiaires diverses (20 M EUR) Ingénierie (20 M EUR) Moyens de contrôle (10 M EUR) Calibration des moyens de contrôle (5 M EUR) Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

15 4.1 – Focus sectoriel : le marché des biens d’équipements industriels 5/8
L’industrie aéronautique - 1/2 déficitaire. Caractéristiques du marché Données clés 106 entreprises salariés. Taux de croissance de 25 % par an. CA à l’export : 1 Md EUR en 2013, contre 775 M EUR en 2012 et 466 M EUR en 2011. 338 M EUR investis entre 2008 et 2013 par les entreprises françaises Le potentiel de l'industrie aéronautique représente 337 M EUR de PIB additionnel et devrait se traduire par la création d'environ nouveaux emplois directs à l'horizon 2015. Principaux acteurs : Safran (1er employeur du secteur), Maroc Aviation, Boeing, Bombardier, Mitsubishi, EADS, Daher, etc. Emergence d’une industrie aéronautique compétitive Domaines de compétences actuellement existants au Maroc: maintenance des moteurs et des composants réacteurs ; travail du métal (chaudronnerie, traitement de surface, usinage et fraisage chimique) ; fabrication de matériaux composites : machinisme (coupe, garniture, test) et le développement de matériel de pointe (fonderie) ; fabrication des parties auxiliaires : machines-outils, les matériaux d’intérieur (planchers, faisceaux, lavabos, siège cuisine), les systèmes hydrauliques ; assemblage des structures métalliques et des moteurs d’équipement ; électronique avionique : fabrication des faisceaux de câble. Développement rapide et qualitatif du secteur qui laisse augurer une forte demande en biens d’équipement et de pièces mécaniques et métallurgiques. Le travail des métaux représente 35 % des métiers de l’aéronautique. Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

16 Un secteur aux besoins ciblés
4.1 – Focus sectoriel : le marché des biens d’équipements industriels 6/8 L’industrie aéronautique - 2/2 Un secteur aux besoins ciblés Travail des métaux : - chaudronnerie (pliage, perçage, emboutissage) ; usinage, opération sur machines numériques (tournage, fraisage, découpage, finition) ; traitement de surface. Supports techniques et ingénierie : calculs 2D (conversion 3D à 2D) ; prototypage et test ; développement Software (avionique, moteur, simulation). Electronique et avionique: - fabrication de câbles (câbles de signalisation lumineux et auditifs, câbles de moteurs). Assemblage de sous-structures : ajustage, montage de pièces composites, assemblage de structures métalliques ; assemblage de moteurs/équipements mécaniques. Maintenance, transformation, réparation : maintenance de moteurs, cellules et équipements ; transformation (rétrofit d’avions, démantèlement d’avions en fin de vie, customisation de cabines d’avions privés). Fabrication de pièces composites : drapage pré-imprégné ; stratifiage. Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

17 Caractéristi-ques du marché
4.1 – Focus sectoriel : le marché des biens d’équipements industriels 7/8 L’industrie ferroviaire - 1/2 Caractéristi-ques du marché déficitaire. Le réseau le plus étendu du Maghreb : km de lignes exploitées. 40 millions de passagers et 39 millions de tonnes de marchandises transportés en 2012. L’Office national des chemins de fer (ONCF) est en charge des activités et infrastructures ferroviaires du pays. 350 M EUR de CA réalisés par l’ONCF en 2013 (+3,1 % / 2012). 1,9 Mds EUR affectés par l’ONCF entre pour la mise à niveau et l’extension du réseau ferré, la modernisation des installations d’accueil et l’acquisition de nouveaux matériels de transport. Pas de fabrication de produits ferroviaires, mais présence d’acteurs internationaux en lien avec le secteur : ALSTOM, ITALFERR, SNCF, etc. Contrat-programme Contrat-programme signé entre l’Etat marocain et l’ONCF, pour un investissement de 2,87 Mds EUR : construction d’une ligne à grande vitesse (LGV) de 350 km entre Tanger et Casablanca (1,8 Mds EUR), mise en service prévue en décembre 2015 ; modernisation du réseau actuel (notamment des réseaux ferroviaires urbains), des gares voyageurs et construction d’un réseau de plateformes logistiques avec port-sec. Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

18 4.1 – Focus sectoriel : le marché des biens d’équipements industriels 8/8
L’industrie ferroviaire - 2/2 déficitaire. Convention de partenariat industriel Convention entre l’entreprise Alstom et l’Etat marocain, signée en janvier 2011. Développement de la filière ferroviaire au Maroc encouragé par l’engagement d’ALSTOM sur la période : création d'une structure d'achat auprès de fournisseurs marocains (tôles, armoires électriques, fonderies, etc.) ; installation du site de support informatique par téléphone pour toutes les activités francophones d'Alstom ; investissement dans une joint-venture de production ; transferts de compétences garantis dans les éventuels contrats de maintenance ferroviaire à venir ; soutien à la formation des employés et étudiants marocains au travers d'accords avec les universités et les écoles d'ingénieurs. Objectif : 800 M EUR CA annuel en 2020 et création de emplois. Opportunités pour les entreprises françaises Le développement des infrastructures ferroviaires présente des opportunités pour : la mise à niveau du réseau de base, le renforcement du parc roulant, la modernisation des infrastructures d’accueil, et la maintenance des équipements : fourniture, ingénierie, réseaux électriques, signalétiques, maîtrise d’œuvre, assistance à maîtrise d’ouvrage, construction de plateformes logistiques avec ports secs ; la formation dans les métiers du ferroviaire ; le développement d’une industrie de sous-traitance ferroviaire (câbles, signalisation, etc.). Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

19 Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016
Présentation Maroc Sommaire Principales réformes et développement des infrastructures 1 Données générales macro-économiques 4.2 2 3 Programmes gouvernementaux 4 4 Focus sectoriels 4.1 Biens d’équipements industriels Technologies d’information et de communication 4.3 Tourisme 4.4 Industrie agroalimentaire 5 Accès au marché et attentes des entreprises marocaines Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

20 Données & chiffres clés Opportunités d’affaires
4.2 – Focus sectoriel : les technologies d’information et de communication (TIC) Données & chiffres clés déficitaire. 7 % du PIB national salariés. Le CA du secteur est de 3 Mds EUR en 2013 (contre 750 M EUR en 1999). 44 M d’abonnés en téléphonie mobile en mars 2014, soit une croissance de 9,78 % par rapport à 2013. 3 opérateurs téléphoniques : Maroc Télécom (42,25 %), Méditel (29,64 %) et Wana Corporate (Inwi, 28,11 %). Suite à une décision du Ministère en charge du secteur, 1 % du CA de chaque opérateur est accordé à la recherche et l’innovation. Le taux de connexion des foyers à Internet était de 46 % en 2013, contre 34,5 % en 2012. Le nombre d’internautes a été évalué à 16,3 M d’utilisateurs. Environ 200 entreprises SSII, plus de points de vente. 65 % des logiciels utilisés au Maroc étant piratés, le marché de sécurisation des SI est en forte croissance. Axe stratégique de développement mis en avant par le PNEI et par le Plan National d’Accélération Industrielle : l’objectif est de permettre aux TIC de jouer un rôle de levier de la compétitivité et de l’attractivité des investissements. Opportunités d’affaires Le développement de projets incubateurs intégrés aux zones offshoring devrait favoriser l’implantation d’entreprises dédiées à la recherche et au développement. Les PME marocaines sont encore faiblement équipées. Leurs attentes concernent surtout : l’infogérance, le Business Process Outsourcing, la fourniture de logiciels et progiciels, l’intégration de solutions en gestion comptable et financière, la gestion de l’activité commerciale, le CRM (gestion de la relation client) , l’ERP (logiciel de gestion intégré). Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

21 Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016
Présentation Maroc Sommaire Principales réformes et développement des infrastructures 1 Données générales macro-économiques 4.3 2 3 Programmes gouvernementaux 4 4 Focus sectoriels 4.1 Biens d’équipements industriels 4.2 Technologie d’information et de communication Tourisme 4.4 Industrie agroalimentaire 5 Accès au marché et attentes des entreprises marocaines Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

22 Caractéristiques du marché Plans nationaux sectoriels
4.3 – Focus sectoriel : le tourisme déficitaire. Caractéristiques du marché Données clés 2ème secteur contributeur au PIB national, 2ème créateur d’emplois, 1ère source génératrice de devises et 1er contributeur à la balance des paiements. Le secteur a contribué à hauteur de 12 % au PIB national. Plus de 10 M de touristes en ,1 Mds EUR recettes générées par les non-résidents. Le tourisme est un levier de croissance pour l’économie marocaine. Tourisme domestique en croissance continue. 1,69 Mds EUR d’investissements. Nombreuses chaînes hôtelières internationales présentes : Accor Hospitality, Golden Tulip Hospitality, Meridien, Movenpick, Sheraton, FRAM, Starwood, Hyatt, JM Suites, Four Seasons, etc Plans nationaux sectoriels Programme « Vision Tourisme 2020 » : poursuite du Plan Azur avec 3 nouvelles stations balnéaires supplémentaires ; développement du tourisme vert et durable ; création de l’Agence de développement touristique chargée de piloter des projets régionaux stratégiques, etc. Politique de soutien à l’investissement : création du Fonds Marocain de Développement Touristique ; primes pour l’investissement dans les zones émergentes ; exonération de l’impôt sur les sociétés et de la TVA pour les 5 premières années. Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

23 Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016
Présentation Maroc Sommaire Principales réformes et développement des infrastructures 1 Données générales macro-économiques 4.4 2 3 Programmes gouvernementaux 4 4 Focus sectoriels 4.1 Biens d’équipements industriels 4.2 Technologie d’information et de communication 4.3 Tourisme Industrie agroalimentaire 5 Accès au marché et attentes des entreprises marocaines Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

24 Chiffres-clés de la production Caractéristi-ques du marché
4.4 – Focus sectoriel : l’agroalimentaire - 1/6 Une place de premier rang dans l’économie marocaine 1/2 Entre 2007 et 2011, le secteur a progressé de 62,5 % en volume, grâce à une rapide évolution du mode de consommation, notamment en milieu urbain Chiffres-clés de la production 2 070 établissements œuvrent dans l’agroalimentaire (26,6 % de l’ensemble des unités industrielles). emplois directs, soit 25 % de l’effectif industriel global. CA de 10 Mds € : 24 % pour le sous-secteur de la transformation des céréales, amidonnerie et fabrication d’aliment pour animaux, 15 % pour l’industrie laitière, 12 % pour l’industrie du tabac, 10 % pour l’industrie des boissons En 2012, la valeur ajoutée a atteint 2,7 Mds EUR. Investissements 2012 : env. 400 M EUR. CA Export : 1,2 Md EUR à l’export : 8 pays concentrent 61,7 % des exportations, avec une prédominance pour la France (22,7 %). Caractéristi-ques du marché Industrie dominée par de grands acteurs structurés et pluridisciplinaires et par une multitude de petits acteurs spécialisés dans un type de production : - PMI représentent 95 % du secteur et assurent moins de 50 % de la production. - 50 entreprises assurent plus de 50 % de la production agroalimentaire. Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

25 4.4 – Focus sectoriel : l’agroalimentaire - 2/6
Une place de premier rang dans l’économie marocaine 2/2 Une production dominée par la transfor-mation céréalière Les branches les plus productives sont l’industrie de transformation des céréales, des produits laitiers, des corps gras, du poisson et des boissons. Les industries fruits, légumes, poissons sont plus orientées vers le marché extérieur alors que celles des corps gras, boissons et viandes, transformation des céréales sont exclusivement dédiées au marché intérieur. Structure de l’industrie agroalimentaire Branches Part du CA (en %) Industrie des viandes 1,3 Industries des fruits et légumes 3,6 Industrie des corps gras 10,9 Industrie laitière 11,8 Industrie de transformation céréalière 24,3 Industrie des farines 2,9 Industrie des boissons 8 Industrie du poisson 24,1 Autres industries 13,1 Importations 23 Mds DH soit 2,1 Md EUR en 2011 Alimentation, boissons et tabacs : 10,8% des importations globales en 2012, dont 0,6 pour les produits laitiers, 0,4 pour le thé, 3,1 pour le blé et 1,3 pour le sucre. 16,5 % d’exportations en 2012. Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

26 4.4 – Focus sectoriel : l’agroalimentaire - 3/6
Les principales branches de l'industrie agroalimentaire – 1/2 Industrie du sucre Consommation annuelle : 1,2 M de tonnes, soit 35 kg par habitant Monopole de production : le groupe Cosumar (5 filiales : Consumar SA, Surac, Suta, Sunabel et Sucrafor) Industrie des huiles Une dizaine d’acteurs, dont les plus importants sont : Lesieur Cristal et Les Huileries du Souss Capacité de raffinage de tonnes par an Production en baisse Industrie de transformation des céréales 61 % de la surface agricole du pays 24 % du chiffre d'affaires total du secteur de l'agroalimentaire Capacité d’écrasement maximale installée estimée à 109 millions de quintaux Emploie directement près de personnes Industrie de la transformation des fruits et des légumes L'essentiel de la production de fruits et légumes étant exporté sans être transformé, l'industrie de transformation est limitée. Industrie de la boulangerie-pâtisserie Croissance annuelle de 2 %, avec des perspectives de croissance de 3 % pour les pâtisseries non emballées artisanales Contrat-programme signé en novembre 2011, visant le développement du secteur via une subvention de 2 Mds DH Génère un chiffre d’affaires de plus de 2 Mds DH (176 M EUR) En 2011, croissance des ventes de la biscuiterie de 5 à 8 % et de la confiserie-chocolaterie de 10 à 12 % Industrie de la biscuiterie-confiserie-chocolaterie (BCC) Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

27 Industrie des boissons Industries des viandes
4.4 – Focus sectoriel : l’agroalimentaire - 4/6 Les principales branches de l'industrie agroalimentaire – 2/2 Industrie laitière Contribue à hauteur de 30 % du PIB agricole Un circuit structuré et organisé Principaux acteurs sont la Centrale Laitière (rachetée en 2012 par le groupe Danone), et Nestlé Maroc Fromage, beurre et yaourt : demande locale importante et en progression Industrie des boissons Vin / bière CA de plus de 400 M EUR Marché du vin couvert à 80 % par Diana Holding avec ses filiales Celliers de Meknès et Ebertec-Thalvin Marché de la bière dominé par les Brasseries du Maroc 32,1 millions de litres de vin consommés en 2011 progression de 7,1 % par rapport à 2010. Thé / café Le thé vert est consommé à hauteur de 4,4 kg/hab./an Le café se positionne en second avec 0,9 kg consommé par habitant et par an, Industries des viandes Une seule unité d’abattage agréée au plan international Nombreux obstacles : manque de sécurité sanitaire, de traçabilité, faiblesse des abattoirs, abattage clandestin Eaux Forte croissance et perspectives de croissance significatives : un chiffre d'affaires de 1,5 Md DH (135 M EUR), En volume, 450 M de litres /an depuis 2010, soit une moyenne de 15 litres/ habitant/ an, contre 10 litres/ habitant/ an en 2007 Industrie du poisson 40 % des exportations agro-alimentaires et 7 % des exportations totales du Maroc Production halieutique annuelle est de plus d‘1 M de tonne Développement de la filière accompagné par un plan spécifique (plan Halieutis) Jus de fruit La consommation annuelle de jus de fruit industriel au Maroc est estimée à 5 litres/hab./an Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

28 . 4.4 – Focus sectoriel : l’agroalimentaire – 5/6
Les biens d’équipements pour l’industrie agroalimentaire . Importations d’équi-pements agro-industriels Les besoins en équipements émanent principalement de l'industrie des huiles, du sucre, de la boulangerie-pâtisserie de la transformation des céréales et des viandes. Biens d'équipement agro-industriels : 662 M DH (62,2 M EUR) en 2014, en baisse de 17,8 % par rapport à 2013. Les machines et appareils mécaniques pour l'extraction ou la préparation d'huiles et graisses alimentaires connaissent les niveaux d'importation les plus élevés, en progression de 150 % entre 2012 et 2013. Principaux pays fournisseurs En 2014, l'Italie passe en tête des pays fournisseurs du Maroc avec 33,9 % de parts de marché. La Turquie passe au second rang avec 10,4 % de parts de marché. Viennent ensuite l’Espagne (9,2 % de parts de marché), le France (8,4 %) et l’Allemagne (6,8 %). Importations de machines et appareils pour l'industrie alimentaire (millions de dirhams) Source : Offices des Changes Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

29 4.4 – Focus sectoriel : l’agroalimentaire - 6/6
Enjeux du secteur Une industrie en mutation Enjeux Restructurer le secteur des IAA en écosystèmes et l’intégrer avec l’amont agricole (le secteur dispose d’un accès restreint aux intrants agricoles en quantité et qualité suffisantes). Eriger le Maroc en réel plateforme d’exportation de produits agroalimentaires, notamment vers l’Afrique. Améliorer les facteurs de compétitivités : foncier, fiscalité, financement, formation, recherche et développement. Faire face à la concurrence de l’informel. Le ratio VA IAA/agriculture reste très faible : il ne dépasse pas les 16 %. Adapter la qualité des produits transformés d’origine végétales aux standards internationaux qui demeurent incontournables pour les filière à haute valeur ajoutée. Créer un institut spécifique qui veillerait, outre la gestion de ces filières, au respect des procédures et normes de qualité requises, notamment à l’export. L’IAA doit pouvoir à moyen terme s’intégrer dans les chaines de valeur mondiales. Conséquences des investissements étrangers Les entreprises étrangères investissent dans le développement de nouveaux produits, de nouvelles gammes, améliorent le packaging et le marketing. L’optimisation des coûts des intrants, ce qui donne de la marge de manœuvre sur le prix des vente Les récents IDE poussent à une réorganisation du secteur. Vers une nouvelle stratégie Lancement d’une étude stratégique afin de lister les mesures à mettre en œuvre afin d’inciter à l’investissement, au développement, à la modernisation et à la compétitivité du secteur. Cette étude permettra de définir la nouvelle stratégie du secteur et son contrat programme. Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

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Présentation Maroc Sommaire Données générales macro-économiques 5 1 2 Principales réformes et développement des infrastructures 4 3 Programmes gouvernementaux Focus sectoriels Accès au marché et attentes des entreprises marocaines Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

31 Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016
5 – Accès au marché et attentes des entreprises marocaines S’adapter aux spécificités locales de la pratique des affaires Le français est utilisé dans le monde des affaires et au sein de l’administration (la langue judiciaire est l’arabe standard moderne). La relation d’affaire revêt un caractère personnalisé où le contact humain prime. Les entreprises marocaines ont une structure pyramidale très hiérarchisée. Seul le dirigeant de la société est apte à prendre une décision. Il est nécessaire de s’adresser à lui directement. Il est important de respecter le titre et statut de son interlocuteur. Eviter certains thèmes de discussion (Politique, Religion) et faire attention à son comportement (notamment durant le mois de Ramadan). Favoriser une approche humble, basée sur l’écoute, la patience et un dialogue respectueux sur le long terme. Préférez l’échange par téléphone ou les visites au mail. Cependant, confirmez chaque étape par écrit. Bien préparer son rendez-vous car le Maroc est une destination prisée des entreprises et la concurrence est rude. Il est déconseillé dans un premier temps de donner l'exclusivité à un distributeur. Il vaut mieux tout d'abord passer par une période de test qui permettra d'évaluer la qualité du partenaire. Travailler avec des entreprises reconnues. Vérifier les informations reçues sur l'entreprise, les recouper. Venir régulièrement sur place voir son partenaire. Prendre toutes les garanties nécessaires, notamment en matière de paiement et en matière contractuelle. Prêter une grande attention à la rédaction du contrat commercial qui vous unit à votre partenaire. Ne pas négliger les aspects fiscaux. Ne pas concéder de droits sur les marques et brevets. Ne pas hésiter à solliciter l’aide de cabinets juridiques ou des structures de médiation. Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016

32 CFCIM – 15, avenue Mers Sultan – Casablanca
Merci de votre attention CFCIM – 15, avenue Mers Sultan – Casablanca Tél. : – Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc – Février 2016


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