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Santé animale : La plante est-elle toujours un médicament ? Santé animale : La plante est-elle toujours un médicament ? Intérêt de la nutrition des compétences.

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1 Santé animale : La plante est-elle toujours un médicament ? Santé animale : La plante est-elle toujours un médicament ? Intérêt de la nutrition des compétences physiologiques et de la réactivité aux conditions de l’élevage par synergies végétales Philippe Labre, docteur vétérinaire, conseil en santé naturelle Philippe Labre, docteur vétérinaire, conseil en santé naturelle Démédicaliser la santé et diminuer la vulnérabilité des animaux, des enjeux essentiels pour l’élevage, la santé publique et l’agro-écologie

2 Ecologie et santé, un lien fondamental Ce diaporama présente une conception physiologique et écologique de la santé en élevage, et montre le rôle fondamental du milieu et des conditions de vie, donc de l’importance de l’équilibre de l’écosystème d’élevage et des fonctions adaptatives des animaux. Cette présentation apporte des arguments biologiques cohérents qui montrent les limites conceptuelles des raisonnements, des possibilités et des cadres imposés par la médecine conventionnelle. La méthode présentée, la phytonutrition fonctionnelle, est une conceptua- lisation de l’action physiologique, nutritionnelle des plantes utilisées en élevage nutrition végétale à visée fonctionnelle, orientée vers l’efficacité physiologique et la réactivité, démédicalisation de la santé, La méthode présentée, la phytonutrition fonctionnelle, est une conceptua- lisation de l’action physiologique, nutritionnelle des plantes utilisées en élevage, qui n’a pas été clairement différenciée de la phytothérapie, alors que son objet et son mode d’action sont fondamentalement différents. Elle constitue une nutrition végétale à visée fonctionnelle, orientée vers l’efficacité physiologique et la réactivité, et permet la démédicalisation de la santé, en diminuant la vulnérabilité et l’utilisation de médicaments. 2 PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE - Philippe Labre

3 La santé : un état ou une compétence ? : « la santé est un état complet de bien-être physique, mental et social ». Définition de l’OMS : « la santé est un état complet de bien-être physique, mental et social ». Cette définition juridique est irréaliste, utopique et statique, et particulièrement inadaptée à notre monde instable, pollué, stressant, conflictuel et pathogène. : La santé d'un être vivant vulnérable est liée à à sa Définition biologique : La santé d'un être vivant vulnérable est liée à l’efficacité et à la réactivité de ses fonctions physiologiques, à sa capacité à s'adapter de manière dynamique (homéostasie) à ses conditions de vie et aux variations de son environnement (alimentaire, physique, biologique, microbiologique, social), à réagir aux agressions inéluctables du milieu où il vit. PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE - Philippe Labre 3. Pour un être vivant, la nécessité de s’adapter aux conditions du milieu est un besoin biologique vital, mettant en jeu des processus essentiels qui permettent la réactivité et l’homéostasie : les AUTORÉGULATIONS PHYSIOLOGIQUES ADAPTATIVES. Celles-ci nécessitent des apports nutritionnels spécifiques, qui activent naturel- lement ces capacités de régulation, en particulier dans les périodes de forte sollicitation fonctionnelle, où la fonction doit être à la hauteur des besoins.

4 L’adaptabilité et la réactivité au milieu, besoins fondamentaux du vivant pour conserver la santé et survivre, ce qui nécessite des fonctions physiologiques efficaces et réactives. L’être vivant, vulnérable, doit impérativement s'adapter à son milieu et réagir aux agressions pour conserver la santé et survivre, ce qui nécessite des fonctions physiologiques efficaces et réactives. La médecine officielle a oublié ou négligé cette exigence biologique, et gère la santé avec un raisonnement mécaniste : Elle s’oppose pharmacologiquement à la pathologie ou aux agents infectieux, le plus souvent avec des molécules de synthèse, plutôt que d’activer physiolo- giquement, de manière naturelle, les capacités d’adaptation et de réactivité du vivant. PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE - Philippe Labre4 L’être vivant, pour s’intégrer, s’adapter à son milieu et le préserver, doit utiliser en priorité les ressources naturelles de son écosystème.

5 Des molécules perturbatrices des milieux vivants industrielles et les sont omniprésentes et rémanentes Les molécules de synthèse industrielles et les molécules organiques isolées et artificiellement modifiées, [pétrochimie, pesticides phytosanitaires, engrais, additifs, solvants, médicaments…], sont omniprésentes et rémanentes dans la chaine alimentaire, les milieux biologiques et l’environnement. effets biologiques et environnementaux préoccupants. Elles sont régulièrement incriminées en raison de leurs effets biologiques et environnementaux préoccupants. Au niveau sanitaire : présence systématique dans les liquides physiologiques ou les tissus gras ; effets cocktails mal connus ; toxicité fréquente, effets secondaires ou indésirables, parfois perturbateurs endocriniens ou cancérigènes, et au niveau écologique : perturbation des équilibres complexes des milieux vivants, perte de biodiversité, disparition d’espèces, de pollinisateurs, perte de vitalité des sols, pollutions environne- mentales, des océans, des eaux de surface et des nappes phréatiques… Les molécules de synthèse ne sont pas biocompatibles. Il est nécessaire de restreindre leur utilisation aux domaines où elles sont indispensables, quand il n’y pas d’alternatives naturelles. 5

6 Quels sont les besoins fondamentaux du vivant ? 1.Un milieu biocompatible, c’est-à-dire adapté à la vie et stable (énergie, eau, protection, climat, sol, atmosphère, molécules nécessaires aux synthèses organiques), avec un faible niveau de variations, d’agressions et de pollutions. 2. Des aliments, de l’eau, de l’oxygène. La nutrition permet le métabolisme et les fonctions physiologiques, construit la matière vivante, le milieu interne et apporte l’énergie métabolique nécessaire. 3.De l’information qui organise, anime et régule l’être-vivant, et relie l’individu à son milieu de vie et à ses semblables. L’information nécessaire aux fonctions biologiques et à leurs régulations homéostasie par des nutriments végétaux, grâce à de nombreux composants synthétisés par les plantes L’information nécessaire aux fonctions biologiques et à leurs régulations est codée par l’ADN dans les cellules, et elle est modulée par des informations externes. Ces régulations, permettant l’homéostasie (= l’adaptation physiologique interne aux conditions externes), sont catalysées par des nutriments minéraux (les oligo- éléments) ou végétaux, grâce à de nombreux composants synthétisés par les plantes (ex : vitamines, antioxydants, polyphénols, flavonoïdes, tanins, molécules aromatiques, etc.) 6

7 La place du végétal dans les cycles de la vie Le végétal est la base de la pyramide du vivant, il porte totalement la vie animale : il assure la synthèse des aliments et de molécules végétales nécessaires à la vie, le recyclage du CO2 en oxygène, il protège physiquement les animaux. Le végétal, qui montre une étonnante vitalité et de remarquables capacités d’adaptation aux milieux, même les plus hostiles, génère des informations biologiques activatrices, régulatrices et protectrices QUI SONT ÉGALEMENT EFFICIENTES POUR LE RÈGNE ANIMAL, indispensables ou favorables à ses fonctions physiologiques. CES PRESTATIONS DE SERVICE ET CE TRANSFERT DE COMPÉTENCES DU MONDE VÉGÉTAL EN FAVEUR DU RÈGNE ANIMAL SONT DES CARACTÉ- RISTIQUES BIOLOGIQUES PERMANENTES, FONDAMENTALES ET VITALES. 7 Les mécanismes de ces transferts de compétences ne sont qu’imparfaitement compris, mais indispensables pour le règne animal. Ils sont liés à des effets biochimiques et informatifs produits par le végétal, et perçus par l’animal.

8 La place du végétal dans les cycles de la vie Le règne végétal est l’acteur essentiel des synthèses biologiques et des autorégulations adaptatives indispensables à l’ensemble de l’écosystème et à la vie animale, à la régulation d’équilibres biologiques, écologiques et climatiques complexes. A l’opposé, l’homme est le responsable majeur des déséquilibres de l’écosystème, par ses pratiques artificielles non respectueuses des cycles naturels, les produits de synthèse perturbateurs biologiques et écologiques, la course à la croissance exponentielle, la surexploitation de ressources limitées et des énergies fossiles, qui dépassent les capacités d’autorégulation adaptative naturelle. 8 Le végétal nourrit, construit, oxygène, anime, stimule, régule, harmonise, protège et soigne la vie animale.

9 9 Le végétal nourrit, construit, oxygène, anime, stimule, régule, harmonise, protège et soigne la vie animale. Les molécules de synthèse industrielles ne sont pas biocompatibles, elles perturbent les équilibres du vivant. Retrouver le bon sens, celui du vivant plantes traditionnelles bien connues molécules de synthèse Quelles solutions faut-il privilégier ? Les plantes traditionnelles bien connues, qui sont les alliées de la vie et de l’homme depuis toujours ? Ou les molécules de synthèse, créées artificiellement par l’homme, qui perturbent les êtres vivants, contaminent la chaine alimentaire et les milieux de manière rémanente et cumulative, même quand elles sont pourvues d’AMM* ? (* Autorisation de Mise sur le Marché) Ces questions ne sont pas prises en compte à la hauteur des enjeux de sécurité biologique et écologique qu’elles posent, parce qu’elles remettent en question les dogmes et les intérêts du système médical dominant.

10 Comment l’éleveur peut-il favoriser la santé ? 1- En agissant sur le milieu, grâce à un écosystème d’élevage stable et adapté Les conditions d’élevage, les pratiques et le milieu doivent être adaptés aux besoins physiologiques et au bien-être des animaux. Plus le système est artificiel, intensif ou instable, plus l’animal est vulnérable, les autorégulations adaptatives risquant d’être dépassées. D’où l’importance du réalisme et du professionnalisme de l’éleveur : objectifs viser des objectifs raisonnables et soutenables, surveiller son élevage et les indicateurs surveiller son élevage et les indicateurs traditionnels (par l’observation) et chiffrés (analyses, normes, alertes informatiques) adapter et favoriser les bonnes pratiques adapter et favoriser les bonnes pratiques (alimentation, bien-être, hygiène, conception des bâtiments, densité animale…) : L’éleveur assure les réglages externes de son troupeau 10

11 Comment l’éleveur peut-il favoriser la santé ? 2- En agissant sur l’efficacité physiologique et la réactivité des animaux processus primaires L‘efficacité physiologique et l’adaptabilité, donc la santé, découlent essentiellement de TROIS PROCESSUS PHYSIOLOGIQUES FONDAMENTAUX, que nous appellerons processus primaires. régulations biologiques adaptation réactivité Ces fonctions complexes et interdépendantes assurent à la fois les régulations biologiques internes, l'adaptation aux variations des conditions externes et la réactivité face aux agressions du milieu. Les compétences biologiques et les autorégulations adaptatives sont activées par des plantes bien connues. Les compétences biologiques et les autorégulations adaptatives sont activées par des plantes bien connues. La PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE consiste à nourrir les capacités physiologiques et à diminuer la vulnérabilité par des apports végétaux spécifiques. Ces actions sont fondamentalement différentes de la phytothérapie et du médicament. PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE - Philippe Labre11

12 Les trois processus physiologiques primaires permettant l'autorégulation aux conditions du milieu Les 3 processus fondamentaux du vivant sont : matière 1.La gestion de la matière vivante énergie 2.L’énergie vitale relations 3.Les relations de l’individu avec les autres êtres vivants partageant le même milieu. Les 3 processus primaires conditionnent la santé, la réactivité, la vitalité et la rentabilité de l’élevage. Pouvoir les activer naturellement, grâce à une nutrition orientée, est du plus haut intérêt biologique et économique. Ils permettent une adaptation efficace aux conditions plus ou moins favorables du milieu. 12

13 1- Gestion de la matière vivante : les fonctions métaboliques La chaine métabolique produit la matière vivante et l'énergie métabolique de l'individu, et permet l’épuration du système biologique. Fonctions essentielles Fonctions essentielles : nutrition, métabolisme, détoxication Organes essentiels Organes essentiels : appareil digestif, FOIE, reins Ces fonctions peuvent être puissamment activées et optimisées chez l’animal par des végétaux favorables au métabolisme et à la détoxication, permettant efficacité, adaptabilité et réactivité métabolique PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE - Philippe Labre13

14 2- L’énergie vitale, ou vitalité L'énergie vitale est la force d’animation du vivant. Elle permet à l'individu de tenir son rôle et sa fonction dans son milieu de vie. régulations adaptatives fonctions de relations et d’intégration La vitalité possède un volet physique (le tonus) et un volet psychique (la motivation). Elle assure de nombreuses régulations adaptatives, et permet les fonctions de relations et d’intégration au milieu physique et social. Fonctions : tonus physique, psychisme, régulations nerveuses, hormonales, neuro-végétatives, circulation de l’énergie Organes : Système nerveux central, système neuro-végétatif, thyroïde, surrénales, pancréas endocrine, interrelations complexes entre eux. Ces fonctions sont activées et optimisées par des végétaux favorables à la vitalité, permettant adaptabilité et réactivité des animaux 14

15 Les fonctions de relations L‘animal doit gérer les relations et partager l’écosystème avec les autres êtres vivants du milieu, qu’ils soient de la même espèce que lui ou d’autres espèces, végétales, animales ou microbiologiques. Les relations peuvent être vitales (végétaux alimentaires), ou collaboratives (symbioses, ex : flore du rumen, flore intestinale), (associations sociales bénéfiques) ou neutres. Les relations peuvent être antagonistes (compétitions, prédation, agressions, infections, parasitismes, ruptures d’équilibre). Les situations antagonistes nécessitent des fonctions biologiques spécifiques fondamentales, les fonctions de défense : l'immunité et la préservation. PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE - Philippe Labre15

16 3- Les fonctions de défense : immunité L'immunité reconnait et s’oppose aux agresseurs microbiologiques (bactéries, virus, parasites…) ou protéiques. Organes Organes : système immunitaire proprement-dit, peau, muqueuses, flore digestive Les fonctions de défense des animaux peuvent être puissamment activées et optimisées par des végétaux et des composants aromatiques (= huiles essentielles) favorables à l’immunité, qui diminuent la vulnérabilité face aux agressions microbiologiques, virales et parasitaires. PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE - Philippe Labre16

17 3- Les fonctions de défense (suite) : préservation de l’individu lors des agressions La préservation est l’activation de fonctions d’adaptation en réaction aux agressions infectieuses ou traumatiques, certaines de ces fonctions étant alors à risque de déséquilibre, de décompensation en cascade, et d’induire un état de choc. Les autorégulations physiologiques adaptatives particulièrement sollicitées lors des agressions infectieuses ou traumatiques sont : la modulation de l'inflam- mation, la détoxication des toxines microbiennes ou tissulaires, la régulation des déséquilibres cellulaires, métaboliques ou sanguins induits par l’agression. Les fonctions physiologiques à risque ou fortement sollicitées lors des agressions peuvent être soutenues par une nutrition végétale orientée. Son but est d’activer et de préserver les capacités fonctionnelles des organes responsables de ces régulations vitales, diminuant ainsi la vulnérabilité individuelle. 17

18 Les végétaux favorables à la santé, activateurs fondamentaux des compétences physiologiques L’activation physiologique capacités d’autorégulation adaptative par les végétaux est fiable, puissante, durable L’activation physiologique et des capacités d’autorégulation adaptative animale par les végétaux est fiable, puissante, durable. alimentationapporte peu d’informations biologiques dynamisantes Cet apport végétal bénéfique est rendu d’autant plus nécessaire actuellement que l’alimentation est industrielle ou peu diversifiée, et apporte peu d’informations biologiques dynamisantes. Cette notion largement admise pour l’homme est exprimée par le slogan « Mangez 5 fruits et légumes par jour », qui en est une utilisation favorable mais aléatoire, empirique, non optimisée. Les activations physiologiques peuvent être remarquablement renforcées en associanten synergie des végétaux de manière orientée Les activations physiologiques peuvent être remarquablement renforcées en associant en synergie des végétaux ou leurs extraits de manière orientée. On obtient ainsi une activation globale d’un ou de plusieurs des 3 processus primaires décrits précédemment, et consécutivement, une diminution de la vulnérabilité. 18

19 Des synergies végétales pour nourrir les compétences physiologiques Les synergies végétales de nutrition fonctionnelle plantes médicinales d’utilisation traditionnelle Les synergies végétales de nutrition fonctionnelle sont formulées à partir de plantes médicinales d’utilisation traditionnelle bien connues ou de leurs extraits traditionnels naturels classiques, afin d’assurer L’ ACTION PHYSIOLOGIQUE attendue et L’ INNOCUITÉ nécessaire, parfaitement établies par l’usage traditionnel, confirmées par les données actuelles des sciences du végétal et l’utilisation de terrain. fonctions physiologiques sont fortement sollicitées En élevage, les fonctions physiologiques sont fortement sollicitées et les animaux sont soumis à des déséquilibres métaboliques ou des agressions infectieuses fréquentes qui les rendent vulnérables, en raison de leur mode de vie productif et grégaire. La phytonutrition fonctionnelle permet une optimisation rapide, intense et polyvalente des fonctions physiologiques et des autorégulations adaptatives dans ces périodes à risque. PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE - Philippe Labre 19

20 20 La richesse botanique des prairies naturelles dynamise la vitalité, la santé et la réactivité des herbivores d’élevage. La phytonutrition utilise ces propriétés végétales de manière physio- logiquement orientée, dans les périodes à risque ou de sollicitation fonctionnelle intense.

21 Le végétal, indispensable ou favorable à de la vie raisonnéeplantes non préoccu- pantesparfaitement connues élément indispensable ou favorable à la vie animale L’utilisation nutritionnelle raisonnée de complexes de plantes non préoccu- pantes parfaitement connues comme activateurs physiologiques remet le végétal à sa place biologique, celui d’un élément indispensable ou favorable à la vie animale. Ces actions sont fondamentalement positives, en améliorant de manière naturelle le niveau de vitalité et d’adaptabilité. LE TERME DE «RÉSIDU» DE PRODUIT INDÉSIRABLE DEVIENT TOTALEMENT INAPPROPRIÉ LE TERME DE «RÉSIDU» DE PRODUIT INDÉSIRABLE, ISSU DE CONCEPTS PHARMACOLOGIQUES, DEVIENT TOTALEMENT INAPPROPRIÉ. La présence dans les productions animales de composants ou de métabolites végétaux est, par essence, naturelle pour des herbivores La présence dans les productions animales de composants ou de métabolites végétaux issus de plantes alimentaires ou condimentaires aux effets bénéfiques en association synergique (en faible quantité en raison de la complexité des associations, comparable à une alimentation diversifiée sur parcours) est, par essence, naturelle pour des herbivores. 21

22 De plus les composants végétaux aromatiques à petite dose sont favorables aux caractères organoleptiques des productions animales. Leur présence est recherchée et reconnue comme signe de qualité, par rapport à une alimentation industrielle. Au cas où les effets biologiques des végétaux sur la physiologie animale seraient perçus en relai par le consommateur, ils seraient favorables à ses fonctions essentielles. LA PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE RÉPOND À UN RÔLE UNIVERSEL ET PRIMORDIAL DE L’ALIMENTATION, CELUI DE COUVRIR LES BESOINS DE VITALITÉ ET DE RÉACTIVITÉ DES FONCTIONS BIOLOGIQUES ADAPTATIVES. 22 La suspicion systématique envers les médicaments à base de plantes n’a pas lieu d’être dans cette utilisation nutritionnelle, La suspicion systématique envers les médicaments à base de plantes n’a pas lieu d’être dans cette utilisation nutritionnelle, d’autant plus qu’elle permet de diminuer le recours aux produits de synthèse problématiques.

23 Quels sont les enjeux fondamentaux de la santé ? Les produits à base de plantes actuellement proposés en élevage présentent-ils des risques biologiques, sanitaires ou alimentaires réels pour les animaux, le consommateur ou l’environnement ? sollicitations excessives des fonctions maladies virales, parasitairesantibiorésistance maladies chroniques ou dégénératives Les préoccupations majeures de la santé en élevage sont les sollicitations excessives des fonctions (métabolisme, immunité en particulier), les maladies virales, parasitaires et l’antibiorésistance face aux germes microbiens, et chez l’homme, les maladies chroniques ou dégénératives (obésité, diabète, cancers, troubles de la reproduction, maladies immunitaires, …) liées à l’alimentation industrielle et aux pollutions de la chaine alimentaire et de l’environnement par des produits de synthèse, perturbateurs biologiques rémanents et cumulatifs. Les plantes favorables à la santé apportent des réponses adaptées et souvent radicales aux problématiques fonctionnelles. Elles diminuent le recours et les risques liés aux résidus de molécules de synthèse et aux antibiotiques Les plantes favorables à la santé* utilisées en nutrition animale présentent des risques insignifiants et apportent des réponses adaptées et souvent radicales aux problématiques fonctionnelles. Elles diminuent le recours et les risques liés aux résidus de molécules de synthèse et aux antibiotiques. * Plantes parfaitement identifiées et validées parmi la diversité infinie du monde végétal. Ignorer ou remettre en question ces acquis est un retour en arrière scientifiquement indéfendable. 23

24 L’enjeu réel de la sécurité : la biocompatibilité La sécurité biologique est un impératif fondamental La sécurité biologique (sanitaire, alimentaire, environnementale) des activités humaines et des produits mis sur le marché est un impératif fondamental. Le bon sens, la compétence, le recul sur les pratiques, la modération et la durabilité en sont des éléments essentiels. En raison des excès d’origine industrielle principe hypertrophié de précaution et de sécurité a été instauré Il est appliqué sans discernement et impose des règlementations et des normes d’une lourdeur extrême, auxquels seuls les industriels peuvent répondre. En raison des excès, des dérives et des scandales sanitaires, alimentaires et environnementaux d’origine industrielle (sang contaminé, vache folle, abus et résidus d’antibiotiques et de produits phytosanitaires, Médiator, Vioxx, néonico- tinoïdes dûment pourvus d’AMM, OGM en plein champ, …), un principe hypertrophié de précaution et de sécurité a été instauré pour l’ensemble des activités. Il est appliqué sans discernement et impose des règlementations et des normes d’une lourdeur extrême, auxquels seuls les industriels peuvent répondre. les méthodes traditionnelles et naturelles non préoccupantes, sont éliminées au profit des acteurs industriels et des produits de synthèse. Ces règlementations et leur application ont un effet totalement inverse à leur but : les méthodes traditionnelles et naturelles non préoccupantes, adaptées à la préservation de la vie et des équilibres écologiques, sont éliminées au profit des acteurs industriels et des produits de synthèse. 24 Les méthodes industrielles et intensives sont imposées comme normes universelles, auxquelles les pratiques naturelles doivent se conformer. Les experts qui établissent ces normes sont liés conceptuellement à la science officielle et/ou économiquement aux industriels. Une notion administrative inadaptée et orientée de la sécurité Une notion administrative inadaptée et orientée de la sécurité monte en épingle les risques insignifiants de méthodes naturelles hautement efficaces, et ne reconnait pas leurs avantages biologiques et écologiques. Elle méconnaît les risques majeurs liés à l’utilisation préférentielle massive de molécules de synthèse industrielles munies d’homologations et d’autorisations présentées comme des garanties de sécurité*, mais de biocompatibilité problématique. * Les problèmes liés à l’usage massif des antibiotiques en élevage sont pris en compte depuis 2011, mais les solutions peu préoccupantes alternatives à leur utilisation restent verrouillées.

25 Nourrir les compétences physiologiques en élevage, pour un cadre adapté et proportionné utilisation physiologique, nutritionnelle des plantes et de leurs extraits, traditionnelles Actuellement, il n’existe pas de cadre adapté à une utilisation physiologique, nutritionnelle des plantes et de leurs extraits, pratique pourtant ancienne et répandue en élevage. Les plantes traditionnelles utilisées dans ce cadre, leur mode d’utilisation ne présentent pas de risques pour les animaux et les consommateurs, dès que les normes élémentaires sont respectées, et en pratique elles ne sont jamais incriminées. médicament à base de plantes Le cadre pharmaceutique du médicament à base de plantes est inadapté quand l’action est physiologique et il est disproportionné avec le faible niveau de risque des végétaux favorables à la santé d’utilisation traditionnelle, dont l’usage est parfaitement validé et scientifiquement confirmé. Un cadre nutritionnel simple et proportionné d’aliment complémentaire fonctionnel à base de plantes est nécessaire, afin de reconnaitre leur action biostimulante favorable sur les compétences physiologiques et la réactivité, leur utilisation ancienne, non préoccupante, hautement bénéfique à la santé et à l’environnement. PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE - Philippe Labre 25

26 C’est le vivant lui-même qui gère, régule et préserve les fragiles équilibres biologiques et écologiques. processus naturels indispensables aux êtres vivants, mais aussi à la stabilité et à la pérennité de l’écosystème Milieu naturel, végétaux, animaux et hommes constituent un seul écosystème, un jardin vivant partagé, où chaque être vivant a une fonction et un impact, favorable ou négatif. Ses habitants doivent s’y intégrer de manière interdépendante, complémentaire et raisonnée, afin de permettre et de préserver les équilibres autorégulés, processus naturels indispensables aux êtres vivants, mais aussi à la stabilité et à la pérennité de l’écosystème. le végétal effectue pour les animaux et l’homme de nombreuses fonctions biologiques indispensables Au sein de la communauté des espèces vivantes interdépendantes (ou biodiversité), le végétal effectue pour les animaux et l’homme de nombreuses fonctions biologiques indispensables que le règne animal et les techniques industrielles sont incapables de remplir, en particulier des régulations biologiques, sanitaires, écologiques et climatiques permettant l’adaptation réciproque des animaux et de leur milieu, donc leur équilibre et leur survie. 26

27 Le végétal, concurrent naturel des industriels de la santé 27 La suspicion administrative croissante qui diabolise et disqualifie de fait les plantes favorables à la vitalité et à la santé montre une incompréhension ou un déni des processus biologiques fondamentaux et des enjeux réels de la sécurité du vivant. Cette éviction des plantes, derrière laquelle une implication lobbyiste est évidente, est inconséquente et en opposition avec l’ensemble des besoins sanitaires et environnementaux, ainsi qu’avec l’évolution de la demande sociétale. Une telle attitude montre la mainmise et la prévalence accordée aux intérêts économiques sur les impératifs biologiques, écologiques et climatiques, et sur l’éthique scientifique. CE CHOIX DÉLIBÉRÉ HYPOTHÈQUE L’AVENIR DU VIVANT.

28 Adapter nos pratiques et nos règlementations aux besoins de préservation du vivant, et non l’inverse… des impératifs incontournables Les concepts d’agroécologie, de préservation de la biodiversité, de méthodes naturelles permettant la diminution du recours aux molécules de synthèse, ainsi que la remise en question de la croissance économique et de l’exploitation intensive des ressources ne sont pas des options, mais des impératifs incontournables pour l’avenir et la préservation du vivant. respect des équilibres complexes autogérés par le vivant lui-même La réponse aux risques de décompensation des équilibres biologiques, écologiques et climatiques, dont les signes d’alerte sont de plus en plus évidents, ne viendra pas de l’industrie et de la science, mais du respect des équilibres complexes autogérés par le vivant lui-même, des interactions collaboratives entre les végétaux, les animaux et les hommes. La collaboration raisonnée avec la nature est la seule voie pour préserver les équilibres et la pérennité du vivant. Ce changement de modèle néces- site une remise en question de nos modes de vie et de nos rapports avec le monde vivant, mais également la prise en compte réaliste de ces impératifs dans les priorités administratives et règlementaires. 28

29 29 Ces thèmes, liés à la santé, l’agriculture et l’écologie sont développés sur le site www.ourlivingworld.eu www.ourlivingworld.e

30 Annexe : 3 exemples de phytonutrition fonctionnelle en élevage Soutien d’un troupeau laitier en période de forte production Soutien d’un troupeau laitier en période de forte production Un troupeau prim’holstein à taux cellulaire élevé Un troupeau prim’holstein à taux cellulaire élevé Une bande de veaux dans un contexte à risque de grippe respiratoire à virus RS Une bande de veaux dans un contexte à risque de grippe respiratoire à virus RS La nutrition fonctionnelle permet d’activer naturellement les capacités physiologiques et la réactivité, plutôt que de traiter artificiellement les pathologies d’animaux peu réactifs et assistés médicalement. L’animal devient plus apte à s’adapter et plus réactif lors des agressions => L’animal devient plus apte à s’adapter dans les moments où la sollicitation physiologique est intense (périodes de mise-bas, de haute production, de transition alimentaire, de stress, d’allottement, de risque infectieux…) et plus réactif lors des agressions. une réflexion sur ses pratiques et à prendre en compte les déséquilibres y apporter des solutions durables, avec un raisonne- ment de santé globale,, par des actions sur l’alimentation, les conditions et le milieu, sur l’équilibre et la durabilité du système => Cette méthode fonctionnelle incite l’éleveur à une réflexion sur ses pratiques et à prendre en compte les déséquilibres à l’origine des perturba- tions de fonctions, et à y apporter des solutions durables, avec un raisonne- ment de santé globale, écosystémique, par des actions sur l’alimentation, les conditions et le milieu, sur l’équilibre et la durabilité du système. PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE - Philippe Labre 30

31 Soutien d’un troupeau en période de forte production Description du cas Description du cas : troupeau montbéliard avec nombreuses vaches vêlées récemment : acétonémies et endométrites fréquentes, chute de production, retours en chaleur tardifs, amaigrissement marqué sur une proportion élevée de VL Analyse et conduite à tenir Analyse et conduite à tenir : contrôle et correction des apports alimentaires, revoir les modalités de l’apport d’énergie, de l’alimentation au tarissement, de la transition au vêlage Phytonutrition fonctionnelle Phytonutrition fonctionnelle : mix de plantes actives sur l’appétit, la digestion, le foie, les reins, le tonus, à raison de 50 g/j/VL durant 10 jours dans l’alimentation Evolution et résultat Evolution et résultat : remontée en production, augmentation de l’appétit et du tonus, surtout après vêlage, moins d’endométrites, plusieurs vaches non vues en chaleurs se déclarent pendant la complémentation. PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE - Philippe Labre31

32 Troupeau à taux cellulaire élevé Description du cas Description du cas : troupeau prim’holstein avec une moyenne de 700.000 cellules/ml, doit passer au robot dans 3 semaines. L’éleveur appréhende cette transition, sensée aggraver le pb. Analyse et conduite à tenir Analyse et conduite à tenir : ce cas, suivi par le contrôle laitier et le vétérinaire, à fait l’objet de nombreuses analyses et essais sans résultat. Quelques vaches infectées anciennes éliminées. Phytonutrition fonctionnelle Phytonutrition fonctionnelle : mix de plantes favorables à l’immunité et au métabolisme, de gestion du stress, 50 g/jour /VL, 15 jours. Evolution et résultat Evolution et résultat : 2 mois après, le troupeau s’est adapté au robot de traite. Taux cellulaire à 200.000 cellules/ml. Les bons résultats se maintiennent depuis, la phytonutrition fonctionnelle pouvant être renouvelée en cas de besoin (1 fois par an), dans les périodes de forte sollicitation physiologique. 32

33 Bande de veaux à épisodes respiratoires fréquents Description du cas Description du cas : 25 veaux prim’holstein en 3 boxes, plusieurs passages de virus RS chaque hiver, vaccinés, utilisation fréquente d’antibiotiques de couverture. Analyse et conduite à tenir Analyse et conduite à tenir : pas de modification effectuées. Veiller à l’ambiance et à la ventilation. Phytonutrition fonctionnelle Phytonutrition fonctionnelle : Mix de plantes favorables à l’immunité et à la fonction respiratoire : 3 cures de 10 jours, 20 g/j/veau, en novembre, janvier, mars. Evolution et résultat Evolution et résultat : durant l’hiver, très peu de toux, pas de fièvre, pas d’antibiotiques utilisés, bonne croissance, vitalité et appétit des veaux. PHYTONUTRITION FONCTIONNELLE - Philippe Labre33


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