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LA TUNISIE Mehmet BADEM et Romain VINCENT.

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1 LA TUNISIE Mehmet BADEM et Romain VINCENT

2 I) La religion en Tunisie
La religion en Tunisie se caractérise par la prédominance de l'islam qui est la religion principale et officielle de la Tunisie, avec un taux avoisinant, selon le département d'État des États-Unis, les 99 % de la population. Le judaïsme, le christianisme, le bahaïsme, l'agnosticisme et l'athéisme y sont donc très minoritaires. Toutefois, la Tunisie a une réputation de tolérance et d'ouverture aux autres cultures qui ont fait l'identité du pays. De nombreux pays autorisent la polygynie sans néanmoins l'encourager ouvertement. C'est le cas non seulement de la totalité des pays à forte population musulmane, à l'exception de la Turquie et de la Tunisie l'ayant interdite en 1957, mais également de quelques pays animistes africains. Quelques États autorisent aussi la polyandrie.

3 Près de 99 % de la population tunisienne est donc de confession musulmane. La grande majorité est sunnite de rite malékite mais on compte un nombre restreint d'ibadites parmi les berbérophones de l'île de Djerba. Il n'existe cependant aucune donnée fiable sur le nombre de musulmans pratiquants. Il existe également une petite communauté de musulmans soufis mais il n'existe aucune statistique concernant sa taille. Les sources fiables signalent que beaucoup d'entre eux ont quitté le pays peu de temps après l'indépendance lorsque leurs bâtiments et leurs terres sont retournés aux mains du gouvernement (tout comme ceux des fondations islamiques orthodoxes).

4 Christianisme Selon certaines sources, on compterait 92 453 chrétiens en Tunisie, soit 1 % de la population tunisienne. Toutefois, l'archidiocèse de Tunis avance le chiffre de 20 000 catholiques et le Département d'État des États-Unis le chiffre de 25 000 personnes dont 2 000 pratiquants. Cette petite minorité, constituée principalement d'étrangers, possède un petit nombre d'écoles et d'églises. Le christianisme est ainsi la deuxième religion du pays même si elle reste loin derrière l'islam.

5 Le judaïsme est la troisième religion du pays avec approximativement 1 500 membres. Un tiers des croyants vit dans la région de Tunis et descend majoritairement d'immigrants italiens et espagnols (XVIe siècle). Le reste vit sur l'île de Djerba où la communauté juive remonte à 2 500 ans. Le gouvernement accorde aux juifs la liberté de culte et paie le salaire du grand rabbin. Il subventionne partiellement la restauration et l'entretien de quelques synagogues. Il autorise également la communauté juive à gérer des écoles religieuses privées et permet aux enfants juifs de l'île de Djerba de partager leur journée d'étude entre les écoles publiques séculaires et les écoles religieuses privées. Le gouvernement encourage les émigrés juifs à retourner en Tunisie pour le pèlerinage annuel à la synagogue de la Ghriba (Djerba) et subventionne partiellement la communauté juive.

6 II) La Culture Tunisienne
La culture de la Tunisie forme une synthèse des différentes cultures punique, romaine, juive, chrétienne, arabe, musulmane, turque et française, qu’elle a intégrées à des degrés divers, ainsi que l’influence des dynasties successives qui ont régné sur le pays. La Tunisie a en effet été un carrefour de civilisations et sa culture, héritage de quelque 3 000 ans d’histoire, témoigne d’un pays qui, par sa position géographique en plein bassin méditerranéen, a été au cœur du mouvement d’expansion des grandes civilisations du Mare Nostrum et des principales religions monothéistes.

7 Avec la conquête arabe, plus précisément sous le règne de la dynastie des Aghlabides, la ville de Kairouan est un centre intellectuel de grande renommée dotée d’une maison de la sagesse ouverte aux savants. À la fois centre d’études, de traduction et de recherches, elle joue un rôle important dans la diffusion des sciences notamment médicales. En mathématiques, on peut citer les contributions aux algorithmes de calcul. Les Arabes dressent alors des bâtiments spécifiques à l’architecture islamique. Même si certains gardent une touche byzantine, tels que la mosquée des Trois Portes à Kairouan (IXe siècle) ou le ribat de Sousse (IXe siècle), les autres, qui reprennent tout de même les formes antiques des chapiteaux et des colonnes, sont purement arabes comme les grandes mosquées de Tunis (IXe siècle) et Kairouan (IXe siècle) ou renient l’influence de la Mésopotamie tels que la Grande mosquée de Mahdia (Xe siècle).

8 Aux XIVe et XVe siècles, poètes, érudits, historiens se multiplient
Aux XIVe et XVe siècles, poètes, érudits, historiens se multiplient. La mosquée Zitouna, qui abrite la première université islamique, se confirme comme un centre actif d’intellectuels qui regroupe docteurs et savants : Ibn Zaïtoun, Ibn Al Abhar, Ibn Al Gafsi ou encore Ibn Arafa. Grâce à des savants comme Ibn Khaldoun et des écrivains comme Abou el Kacem Chebbi, la Tunisie est ainsi, depuis des siècles, un foyer culturel important que ce soit à l’échelle arabo-musulmane, méditerranéenne ou mondiale. Le protectorat français a quant à lui marqué de son empreinte l’architecture locale en ajoutant un nouveau style urbanistique que l’on peut trouver dans la construction d’une ville nouvelle juxtaposée à l’ancienne médina de Tunis.

9 Cuisine traditionnelle tunisienne
Les Tunisiens, comme les Français, prennent deux repas par jour plus le petit déjeuner, et la sieste après le déjeuner reste assez pratiquée. Chaque journée commence par un bon café noir ; à cet effet, de nombreux cafés ouvrent à 4h ou 5h du matin. Dans les familles pauvres, le couscous est le repas quotidien qui se prend une fois par jour. Au déjeuner, il n’est pas rare que les Tunisiens ne prennent qu’un brik avec un peu de salade.

10 Entrée Brik : pâte ultrafine et légère, la malsouqa, enveloppant des mets déclinables à l’infini un œuf, ou un peu de farce (aux herbes ou encore aux légumes, au thon, à la viande hachée, au fromage, etc.), et frite à l’huile bouillante.

11 Plat principal Couscous : le couscous est le plat national. C’est une semoule préparée à la vapeur, accompagnée d’agneau, de mouton, de poulet ou de poisson et de légumes (pommes de terre, petits pois, carottes, pois chiches…).

12  Les Desserts - multiples douceurs orientales baignant dans le sirop de sucre. Vous y retrouverez le baklawa fourré aux noisettes ou aux amandes (spécialité turque), le makroud, gâteau de semoule, d'amandes et de fleur d'oranger souvent fourré aux dattes (d'origine berbère ; c'est la spécialité de Kairouan), et les loukoums. À Tataouine, vous ne pourrez passer à côté des cornes de gazelles, la spécialité de la ville.

13 Les boissons - Thé à la menthe : ne refusez jamais le thé à la menthe si votre hôte vient à vous en offrir. Le thé à la menthe est une boisson saine et désaltérante... Au café, demandez tout simplement « un thé » : inutile de préciser « à la menthe » ou vous risquez de vous retrouver avec du sirop de menthe dedans.


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