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1 Introduction à la recherche en science politique Jean-Benoit PILET Université Libre de Bruxelles.

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1 1 Introduction à la recherche en science politique Jean-Benoit PILET Université Libre de Bruxelles

2 2 Les grands paradigmes de la science politique  Pour toute réalité, tout objet, de multiples angles de vue sont possibles  Chaque approche fait ressortir certains traits plus que d’autres  Paradigme (Lakatos)  L'ensemble des règles admises et intériorisées comme « normes » par la communauté scientifique, à un moment donné de son histoire, pour délimiter et problématiser les « faits » qu'elle juge dignes d'étude.  L’évolution scientifique est animée par la succession des paradigmes (Kuhn)  Période normale  Accumulation des anomalies  Expérimentation de solutions aux anomalies  Fragmentation de l’autorité  Contestation  Institutionnalisation du nouveau paradigme

3 3 L’histoire de la science politique ou la succession des paradigmes  Comme les autres sciences, l’histoire de la science politique est celle d’une succession de paradigmes dominants contestés puis emportés par des paradigmes mineurs  La lutte entre paradigmes est aussi bien souvent la lutte entre des chercheurs influencés par des disciplines sœurs  Droit: institutionnalisme  Economie: rational choice et réalisme (en RI)  Sociologie: structuralisme, constructivisme et behaviourisme  Le ou les paradigmes dominants varient aussi grandement dans l’espace  USA et monde anglo-saxon  Europe continentale  France

4 4 Avant les paradigmes, la question du rapport à la réalité  Premier débat: Quelle est la nature de la réalité sociale à étudier? Dans quelle mesure la société peut-elle être étudiée de la même manière que la nature?  Deux grandes réponses :  Positivisme  La connaissance scientifique est construite à partir de l’observation des faits (empiricisme).  Les faits observés existent indépendamment du chercheur et de ses valeurs/biais.  Le but de la science est de produire un savoir testable, vérifiable.  La distinction de nature entre science de la société et science de la nature est faible.  Réalisme critique  Toute réalité sociale est le résultat d’un faisceau complexe d’interactions visibles et invisibles. La connaissance scientifique se construit en allant au- delà de ce qui est directement observables.  Le chercheur a une influence sur la réalité observée. Il l’influence (ex: thermomètre).  Le savoir se construit par l’échange au sein de la communauté scientifique, et non par des tests reproductibles.  La distinction entre sciences de la société et sciences de la nature est grande.

5 Les grands paradigmes dans le cours  Nous allons voir les principaux paradigmes  Un cours par paradigme  ET nous les associerons avec leur méthode privilégiée (un cours).  Attention: cela ne signifie pas que chaque paradigme n’a qu’une méthode ou qu’une méthode ne vaut que pour un paradigme.  Cela signifie qu’il faut toujours bien réfléchir à l’articulation entre théorie et méthode. 5

6 6 Plan du cours pour les paradigmes  Avant la science politique moderne  L’institutionnalisme classique  La science politique moderne (post-1950)  La réaction à l’institutionnalisme classique  Le structuralisme  La réaction aux approches structurelles  Le behaviouralisme  Le rational choice  La recherche d’un paradigme de synthèse  Le néo-institutionnalisme  La réaction aux paradigmes positivistes  Le constructivisme

7 7 Le premier paradigme: l’institutionnalisme classique (old institutionnalism)  La science politique est l’étude des institutions (= droit) et de leur fonctionnement (≠droit).  Exemple: Bagehot, The English Constitution (1867)  Collecte d’information sur les institutions dans le plus grand nombre possible de pays  Quête du meilleur gouvernement possible, les institutions étant la clef de voute de la démocratie  Méthodes privilégiées  Analyse des textes légaux  Observation directe des pratiques politiques  Peu de systématisation méthodologique (proto-science)  Les critiques de l’institutionnalisme  Incapable d’expliquer les grands bouleversements politiques des années 1930  Modèle athéorique  Méthode peu scientifique  Modèle niant la place des acteurs, qu’ils soient collectifs ou individuels

8 8 La contestation de l’ancien institutionnalisme  Le Structuralisme  Le Behaviouralisme  Le Rational choice

9 9 Structuralisme  Les institutions sont secondaires  L’objet centrale de la science politique est l’étude des processus sociaux  Les processus sociaux sont issus de structures fondamentales; celles- ci sont le plus souvent inconscientes.  Le but du structuralisme est de mettre à jour ces structures inconscientes pour expliquer les phénomènes politiques observés (critical realism).  Débat sur la nature de ces structures fondamentales.  Clivages sociaux (Marxisme – études des luttes sociales, des conflits de classe comme moteur de l’histoire )  Structures économiques (Przeworski- Développement économique et démocratisation;)  Poids de l’histoire (Lipset & Rokkan)  La culture (Max Weber – L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme)  Méthodes privilégiées  Observation directe (séjour de terrain)  Qualitatif  Méthode comparée

10 Lien paradigme-méthode (1)  Rappel: nous lierons paradigmes et méthodes pour insister sur l’obligation d’articuler ses choix dans une recherche  Les méthodes qui seront abordées au cours  La méthode comparée  Les méthodes d’enquête et de sondage  Les méthodes expérimentales  Interviews et méthodes d’enquête en groupe  Analyse de discours 10

11 Lien paradigme-méthode (2)  Old institutionalism et structuralism  Pour faire ressortir le poids des structures qu’elles soient formelles (institutionnalisme) ou informelles (structuralisme), il faut plus d’un cas  Une des méthodes privilégiées et donc la comparaison 11

12 La méthode comparative  La comparaison =  La pratique naturelle de toute recherche  On compare tout le temps, implicitement comme explicitement  La comparaison nous permet d’éviter certains travers  Sortir de l’ethnocentrisme  Eviter les lieux communs  Définir précisément ses concepts  Le substitut à l’expérimentation en sciences humaines

13 La sélection des cas  Most Similar System Design (Canon de la différence) VI1VI2VI3VI4VD C1 11111 C2 11100 C3 11111 C4 11100 VI1VI2VI3VI4VD C1 10011 C2 10011 C3 00011 C4 01111  Most Difference System Design (Canon de la concordance)

14 4. Les types de comparaison selon le rapport à la dimension temporelle

15 Nombre de cas et degré d’abstraction

16 Quelques exemples de grandes comparaisons  Etude de la participation politique  Cf. Jenson  Etude de la transition vers la démocratie (Vahanen 1997) 16

17 17 Tatu Vahanen, The Prospects of Democracy, 1997  Grand N (plus de 120 pays)  Cas contrastés  Démocratisation à différentes périodes dans le temps (depuis 1850)  Démocratie et non démocratie (2 critères: compétition électorale et participation électorale)  Approche holiste combinant des indicateurs économiques et sociologiques

18 18 Tatu Vahanen, The Prospects of Democracy, 1997  Une variable explicative: la distribution des ressources de pouvoir  Plus il y a une large distribution, plus la démocratisation se fera aisément  Plus il y a une concentration du pouvoir, plus le régime autoritaire pourra se maintenir  Six indicateurs  Proportion d’universitaires  Part de fermes familiales  Degré de centralisation de l’économie non-rurale  Part de la population résidant en zone urbaine  Part de la population alphabétisée  Part de la population ne travaillant pas dans l’agriculture


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