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Le suivi en cancérologie
Dr alain MARRE Octobre 2011
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Le suivi: les principes
C’est un gage de la qualité des soins C’est une assurance et une sécurité pour les patients et leur famille C’est une « obligation » pour les médecins Cela fait partie intégrante de la PRISE en CHARGE en cancérologie : INCa – plan cancer
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Le suivi : les grandes lignes
Il est indispensable : évaluer la réponse thérapeutique ( oncologue ou spécialiste d’organe ?): dépister et traiter les éventuelles récidives et/ou métastases ( oncologue , spéc.et médecin référent) dépister et traiter les effets indésirables ou les séquelles thérapeutiques :(spécialiste ; onco ET médecin référent) organiser le dépistage personnel ou familial ( autre localisation ; dépistage colon ..): médecin référent Il est « obligatoire » : - Critères accréditation INCa et SFRO en radiothérapie
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Objectifs de la surveillance patient potentiellement guéri
Détection rechutes locales ( sein ; ORL, prostate) , régionales ou systémiques Recherche 2ième cancer (ORL , T.liées au Tabac) Identifier et corriger les complications tardives des traitements ( dues à la RTE)
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Objectifs de la surveillance en phase métastatique
Détecter l’inefficacité thérapeutique++++ Détecter les complications liées à la progression tumorale Mettre en place les soins de support++++ Rôle majeur du médecin référent
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Le suivi : la problématique
Faut-il le faire? : oui Qui doit le faire ? : c’est le suivi partagé++ ( sein ; prostate..) Comment le faire?: référentiels (site et guides de bonne pratique
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Suivi : quoi faire ? Les référentiels donnent bien souvent la réponse
Mais initiative personnelle à ne pas négliger Personne n’est censé ignorer les recommandations accessibles à tous+++ D’où nécessité de diffuser l’information
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Suivi : QUI doit le faire?
COORDINATION : la difficulté du problème ; TOUS les acteurs sont impliqués …mais à des degrés divers ; La vraie question : Qui souhaite participer au suivi afin que celui ci soit de « qualité » ? La problématique : - la démographie médicale -…et la volonté des acteurs .
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Suivi : grandes lignes 1 à 2 consultations spécialisées / an
fonction de la pathologie avec une place « plus ou moins importante » des spécialités d’organe ( gynécologue ; les « endoscopistes »..) Fonction du patient (age et possibilités thérapeutiques ultérieures) « Entre temps » : le médecin référent reste le coordinateur du dossier patient+++++ Puis 1Cs spécialisée /an au delà de 5 ans fonction là encore de la pathologie
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SACS ( suivi alterné cancer du sein)
Projet ONCOMIP DCC informatisé
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Suivi: moyens d’information et de communication médicale
Le Retour d’information est capital ; Il est impératif d’échanger ces informations (courrier(el) ou appel) : - co-morbidés nouvelles - Observance médicamenteuse - résultats des examens réalisés Il est indispensable d’avoir une information large et précise ( ex: rectite et radiothérapie pelvienne ..neuropathie et chimiothérapie…)
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Suivi : retour d’information, les moyens:
courrier postal Le courriel (mail ): Le fax Le téléphone : dans l’urgence Participation aux RCP Le DCC (oncomip)
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Le suivi : ce que les cancérologues proposent…
rédaction d’un référentiel ou recommandation des SUIVIS /pathologies :oui ..mais long à faire et existe dans les référentiels de chaque région fiche d’un carnet de suivi individuel annoté par les médecins ( atcd d’un flop!) Conclusions précises dans les courriers de la part des cancérologues ou spécialistes cancérologues (le + simple et le + efficace)…à condition de lire les courriers et en tenir compte une connaissance claire de la détermination et implication du ou des médecins++ Autre : ……….
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Rapport GRUNFELD p.68-70 « Le médecin traitant,pivot du parcours de soins » faire du MT un acteur de la prévention des cancers Réfléchir à la création d’une consultation de prévention et d’information sur les dépistages Impliquer les MT pour qu’ils accompagnent les malades atteints du cancer pendant et après leur traitement Souvent à l’origine de la suspicion Partenaire du dispositif d’annonce(RCP et PPS) Impliqué dans le suivi (gestion des complications) Développer l’offre de formation continue en cancérologie des MG de premier recours
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Rapport GRUNFELD p.68-70 « mieux articuler les soins de ville et ceux des établissement de santé , au service des malades » hôpital de jour HAD Implication des IDE et des pharmaciens d’officine Réseaux territoriaux ville-hôpital mettant en contact tous les acteurs de soins en conclusion : « la multiplicité des acteurs implique que la coordination devienne progressivement un véritable métier »
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