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© BIPE 2005 Réunion au Ministère de l'Education nationale 10 octobre 2005 Nouvelles tendances démographiques et besoins de services Pierre GRAPIN Conseiller.

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1 © BIPE 2005 Réunion au Ministère de l'Education nationale 10 octobre 2005 Nouvelles tendances démographiques et besoins de services Pierre GRAPIN Conseiller auprès de la direction générale

2 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 20052 Nouvelles tendances démographiques et besoins de services 1 ère partie : Vieillissement et territoires : le rôle-clé des seniors et les stratégies des jeunes actifs 2 ème partie : Répondre à la montée continue des besoins de services à la personne

3 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 20053 1999-2010 : un retour à un dynamisme démographique allant de pair avec une forte poussée des seniors (génération 68)

4 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 20054 1999-2010 : un retour à un dynamisme démographique allant de pair avec une forte poussée des seniors (génération 68) La variation de la population par groupe d’âge sur la période 1999-2010, sur la base des hypothèses retenues par le BIPE, se traduirait par les évolutions suivantes :  Une augmentation de 3 millions de personnes, supérieure mais pas fondamentalement différente de l’évolution entre les derniers recensements ;  Une progression de la natalité : les moins de 15 ans augmentent de 600 000, après deux décennies de baisse absolue (progression confirmée par le recensement de 2004) ;  Une baisse sensible des jeunes actifs de 25 à 39 ans (-950 000), après un léger effritement entre 1990-1999 ;  Une poussée des seniors 55-64 ans (génération 68) dont l’effectif progresse de 2 300 000 personnes, avec l’arrivée des classes nombreuses des « baby- boomers » ;  Une contribution positive des plus de 65 ans mais à un rythme inférieur à celui de la période 1990-1999 et différencié selon le groupe d’âge (poussée des plus de 85 ans et recul des septuagénaires de la génération 1935-1944).

5 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 20055 1999-2010 : la mobilité résidentielle s ’accroit par changement de région (flux de personnes par an) Source : BIPE Période 1990 - 1999 Période 1999 - 2010 Solde fortement positif (6 régions) Solde positif (7 régions) Soldenegative (4 régions) Solde fortementnégatif (4 régions) Intensité des migrations interrégionales

6 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 20056 La mobilité résidentielle s’accroit sur la période 1999-2010 par changement de région L’étude spécifique du BIPE (2002) sur les migrations résidentielles entre régions montre un accroissement de la mobilité résidentielle à partir de 1999.  Sur la période 1990-1999 (carte de gauche) apparaît une France coupée en deux : Le Nord et l’Est de la France, de la Basse-Normandie à la Franche-Comté, et l’Ile-de-France ont des flux migratoires négatifs. L’Ile-de-France est « importatrice nette » pour les jeunes poursuivant des études et recherchant un premier emploi, mais déficitaire pour toutes les autres groupes d’âge, notamment pour les seniors ; Les régions du Sud et de l’Ouest, avec une attractivité accrue de la façade atlantique bénéficient d’arrivées beaucoup plus nombreuses que les départs.  La période 1999-2010 (carte de droite) voit la poursuite des disparités régionales : Le Nord et de l’Est (y compris l’Alsace) conservent des soldes migratoires négatifs. L’Ile-de- France voit son déficit migratoire passer de – 550 000 à environ – 1 000 000 personnes (flux de 92 500 personnes par an) ; Le Midi (notamment le Languedoc-Roussillon), la façade atlantique et, fait nouveau, le Centre et le Limousin, connaissent une attractivité souvent accrue. Ce résultat qui est confirmé par le recensement de 2004 et qui reste vrai au niveau de territoires plus petits (départements, communes) s’explique en grande partie par le comportement des seniors.

7 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 20057 Accroissement naturel et solde migratoire : les « 6 France » Source : BIPE Période 1999 - 2010

8 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 20058 Accroissement naturel et solde migratoire : les « 6 France » Le classement des régions, sur la période 1999-2010, selon le solde naturel et le solde migratoire, fait apparaître que les disparités régionales tiennent beaucoup moins aux soldes naturels qu’aux soldes migratoires. Ainsi, les migrations résidentielles expliquent souvent les trois quart de la variation démographique d’une région (et plus encore à un échelon territorial plus fin). La carte des «6 France » fait apparaître des situations très contrastées :  Dix régions présentent à la fois un accroissement naturel et un solde migratoire positif : dans la « France qui vit », le Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, PACA et l’Aquitaine font preuve d’une forte attractivité ;  Quatre régions connaissent un excédent naturel supérieur à leur solde migratoire négatif: Franche-Comté, Haute Normandie, Picardie et Ile-de-France (avec un solde migratoire de 0,7% par an) caractérisent la « France qui fuit » ;  Une région, l’Auvergne, « survit bien » avec un solde migratoire positif supérieur à un solde naturel négatif ;  Trois régions ont un solde migratoire négatif supérieur à son solde naturel positif : Champagne Ardenne, Lorraine et, dans une moindre mesure, Nord-Pas-de-Calais relèvent de cette « France qui se vide » ;  À côté d’une région en état stationnaire (Bourgogne), le Limousin connaît un solde migratoire positif mais inférieur en valeur absolue à son solde naturel négatif.

9 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 20059 Les seniors (55-64 ans) ont de nouveaux comportements de mobilité Source : BIPE "Mobiles" : ménages déclarant leur intention de changer de région dans les 5 années à venir

10 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200510 Les seniors (55-64 ans) ont de nouveaux comportements de mobilité Dans sa projection, le BIPE a corrigé les prévisions de mobilité en considérant que des tendances nouvelles pouvaient être apparues au sein de 2 groupes-clés : les jeunes actifs (25-39 ans) et les seniors (55-64 ans). Seules sont présentées ici les conclusions de l’enquête qualitative menée auprès du groupe des seniors.  Les choix de vie et les décisions de mobilité sont très liés au départ à la retraite: près de la moitié des seniors franciliens déclarent vouloir changer de logement dans les 5 années à venir, dont 58% pour changer de région. Ces pourcentages sont inférieurs pour les provinciaux ;  L’existence ou non d’une résidence secondaire influe directement sur la décision, sachant que la proportion des ménages propriétaires d’une résidence secondaire est supérieure chez les seniors à la moyenne nationale (13%) et plus encore chez les seniors franciliens ;  Les schémas de mobilité sont variables et mettent en jeu, soit l’existence d’une résidence secondaire (qui devient résidence principale), soit le projet d’acheter une résidence dans une autre région (qui pourra devenir résidence principale), soit des comportements de nomadisme et de pluri-résidentialité.

11 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200511 Les seniors (55-64 ans) ont de nouveaux comportements de mobilité (suite)  La typologie des seniors peut-être construite à partir des intentions de mobilité, beaucoup plus marquées chez les franciliens. Trois groupes caractérisent l’Ile-de-France : les « seniors privilégiés » (le quart de la population) composés d’urbain nomades, voyageant beaucoup, au lieu de déménager, propriétaire d’une résidence secondaire ; Les privilégiés verts », de loin les plus mobiles, quittent l’Ile-de-France pour s’installer notamment dans le Sud et sur la façade atlantique. Enfin les « seniors moins favorisés » (la moitié de la population) beaucoup moins mobile et plus attachés à leurs équipements et à leur entourage ; Le classement ne porte que sur deux groupes en province : les « seniors sédentaires » (plus de la moitié de la population) moins mobiles, souvent parce qu’ils vivent déjà dans les régions agréables et, d’autre part, les « provinciaux privilégiés » beaucoup plus mobiles et disposant de revenus élevés.  Cette typologie traduit-elle des comportements durables et susceptibles de se pérénniser dans le futur ? On peut le penser pour le moyen terme car ils sont exprimés par la génération 68 des baby boomers, beaucoup plus nombreux que la génération qui l’a précédée (née entre 1935 et 1944), disposant des revenus les plus élevés et ayant exprimé, au cours du passé, une forte progression à réaliser ses projets de vie.  A plus long terme (horizon 2020-2030), il est par contre plus difficile de prévoir les comportements de mobilité, en raison de la difficulté d’anticiper les mutations économiques (et notamment les phénomènes de délocalisation) et les incertitudes concernant d’une part le réchauffement climatique et le renchérissement du prix du pétrole.

12 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200512 Les jeunes (25-39 ans) sont plus attirés que par le passé par l’espace rural proche des grandes agglomérations Groupe 1 : 51%Groupe 2 : 27%Groupe 3 : 22% Ile de France « Favorisés supérieurs »  Couples biactifs  Argent + culture + loisirs  Urbains  Yuppies  Volontaires pour l’étranger « Enracinés populaires »  Couples avec enfants  Attachés à la famille et à l’entreprise  Anti-urbains  Peu d’activité extra professionnelle  Cocoon « Solos »  Peu attachés à l’entreprise  Forte activité extra professionnelle  Faibles revenus  Niveau d’éducation moyen Proportion de « mobiles » : 54% Proportion de « mobiles » : 23% Proportion de « mobiles » : 65% Groupe 1 : 37%Groupe 2 : 50%Groupe 3 : 13% Province « Privilégiés »  Argent + culture + loisirs  Non urbains  Couples biactifs « Enracinés populaires »  Couples avec enfants  Maison individuelle  Peu de loisirs et d’activité  Cocoons « Solos »  Faibles revenus Proportion de « mobiles » : 43% Proportion de « mobiles » : 15% Proportion de « mobiles » : 49% « Mobiles » : ménages déclarant leur intention de changer de région dans les 5 années à venirSource : BIPE

13 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200513 Les jeunes (25-39 ans) sont plus attirés que par le passé par l’espace rural proche des grandes agglomérations Les jeunes actifs sont dans la tranche d’âge la plus mobile : si, en moyenne, un français sur deux a déménagé entre 1990 et 1999, deux jeunes actifs sur trois l’ont fait entre ces deux dates. La mobilité et les migrations interdépartementales s’accentuent après 25 ans. A partir de 28-30 ans, la mobilité dépend davantage d’un « choix de lieu de vie » : la qualité du logement, l’importance accordée à la vie privée (sur la vie professionnelle) et la maison individuelle sont particulièrement recherchées. A l’inverse, les jeunes actifs sont de moins en moins attachés à leur entreprise. Ils développent des comportements de « zappeurs » et changent rapidement de région ou de logement, si une opportunité se présente. La proportion de jeunes actifs envisageant de quitter l’Ile-de-France est importante (60%), plus marquée que parmi les provinciaux (40%) et avec un coefficient de certitude plus élevé. La typologie des jeunes actifs permet de différencier trois groupes distincts caractérisés par des attitudes aussi homogènes que possible en matière de comportements de mobilité.

14 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200514 Les jeunes (25-39 ans) sont plus attirés que par le passé par l’espace rural proche des grandes agglomérations (suite) Les « favorisés supérieurs » sont composés pour l’essentiel de couples biactifs, à pouvoir d’achat élevé, ayant de fortes attentes en matière de culture et de loisirs et qui se déclarent très mobiles en fonction du marché du travail et des propositions qu’on leur fait. Les « solos », composés de ménages d’une personne sont encore plus mobiles (65% pour l’Ile-de-France et 49% pour les provinciaux). Peu attachés à leur entreprise, ils tiennent beaucoup à des activités sportives ou associatives et n’envisagent absolument pas de faire carrière à Paris. Ils sont prêts à migrer, notamment dans les régions méridionales. Le groupe des « enracinés populaires » (25% en Ile-de-France et 50% en Province) comprend plutôt des couples avec enfant(s), moins frileux et donc plus attachés à leur entreprise. Souvent banlieusards de deuxième couronne, ils hésitent à partir car le changement leur fait un peu peur. Ils sont beaucoup moins mobiles que les deux autres groupes. La segmentation se retrouve à Paris et en Province avec des taux de mobilité moins élevé.

15 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200515 Nouvelles tendances démographiques et besoins de services 1 ère partie : Vieillissement et territoires : le rôle-clé des seniors et les stratégies des jeunes actifs 2 ème partie : Répondre à la montée continue des besoins de services à la personne

16 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200516 Service à la personne : de quoi parle-t-on ? Les 5 grands domaines et les prestations / métiers qui leurs sont associés :  Les services à la famille : garde d’enfant, soutien scolaire, aide au maintien à domicile des personnes handicapés et dépendantes ;  Les services associés à la promotion de la santé à domicile (soins, prestations associées à l’hospitalisation à domicile) ;  Les services associés à la qualité de la vie quotidienne à domicile (maintenance informatique, préparation et portage des repas, petites réparations, coiffure, entretien de la maison ….) ou sur le lieu de travail (conciergerie d’entreprise).  Les services associés au logement et au cadre de vie (gardiennage, jardinage…) ;  Les services intermédiaires et d’assistance au ménage (conseil juridique, assistance aux démarches administratives). Source : Plan de développement des services à la personne (Plan Borloo – Novembre 2004)

17 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200517 Les variables déterminantes dans l’évolution du développement des services à la personne Variable Les données socio-démographiques de long terme, dont : le vieillissement de la population le taux de fécondité l’évolution des structures familiales les taux d’activité, notamment féminins Les données socio-démographiques de court / moyen terme, dont : les modalités de garde d’enfants les modalités d’accueil des personnes âgées le temps de travail l’implication dans les réseaux de bénévoles et d’entraide Les données économiques, dont : le taux de chômage le pouvoir d’achat des ménages le niveau des dépenses publiques état du marché du travail Les données politiques, dont : engagement vis-à-vis des services domestiques volonté de structurer le secteur économique politique d’attribution des agréments politiques de formation des salariés volonté d’égaliser les conditions de la concurrence Evolution favorable au développement des services domestiques rémunérés allongement de l’espérance de vie sans incapacité maintien du taux de fécondité développement des ménages à une personne augmentation des taux d’activité féminins stagnation des places de gardes collective stagnation des places d’accueil collectif baisse uniforme du temps de travail, sans perte de pouvoir d’achat stabilité du bénévolat baisse du taux de chômage, surtout des classes moyennes augmentation du pouvoir d’achat des ménages maintien de la solvabilisation de la demande fidélisation des salariés dans le secteur forte volonté politique de développement intervention forte dans la structuration du secteur pratique volontariste d’autorisation création de filières de formation spécifiques harmonisation des dispositifs conventionnels, réglementaires et fiscaux Source : Contrat d’étude prospective (1997)

18 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200518 Les besoins d’aide sont fortement hiérarchisés et liés au cycle de vie Source : TNS – SOFRES – 2004 – Les métiers de l’Assistance

19 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200519 Les besoins d’aide sont fortement hiérarchisés et liés au cycle de vie Les bénéficiaires actuels et les bénéficiaires potentiels plébiscitent, dans cet ordre, les prestations de service à la personne : assistance aux personnes âgées et/ou dépendantes, garde d’enfant, aide à domicile (aide ménagère et petits travaux). Côté offre de service, l’assistance aux personnes âgées (près de 60%) et l’aide ménagère (environ 30%) constituent les deux principales activités des organismes prestataires comme des organismes mandataires. En matière d’aide et d’assistance aux personnes âgées, les besoins évoluent en fonction du cycle de vie :  Le senior actif (jusqu’à 75 ans) met l’accent sur les services de soutien, de confort et d’accompagnement : son niveau d’exigence sera de plus en plus élevé ;  La personne de grand âge (souvent à partir de 80 ans) souhaite une réponse adaptée à son maintien à domicile, souvent de nature multidimensionnelle (aide ménagère, préparation et portage des repas, soins et aide médicale à domicile….).

20 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200520 La population des plus de 65 ans au 1 er janvier 2010 : des disparités régionales importantes à prévoir dans l’expression et la satisfaction des besoins Source : BIPE

21 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200521 Les emplois de service à la personne mis en perspective Source : DARES

22 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200522 Les emplois de service à la personne mis en perspective Un constat préalable  Les emplois de services à la personne ont très largement contribué au développement de l’emploi au cours des 20 dernières années (1,1 million de création nette d’emploi sur 2,2 millions) ;  Mais, ils ont également accompagné, voire alimenté le développement de la précarité dans l’emploi, caractérisée par la montée de nouvelles normes d’emploi (contrats de travail à durée déterminé, temps partiel, chômage récurrent, moindre protection sociale, horaires atypiques, bas salaire…).

23 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200523 Emploi et services à la personne : quatre défis à relever L’image de professions massivement féminisées Le renouvellement de la population en emploi L’exigence de professionnalisation L’organisation économique du secteur

24 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200524 Emploi et services à la personne : quels défis à relever Quatre défis à relever  L’image de professions massivement féminisées : la division du travail selon le sexe ne prépare pas à l’orientation des jeunes à la recherche d’un emploi ou au reclassement professionnel de salariés des secteurs industriels, dans des emplois faiblement rémunérés et à niveau de protection sociale inférieur à celui des emplois industriels ;  Le renouvellement de la population en emploi : des pénuries d’emploi, particulièrement sensibles dans certaines territoires (Midi, façade atlantique) pourraient apparaître à partir de 2010 en raison d’une part, de besoins de recrutement en forte hausse et, d’autre part, des perspectives de départ à la retraite (qui réduiront l’offre de service) ;

25 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200525 Emploi et services à la personne : quels défis à relever (suite)  L’exigence de professionnalisation : la qualité de service repose sur l’intensité des relations interprofessionnelles entre l’employé prestataire et le client de la prestation. La relation de confiance, condition de l’exercice du travail à domicile des clients, doit s’accompagner d’un contrôle de qualité de la prestation suivie. De nombreuses demandes de certification sont engagées dans ce domaine au niveau local et professionnel ;  L’organisation économique du secteur : le secteur des services à la personne souffre d’un déficit structurel d’organisation. Quatre marchés coexistent en fait : le marché informel, « marché au noir », correspondrait encore actuellement à 60% de la branche des services à la personne. Les marchés formels, se divisent en trois : un marché totalement administré fournissant des services publics de proximité (CCAS….). Un marché d’organismes prestataires privés (constitués en majorité d’associations et accessoirement d’entreprises commerciales) et enfin un marché de l’emploi direct dans lequel l’employé est juridiquement le salarié du ménage employeur. Mais, actuellement, l’emploi direct reste largement prédominant (80% des heures travaillées) et le marché des organismes privés très minoritaires (17% des heures prestées par les associations et 3% par les entreprises).

26 © BIPE 2005 Pierre GRAPIN - 10 octobre 200526 Emploi et services à la personne : quels défis à relever (suite) Conclusion :  Le développement des services à la personne repose sur une plus grande ouverture de l’offre de service aux entreprises privées et aux associations prestataires ;  Une condition de la structuration du secteur suppose au niveau local une structuration à partir des besoins identifiés des territoires.

27 www.bipe.com


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