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Quelle croissance pour demain ? Partie 1. La stagnation séculaire UTLM 2015-2016 Nicolas Danglade.

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1 Quelle croissance pour demain ? Partie 1. La stagnation séculaire UTLM 2015-2016 Nicolas Danglade

2 Qu’est-ce que la croissance ? Indicateur : PIB Ce qu’il mesure Ce qu’il ne mesure pas Croissance : Augmentation soutenue et durable du PIB

3 Qu’est-ce que la croissance ? Ce que mesure le PIB: Valeur ajoutée produite par le secteur marchand Valeur ajoutée produite par le secteur non marchand Chiffres d’affaire -consommations intermédiaires = Valeur ajoutée Coûts de production = Valeur ajoutée

4 Qu’est-ce que la croissance ? Ce que ne mesure pas le PIB: L’évolution de la qualité des biens consommés Les externalités négatives associées à certaines consommation Conclusion : Le PIB n’est pas un indicateur de bien-être Mais question : peut-on vivre mieux avec un PIB qui baisse ?

5 Evolution du PIB mondial depuis l’an 0

6 Comparaison évolution PIB mondial et population mondiale (PIB/population = PIB par habitant)

7 Comparaison évolution PIB mondial et population mondiale (PIB/pop = PIB par habitant)

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10 Evolution PIB mondial par habitant depuis l’an 0

11 Décomposition du PIB mondial

12 En résumé Un décollage de la croissance à partir du 18ième siècle Une croissance économique mondiale supérieure à la croissance démographique à partir du début du 20ième siècle: donc hausse du PIB mondial par habitant Une accélération de la hausse du Pib mondial par habitant après 1945 (x8) Une croissance essentiellement occidentale et asiatique

13 La thèse de la stagnation séculaire

14 Conséquence : un retour vers un taux de croissance du pib dans les PDEM inférieur à 2%

15 Une projection à long terme

16 Le cas des PDEM: l’exemple de la France

17 Pourquoi le PIB augmente-t-il? Les sources de la croissance Y = A.F(K;L) ProductionQuantité de facteurs de production « Résidu »

18 Les sources de la croissance La production augmente car La quantité de facteurs de production utilisée augmente Une meilleure utilisation des facteurs de production Hausse de la Productivité Globale des Facteurs (PGF)

19 Comment faire augmenter la quantité de facteurs utilisés ? La population active L’investissement en capital physique Mais limite: l’existence de rendements factoriels décroissants Var. Population + Comportements d’activité Conclusion: une économie dans laquelle la population active n’augmente pas est condamnée à la stagnation même si son stock de capital augmente sauf si …

20 Comment faire augmenter la PGF ? Le progrès technique Le capital humain Le réseau d’infrastructures Innovation Education et santé Transports et télécommunica- tion

21 En résumé : plus de croissance ? Augmenter la population active Investir dans : le capital physique le capital technologique le capital humain le capital public ? Incitations Règles du jeu (= institutions) FormellesInformelles

22 Pourquoi le taux de croissance (notamment dans les PDEM) chute-t-il ?

23 La thèse de la stagnation séculaire Des facteurs structurels qui concernent l’évolution de : la population active l’investissement en capital productif de la productivité globale des facteurs Des facteurs conjoncturels qui accentuent cette dynamique

24 Les évolutions démographiques

25 Les évolutions démographiques par zone géo

26 Une comparaison France / Allemagne

27 Le vieillissement de la population Par la haut : allongement de la durée de vie Par le bas: baisse de la natalité (et/ou hausse mortalité jeunes)

28 L’accumulation du capital physique (cas des Etats-Unis)

29 Comment expliquer la baisse de l’investissement alors que le taux d’intérêt réel chute ? Chute du rendement du capital productif ?

30 Comment expliquer la baisse du rendement du capital productif ? 2) Il faut des investissements toujours plus importants pour obtenir le même niveau de production Evolution du ratio capital net/PIB USA : 1 en 1960 / 2 en 2015 Zone euro: 1,7 en 1960 /3 en 2015 1) Mondialisation et concurrence = impact sur les prix et les marges

31 Moins d’effort d’investissement Le rendement du capital chute Cercle vicieux Vieillissement du stock de capital

32 La stagnation séculaire Productivité globale des facteurs ? Baisse du rendement du capital physique Baisse du rythme de croissance de la population La hausse de la quantité de facteurs de production a un impact de plus en plus faible sur la croissance

33 Une projection à long terme de l’évolution de la PGF

34 L’accumulation du capital humain Niveau global de qualification des actifs se heurte à un plafond (chute des compétences des moins bons élèves, analphabétisme durable …) Déversement des emplois vers des secteurs moins qualifiés du tertiaire (développement anti- schumpétérien) Conséquence négative sur l’utilisation des « machines » innovantes

35 L’accumulation du capital technologique L’absence d’innovation majeure depuis plus de 50 ans Le coût croissant de la R & D (industrie pharmaceutique, microprocesseurs …)

36 Le coût croissant de la R & D Pharmacie (USA): Début 2000: 2,8 Mds $ par molécule approuvée Début 2010: 4,2 Mds $ par molécule approuvée Microprocesseurs: Le développement du transistor de 20 nanomètres : 1 md $ La production : 10 mds $

37 Les conséquences à CT d’une chute de la croissance potentielle Du côté de la demande:

38 Les conséquences à CT d’une chute de la croissance potentielle Du côté de l’offre :

39 Les politiques conjoncturelles mises en œuvre actuellement : quelles conséquences ? Politiques monétaires expansionnistes Politiques budgétaires restrictives

40 Politiques monétaires expansionnistes : quelles conséquences ? Politique de taux zéroPolitique de rétablissement des bilans des banques Faire repartir le crédit des ménages et des entreprises ?

41 Politiques monétaires expansionnistes : quelles conséquences ? Echec Politique de taux zéro Tx réel = tx nominal - inflation 2 % = 4 - 2 2 % = 0 + 2 Les banques reconstituent leur bilan mais la liquidité ne va pas jusqu’aux clients La rentabilité capital productif est trop faible

42 Les banques reconstituent leur bilan mais la liquidité ne va pas jusqu’aux clients ? La rentabilité capital productif est trop faible La liquidité alimente le système financier mais pas directement l’économie réelle Développement de cycles financiers : boom / krach sur des actifs Impact l’économie réelle par des effets de patrimoine

43 Conclusion Une croissance potentielle qui s’effondre Des cycles financiers de plus en plus importants Qui impactent l’économie réelle et créent des cycles économiques qui s’enroulent autour de la croissance potentielle : Krach 1993 Krach 2001 Krach 2008

44 Débat techno-pessimistes vs techno-optimistes Optimistes Pessimistes

45 Techno-optimistes

46 Conséquences de la stagnation séculaire ? La montée des inégalitésLa montée des conflits de répartition

47 La montée des inégalités: le cas des Etats-Unis

48 La montée des inégalités: le cas des pays anglo-saxons

49 La montée des inégalités: le cas des pays européens

50 La montée des inégalités: le cas des pays d’Europe du Nord

51 La reconstitution des inégalités de patrimoine

52 La transmission des flux successorales

53 Le retour vers une société d’héritiers

54 La montée des inégalités: les explications de T.Piketty Ralentissement de la croissance économique Les revenus du capital augmentent plus vite que les revenus du travail Les revenus des plus riches progressent plus vite que ceux des autres Impact sur l’épargne Inégalités de revenus Inégalités de patrimoine Explosion des revenus des salariés les plus qualifiés Modification de la fiscalité

55 Evolution du taux de prélèvements obligatoires: une relative stabilité

56 Mais une baisse du taux d’imposition de la tranche supérieure de l’IR

57 Et une baisse du taux d’imposition de la tranche supérieure de l’impôt sur les successions

58 L’impact de l’évolution de la fiscalité sur les inégalités Le taux de prélèvements obligatoires baisse peu depuis les années 1980 Mais cette relative stabilité « cache » une chute de l’effort fiscal des revenus et patrimoine les plus élevés La fiscalité se concentre sur les « moins riches »

59 Evolution du taux de prélèvement total (cas de la France)

60 Le creusement des inégalités renforce la faiblesse de la croissance économique !

61 Conséquences des inégalités sur le capital humain

62 Cercle vicieux inégalités / stagnation Faiblesse de la croissance Creusement des inégalités Impact négatif sur l’accumulation du capital humain et technologique Facteurs de stagnation séculaire

63 La montée des conflits de répartition des revenus Entre détenteurs de revenu du capital et détenteurs du revenu du travail Entre insiders et outsiders Entre générations Entre régions

64 La montée des conflits de répartition des revenus: entre générations Stagnation des gains de productivité et de la croissance Augmentation du ratio de dépendance (retraités/actifs) Quelle(s) solution(s) ? Baisser les pensions des retraités Allonger les cotisations des actifs Allonger la durée de cotisation

65 La montée des conflits de répartition des revenus : entre insiders et outsiders Ralentissement croissance Cas de la France: les salaires réels progressent même lorsque le chômage augmente ! On s’attend à ce que une hausse du chômage freine la progression des salaires réels Régulation du marché du travail Baisse chômage

66 Cas de la France : les salaires réels progressent même lorsque le chômage augmente !

67 Une hausse du chômage = une sortie de l’emploi des salariés les plus précaires et les moins qualifiés Les salariés qui restent en emploi sont les plus qualifiés et les mieux payés: le salaire réel moyen augmente donc Les salaires des « insiders » ne réagissent pas aux conditions du marché du travail La hausse du salaire réel freine le retour à l’emploi des moins qualifiés Conflit : insiders / outsiders

68 La montée des conflits de répartition des revenus: entre régions En Europe Les régions riches des pays pauvres = stratégie séparation Logique de compétitivité : en réduisant le point de la redistribution = baisser les PO Logique de solidarité

69 La montée des conflits de répartition des revenus Si la part des profits dans le revenu global augmente Si la part des salaires dans le revenu global augmente Lorsque la croissance est faible, le « gâteau » à partager augmente peu Pour les salaires: salaire minimum / très hauts salaires Pour l’investissement Pour les dividendes Pour les cotisations sociales

70 La montée des conflits de répartition des revenus: cas général des PDEM (sauf France ! ) Pénalise le niveau de vie des très hauts salaires Pénalise l’investissement des dividendes Tendance en faveur Pénalise le potentiel de croissance (la croissance de long terme / PGF) Pénalise la croissance à court terme (faiblesse de la demande globale) Chômage / destruction de capital humain

71 La montée des conflits de répartition des revenus : la spécificité de la France Pénalise les outsiders: Précarité / Chômage / destruction de capital humain des salaires des insiders Pénalise l’investissement Tendance en faveur Pénalise la PGF donc le potentiel de croissance Faiblesse : R&D, FBCF Pas de montée en gamme Pénalise la profitabilité des entreprises Dépense publique Hausse ratio d’endettement public

72 En conclusion Affaiblissement tendanciel de la croissance (débat sur innovations futures) Qui alimente un cercle vicieux inégalités / faible croissance Qui provoque des conflits de répartition des revenus Diagnostic : la crise de 2008 s’accompagne d’une insuffisance de la demande globale mais le problème à moyen et long terme de l’économie est un problème d’offre Conséquence: il faut donc des politiques capables de stimuler la croissance potentielle


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