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Techniques d’expression écrite Philippe Bellissent Novembre 2011

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Présentation au sujet: "Techniques d’expression écrite Philippe Bellissent Novembre 2011"— Transcription de la présentation:

1 Techniques d’expression écrite Philippe Bellissent Novembre 2011
Bachelor Techniques d’expression écrite Philippe Bellissent Novembre 2011

2 Syllabus La production de discours professionnels est au cœur de la formation des étudiants en Info com. La compétence discursive fait partie d’un bagage commun à tout individu. Pour devenir des professionnels de la communication, les diplômés doivent à l’issue de leur cursus universitaire être très au dessus du niveau moyen requis pour communiquer et échanger en société . L’objectif de ce cours est donc d’apporter les savoirs, les savoirs faire et les savoir être, tant au niveau de la communication écrite qu’orale. Pour que ce module de formation ne soit pas que la simple transmission de recettes du bien écrire et du bien parler en société, on montrera systématiquement les liens existants entre des techniques présentées dans ce cours et des questions théoriques sur le langage , enseignées par ailleurs dans cette même formation (épistémologie et théories de l’information et de la communication, linguistique, sémiologie) Après une présentation rapide des concepts fondamentaux sur le langage et le discours, seront abordées les techniques de la communication écrite puis orale. On insistera parallèlement sur l’importance de la compréhension des textes sources ainsi que le développement de l’écoute, à partir desquels bâtir son propre discours. Puisque, comme nous le rappelle Bakhtine, tout discours n’est jamais que la reprise d’un autre discours.

3 Plan Introduction : Concepts fondamentaux
Le langage Linguistique, concepts de base Les niveaux d’analyse en linguistique Phonème Morphème Mot Syntagme Phrase Texte La sémantique La pragmatique Le discours Les visées Discours et récits Les types de discours Les genres de discours Le texte Stylistique Sémantique textuelle Sémiotique du texte Techniques d’expression écrite Problématiques du discours Types de plan Recherche de contenus Les informations Les arguments Eléments de rhétorique Mise en discours des arguments et stratégies discursives Les tropes et figures de style Améliorer son écriture Jouer la créativité Se servir des sens Utiliser les figures de style Trucs et astuces de l’écriture journalistique Les différentes formes de textes Le résumé La note de synthèse Le rapport Le PV Le compte rendu Correspondance Ecrire pour les TIC ( , Web, réseaux sociaux) Techniques d’expression orale Au commencement était l’écoute… le mode dialogal Analyse et repères dans le discours de l’autre Clés pour une efficacité dans la repartie Questions d’énonciation Ethos Logos Pathos Ecrire pour émouvoir : le story telling Les éléments extra-textuels Le para-verbal dans le discours La gestuelle Les situations concrètes d’énonciation Un à un Un à plusieurs Discours préparé et improvisation Les aides visuelles supports du discours

4 Bibliographie sommaire
Argumenter Michel Dufour Armand Colin 2008 Bien rédiger pour le web Isabelle Canivet Eyrolles 2009 Dire et faire dire L'entretien Armand Colin 1997 Grammaire du sens et de l'expression Patrick Charaudeau Hachette 1992 La conversation Catherine Kerbrat-Orecchioni Memo Seuil 1996 La parole persuasive Bertrand Buffon L'interrogation philosophique PUF 2002 La pensée Power Point Franck Frommer la Découverte 2010 La rhétorique Joëlle Gardes-Tamine Cursus Armand Colin 1996 100 fiches pour comprendre la linguistique Siouffi & Van Raemdonck Bréal 1999 L'argumentation Christian Plantin Mémo Seuil 1996 Les figures clés du discours Marc Bonhomme Memo Seuil 1998 Libérer son écriture et enrichir son Style Pascale Perrat CFPJ 2000 Méthodes et techniques de l'expression écrite et orale Gilles Ferréol & Noël Flageur Cursus Armand Colin 2008 Savoir improviser Cyril Gely Studyrama 2008 Slide:ologie Nancy Duarte Pearson 2010 Storytelling Christian Salmon la Découverte 2008 Techniques de l'expression écrite et orale Denis Baril Sirey 2008

5 Bibliographie Argumentation et rhétorique (15-16) coll Hermes 41 CNRS editions 1995 Analyser les textes de communication Dominique Maingueneau Lettres Sup. Nathan Université 2000 Argumentation manipulation persuasion Christian Boix L'Harmattan 2007 Argumenter Michel Dufour Armand Colin 2008 Bien rédiger pour le web Isabelle Canivet Eyrolles 2009 Comment lire un texte à voix haute Jean Luc Vincent Gallimard 2006 Devenez un as de la persuasion en 50 leçons Goldstein Martin Cialdini L'entreprise 2007 Convaincre sans manipuler Philippe Breton La découverte 2008 Dire et faire dire L'entretien Armand Colin 1997 Discours et communication Paul Ricoeur L'Herne 2005 Du discours politique au discours expert coll ENS editions 2008 Elements d'analyse du discours Georges Elia Sarfati Linguistique Nathan Université 2001 Eléments de rhétorique classique Michel Patillon Fac Nathan 2003 Eloge de la Parole Philippe Breton La découverte 2003 Expression communication Francis Vanoye Armand Colin 1990 Grammaire du sens et de l'expression Patrick Charaudeau Hachette 1992 Guide de la communication écrite de l'entreprise Didier Faure Maxima Laurent du Mesnil 2002 Introduction à la linguistique française T1 & T2 Maingueneau Chiss Filliolet Hachette Introduction à la linguistique contemporaine Jacques Moeschler et Antoine Auchlin Armand Colin 2000 Introduction à la rhétorique Olivier Reboul coll 1° cycle PUF 2001 La conversation Catherine Kerbrat-Orecchioni Memo Seuil 1996 La fonction persuasive Emmanuelle Danblon Armand Colin 2005 La force de persuasion Lionel Bellenger ESF 1998 La parole persuasive Bertrand Buffon L'interrogation philosophique PUF 2002 La pensée Power Point Franck Frommer la Découverte 2010 La rhétorique Joëlle Gardes-Tamine Cursus Armand Colin 1996 La sémantique Christian Touratier Armand Colin 2000 La stylistique Joelle Gardes Tamine Armand Colin 2004 Style et rhétorique C Peyroutet Nathan 2002

6 Bibliographie L'analyse de discours Roslyne Ringoot & Philippe Robert-Demontrond Editions Apogée 2004 L'analyse des récits Jean-Michel Adam-Françoise Revaz Mémo Seuil 1996 L'argumentation Christian Plantin Mémo Seuil 1996 L'argumentation aujourd'hui Marainne Doury et Sophie Moirand Presse Sorbonne Nuvelle 2004 L'argumentation dans la communication Philippe Breton Repères La découverte 1996 L'argumentation dans la langue Jean Claude Anscombre Oswald Ducrot Philosophie et langage Mardaga 1997 L'argumentation dans le discours Ruth Amossy Nathan Université 2000 Olivier Houdart Sylvie Prioul L'art de la ponctuation Points 2006 Le discours d'information médiatique Patrick Charaudeau Médias Recherches Nathan 1997 Le Langage coll. . Coord par Jean François Dortier Editions Sciences Humaines PUF 2001 Le signe Umberto Eco Essais Le livre de poche 1980 L'ecrit web Joel Ronez CFPJ 2009 L'énonciation Catherine Kerbrat-Orecchioni Armand Colin 2002 Les Communications non-verbales Jacques Corraze Le psychologue PUF 2001 Les figures clés du discours Marc Bonhomme Memo Seuil 1998 Les figures de style Patrick Bacry Sujets Belin 2000 Les secrets des présentations de Steve Jobs Carmine Gallo Télémaque 2010 Les textes : types et prototypes Jean Michel Adam Linguistique Nathan Université 2003 Libérer son écriture et enrichir son Style Pascale Perrat CFPJ 2000 Linguistique Olivier Soutet PUF 2005 Mener une réunion efficace René Moulinier Eyrolles 2007 Méthodes et techniques de l'expression écrite et orale Gilles Ferréol & Noël Flageur Cursus Armand Colin 2008 Mieux utiliser le téléphone Sophie de Menthon Editions d'organisation 2001 Rhétorique et argumentation Jean Jacques Robrieux Nathan Université 2000 Rhétorique générale Groupe Mu Essais Seuil 1982 Savoir argumenter Renée Simonet et Jean Simonet Editions d'organisation 2000 Savoir improviser Cyril Gely Studyrama 2008 Savoir parler en public Charline Lucette Euracom editions 2010 Sémiotique du récit Nicole Everaert Desmedt De Boeck Université 2003 Slide:ologie Nancy Duarte Pearson 2010 Storytelling Christian Salmon la Découverte 2008 Techniques de l'expression ecrite et orale Denis Baril Sirey 2008 Traité de l'argumentation Chaïm Perelman & Lucie Olbrechts-Tyteca Editions de l'Université libre de Bruxelles 2000 100 fiches pour comprendre la linguistique G Siouffi & D Van Raemdonck Bréal 1999

7 Introduction : concepts fondamentaux
Le langage Linguistique, concepts de base Les niveaux d’analyse en linguistique Phonème Morphème Mot Syntagme Phrase Texte La sémantique La pragmatique Le discours Les visées Discours et récits Les types de discours Les genres de discours Le texte Stylistique Sémantique textuelle Sémiotique du texte Intro : Notions fondamentales / Le langage

8 Le langage Ensemble de signes (oraux, écrits) regroupés dans un lexique et articulés dans une syntaxe permettant la production d’énoncés pour communiquer Intro : Notions fondamentales / Le langage

9 Réferentielle cognitive dénotative
Le langage les fonctions du langage (Jakobson) Identité presse Signalisation Discours scientifique Réferentielle cognitive dénotative contexte destinateur destinataire message publicité propagande émotive poétique conative esthétique Poétique, récit,mythe En blanc ce à quoi on s’interesse En jaune la fonction En rose exemple de domaine d’application contact phatique grammaire,sémantique code métalinguistique

10 Linguistique concepts de base
Fondateur de la linguistique : Cours de linguistique générale. Oppose la parole à la langue, pensée comme un code, comme un système de signes Jette les bases du structuralisme : Les signes se définissent pas leur valeur dans le système, par rapport aux autres signes -> caractère oppositif "Cheval" vs "hongre" vs "poulain" vs "âne«  Le signe linguistique est une entité à double face: le signifié (Sé , concept) et le signifiant (Sa , image acoustique), tous deux abstraits Propriétés du signe linguistique --> abstrait (image de la réalité, image du son) --> linéaire (vs dessin, peinture) --> discret ("tout ou rien") --> arbitraire pas de lien entre le signifiant et le signifié --> conventionnel Syntagmatique (ou axe des combinaisons des mots) v. paradigmatique (ou axe de la sélection des mots). Cf site de l’Université de Lausanne en linguistique Intro : Notions fondamentales / Le langage

11 Après Saussure La sémiologie prend le code comme objet de l’étude et l’isole de l’émetteur comme du récepteur Distinction sur la nature volontaire ou non de la communication avec pour critère l’intentionnalité de la communication Signes communicatifs émis avec une intention Signes expressifs porteurs d’une signification qui peut être spontanée : Émission volontaire ou non de l’émetteur (conscience de) Réception d’un message ou non par le destinataire Attribution d’une intention par le destinataire Cf U.Eco Le signe Poche p 58

12 Les modèle triadiques (Saussure v.Peirce)
Objet référent Représentamen signifiant /étoile/ Interprétant signifié Concept d’étoile (ou définition du mot étoile) Naissance de la sémiotique : deux courants Europe et USA Peirce Le signe comme triade : Representamen (signe matériel) Dénote un objet de pensée ( ce dont on parle) grace un interprétant (représentation mentale de la relation representamen / objet) NB l’interprétant n’est pas figé mais varie suivant le sujet qui le considère

13 3 aspects du signe (I) Le signe à la place de quelque chose, tenant lieu de, pour quelque chose d’absent Le signe est quelque chose qui tient lieu pour quelqu’un de quelque chose sous quelque rapport que ce soit ou à quelque titre. Notion de coupure sémiotique : différence entre l’objet et sa représentation Mise en oeuvre d’une logique: D’identité : x=x D’équivalence : faucille +marteau = communisme De déduction: si fumée alors il existe un feu D’induction : il a plus de galons c’est le chef Le signe Umberto Eco Poche Eco sémiotique et philosophie du langage PUF Klinkenberg précis de sémiotique générale Seuil p 192

14 3 aspects du signe (II) Classifiction de Peirce: L’icône L’indice
Être semblable , ressemble à, relation de similarité L’indice Relation de contiguité, feu/fumée, trace / animal Le symbole Relation conventionnelle La métaphore comme figure de l’icône, la métonymie comme figure de l’indice A la classification de Peirce on peut ajouter le : Signal Symptome Nom Schéma (ou organigramme) Le signe Umberto Eco Poche Eco sémiotique et philosophie du langage PUF Klinkenberg précis de sémiotique générale Seuil p 192

15 Les niveaux d’analyse en linguistique
Les constituants ou unités linguistiques Phonème Morphème Mot Syntagme Phrase Texte Dictionnaire de linguistique - Dubois Giacomo Larousse Intro : Notions fondamentales / Le langage

16 Le phonème Phonème : la plus petite unité sonore
En nombre limité suivant les langues (20 à 50). Unité phonique distinctive minimale. NB : peut faire l’objet de variantes phoniques ( ex son /r/ en français Intro : Notions fondamentales / Le langage

17 Le morphème Morphème : la plus petite unité porteuse de sens
Morphèmes grammaticaux : pronoms, conjonctions Morphèmes lexicaux : Nb ce ne sont pas des noms mais des unités de sens Morphèmes dérivationnels : modifient le sens du mot ( rarement seuls) Affixes : devant un mot ( dé, re, par… faire) Suffixes : après (… tion, ment ) Morphèmes flexionnels : Flexions sur les bases nominales (genre, nombre) Flexions sur les bases verbales (temps , nombre) Chez Martinet on parlera de monèmes ( à peu près analogue au mot, pour éviter la confusion morphèmes lexicaux et grammaticaux) Intro : Notions fondamentales / Le langage

18 Le mot Substantifs Adjectifs Verbes Adverbes Embrayeurs
Intro : Notions fondamentales / Le langage

19 Les modes de proçès du verbe
 comment se manifeste le déroulement du procès défini par le verbe Itératif /unique Sautiller v. sauter Inchoatif /non inchoatif ( entrer dans un état) rougir ( = devenir rouge) ou assouplir ( rendre souple) Ponctuel / duratif Il ferme la porte v. il pleut Conclusif / non conclusif le procès tend vers un achèvement ou non ( ex: acheter, mourir V. habiter)  Grille de répartition entre verbes d’accomplissement (écrire une page), d’activités ( nager), achèvement ( pas de durée ex: apercevoir) , d’état (X est grand) Aspects Perfectivité/ imperfectivité Le procès est un tout ( il écrivit v. il écrivait) Accompli / Inaccompli L’énonciation en linguistqiue française Dominique Maingueneau Hachette p64-67 Intro : Notions fondamentales / Le langage

20 Les aspects du verbe  Aspects Perfectivité/ imperfectivité
Le procès est un tout ( il écrivit v. il écrivait) A relier à l’utilisation des temps du verbe : Aspect accompli et aspect inaccompli Différence entre temps de l’action et temps de l’énonciation Pierre a dormi longtemps ce matin, A midi Pierre aura longtemps dormi Formes perfectives Formes imperfectives Passé simple, ( passé du récit) Passé composé ( passé du discours) Imparfait L’énonciation en linguistqiue française Dominique Maingueneau Hachette p64-67 Intro : Notions fondamentales / Le langage

21 Le syngtame Syntagme : réunion de mots ayant même fonction dans la phrase ( article + nom, auxiliaire + verbe ). Syntagme nominal SN Pierre, le garçon, le petit garçon, le petit garçon dont je parle Comprend le déterminant (le), le nom ( garçon) le modifieur ( adjectif) ou relatif ( dont je parle) Syntagme verbal SV mangea, a mangé Syntagme adjectival SAdj Intro : Notions fondamentales / Le langage

22 Le mot Mot : unité lexicale, réunion de phonèmes et de morphèmes (double articulation) formant une unité linguistique Caractéristique : polysémie Différence mot<> terme ( monosémique) Les linguistes préfèrent el terme de lexème (unité de base du lexique) monème (Martinety) Intro : Notions fondamentales / Le langage

23 La phrase Phrase : réunion de syntagmes (au minimum syntagme verbal ou syntagme nominal +verbal) construisant un prédicat sur un thème donné. Limité par des signes typographiques à l’écrit. Phrases complexes : se distribuent en propositions ( principale, subordonnées) Différents types : énonciative, exclamative, interrogative, impérative Intro : Notions fondamentales / Le langage

24 Axes paragdimatiques et syntagmatiques

25 Le texte Texte : enchainement de phrases.
Progression de thèmes en rhèmes Le texte s’étudie indépendamment de son énonciation ( Discours = texte + contexte) Jean Michel Adam : les textes types et prototypes Nathan U Intro : Notions fondamentales / Le langage

26 Un cas pratique d’application de la linguistique: la continuité textuelle
Continuité textuelle : un enchainement logique de propositions sur un thème donné Progression de thème en rhème 3 éléments de la continuité : Cohésion : respect de la progression des thèmes, ordre logique des événements, reprise des éléments déjà énoncés par le biais des anaphores Napoléon a perdu à Waterloo; il a abdiqué après sa défaite). Cf La Princesse de Clèves On s’intéresse aux éléments linguistiques. Obligation d’avoir des syntagmes dans le même champ lexical Pierre dort, la ville dort, le tableau dort Cohérence : vérification de l’appropriation de la phrase au contexte, correspondance avec le monde réel. Prise en compte de l’implicite et de la situation d’énonciation. Ex : Pourquoi le Professeur Tournesol vient il à la Sorbonne en patins à roulettes Parce qu’il a cours Parce que le métro est en grève Parce qu’il est fou Connectivité : enchainement des phrases par des connecteurs ( conjonction de coordination ou de subordination. A l’inverse, les points de suspension… ou les listes à puces !!! 100 fiches pour comprendre la linguistique Siouffi & Van Raemdonck Bréal p 113

27 Règles typographiques (I)
Signes typo. Règles Exemples Italiques S’emploie souvent pour citer , mettre un mot en valeur ; obligatoire pour les titres d‘oeuvres Les Fleurs du Mal Majuscules S’emp1oient a l’initiale pour les mots qui commencent une phrase ou une citation, les noms propres, les noms de peuples, les organismes d’Etat, acronymes, pour chaque lettre des sigles. On met l’accent sur les capitales [si possible]. Victor HugoLe College de France, Les Français, L’Unesco La SNCF Ponctuation Ne se place jamais en début de ligne. Les adresses s’écrivent sans ponctuation 20 bd Victor Hugo Points Se Placent a la fin des phrases. A la fin des mots abrégés, sauf ceux dont l’abréviation comprend la dernière lettre Réf. mais Bd BTS communication : les textes types et prototypes Nathan U

28 Règles typographiques (II)
Signes typo. Règles Exemples Virgules Séparent les parties d’une proposition ou d’une phrase, a condition qu’elles ne soient pas déjà réunies par les conjonctions et, ou, ni Elles séparent les énumérations. Elles isolent les mots mis en apostrophes _ Remarque : on ne met pas de virgule avant une parenthèse, un tiret ou un crochet. « Marcel, apportez—moi la pelle, le seau et le rateau. » Point virgule Séparent différentes propositions de même nature. Le chat miaule , le chien aboie Deux points Introduisent une explication, une citation, un discours ,une énumération Il déclara : «  Je ne vous comprends pas. » BTS communication : les textes types et prototypes Nathan U

29 Règles typographiques (III)
Signes typo. Règles Exemples Parenthèses Servent à ajouter une précision Il ne faut pas abuser des parentheses [et encore moins des crochets}. Tiret seul Signale chaque terme d`une énumération ou changement d`interlocuteur dans un dialogue. - Que dites-vous ? - Rien ! Double tiret S‘u1ilisent comme les parenthèses. En fin de phrase le second tiret est supprimé avant le point final Pierre — tu le connais, hein ? - est professeur de yoga. Espace Avant et après le point-virgule, les guillemets · ouvrant et fermant. Avant les points d’interrogation et d’exclamation, les parenthèses, les crochets et les tirets ouvrants. Apres toutes les ponctuations. Guillemets S`utilisent comme l’italique. Avant et après une citation, un mot n’appartenant pas a la langue ou au code utilisé, un mot mis à distance. Avant et après le titre d’une partie d`ouvrage (chapitre, poème...]. Qui a dit : »L’Etat c’est moi « ?

30 Sémantique Etude la signification Pas de consensus
Sens : ensemble des représentations suggérées par un mot ou un texte Ce que donne à entendre un texte  - Intention de donner un contenu à un texte (pt de vue de l’énonciateur) - Contenu construit /interprété (pt de vue de l’énonciataire) Signification : ce que représente un signe dans un contexte donné Pt de vue du dictionnaire Nécessité de remise des termes dans le réseau de relations de la langue. La valeur d’un signe se pose par ses oppositions ( monsieur madame, madame mademoiselle) In La sémantique Chr.Touratier Armand Colin p 12-14 Glossaire de sémiotique Pascal Vaillant in 100 fiches pour comprendre la linguistique Siuofi Van Raemdonck Bréal p 2.1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours

31 Sémantique La sémantique se pose du côté de l’énonciateur
Pour les textes sacrés : exégèse et herméneutique 3 niveaux Le mot : problème de la polysémie du mot en fonction du contexte ( bière, cœur - sens figuré et métaphorique), La phrase : la question de l’implicite Le texte 100 fiches pour comprendre la linguistique Siuofi Van Raemdonck Bréal p 48 2.1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours

32 La pragmatique Ce que nous faisons avec les mots
Théorie des actes de langage d’Austin ( Quand dire c’est faire) Intro : Notions fondamentales / Le langage

33 L’approche pragmatique (Austin)
Acte illocutoire: L'acte communicatif accompli par l'énoncé   - assertion: Jean est un homme. - question: Que fais-tu? - ordre: Viens ici! - promesse: Demain, j'arrêterai de fumer. → acte intentionnel et conventionnel L'acte perlocutoire: Les effets de l'acte illocutoire sur les actions, les pensées, les croyances, etc. des auditeurs  - ordre → amener à faire (ou non) - assertion → convaincre, effrayer, etc. → acte non conventionnel et ± intentionnel Les actes illocutoires explicites et implicites Un acte illocutoire a une forme et une valeur: Trois formes : affirmative interrogative impérative 

34 L’approche pragmatique (Austin)
 Multitude de valeurs:assertion, question, ordre, requête, promesse, avertissement, conseil, etc.    1) Actes explicites:forme = valeur  affirmatif → assertion: Jean est un homme interrogatif → question, demande: Que fais-tu? impératif → ordre, requête: Viens ici! 2) Actes implicites:forme <> valeur<> veut dire "n'est pas égal") exemples: Est-ce que tu peux te taire un moment?  interrogatif → ordre forme <> valeur Rien ne te convient.  affirmatif→ reproche forme <>valeur Tu peux m'ouvrir la porte?  interrogatif → requête forme <>valeur

35 Le discours Le discours : un texte plus un contexte Le dispositif
Mise en scène Positions interlocutives Statut ( prof, médecin) Rôle ( modèles culturels associés à un statut donné) Place, rapport de place La Situation d’énonciation 1.2. Intro : Notions fondamentales / Le discours

36 Les visées (I) Les visées du discours Factitive : faire faire Informative : faire savoir Persuasive : faire croire Séductrice : faire ressentir Intro : Notions fondamentales / Le discours / Les visées

37 Les visées (II) Modèle cognitif-affectif-conatif Espace cognitif
Espace affectif Espace conatif communication NB : l’ordre précédent n’est pas systématique Intro : Notions fondamentales / Le discours / Les visées

38 Les visées (III) La matrice de Vaughn
Cognitif => Affectif => Conatif Affectif => Cognitif => Conatif Persuasion, apprentissage • Recherche d’informations crédibles • Marque de confiance Ex. : automobile, machine outils, ordinateur, meubles… • Valorisation sociale et personnelle • Modèles de références (stars…) Ex. : luxe, bijoux, cosmétique, modes… Conatif => Cognitif => Affectif Affectif => Conatif => Cognitif • Schéma de l’implication minimale • Faible besoin d’informations • Marque de notoriété Informations et sentiments après expérience du produit Ex. : Essence, produits alimentaires courants…. • Autosatisfaction • Reconnaissance de la marque et des produits Ex : Boissons (colas, alcool,…), confiserie Intro : Notions fondamentales / Le discours / Les visées

39 Discours et récits Distinction entre discours et récit
Différence sur le mode d’énonciation Présence de l’auditoire dans le discours Absence dans le récit et des marqueurs déictiques Discours rapporté Discours direct ( usage des guillemets) Discours indirect ( X. a dit…) Intro : Notions fondamentales/ Le discours/Les modes

40 Les types de discours Narratif Descriptif Argumentatif Explicatif
Dialogal Jean Michel Adam : les textes types et prototypes Nathan U Intro : Notions fondamentales/ Le discours/ Les types de discours

41 Les genres de discours Genre But Temps Norme / valeur Type d’argumentation Auditoire Activité de l’auditoire Judiciaire accuse / défend passé juste / injuste Déduction Les juges Juger Délibératif conseille / déconseille futur utile / nuisible Exemple Les citoyens Décider Épidictique loue / blâme présent Noble /vil Beau / laid Figure d’amplification Les spectateurs Evaluer Buffon La parole persuasive PUF p 83 Ne pas confondre avec les genres littéraires ( roman, poésie, théâtre et leurs sous genres, drame tragédie, comédie, pantomime,etc) Intro : Notions fondamentales/ Le discours/Les genres de discours

42 Eléments de stylistique
Le schéma canonique de la phrase ( SN-SV-SAdj) peut faire l’objet de variations. C’est l’analyse de ces écarts qui fait l’objet de la stylistique Analyse des fréquences des mots ( substantifs, adjectifs, verbes) Prépondérance de syntagmes Choix du lexique ( concret, abstrait) Variété lexicale Usage des figures de style ( synecdoques, métaphores) « Comme une colonne, dont la masse solide paraît le plus ferme appui d'un temple ruineux, / lorsque ce grand édifice qu'elle soutenait fond sur elle sans l'abattre, / ainsi la reine se montre le ferme soutien de l'Etat / lorsqu'après en avoir longtemps porté le faix, elle n'est pas même courbée sous sa chute. » (Jacques Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Henriette-Marie de France) La stylistique Joelle Gardes Tamine Armand Colin 2004 Style et rhétorique C Peyroutet Nathan 2002 2.1 Techniques d’expression écrite

43 Eléments de stylistique (II)
Question du rythme Rythme binaire Près de sa belle maison /demeurait un voisin irascible Rythme ternaire /Près de sa maison /qui était si belle, /demeurait un voisin irascible Rythme ascendant Près de sa maison / qui était vraiment belle/ avec sa large facade équilibrée, /et ses peintures joyeuses dans des tons pastels/ demeurait ce ridicule et irascible voisin ronchon Rythme descendant Près de la si belle maison de Philippe, à la façade bien équilibrée, / et aux volets rutilants,/ demeurait ce voisin, / un irascible « Comme une colonne, dont la masse solide paraît le plus ferme appui d'un temple ruineux, / lorsque ce grand édifice qu'elle soutenait fond sur elle sans l'abattre, / ainsi la reine se montre le ferme soutien de l'Etat / lorsqu'après en avoir longtemps porté le faix, elle n'est pas même courbée sous sa chute. » (Jacques Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Henriette-Marie de France) Style et rhétorique C Peyroutet Nathan p56 2.1 Techniques d’expression écrite

44 Eléments de stylistique (III)
La période Ascendante Information principale en fin de phrase Descendante Information principale en début de phrase Pyramidale Information principale en milieu de phrase Protase : partie montante de la phrase Acmé : sommet Apodose : partie descendante Ex : « C’est le privilège de l’homme libre (protase) que de préférer la solitude parmi les ruines que sa vertu aura accumulée (acmé) aux cortège triomphaux entre des temples suspects (apodose) »  Neropolis Hubert Monteilhet « Comme une colonne, dont la masse solide paraît le plus ferme appui d'un temple ruineux, / lorsque ce grand édifice qu'elle soutenait fond sur elle sans l'abattre, / ainsi la reine se montre le ferme soutien de l'Etat / lorsqu'après en avoir longtemps porté le faix, elle n'est pas même courbée sous sa chute. » (Jacques Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Henriette-Marie de France) Style et rhétorique C Peyroutet Nathan p57 2.1 Techniques d’expression écrite

45 Eléments de stylistique (IV)
La progression dans le texte de thème en rhème Le texte comme unité Cohérence Cohésion Connectivté « Comme une colonne, dont la masse solide paraît le plus ferme appui d'un temple ruineux, / lorsque ce grand édifice qu'elle soutenait fond sur elle sans l'abattre, / ainsi la reine se montre le ferme soutien de l'Etat / lorsqu'après en avoir longtemps porté le faix, elle n'est pas même courbée sous sa chute. » (Jacques Bénigne Bossuet, Oraison funèbre de Henriette-Marie de France) 100 fiches pour comprendre la linguistique G Siouffi D. Van Raemdonck Bréal 1999 p112 2.1 Techniques d’expression écrite

46 Sémantique du texte Analyse du discours
On analyse le sens global d’un texte ( au-delà de la phrase) Analyse des conversations Thèmes : cohésion, cohérence, pertinence Problème du découpage en unités cohérentes (échange en conversation, paragraphe dans le discours) Question de l’isotopie ( de quoi parle t’on ?) question de la progression textuelle de thème en rhème) Question du sens entendu comme signification et comme direction Au-delà, regroupement des textes en corpus ( ensemble des discours produits par une organisation) 2.1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours

47 Sémantique du texte Analyse du discours
On analyse le sens global d’un texte ( au-delà de la phrase) Analyse des conversations Thèmes : cohésion, cohérence, pertinence Problème du découpage en unités cohérentes (échange en conversation, paragraphe dans le discours) Question de l’isotopie ( de quoi parle t’on ?) question de la progression textuelle de thème en rhème) Question du sens entendu comme signification et comme direction Au-delà, regroupement des textes en corpus ( ensemble des discours produits par une organisation) 2.1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours

48 Sémiotique du texte Quelle est la signification symbolique du texte
2.1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours

49 Techniques d’expression écrite
Problématiques du discours Types de plan Recherche de contenus Les informations Les arguments Eléments de rhétorique Mise en discours des arguments et stratégies discursives Les tropes et figures de style Les différentes formes de textes Le résumé La note de synthèse Le rapport Le PV Le compte rendu Correspondance Ecrire pour les TIC ( , Web, réseaux sociaux) 2.1 Techniques d’expression écrite

50 Problématiques du discours
Quel discours ? De quelle place ? Pour quel public? Dans quel contexte ? Dans quelle situation d’énonciation ? Dans quel but ? Suivant quelles modalités ? Dans quel registre de langue ? Quel degré de consensus dissensus 2.1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours

51 Types de plan Plan à caractère analytique ( décomposition en sous ensembles Sur opposition ou alternatives ( avantages/ inconvénients, aspects positifs/aspects négatifs, sol A /sol B Fondé sur raisonnement Raisonnement causal et chaines explicatives Raisonnement déductif ou inductif Raisonnement comparatif Raisonnement par l’absurde Raisonnement diaclectique ( thèse antithèse synthèse Linéaire (partition chronologique spatiale etc) Méthodes et techniques de l'expression écrite et orale Gilles Ferréol & Noël Flageur Cursus Armand Colin p39 2.2. Techniques d’expression écrite / Types de plan

52 Recherche de contenus Principes : Gérer dans le temps
Économie de la recherche de documents De l’interne vers l’externe Vérification des sources Vérifier l’actualité du document Gérer dans le temps Création de dossiers Poser des marques pages Utiliser un logiciel adapté pearltrees 2.3. Techniques d’expression écrite / Recherche de contenus

53 Les informations Tout texte est la reprise d’un autre texte (Bakthine)
Supports de l’argumentation ( exemples, justifications) Collecte des informations appuyant le discours: Factuelles Événements Données quantitatives témoignages Théoriques (reprise d’idées ou de prises de positions antérieures Classement et structuration des données Question de la pertinence du juste niveau des informations comme étayage du discours Techniques d’expression écrite / Recherche de contenus / Les informations

54 Les arguments Principe :Tout discours est argumenté
Faire la différence entre le raisonnement ( syllogisme) et l’argumentation Convaincre au-delà de l’enchainement des propositions logiques La place de l’enthymème Existence d’un monde au-delà de la proposition énoncée Validité du ‘toutes choses égales par ailleurs’ Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments

55 Principe général de l’argumentation
Donnée Conclusion Il a gelé les framboises sont rares Loi de passage Le gel détruit les framboises

56 Le schéma de Toulmin Données Donc, à moins que Conclusion
des travaux ont votre loyer été effectués est augmenté dans votre immeuble Loi de passage Le locataire doit Réserve prendre sa part des frais le propriétaire décide de ne pas demander d’augmentation Garantie : en vertu du décret de loi

57 Les connecteurs Assertion de départ A1  Assertion d’arrivée A2
… donc … … par conséquent … Assertion A1 d’arrivée  Assertion de départ A2 … étant donné que … … par ce que … Mais aussi… … , …

58 L’implicite dans le discours
Présupposés et sous entendus Quelles connaissances partagées ? Pertinence du discours

59 Techniques de raisonnement
L’induction L’explication La déduction Le raisonnement causal L’analogie et la métaphore L’hypothèse L’alternative et le dilemme La dialectique Le paradoxe Explication : Énumérer Décrire Classer Définir Comparer Distinguer Déduction : passer du général au particulier Domaine du syllogisme La majeure donne la regle générale, la mineure le cas particulier Analogie et métaphore : la métaphore est une analogie condensée, la parabole l’allégorie et la fable resssortent de ce mode Dialectique (Héraclite conflit npère de toute choses)et Principe d’identité principe de changement Principe de non contradiction principe de contradiction Principe d’isolement des choses principes d’action réciproque : tout agit sur tout plus de causalité linéaire

60 Techniques de persuasion
L’accumulation des oui et accords partiels Techniques de reformulation N’est ce pas, OK ?, oui, d’accord La vente d’avantages ( bénéfice consommateur) Avantage unique ou non Reférences et arguments d’autorité Statutaire, technique, moral Contre modèle: (Hitler pensait ça) Cf expérience de Milgram Appel aux émotions Valorisation, mauvaise conscience, besoin de sécurité, humour Risque de voir la manipulation dans le processus de persuasion Renée Simonet et Jean Simonet Savoir argumenter Editions d'organisation 2000 p124

61 Techniques de persuasion
La synchronisation : rechercher le même mode d’appréhension du monde Visuel Auditif Kinesthésique verbes Voir, regarder, montrer, observer Entendre, écouter, dialoguer, taire Sentir, toucher, venir, tomber,jeter adjectifs Clair, évident, obscur, brillant,vague, flou, net Harmonieux, discordant,, sonore, bruyant Concret, ferme, solide, tendre, froid, mou substantifs Vue, perspective, scènes,horizon, cible Brit, son accord, désaccord, rythme Pression, tension, mouvement, évolution Renée Simonet et Jean Simonet Savoir argumenter Editions d'organisation 2000 p

62 Procédés de réfutation et de réponse aux objections
Réfutation frontale ou directe Le contournement La défense active La défense passive La prévention ou anticipation La contre attaque Le compromis Réfutation frontale ou directe Le contournement La défense active La défense passive La prévention ou anticipation La contre attaque Le compromis

63 Repérage des arguments fallacieux
Le faux syllogisme Argument ad hominem L’équivoque : Tout ce qui est rare est cher L’argument circulaire C’est vrai parce que c’est la parole de Dieu, la parole de Dieu c’est ce que dit la Bible, la Bible dit la vérité Fausse alternative la peste ou le choléra Causalité abusive les enseignants ne valent rien car mon fils n’ a pas eu le bac Faux argument d’autorité show biz sur la politique preuves non valides stats dépassées Evaluation non justifiée tous les jeunes sont dangereux Pétition de principe : on tient pour admise la proposition qu’on doit démontrer je vous conseille cette voiture car c’est celle qui vous faut L’argument hors sujet : Epouvantail critique sur un autre point que celui dont on parle L’accumulation des argument (le chaudron) Le faux syllogisme : Socrate, les chats mortels Argument ad hominem L’équivoque : tout ce qui est rare est cher L’argument circulaire : La Bible Dieu Fausse alternative : moi ou le chaos Causalité abusive : les enseignants ne valent rien car mon fils n’ a pas eu le bac Faux argument d’autorité : show biz sur la politique preuves non valides : chiffres faux ou dépassés Evaluation non justifiée : tous les jeunes sont dangereux Pétition de principe : on tient pour admise la proposition qu’on doit démontrer je vous conseuiille cette voiture car c’est celle qui vous faut L’argument hors sujet : critique sur un autre point que celui dont on parle Epouvantail : caricature de la thèse adverse ex/vous êtes un fasciste L’accumulation des argument :le chaudron

64 L’implicite dans le discours
Présupposés et sous entendus Quelles connaissances partagées ? Pertinence du discours

65 Le Langage de l’argumentation
Formulation claire de la thèse Reformulation de l’argumentation adverse Langage accessible au public de la réception Un discours clair (refus du jargon)

66 Préparer sa Stratégie d’Argumentation
Analyse de la situation Définir ses objectifs Tenir compte du public Doser l’argumentation raisonnement et argumentation relation Préparer un plan d’argumentation Prévoir les objections préparer les réfutations Tester son argumentation Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments

67 Développer sa stratégie d’argumentation
Maitriser les différentes dimensions de l’influence, discours, comportement actes Rencontrer l’autre dans son modèle du monde Gérer la dynamique de la relation La pragmadialectique ( Van Eemeren, Grootendorst) l’argumentation comme processsus dialogique de résolution des conflits Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments

68 Eviter l’argumentation inefficace
Argumentaire standard La langue de bois Argumentation hors cible Argumentation surabondante Argumentation incohérente Argumentation non crédible Argumentation forcing Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments

69 Tactique Techniques de raisonnement Techniques de persuasion
Procédés de réfutation et de réponse aux objections Repérage des arguments fallacieux Le Langage de l’argumentation Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments

70 Eléments de rhétorique
2.4. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique

71 Rhétorique et argumentation
Naissance en Sicile au IV siècle avec les Sophistes ( Corax) Aristote La rhétorique Cicéron, Quintilien L’argumentation est un des piliers de la rhétorique 2.4. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique

72 Pertinence de la rhétorique dans l’étude de la signification
Objectif de communication : l’intention de persuasion Indissociable de la pragmatique avec la notion d’acte perlocutoire (faire faire ) Un mode de fonctionnement qui n’est plus celui de la logique mais qui vise à obtenir un effet sur le destinataire par création de signification 2.4. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique

73 Buffon La parole persuasive PUF p 83
Sémiotique et rhétorique : les 3 genres du discours rhétorique ou argumentatif Genre oratoire But temps Norme / valeur Type d’argumentation Auditoire Activité de l’auditoire Judiciaire accuse / défend passé juste / injuste Déduction Les juges Juger Délibératif conseille / déconseille futur utile / nuisible Exemple Les citoyens Décider Épidictique loue / blâme présent Noble /vil Beau / laid Figure d’amplification Les spectateurs Evaluer Buffon La parole persuasive PUF p 83 2.4. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique

74 Mise en discours des arguments et stratégies discursives
2.4.1 Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique / Mise en discours des arguments et stratégies discursives

75 Stratégie Préparer sa stratégie d’argumentation
Développer sa stratégie d’argumentation Eviter les pièges de l’argumentation inefficace

76 Caractéristiques de la rhétorique
Dès Aristote : Argumentation<> Logique Logique : le syllogisme Tous les hommes sont mortels (majeure) Socrate est un homme (mineure) Donc Socrate est mortel ( conclusion) Argumentation : l’enthymème et l’exemple L’Exemple : raisonnement par analogie

77 Ruth Amossy L’argumentation dans le discours Nathan p 40-41
Enthymème Enthymème : syllogisme incomplet  si une proposition est connue de tous inutile de la rappeler Ex / d’un incompétent on dit : le ministre est un homme, sous-entendu tout homme est faillible, comme le ministre est un homme, donc… Prop : Tu viens au cinéma Rep : Non j’ai du travail Rép non formulée : Les divertissements nuisent au travail, or j’ai du travail, donc… 2e Prop: Viens quand m^me ça te détendra Prop non formulée : les gens qui travaillent ont besoin de détente Ruth Amossy L’argumentation dans le discours Nathan p 40-41

78 Doxa Doxa : l’opinion commune partagée par l’auditoire Création d’un imaginaire commun pour l’auditoire Représentation ou stéréotype fait l’objet d’un consensus tacite, renvoie de façon implicite aux choix collectifs dans un processus démocratique. Le français est un fin gourmet, cultivé et expert en amour…mais râleur et individualiste !!! L’auditoire est une construction de l’orateur (Perelman) opinion orateur Argument Auditoire Contexte de réception Philippe Breton - l’argumentation dans la communication repères, La Découverte 2001 p 18

79 Topoi Topoi : le lieu commun
les lieux de la quantité (quelque chose vaut mieux qu’autre chose pour des raisons quantitatives). C’est principalement le discours sur des résultats d’activité qui, en communication d’entreprise, sera significatif de ce lieu. (ex : Nos résultats de chiffres d’affaires sont en hausse, notre part de marché a augmenté, donc nous somme meilleurs que l’année précédente. Plus de consommateurs ont acheté nos produits, ils sont donc meilleurs). - les lieux de la qualité (quand on conteste la vertu du nombre). ( ex : notre région a reçu moins de visiteurs touristiques, mais de catégorie socio professionnelle supérieure) - les lieux de l’ordre (les lieux de l’ordre affirment la supériorité de l’antérieur sur le postérieur, tantôt de la cause, des principes, tantôt de la fin ou du but) (ex : cet aéroport, était là avant les constructions d’habitations, donc nous pouvons exercer notre activité même en provoquant des nuisances) - les lieux de l’existant (les lieux de l’existant affirment la supériorité de ce qui existe, de ce qui est actuel, de ce qui est réel, sur le possible, l’éventuel, l’impossible). (ex: voici nos réalisations, nous ne nous sommes pas contentés de promesses)

80 Les cinq familles d'arguments selon les doxas
ÉTHIQUE : IF être reconnu et respecté par la Communauté EFFORT : INFP reculer devant l'effort DISCIPLINE : IF respecter plus haut que soi dans une hiérarchie donnée RESPONSABILITE : IF penser aux conséquences de ses actes JUSTICE : IF qu'à chacun revienne sa part HONNETETE : IF reconnaître ce que l'on doit SOLIDARITE : IF penser à la Communauté PRAGMATIQUE IF préférer ce qui réussit à ce qui échoue FANTAISIE : IF savoir s'affranchir des lois de la logique SINGULARITE : IF être soi-même et pas comme les autres EXEMPLE : IF suivre ou fuir cet exemple QUANTITE : IF suivre l'exemple de la majorité RATIONALITE : IF suivre les lois de la logique  AUTHENTIQUE : IF préférer ce qui est vrai (prouvé) à ce qui est faux  ESTHÉTIQUE : IF préférer ce qui est beau à ce qui est laid  HÉDONIQUE : IF préférer ce qui est agréable à ce qui est désagréable

81 Les tropes et figures de style
Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique / Les tropes et figures de style

82 Classement des figures
Figures à base morphologique Figures à base syntaxique Figures à base sémantique Figures à base référentielle Anomalies sémantiques : L’énoncé n’a pas de sens parce que les mots n’existent pas ( Lewis Carroll) L’énoncé est en contradiction avec la logique et en particulier celle des présupposés, de l’implication et des incompatibilités Présupposés: comment puis je entrer ? Etes vous censé entrer? Reprenez donc du thé ( mais il n’a pas été servi= Implication : cours après moi que je t’attrappe Le Pape est encore mort ( après mort Paul 6 et Jean Paul 1) ambivalence homme fonction Incompatibilités : courage fuyons c’était demain figures de glissement de sens . Les deux suivantes sont des ellipses Métonymie : j’aime Beethoven, soldes sur le ski ( le matériel de) synecdoques; un transistor ( un poste à transistor) un verre de vin ( verre rempli de vin) différence avec métonymie rapport interne et non externe Décodage de l’anomalie d’abord sur axe syntagmatique ‘ contiguité ) puis paradigmatique ( relation de ressemblance) NB figure imposées ( aile d’avion) et figure libre ( poésie). Remarque les figures du langage courant venu du vocabulaire maritime ( faire le point, aborder une question) Zugma accoler des termes incompatibles entre eux mais compatibles un à un avec un autre : ouvrir la fenetre et son cœur fondé sur la polysqemie du verbe Dans l’homophonie importance de la cesure l: a belle porte#le voile la belle#porte le voile Thème info déjà connue ( vient en tête de phrase) rheme info nouvelle Marc Bonhomme les figures clés du discours Seuil Mémo

83 Figures à base morphologique
Figures par permutation Dominante graphique Anagramme : Aimer Marie, Avida Dollars Palindrome : L’ami naturel, le rut animal, snob bons Dominante phonétique Verlan Contrepèterie Allitération ( répétition de mots) ; la rogne, la grogne

84 Figures à base morphologique
Figures par suppression Aphérèse : les ricains Syncope : Ma’ame Apocope: ‘Pitaine Siglaison: recherche du jargon Figures par adjonction Prosthèse : Rrose, sa floflotante voix ( Ronsard) Épenthèse :Tudez les ! Ainsi pensotais je (Quéneau) Voir aussi les mises en relief graphique : Gaaaarde à vous ! Mots valises : Ahurifié, ou mot-sandwich ridicoculiser Variantes de sens synonymie :prostitipute opposition pleurire Simplification de la communication :alcooltest, pétrodollars

85 Figures à base syntaxique
Figures syntaxiques par déplacement Hypallage : un vieillard en or avec une montre en deuil (Prévert), Un vol noir de corbeaux Chiasme: tous pour un, un pour tous, faites ce que je dis ne dite spas ce que je fais Antimétabole (croisement autour d’un pivot central) : l’amour fait passer le temps,le temps fait passer l’amour Chiasme grammatical : Les noirs colbacks et les casques polis ( Hugo) Hyperbate (déplacement en fin de phrase): il n’est rien de si largement fautier que les lois , et si lourdement (Montaigne) – inversion expressive :Trois enfants , j’ai eu

86 Figures à base syntaxique
Figures par rupture Syllepse : Rupture dans les accords : Jamais il n’eut tourmenté un chat inutilement, il les respectait (Troyat) Zeugma liaison discordante : Dans sa cave il enserre l’argent et sa joie à la fois ( La Fontaine) Anacoluthe : rupture de construction ou dislocation syntaxique : Skiez les Arcs ( aux Arcs) En lisant, tous les inconvénients m’apparurent au lieu de je m’aperçus des inconvénients ( gérondif + sujet) Ellipse rupture par effacement : Alors, si l’été , mon père prenait le divertissement de la pêche (Chateaubriand), je t’aimais inconstant, qu’aurais je fait fidèle ( Racine)

87 Figures à base syntaxique
Figures par amplification Pléonasme: le sang rouge, monter en haut Périphrase la déesse aux yeux pers Périssologie : j’ai agi pour les enfants, les adultes, les vieux Anaphore rhétorique : "Paris brisé ! Paris martyrisé ! Paris libéré ! De Gaulle Epiphore Dreyfus sait plusieurs langues, crime, on n’a trouvé chez lui aucun papier compromettant, crime (Zola) Antépiphore reprise d’un même thème au début et à la fin d’un texte Anadiplose c’était presque une envie de de mourir, une envie de mourir dans la guerre du Japon P Roze Gradation : va, cours, vole et nous venge Corneille NB : on peut avoir une gradation descendante: c’était un vent léger, une brise, un souffle Figures par opposition Antithèse :contraste et rapprochement d’antonymes: l’homme n’est ni ange ni bête J’embrasse mon rival mais c’est pour l’étouffer Racine Oxymore: obscure clarté , silence assourdissant Figures par permutation Calembour homonymie ; maux d’esprit mots de tête Antanaclase (polysémie) ; Plus on vote moins on vote

88 Figures à base sémantique
Figure par contiguité Métonymie Acheter des Gauguin le Chinon est un bon vin, elle n’a d’yeux que pour moi Synecdoque Particularisante : la partie pour le tout : cent voiles Généralisante : le tout pour la partie : l’empeigne est en chevreau, la police était venue Métalepse métonymie chronologique la vache se remplit de beurre frais, ton cadavre qui mange et qui boit sera noyé dans la boue (Hugo) lieu instrument Composante dynamique source procès effet but agent action produit temps matière cadre

89 Figure analogique La métaphore
Les capitaux sont en panne ; la Bourse stagne Tes yeux sont des lys bleus sans tige Changement d’isotopie - capitaux : thème - panne : mot métaphorique ou phore Mécanisme : - neutralisation du sens littéral - activation d’une analogie : le blocage, l’arret Métaphore argumentative : le cœur de Vars est à prendre

90 Métonymie V. métaphore METONYMIE METAPHORE A A B D  D D  D
Transfert par contiguïté Transfert par analogie dans même entre domaines domaine notionnel A notionnels A & B Figure isotopique Figure allotopique Avec un même univers transgressant les univers sémantique du langage du langage

91 Autres figures analogiques
La comparaison Elle est rouge comme une écrevisse Isotopies différentes synesthésie Ca sent beau- des parfums verts comme des prairies (Baudelaire) Image surréelle : les danses des métaux nus jaillirent un matin du ventre d’un prélat B. Péret Symbole :Vienne la nuit , sonne l’heure (nuit =mort) Allégorie ( et parabole) : développement textuel concret pour mettre en scène un thème abstrait: J’aime mieux un tilleul que la simple nature élève sur les bords d’une onde toujours pure qu’un arbuste servile qui surmonte en rampant le chêne fastueux (de Bernis) tilleul= homme simple nature= honnête arbuste= petit homme servile = intrigant

92 Figures à base référentielle
Figures par sur/sous détermination Hyperbole : c’est un roc, c’est un pic, c’est un cap que dis je c’est un cap, C’est une péninsule Euphémisme Une longue maladie Litote fausse atténuation pour donner plus de poids : les curieux événements …sortent un peu de l’ordinaire Camus La Peste NB attention au pléonasme Figures par discordance Déconnexion entre langage et réalité Paradoxe : affirmation déroutante Ironie

93 Figures de pensée Prétérition : je ne vous dirait pas que … Dilemme ( faux choix) vouloir ou ne pouvoir comprendre Figures de construction Sophisme : Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous. Plus il y a de trous, moins il y a de gruyère. ... Syllogisme Réticence : inutile de vous le préciser vous savez de quoi je veux parler

94 Evolution des figures figures inventives figures conventionnelles figures lexicalisées éteintes (encore repérables) non repérables (mortes)

95 Les différentes formes de textes
Le résumé La note de synthèse Le rapport PV & Compte rendus Correspondance Ecrire pour les TIC ( , Web, réseaux sociaux) 2.5. Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes

96 Le résumé A partir d’un document unique élaborer un texte reprenant sous forme synthétique les informations les plus pertinentes contenues dans le texte initial. Rappel du contexte Identification du problème posé Dégagement d’une thématique Appréciation des solutions et critiques Pistes pour développements éventuels Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes/ Le résumé

97 La note de synthèse A partir de documents multiples élaborer un texte unique reprenant sous forme synthétique les informations les plus pertinentes contenues dans les sources. Identification du problème posé Choix d’une thématique Collecte des informations Recherche des différentes solutions Appréciation critique des solutions proposées Organisation des idées Présentation matérielle Méthodes et techniques d’expression écrite et orale p 83 Gilles Ferréol et Noël Flageur Cursus Armand Colin Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes / La note de synthèse

98 Le rapport A partir de documents multiples élaborer un texte permettant au destinataire de se faire une opinion sur un sujet donné et de prendre une décision . Pb : le point de vue personnel de l’auteur du rapport. Doit on conclure ? Nécessité d’une prise de position mais en présentant aussi les alternatives possibles. Toute prise de position doit être motivée suivant des critères précis ( fiabilité d’une solution, coût, possibilité d’évolution, etc) Usage de tableaux comparatifs pour la prise de décision . ( analyse cout avantages ) ex: compte rendu d’une représentation de devis fournisseurs, rapport de consultation sur appel d’offres, choix de la meilleure solution parmi un éventail de solutions techniques).

99 Le rapport Plan éventuel : Rappel du problème posé
Appréciation des enjeux et des conséquences suivant les décisions prises Présentation de différentes solutions Préconisation d’une solution Organisation des idées Rédaction du rapport et présentation matérielle Timing de la mise en oeuvre

100 Enchainement d’actions
Le compte rendu Forme du récit Pertinence Exhaustivité Organisé par son plan Concision Enchainement d’actions Qui a fait quoi avec quels moyens dans quel buts pour quelles raisons, quand et où Dimension temporelle Actions à entreprendre, étapes suivantes 2.5.3 Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes/ PV & Compte rendus

101 Forme du compte rendu il retrace le déroulé d’une réunion Composition
Le PV Forme du compte rendu il retrace le déroulé d’une réunion Composition Nom de l’entité (entreprise, association, groupe de travail, réunion d’organisation différentes) ayant tenu une séance sur un thème particulier Date Liste des membres (présents, excusés, absents,) Objet de la réunion Thèmes abordés Interventions des participants Décisions prises Actions à réaliser Date de la prochaine réunion 2.5.3 Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes/ PV

102 Caractéristiques Doit être exhaustif
Le PV Caractéristiques Doit être exhaustif Prend en compte l’ensemble des prises de positions des participants Ne doit pas faire apparaître de subjectivité du rédacteur ni de position personnelle Donne lieu à une approbation envoyée aux membres dès la transcription et mise en forme effectuée Distinguer le compte rendu de séance du PV réglementaire 2.5.3 Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes/ PV

103 Problème du formalisme
Correspondance Place du destinataire A qui écrit on ? Dans quel contexte ? Problème du formalisme Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes / Correspondance

104 Questions d’énonciation
Ethos Logos Pathos 3.1. Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation

105 Ethos Phronesis Arete Eunoia
Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation / Ethos

106 Logos La stratégie d’argumentation est primordiale . L’adhésion est emportée par la qualité de l’argumentation en recourant à la logique du raisonnement. Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation / Logos

107 Pathos La place centrale est accordée à l’auditoire qu’il s’agit plus d’émouvoir que de convaincre Source des techniques de manipulation de l’auditoire Le viol des foules par la propagande politique Serge Tchakhotine TEL Gallimard 1952 Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation / Pathos

108 Ecrire pour émouvoir : le story telling
Storytelling : raconter une histoire plutôt que mettre en place un raisonnement argumenté. Version moderne de la parabole dans les Evangiles ? Participe à un réenchantement du monde ( gaucher obsolète) Fait appel au désir de récit de l’auditoire. Reprend le schéma canonique du récit chez Greimas Ex: On retrouve dans la présentation du MacBook Air tous les personnages classiques d’un film de Hollywood : Le héros est Apple, la société qui va faire progresser le récit vers l’objectif final. Steve Jobs prend grand soin de ne pas dire « je », mais bien « nous », car c’est Apple et non lui le héros qui a créé le MacBook Air. Le méchant est symbolisé par les autres machines, lourdes et pénibles à transporter. Nous verrons dans un autre article que ce méchant a toujours un objectif incompatible avec celui du héros. La victime est l’utilisateur, qui doit porter sur son dos les ordinateurs lourds et encombrants. Elle symbolise la souffrance que fait endurer le méchant. L’allié est Intel, qui a fourni un processeur conçu sur mesure pour le MacBook Air. Sans allié, Apple apparaîtrait comme une société isolée dans sa tour d’ivoire, incapable de travailler et de collaborer avec d’autres. Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation / Pathos

109 Greimas et le courant sémiotique structural
Courant essentiellement littéraire sémiotique textuelle Modèle binaire fonctionnant sur des oppositions, cadre structuraliste strict Epreuve qualifiante Epreuve principale Epreuve glorifiante Greimas Sémantique structurale Larousse 1966

110 Le modèle actanciel Reprise de l’analyse de Propp sur le conte russe
Concept d’actant : catégorie définie par une fonction ( le héros, le faux héros) Modèle actanciel : Sujet / objet  catégorie de la quête Destinateur / destinataire  catégorie de la communication Adjuvant / opposant  catégorie polémico contractuelle Destinateur Objet destinataire Dieu Graal l’Humanité Axe du désir Adjuvant Sujet opposant Ami (Perceval) Héros(Galahad) Ennemi (?) Foi lassitude, doute

111 Le parcours narratif Contrat  compétence  performance  sanction
Simplification des fonctions à l’intérieur du schéma narratif : Epreuve qualifiante Epreuve décisive Epreuve glorifiante Contrat  compétence  performance  sanction

112 Schéma narratif Analyse structurale pour le conte La Belle au bois dormant, Une série de motifs, de séquences essentielles s'enchaînent ainsi : 1 2 3 4 5 équilibre initial perturbation déséquilibre action réparatrice rétablissement de l'équilibre bonheur d'une princesse et de sa famille jalousie d'une fée maléfice sommeil de 100 ans arrivée du prince charmant levée du sortilège etc. Cette analyse est voisine de celle proposée par Labov en collaboration avec Waletzky pour rendre compte de récits oraux (W. Labov et J. Waletzky, "Narrative analysis : oral versions of personal experience", 1967). Ils y définissent le récit comme une « méthode de récapitulation de l'expérience passée consistant à faire correspondre à une séquence d'événements (supposés) réels, une séquence parallèle de propositions verbales ». Selon eux, une histoire se compose de six parties structurales ou éléments constitutifs. 1. Le « résumé », donne un aperçu du sujet de l’histoire et sert d'introduction ; il peut résumer, annoncer l'histoire entière ou le résultat de l'histoire 2. L ’ « orientation » fournit de l’information contextuelle sur les protagonistes, leur situation, les lieux ou le temps des événements La « complication » correspond à la description chronologique des événements jusqu’au moment crucial de l’histoire ; une rupture se produit dans le déroulement attendu. C'est ce qui rend souvent l'histoire intéressante ou mémorable. 4. La « résolution » récapitule les événements finaux de l’histoire. La complication et la résolution constituent ainsi le coeur même du récit, son noeud. 5. L’ «évaluation », généralement incluse dans une des autres catégories, fonctionne en tant que commentaire aux événements narrés ; elle fait le point et donne un sens. Quel est l'intérêt de l'histoire racontée ? Que faut-il penser des personnages, de leurs réactions ? etc. 6. La « coda » signale, par une conclusion formalisée, la fin de l’histoire. En fait, deux fonctions distinctes du récit sont ainsi bien dégagées par Labov et Waletzky : - la fonction évaluative : elle rappelle aux auditeurs l'attitude du narrateur face aux événements qu'il rapporte ; - la fonction référentielle : celle-ci concerne la construction d'unités narratives, dont le déroulement temporel correspond au déroulement des événements décrits. Ainsi perçu, un récit représente d'abord un acte de langage, car il fait la communication d'un événement jugé digne d'être raconté, à l'adresse d'un destinataire (auditoire ou lectorat), selon une rhétorique ou "écriture" propre à un groupe humain et social ; il fait l'usage d'une langue singulière (langue normée, dialecte, sociolecte...), d'une rhétorique narrative datée, localisée et de valeurs socioculturelles de référence.

113 Les typologies narratives
7 modes de typologies Dimanche : Eclairer et partager les connaissances Orange ( pub sur planète bleue, Le Monde foin info Lundi : vaincre les préjugés et être apprécié à sa juste valeur Bière Hoetegaarden, problématique Total ( pas si pollueur que ça) Mardi : Conquérir et s’adapter avec agilité Pepsi Cola Mercredi : Inspire la confiance et être proche de ses clients (Mercure ) (MAIF MAAF Jeudi : Etre puissant et le rester Coca Cola LVMH IBM Vendredi : Devenir plus beau et susciter le désir L’Oréal, H&M, Zara Samedi: Libérer les sens et ne plus se fixer de limites Dior sous Galliano, Play Station et jeux vidéos Sebastien Durand Story telling chapitre 7 Dunod 2011

114 Schéma canonique Il était une fois (typologie narrative) une marque ( protagoniste) qui voulait obtenir un grand succès (quête) Malgré les pièges (crise) de ses concurrents ( antagonistes ) Elle est parvenue à atteindre ses objectifs (résolution de la crise) Grâce à la qualité de ses produits (adjuvants et retour à la raison) elle va pouvoir se développer sur de nouveaux marchés ( continuation)

115 Stories Coco Chanel et la coupe à la garçonne
Evian ( de mode mercredi rassurer le consommateur à mode vendredi devenir plus beau avec pubs sur les bébés) IBM des solutions pour une petite planète ( plus des ordinateurs mais des services)

116

117 Annonce Toyota B Dégagez la structure du récit
Annonce Toyota B Dégagez la structure du récit. O Quels sont les stéréotypes récupérés? O Quel est l’argument publicitaire? O Comment analysez-vous la position de la voiture dans l’annonce? Corrigé U Le récit se présente comme un synopsis cinématographique relevant du genre sentimental: • accroche avec indice-teasing I décor bucolique / départ pour I’ « aventure » / rencontre + coup de foudre / recherche du prétexte pour aborder le héros / embûche rendant l’idylle impossible / départ / dernier regard / retour au décor initial. O Tous les stéréotypes du roman sentimental sont récupérés: • atmosphère printanière avec l’éveil et le frissonnement de la nature, les sensations retrouvées, le parfum et la peau des femmes, la tiédeur, la petite route de campagne; • femme suggestive en mousseline légère; • homme beau comme dans un magazine (fl, athlétique, à la peau brillante et bronzée, sauvage et fort, en bleu de travail (qu’il porte raffiné et décontracté: il faut étre un héros pour cela) et en maillot de corps savamment maculé flattant un torse musclé • univers viril (celui de la mécanique, du métal, du cambouis, des voitures); garage sombre comme une antre, tout droit sorti d’un film américain. O L’argument publicitaire est tout à fait clair: une Toyota n’a jamais besoin d’un garagiste quand bien méme on y tiendrait absolument... O La position de la voiture s’explique de trois façons: • elle est tournée vers la droite: vers l’avenir, le progrès; • elle est ponctuation et illustration finale du récit: comme s’il s’agissait de la voiture de l’histoire, elle s’en va, nous quitte, emportant la femme loin de son garagiste • elle n’a pas besoin de venir vers nous, de s’afficher, elle va son chemin, laissant derrière elle l’impact de son nom (» Corolla • sur la plaque minéralogique) dont elle ne doute absolument pas.

118 Texte pub Toyota Corolla
C’était- un petit garage bien à l’écart de la vile aux premiers jours du printemps. L’air était gonflé de sensations épidermiques. Tout bougeait différemment : le vent, les arbres, les parfums de femmes et leurs pensées aussi. Ce jour là justement mademoiselle Rose revêtit une petite robe de mousseline légère, qui laissait paraître bien plus de peau dorée, que n’on avait pu en voir pendant l’hiver, chez la population féminine tout entière. Et c’est ainsi, parée de mille promesses, qu’elle décida de partir sillonner la campagne au volant de sa Corolla. En passant devant le petit garage, elle ne put s’empêcher de ralentir. L’homme qui se tenait devant elle était sans doute le garagiste. Mais un garagiste si beau, qu’il aurait pu poser pour une photo de magazine. Il y avait le printemps, le vent tiède et tout ça, et lui qui la regardait avec insistance. Alors mademoiselle Rose pensa à sa voiture. Une Toyota Corolla hatchback, 1,3 l , 16 soupapes à injection électronique multipoints. Un équipement de série complet (4 vitres électriques, direction assistée, condamnation centralisée). Une voiture recyclable à 80%. De la fiabilité , rien que de la fiabilité, pas moyen de trouver une panne, un truc à réparer. De la technologie, du solide. Une dernière fois mademoiselle Rose laissa glisser son regard sur la silhouette du garagiste, comme pour emporter un souvenir, et remonta sa vitre. C’était une petite route, bien à l’écart de la ville, aux premiers jours du printemps

119 Synthèse & cas pratique : une pub Waterman

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121 Merci de votre présence souriante


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