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PROGRAMME REGIONAL SUR LA GESTION DES RISQUES EN AMÉRIQUE CENTRALE

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Présentation au sujet: "PROGRAMME REGIONAL SUR LA GESTION DES RISQUES EN AMÉRIQUE CENTRALE"— Transcription de la présentation:

1 PROGRAMME REGIONAL SUR LA GESTION DES RISQUES EN AMÉRIQUE CENTRALE
Du concept de risque et gestion des risques aux paramètres pour l’action : Un bref résumé Allan Lavell, Ph.D.

2 L’utilité du concept Un véritable concept global de la notion de risque et de gestion du risque, et de véritables concepts intermédiaires, doivent aider à formuler des approches et constituer un guide d’action et d’intervention. Les concepts seuls ne définissent pas les instruments ni les actions les plus appropriés à mettre en œuvre, cependant ils leur donnent forme et facilitent l’identification des paramètres adéquats pour l’intervention.

3 Le risque de catastrophe: Une première définition
Les probabilités que dans le futur les dégâts et les pertes atteignent des proportions qui dépassent les capacités indépendantes de réponse et le rétablissement de l’unité sociale affectée. Mettre l’accent sur les risques facilite l’approche du problème du point de vue du processus et NON PAS d’un produit fini, comme par exemple, une catastrophe.

4 Gestion du RISQUE de CATASTROPHE
Un processus social complexe à travers lequel la société essaye de réduire sciemment les niveaux de risque de catastrophe et contrôle l’avènement de nouveaux risques dans le futur.

5 Caractéristiques du risque de catastrophe et sa signification concernant la gestion des risques
LE RISQUE DE CATASTROPHE se caractérise par les implications et les problèmes suivants en fonction de l’intervention, de ses caractéristiques et de l’organisation :

6 LE RISQUE DE CATASTROPHE
Une condition latente qui représente un danger potentiel dans le futur Implique que le risque puisse être anticipé, permettant à la société d’intervenir par avance pour prévenir, atténuer, réduire et contrôler ou prendre des mesures de prévention

7 LE RISQUE DE CATASTROPHE
Le risque de catastrophe naît de l’interaction et de la relation entre les phénomènes naturels et la vulnérabilité humaine dans certains espaces ou territoires définis et affectant différents groupes sociaux Ce qui veut dire que le risque peut être réduit ou contrôlé : En contrôlant le degré d’exposition de la société En évitant la transformation des ressources naturelles mises en danger par des processus de détérioration environnementale En limitant l’exposition de la société aux phénomènes naturels grâce à des structures qui les contiennent (digues, terrassements, murs) En augmentant la résistance des systèmes de production de la société vis-à-vis des phénomènes naturels En diminuant la vulnérabilité de la société dans ses différentes dimensions structurelles. En anticipant le risque à venir et en contrôlant son développement à travers la régulation (gestion prospective)

8 LE RISQUE DE CATASTROPHE
Le risque est invariablement une création sociale, le résultat de processus sociaux déterminés et changeants qui dérivent directement des styles et modèles de développement et des différents processus de transformation sociale et économique. Par rapport à la vulnérabilité, c’est définitivement une création sociale. Les dangers purement anthropiques et socio naturelles sont sans aucun doute les résultats de la société elle-même.. Les dangers naturels sont considérés comme une création sociale car la transformation d’un éventuel phénomène naturel en une menace pour la société est déterminée par le niveau d’exposition et de vulnérabilité de la société.

9 LE RISQUE DE CATASTROPHE
Le risque en tant que création sociale implique que : La société peut détruire et contrôler ce qu’elle construit. La part de risque est le résultat de processus sociaux et économiques liés aux modèles et styles de développement. On ne peut réussir la réduction et le contrôle que si la gestion du risque est vue comme une composante de la gestion et de la planification sectorielle, territoriale, environnementale et du développement durable. Le risque peut être identifié grâce aux résultats des actions faites par certains acteurs sociaux. Par conséquent, la gestion des risques est impossible sans la collaboration de ces derniers et de ces mécanismes afin de limiter leurs actions néfastes.

10 LE RISQUE DE CATASTROPHE
Les risques, les dangers et les vulnérabilités qu’il explique sont dynamiques et changeants. Le changement peut être lent et presque imperceptible ou bien rapide voire même brusque ou brutal; ces deux situations sont dues à des changements dans l’environnement naturel et dans les processus sociaux et économiques. Ces divers états du risque de catastrophe permettent une discussion sur le continuum du risque (par opposition au cycle du catastrophe) dans lequel trois catégories et conditions de risques de base, importants pour la gestion du risque, peuvent être identifiées : Risque primaire ou structurel Risque dérivé, secondaire ou circonstanciel Risque reconstruit ou prolongé Chaque état se construit en s'appuyant sur les autres et se maintient et s’étend en fonction des conditions présentées dans l’état précédent. Désormais le continuum n’est pas seulement exprimé dans les changements d’état mais aussi dans les relations entre l’état actuel et l’état précédent.

11 LE RISQUE DE CATASTROPHE
En ce qui concerne la gestion pratique, la signification de la nature changeante et dynamique du risque est la suivante : Selon les facteurs de risques, dangers ou vulnérabilité, le scénario change constamment et ne peut pas être figé comme une image instantanée. Cela veut dire que l’information doit régulièrement être mise à jour grâce à un suivi et une analyse constante de l’environnement de la société. Cela veut également dire que la tâche consistant à regrouper les scénarios de risque, les plans et les processus d’analyse permanente appelle à la décentralisation et à la participation des sujets du risque, de leurs organisations et autres structures régionales, locales, ou communautaires. La gestion du risque est une pratique organisée, institutionnalisée qui utilise le continuum du risque comme point de référence. C’est ainsi une pratique transversale et complète, une philosophie envisageant ce qui a traditionnellement été appelée la prévention de catastrophe, l’atténuation, la préparation, la réponse, la réhabilitation et la reconstruction.

12 LE RISQUE DE CATASTROPHE
La gestion du risque a besoin de structures organisationnelles et institutionnelles réunissant divers acteurs et aptitudes, en prenant invariablement le “développement” comme leur principal point de référence. Cela implique de souligner l’importance différentiée amenée par les experts dans le développement et la réponse humanitaire à la catastrophe.

13 LE RISQUE DE CATASTROPHE
Les risques peuvent être objectivement évalués, mais ils peuvent également l’être subjectivement. Cette subjectivité fait référence à la perception que les personnes sujettes au risque en ont et à la manière dont ils le mesurent, à leurs notions de risque acceptable, à leurs priorités par rapport aux divers contextes du risque et à leurs décisions concernant sa réduction.

14 LE RISQUE DE CATASTROPHE
En pratique, ceci veut dire que: Dans la gestion du risque, la participation réelle et totale des personnes sujettes au risque est indispensable. Bien souvent, les personnes exposées, en particulier les pauvres, jugent le risque de catastrophe en fonction des conditions actuelles et permanentes de leur propre existence. Ceci veut dire que la gestion du risque doit se faire dans un cadre d’actions de gestion du développement pour qu’elle ne soit pas reléguée, ignorée ou marginalisée. Les objectifs de gestion de la réduction du risque primaire ne sont atteints de manière permanente que si la gestion est menée dans le cadre des organisations et des institutions sectorielles et territoriales permanentes et non pas dans le cadre des institutions créées spécialement pour promouvoir la gestion du risque.

15 LE RISQUE DE CATASTROPHE
6. Le risque de catastrophe est plus précisément mesuré et perçu au niveau microsocial et territorial. Cela veut dire que: Un désastre de grande échelle est actuellement une série de désastres locaux, communautaires, familiaux et personnels. La mesure appropriée du risque suppose l’implication et la participation locale La prise de conscience du risque se fait au niveau microsocial et territorial, et c’est souvent à ce niveau que les préoccupations apparaissent tout comme les intentions visant à le réduire et le contrôler.

16 LE RISQUE DE CATASTROPHE
La gestion du risque local est devenue une option authentique, nécessaire et valide. La gestion locale a besoin de: la participation des acteurs locaux la prise en main de la gestion soutien des acteurs externes sous la forme de support et de promotion structures locales organisationnelles et institutionnelles la poursuite de la durabilité résultant de la participation, l’appropriation et de la consolidation des structures locales

17 LE RISQUE DE CATASTROPHE
LA SPHÈRE LOCALE: Des discussions à propos de la sphère locale ont créé des problèmes dus au manque de définition et à la diversité des concepts disciplinaires à ce propos. Cependant on voit une tendance à la réduction de l’étendue de la sphère locale au niveau municipal. Plusieurs points importants doivent être pris en compte à ce sujet :

18 LE RISQUE DE CATASTROPHE
Premièrement. Il est tout d’abord crucial d’avoir un niveau de gestion sous-nationale et sous-régionale. Deuxièmement. Le niveau d’intervention le plus approprié se réfère à ce qui peut être appelé les “territoires à risque”. Il peut également se référer aux causes suivantes : Une certaine homogénéité dans les processus et les conditions de développement. Une certaine homogénéité au regard des types de scénarios de risques Des groupes d’acteurs sociaux ayant un sentiment d’appartenance territoriale avec des relations conflictuelles ou de collaboration

19 LE RISQUE DE CATASTROPHE
Troisièmement. Ces territoires peuvent actuellement être plus petits qu’une municipalité, dépasser les limites de la municipalité ou, dans un nombre limité de cas, coïncider avec les limites de la municipalité.

20 LE RISQUE DE CATASTROPHE
Cinquièmement. Si la municipalité devient l’entité prédominante de la sphère locale, ce n’est pas parce que c’est la seule option, mais plutôt parce que: la gestion requiert des structures organisationnelles et institutionnelles permanentes, consolidées et durables. la municipalité est une véritable option pratique vu son importance dans la promotion du développement local, la consolidation, la décentralisation, la négociation et la coordination avec d’autres acteurs sociaux et finalement, vu son autorité à réguler et à contrôler le développement local et l’usage des terres.

21 LE RISQUE DE CATASTROPHE
Sixièmement. Ceci ne veut pas dire que la municipalité est la seule option possible, mais c’est la meilleure, la plus en vue et la plus permanente, et en principe, celle qui a le plus de légitimité. Septièmement. La sphère locale doit aussi coordonner et construire des territoires et des niveaux sociaux plus bas, comme le village, la communauté et même la famille.

22 LE RISQUE DE CATASTROPHE
7. Le risque est bien mieux représenté et matérialisé au niveau microsocial et territorial. Cependant, ses causes ne peuvent pas être uniquement restreintes à ces niveaux. Le risque local est aussi le résultat de processus sociaux et d’ acteurs régionaux, nationaux et même internationaux, en dehors de la municipalité. Ceci veut dire que:

23 LE RISQUE DE CATASTROPHE
La gestion locale ne peut pas être menée de manière autonome et requiert des relations, de la concertation, de la coordination et de la gestion avec d’autres niveaux de territoire qui peuvent inclurent : Des bassins hydrographiques Des régions économiques, naturelles et basées sur le développement Des associations municipales La gestion locale a besoin de la promotion des capacités pour la négociation et la concertation avec les acteurs internes et externes et doit rechercher leur soutien et leur collaboration.

24 LE RISQUE DE CATASTROPHE
8. Le risque de catastrophe est une composante ou une dimension du “risque global”, qui a d’autres facteurs dimensionnels et déterminants. De plus, il est souvent construit sur d’autres manifestations du risque, en particulier ce qui peut être appelé le “risque chronique ou journalier”. Cette notion fait référence aux risques auxquels font particulièrement face les pauvres dans leur vie de tous les jours (chômage, manque de revenus, malnutrition, prédisposition aux maladies, violence sociale et domestique, etc.).

25 LE RISQUE DE CATASTROPHE
Ce risque chronique est: le reflet et l’un des composants de la définition de sous-développement, de la pauvreté et du manque de durabilité une condition qui contribue à la construction sociale du risque de catastrophe, aux dangers et aux vulnérabilités. un point important à considérer dans le processus de risque de catastrophe pour des centaines de millions de gens dans le monde.

26 LE RISQUE DE CATASTROPHE
Implication de ces considérations dans la gestion du risque de CATASTROPHE : La gestion doit avoir lieu dans un cadre PRENANT EN COMPTE le risque CHRONIQUE et les conditions de pauvreté de la population. Étant donné que la population s’intéresse énormément à la RÉDUCTION DU RISQUE CHRONIQUE et prend en compte leur propre capacités de survie et d’adaptation, la gestion du risque de catastrophe doit être associée de près au risque chronique et aux mécanismes qu’elle utilise pour y faire face. Elle doit être utilisée comme point de référence essentiel. La gestion du risque est un paramètre de la gestion du développement, de l’environnement et de la sécurité humaine mondiale. Elle est essentielle pour réussir la durabilité.

27 LE RISQUE DE CATASTROPHE
9. Conclusions A chaque aspect et à chaque niveau, la gestion du risque de catastrophe ne peut être réussie sans : une relation étroite entre le développement et sa gestion être vue comme un processus et non pas un produit que les individus soumis au risque et leur organisations participent et s’approprient la création de structures institutionnelles et organisationnelles permanentes et durables l’intégration des acteurs sociaux de diverses institutions territoriales être vue comme un phénomène transversal et global poursuivre la durabilité temporelle et territoriale


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