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La Soierie La soierie fait partie de mémoire lyonnaise, et a fait évoluer et se modifier la ville de la rive droite de la Saône jusqu'à la Croix-Rousse.

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2 La Soierie La soierie fait partie de mémoire lyonnaise, et a fait évoluer et se modifier la ville de la rive droite de la Saône jusqu'à la Croix-Rousse deux siècles plus tard. Son histoire remonte à François 1er. Il subsiste aujourd'hui au sein de la cité des lieux et des vitrines à ne pas manquer : Musée des Tissus, Musées Gadagne, Maison des Canuts, Soierie Vivante.

3 Histoire de la fabrique lyonnaise La soie fut d'abord une découverte chinoise (XVIIème-XIème siècles av. J.-C.). Elle le restera jusqu'au VIème siècle, époque où des vers à soie et la technique de fabrication furent subtilisés et ramenés en Occident. L'art de la soie a démarré en France à partir du XIVème siècle, en Provence, mais à la fin du Moyen-Âge, la France s'approvisionnait encore principalement en Italie. C'est Louis XI qui prit la décision en 1466 de produire à grande échelle en France en souhaitant le faire à Lyon aux vues de sa situation proche de l'Italie et de ses foires annuelles, mais ce n'est finalement que sous François 1er que la fabrique lyonnaise se mit en place. En 1540, Lyon obtient le monopole de l'importation en France des soies "grèges" (brutes). Dans ces années là 12 000 personnes vivent à Lyon du Tissage. Après avoir tissé des pièces unies (satins, taffetas, velours, draps d'or et d'argent), les Lyonnais se mirent à fabriquer des façonnés et se mécanisèrent. Grâce au métier dit "à la Grande Tire", ce fut l'époque de la "Grande Fabrique" (ensemble de la corporation) du XVIIème au XVIIIème siècle, ceci grâce aux commandes royales multiples. La soie était la base de la richesse de l'économie lyonnaise : en 1788 on recense environ 15.000 métiers et 28.000 personnes au sein de la filière. Au XVIIIème siècle la soierie souffre des deuils multiples survenus à la cour de Louis XIV et doit se tourner vers l'export c'est à dire toutes les cours d'Europe. De plus le retour à la nature prôné par JJ Rousseau et suivi par la Reine de France Marie-Antoinette, joints à des conditions climatiques effroyables et une pénurie des denrées alimentaires, engendrent une crise et provoque en 1786 une émeute parmi les tisseurs lyonnais Le XIXème siècle est le "siècle d'or" de la Fabrique. Napoléon Ier relance l'activité grâce a une série de commandes impériales. Le métier à tisser Jacquard fut mis au point en 1801 et permis d'améliorer la productivité. Ce métier n'a cessé d'être amélioré et il est toujours utilisé aujourd'hui mais de façon très automatisée. Se développe aussi la teinture issue de la chimie à partir de 1840. Les écoles se développent avec par exemple l'Ecole Municipale de Tissage qui deviendra le Lycée Technique Diderot, et au sein de l'Ecole des Beaux Arts la création de l'école de la fleur ancêtre de nos dessinateurs en soieries. En 1868, la soie représente les trois quarts de l'industrie locale, 400 entreprises et 105.000 métiers à tisser

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5 Les révoltes des canuts Au XIXème siècle, un terme nouveau apparait pour les travailleurs de la soie installés à la Croix- Rousse : le Canut c'est à dire l'ouvrier en soie (tisseur qui travaille pour le fabricant-négociant avec lequel il fixe son prix de façon). En 1831 de graves conflits surgirent au sujet de ces tarifs qui engendrèrent des manifestations dont en particulier celle du 21 novembre où les canuts se rendirent maîtres de la Croix-Rousse puis de la Presqu'Ile. Mais le 2 décembre, l'armée repris la ville. En juillet 1833, une première grève éclata, puis une autre, générale, en février 1834. Elle fut réprimée mais donna lieu le 9 avril à 6 jours de soulèvement. La révolte fut finalement matée mais au prix de 300 morts, de nombreux blessés et 500 arrestations. Au milieu du XIXème siècle, la soierie représentait 865 entreprises et 125.000 métiers. L'époque contemporaine Le XXème siècle est l'époque des transformations avec la suprématie des métiers mécaniques (47.000 en 1933) et le développement des grandes entreprises, dont certaines subsistent encore au début du XXIème siècle : Bianchini-Férier, Bucol, Guigou, Malfroy-Million, Prelle, Sfate & Combier, Tassinari & Chatel. C'est aussi au cours de ce dernier siècle qu'ont été inventé des fils comme le nylon, le rilsan, l'acétate, le polyester, la viscose, jusqu'aux fibres à haute technologie: Kevlar, carbone, PVC, fibre de verre, les textiles pour la santé et la microchirurgie, la protection de l'environnement,... qui sont une prolongation logique de notre soierie

6 L’ancien atelier-appartement de Madame Létourneau est l’un des derniers véritables ateliers-maison de canuts de la Croix-Rousse à Lyon.

7 Je an-François Bony (Givors, 24 février 1754 - Paris, 1825) (dessinateur) Grand projet de tenture exécuté à l'échelle Gouache sur papier vergé en feuilles raboutées. H. 280 cm, l. 158 cm (œuvre ) Lyon, vers 1810

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9 Tenture de Tchesmé. Dessin de Philippe de Lassalle, 1771, lampas broché, fond canetillé, soie (Musée des Tissus de Lyon) Meuble d’été de la chambre de Louis XVI à Versailles. Dessin de Pernon, 1785, lampas broché, fond taffetas, soie et filé or (Editions Lyonnaises d’Art et d’Histoire) Décor à dentelle. Début du XVIIIe siècle. Lampas broché, fond satin, soie, filé or et frisé argent (Musée des Tissus de Lyon)

10 La Marchande d’Amours, Gaspard Grégoire, début XIXe siècle, velours Grégoire, soie (Musée des Tissus de Lyon) Fleurs et fruits, huile sur toile, Antoine Berjon (1754-1843) (Editions Lyonnaises d’Art et d’Histoire) Colonne, vase et oiseau, dessin de Jean-François Bony (1760-1825) pour le château de Versailles, broderie sur soie (Musée des Tissus de Lyon)

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