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Contribution des mesures agro-environnementales (MAE) à la lutte contre le ruissellement érosif et à la protection des eaux en zone de culture Th. Walot.

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1 Contribution des mesures agro-environnementales (MAE) à la lutte contre le ruissellement érosif et à la protection des eaux en zone de culture Th. Walot (UCL –ELI- Agronomie), A. Le Roi (SPW – Développement Rural), N. Pineux et A. Dewez (Gembloux Agrobiotech - GISER) Comment s’y prendre ? L’emploi de couverts hivernaux d’interculture constitue une pratique agronomique de base (et obligatoire) en zone de protection des nappes phréatiques. Ces couverts (Cultures intercalaires pièges à Nitrate ou CIPAN) jouent également un rôle complémentaire en matière de lutte contre le ruissellement érosif (protection du sol et apport de matière organique). Si la moutarde présente l’avantage de ne pas résister au gel et donc d’être facilement détruite, le recours à des graminées comme le seigle (éventuellement récolté comme culture fourragère dérobée) renforce l’intérêt de cette pratique en matière d’érosion. La version agroenvironnementale de cette pratique la prolonge jusqu’en début d’hiver (min. jusqu’au 1 er janvier) Rémunération dans le cadre de l’agro-environnement : 100 €/km Succès de la méthode : 49 000 ha, soit 28 % des terres dédiées aux cultures de printemps Efficacité : contribution modérée en termes de lutte contre le ruissellement érosif (réduction de 4 à 10 % dans les meilleurs cas) L’implantation de bandes enherbées extensives (sans intrants) de 12 à 21 m de large installées perpendiculairement à la pente entre deux parcelles ou en leur sein favorise 3 processus : le ralentissement du ruissellement de surface des eaux de pluies (diminution de la force érosive), la diminution du volume d’eau qui ruisselle par infiltration dans le chevelu racinaire, le dépôt des sédiments juste avant et dans la bande suite au ralentissement du ruissellement Ces dispositifs simples viennent en complément de bonnes pratiques. Ils permettent de ralentir les écoulements d’eau et favorisent le dépôt de sédiments, atténuant les conséquences de ruissellement diffus, assurent un rôle « tampon » entre les cultures et les abords naturels (fossés, rivière, talus, …), constituent des corridors écologiques favorisant le déplacement des animaux et exercent un rôle favorable sur certains auxiliaires de cultures (insectes prédateurs) Ces bandes sont entretenues chaque année par fauche après le 15 juillet., à l’exception d’une zone refuge de 2 m constituant un abri pour la faune Rémunération : 900 €/ha (tournières enherbées), 1 250 €/ha (bandes aménagées) Succès de la méthode : 2 600 km de tournières enherbées, dont 500 km de bandes aménagées anti-érosives 14 % des berges de cours d’eau protégés Efficacité : la moitié des bandes enherbées sont très efficaces pour réduire le ruissellement érosif (au-mois 80% d’efficacité) Limitations : ces aménagements ne corrigent pas la cause du ruissellement et ne conviennent pas en cas de ruissellement concentré Le recours aux haies champêtres entre les parcelles peut compléter les dispositifs, le tissu racinaire permettant de fixer la banquette herbacée, voire le talus attenant Les travaux d’entretien (taille) sont réalisés en dehors des périodes de nidification Rémunération : 250 €/km Succès de la méthode : 12 350 km en Wallonie 945 km en zone de grandes cultures, soit 120 m de haies pour 100 ha de cultures Efficacité : Dispositif complémentaire aux bandes enherbées et à vocation principalement d’amélioration du milieu naturel Limitations : L’implantation de haies hautes et de grands arbres dans certaines plaines ouvertes peut réduire l’attrait de ces zones pour certaines espèces d’oiseaux des champs déjà en déclin (alouette, bergeronnette printanière, perdrix, …) Le programme agroenvironnemental couvre plusieurs méthodes agissant sur les différentes composantes du système sol-ruissellement-érosion grâce à une action au niveau de la parcelle (“couverture hivernale du sol” et “bandes aménagées”), des bords de champs et des axes d’écoulement (“tournières enherbées” et “bandes aménagées”) et du bassin versant (“haies, bandes boisées”). Ces méthodes volontaires, contractualisables pour des périodes de 5 ans et subventionnées par la collectivité (SPW et Union européenne), viennent efficacement compléter les bonnes pratiques agricoles. A ce titre, elles constituent une opportunité pour les agriculteurs dont les terres se situent dans des zones à contrainte érosive « modérée ».


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