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Christophe PALLE, OFDT Rencontres COPAAH 25 novembre 2011

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Présentation au sujet: "Christophe PALLE, OFDT Rencontres COPAAH 25 novembre 2011"— Transcription de la présentation:

1 Christophe PALLE, OFDT Rencontres COPAAH 25 novembre 2011
Enquête ESPERHA « Enquête Sur les Personnes Reçues à l’Hôpital pour Addiction » Présentation de l’enquête et résultats Christophe PALLE, OFDT Rencontres COPAAH 25 novembre 2011

2 Existant Données nationales sur les personnes prises en charge pour des problèmes d’addiction : Disponibles pour les structures médico-sociales : CSAPA : RECAP (REcueil Commun sur les Addictions et les Prises en Charge) CAARUD : Enquête Enacaarud (2006, 2008, 2010) Rapports d’activité CSAPA et CAARUD En milieu hospitalier ? Consultation tabacologie : CDTnet CSAPA hospitalier PMSI Proposition d’enquête On peut également mentionner pour les drogues illicites et les médicaments l’enquête OPPIDUM mais qui n’est pas spécifiquement hospitalière. 2

3 Comité de pilotage Organismes : Hôpitaux :
Association ELSA ASPSA (associat. des struct. Publ. de soins en addictologie) COPAAH FNESAA OFDT RESPADD Hôpitaux : CHU de Bordeaux, CHU de Nancy, CH de Pontoise, CH de Pontorson, CHS de la Sarthe, CHD de Vendée, CH Jean Verdier Soutien de la DGOS, appui méthodologique DREES : 3

4 Objectifs de l’enquête ESPERHA:
Améliorer les connaisances sur les patients pris en charge à l’hôpital pour un problème d’addiction dans les différentes structures du dispositif hospitalier en addictologie : Décrire les profils des patients sur le plan médico/ psycho/social Comparer avec les populations vues au travers du dispositif médico-social Tenter d’approfondir certains points : Trajectoire dans le système de soins (amont et aval) Comorbidités somatiques et psychiatriques 4

5 Méthodologie de l’étude
Enquête de type un jour donné au cours de la semaine du 13 au 17 décembre 2010 Patients vus dans le cadre du dispositif addictologie: unité pour sevrage simple ou complexe, centre de soins de suite et de réadaptation en addictologie hôpital de jour en addictologie équipe de liaison en addictologie consultation externe CSAPA hospitalier Echantillon de patients : Sélection par tirage à probabilités inégales des hôpitaux à partir des données sur le dispositif hospitalier en addictologie issues de l’enquête DGOS de 2009 Dans chaque hôpital/unité addictologique : interrogation de tous les patients présents le jour d’enquête (ou 1/2, 1/3, 1/4) 5

6 Résultats Les établissements: 143 établissements (sur 200 sollicités) ont renvoyé des questionnaires patients : 16 CHU ou hôpitaux rattachés à un CHU 76 centres hospitaliers 23 établissements psychiatriques (CHS, EPSM) 27 établissements spécialisés en addictologie (CSSRA dans la quasi-totalité des cas) 6

7 Résultats Répartition géographique: 67 départements représentés 7

8 Résultats Répartition suivant les structures (indiquées dans les questionnaires): 84 consultations hospitalière en addictologie 61 Elsa 76 unités pour sevrage complexe 44 unités pour sevrage simple 37 hôpitaux de jour 33 CSAPA hospitaliers (dont 15 ex CCAA et 17 ex CSST) 33 CSSRA Il peut y avoir des décalages entre les structures indiquées et les structures réelles comme par exemple des unités pour sevrage complexe qui n’en sont pas vraiment ou qui ne sont pas reconnues comme structures de niveau 2 8

9 Résultats 3020 questionnaires patients validés
Les moyennes sur l’ensemble des patients vus dans les structures addictologies de l’hôpital ont un sens limité pour décrire ces patients. Car les profils varient suivant : Les produits en cause Les structures de prise en charge 9

10 Résultats : les produits
Répartition des patients suivant le produit posant le plus de problèmes (P3P), un jour donné : 95% de réponses à la question sur les P3P % Intervalle de confiance à 95% Alcool (hors TSO) 66,5 62,0 71,0 Opiacés, stimulants et/ou TSO 19,5 15,8 23,3 Tabac (hors TSO) 10,1 7,3 12,9 Cannabis (hors TSO) 2,8 2,1 3,6 Autre (hors TSO) 1,0 0,6 1,4 Total 100,0 Les pourcentages sont calculés à partir des effectifs pondérés. Il faut insister sur le fait qu’il s’agit de la répartition par produit constatée un jour donné. On ne sait pas si la répartition sera la même sur l’ensemble des patients vus dans l’année. Tout dépend du nombre moyen de jours pendant lesquels un même patient est vu sur l’année suivant les produits. Les produits avec les patients les moins « chronicisés » auront une plus forte représentation : c’est probablement le cas pour le tabac et le cannabis. La répartition sur l’ensemble hors CSAPA et hors CSSRA est à peu près identique. Toutes les personnes qui suivent un traitement de substitution sont inclues dans le groupe opiacés même quand le produit posant le plus de problèmes est par exemple l’alcool. 10

11 Résultats : les structures
Répartition des patients par struct., un jour donné (en %) Regroupement en trois catégories : ambulatoire, Elsa et hospitalisation. Répartition un jour donné. On dispose de l’information sur l’année entière. Il peut y avoir des décalages entre les structures indiquées et les structures réélles comme par exemple des unités pour sevrage complexe qui n’en sont pas vraiment 11

12 Résultats : les structures
Effectifs estimés de patients vus dans l’année par type de structure Nombre de patients Intervalle de confiance à 95% Elsa [ ] Consultations [ ] Unité sevrage complexe 23 280 [ ] Unité sevrage simple 33 800 [ ] Hôpital de jour 5 830 [ ] SSRA 13 303 [ ] Il y a certainement des doubles comptes et on ne peut donc pas exprimer ces chiffres en %. 12

13 Résultats : structures/produits
Répartition suivant les produits posant le plus de problèmes, un jour donné (en %) 13

14 Les caractéristiques des patients suivant les produits
Résultats Les caractéristiques des patients suivant les produits 14

15 Résultats : caractérist. socio-démograph.
Age et genre des patients suivant les produits: (a)Tabac/Alcool : ns ; Alcool /Opiacés et stimulants : p<0,0001; Opiacés et Stimulants/Cannabis :p=0,001 (b) Khi 2 Rao Scott, p<0,0001 (c) Khi 2 Rao Scott, p<0,0001 Tabac Alcool Opiacés et stimulants Cannabis (a) Age moyen 45,3 46,9 36,4 31,1 (b) % moins de 40 ans 27 31 59 76 (c) % femmes 60 26 12 15

16 Résultats : caractérist. socio-démograph.
% pcs cadres, prof. libérales et prof. intermédiaires Khi 2 Rao Scott : p<0,0001 Doublement entre opiacés, alcool, tabac pour les variables discriminantes sur le plan social. 16

17 Résultats : caractérist. socio-démograph.
Répartition suivant le % de patients bénéficiaires de le CMU Khi 2 Rao Scott : p<0,0001 17

18 Résultats : caractérist. socio-démograph.
Répartition suivant le % de personnes logées de façon indépendante et stable (propriétaires, locataires avec bail) Khi 2 Rao Scott : p<0,0001 Logement peutêtre moins discriminant de ce point de vue ; % de précaire moins élevé qu’on pouvait le penser pour opiacés et alcool et plus fort pour tabac %précaire (de loc sans bail à rue) tab 6%, alcool 9% , op 15%; Opiacés % élevés famille 20% 18

19 Résultats : caractérist. socio-démograph.
Répartition suivant le type d’agglomération, un jour donné (en %) Khi 2 Rao Scott : p=0,07 19

20 Résultats : addictions
Les produits les plus fréquemment consommés en % des personnes ayant répondu à la question sur les produits (98%). Patients alcool Tabac : 78% Alcool : 77% ; plus de 4 sur 5 dépendants Cannabis : 12% Benzodiazépines : 4% Cocaïne : 2% Patients tabac Tabac : 89% Alcool : 37% ; 1 sur 4 dépendant Cannabis : 6% Antidépresseurs : 2% Parmi les répondants on trouve aussi les abstinents. 20

21 Résultats : addictions
Les produits les plus fréquemment consommés en % des personnes ayant répondu à la question sur les produits (98%) Patients opiacés et stimulants Tabac : 94% Alcool : 61% ; 1 sur 2 dépendant Cannabis : 46% Héroïne : 25% ; 6 sur 10 dépendants Cocaïne : 15% 12% des patients opiacés et stimulants ont utilisé la voie intraveineuse au cours des 30 derniers jours 21

22 Résultats : état de santé
% de patients déclarant avoir une maladie somatique chronique Khi 2 Rao Scott, non significatif, p=0,6 22

23 Résultats : état de santé
Les trois maladies les plus fréquemment citée en % des répondants par produits Patients alcool (n=1893) Maladie des artères : 8% [6-9] Maladie du foie : 7% [5-9] Insuffisance respiratoire : 5% [3-6] Patients tabac (n=209) Insuffisance respiratoire : 11% [5-17] Maladie des artères : 10% [5-15] Troubles cognitifs 2% ou cancers de la bouche et gorge 2% [0,1-4] Patients opiacés et stimulants (n=550) VHC, Hépatite C : 25% [20-31] VIH, Sida : 6% [3-9] Insuffisance respiratoire : 5% [3-7] 23

24 Résultats : état de santé
% de patients déclarant avoir subi des dommages corporels au cours des 12 derniers mois Khi 2 Rao Scott, non significatif, p=0,8 24

25 Résultats : état de santé
Les trois circonstances les plus fréquemment citées en % : Patients alcool Accident chez soi ou lieu autre que voie publique ou travail : 46% Accident sur la voie publique : 23% Violences entre personnes : 16% Patients tabac Accident chez soi ou lieu autre que voie publique ou travail : 42% Accident sur la voie publique : 31% Autres : 22% Patients opiacés et stimulants Accident sur la voie publique : 28% Violences entre personnes : 26% Accident chez soi ou lieu autre que voie publique ou travail : 22% 25

26 Résultats : état de santé
% de patients déclarant avoir déjà été hospitalisés en psychiatrie Khi 2 Rao Scott significatif, p=0,03 26

27 Résultats : état de santé
% de patients souffrant d’une affection psychiatrique nécessitant une prise en charge (certainement ou probablement selon le soignant) Khi 2 Rao Scott significatif, p=0,02 Pourcentage relativement élevé pour le tabac ? On peut se demander si l répartition suivant les diagnostics est différente ou pas selon le produit? Peu de différence entre tabac et alcool : plus de troubles de l’humeur 56% vs 46% (parmi ceux qui indiquent un trouble), moins de troubles de la personnalité, 11% 25% . Parmi les patients opiacés plus de troubles psychotiques et délirants 17% vs 9% tabac et plus de troubles de la personnalité 50% vs 25% alcool. 27

28 Résultats : trajectoire de soins
Q14 : Quelqu’un vous a-t-il incité à rencontrer un addictologue dans cet établissement de santé ou à vous y faire hospitaliser pour un problème d’addiction ? (a) Khi 2 Rao Scott, p=0,008 (b) Khi 2 Rao Scott, ns (c) Khi 2 Rao Scott, p=0,0003 (d) Khi 2 Rao Scott, ns Patients vus en ambulatoire en % Alcool Tabac Opiacés et cocaïne (a) Non, personne 19 33 (b) Un médecin de ville 31 28 27 (c) Un médecin hospitalier 18 9 (d) Entourage 25 21 28

29 Résultats : trajectoire de soins
Q15 . Avant de venir dans cet hôpital vous êtes vous déjà fait suivre par un professionnel de santé pour un problème d’alcool/de drogues ? (patients vus en ambulatoire) Khi 2 Rao Scott significatif, p<0,003 Suivi sur une longue période plus fréquent chez les usagers d’opiacés que d’alcool. 29

30 Résultats : trajectoire de soins
Q17 . Au cours des 12 derniers mois, en dehors de cet hôpital, avez-vous fréquenté pour la prise en charge de vos problèmes d’alcool de drogues l’une ou l’autre de ces structures ? (en %) (patients vus en ambulatoire) Pour les patients alcools ayant fréquenté un centre d’alcoologie, il s’agit d’un CSAPA dans 56% des cas et d’une post cure dans 36% Pour les patients opiacés ayant fréquenté un centre drogues illicites, il s’agit d’un CSAPA amb dans 60% des cas, d’un CSAPA heb dans 20% et d’un Caarud dans 10%. On recherchera ultérieurement les liaisons statistiques éventuelles entre le fait d’avoir fréquenté ou non une structure addicto et d’autres variables 30

31 Résultats : trajectoire de soins
Q17 . Avez-vous déjà été hospitalisé auparavant pour une prise en charge addictologique (sevrage/soins complexes ou non)? (en % parmi les patients vus en ambulatoire) Parmi les patients hospitalisés, les trois quarts, quel que soit le produit, ont déjà été hospitalisés. Parmi ceux qui ont déjà été hospitalisés, en moyenne 3 hospitalisation pour les patients opiacés contre 5,5 pour les patients alcool, et en moyenne 3 hospitalisations pour le tabac mais les effectifs sont faibles dans ce dernier cas. 31

32 Résultats : les structures
Les patients « alcool » hospitalisés ou vus en ambulatoire sont-ils les mêmes ? 32

33 Résultats : alcool hospit. vs ambul.
Différences non significatives dans les répartitions pour un grand nombre de variables : Caractéristiques socio démographiques Age moyen Genre Pcs Type d’agglomération Logement (durable/précaire) Activité professionnelle Santé Maladies somatiques chroniques (y compris dans le détail) Antécédents d’hospitalisation en psychiatrie Affection psychiatrique (53% vs 45% mais ns) 33

34 Résultats : alcool hospit. vs ambul.
Mais différences significatives pour: Caractéristiques socio démographiques % ans : 41% vs 30%, p<0,0001 % vivant seul : 46% vs 35% , p=0,001 % CMU : 22% vs 14% , p=0,02 % revenus retraite : 7% vs 14% , p<0,0001 % revenus de solidarité : 30% vs 22% , p= 0,009 Santé % dommages corporels : 30% vs 20% , p= 0,002 % avec atcd tentatives de suicide : 37% vs 25% , p=0,0002 Pour ceux qui ont subi des dommages corporels, plus de dommages lors d’un accident sur la voie public sans véhicule chez les patients hospitalisés (p=0,03). 34

35 Résultats : alcool hospit. vs ambul.
Mais différences significatives pour: Trajectoire de santé % jamais suivis auparavant : 26% vs 51% , p<0,0001 % ayant eu un contact avec un centre alcoologie dans les 12 derniers mois : 51% vs 30% , p< 0,0001 % déjà hospitalisé pour pbl addicto : 73% vs 53%, p<0,0001 35

36 Résultats : Les patients vus dans les structures addictologiques hospitalières et les structures médicosociales sont-ils différents ? 36

37 Résultats : alcool hôpital vs médico social
On compare : les patients alcool vus à l’hôpital en consultation addictologique (n=320) les patients alcool vus dans l’ensemble des CSAPA alcool en 2009 (n=42 500) 37

38 Résultats : alcool hôpital vs médico social
Grande similitude dans la répartition pour les questions suivantes : genre logement entourage (vit seul, avec parents, en couple, etc.) origine des ressources activité % consommateurs de cannabis Questions sur le suivi antérieur, les antécédents d’hospitalisation en psychiatrie et de TS non renseignées par les CSAPA alcool 38

39 Résultats : opiac.,stimul. hôpital vs médico social
Quelques différences: âge moyen : 48 ans vs 44 ans ; % 50 ans et plus : 45% vs 29% % cadres, prof. libérales et prof. intermédiaires : 19% [13%-24%] vs 10% % sans professions : 9% vs 17% Autant de trentenaire que de quadra à l’hôpital alors que dans le médico social encore nettement plus de trentenaire (38% vs 23%) 39

40 Résultats : alcool, hôpital vs médico social
Conclusion: Les patients vus à l’hôpital en ambulatoire sont un peu plus âgés Part des CSP+ un peu plus élevée Mais pas vraiment de différences en terme d’insertion sociale (au regard des informations qui peuvent être comparées) 40

41 Résultats : opiac.,stimul. hôpital vs médico social
On compare : les patients opiacés et stimulants vus à l’hôpital en consultation addictologique ou en ambulatoire par une Elsa ou un CSAPA hospitalier situé dans l’hôpital (n=292) les patients vus dans l’ensemble des CSAPA drogues illicites en 2009 (n=41 122) CSAPA représente un quart des patients vus à l’hôpital (n=292) ; vérification avec ou sans CSAPA : différences négligeables. 41

42 Résultats : opiac.,stimul. hôpital vs médico social
Grande similitude dans la répartition pour les questions suivantes : avoir ou non des enfants pcs (mais moins de « sans professions », 22% vs 33%) logement entourage (vit seul, avec parents, en couple, etc.) origine des ressources antécédent tentative de suicide suivi antérieur 42

43 Résultats : opiac.,stimul. hôpital vs médico social
Quelques différences: % plus élevé de femmes : 35% vs 22% âge moyen légèrement plus élevé : 36 ans [34,4-38,4] vs 34 ans % plus élevé de patients avec activité rémunérée continue 38% vs 27% % plus faible d’antécédent d’hospitalisation en psychiatrie (24% vs 32%) % plus élevé de TSO globalement (90% vs 78%), plus élevé de TSO méthadone (60% vs 40%), plus faible de TSO BHD (29% vs 36%) Autant de trentenaire que de quadra à l’hôpital alors que dans le médico social encore nettement plus de trentenaire (38% vs 23%) 43

44 Résultats : opiac.,stimul. hôpital vs médico social
Conclusion: Grande similitude Mais plus de femmes et de TSO méthadone Ce qui explique peut-être une proportion plus élevée de personnes en situation un peu moins défavorable parmi les patients vus à l’hôpital en ambulatoire 44

45 Merci de votre attention.
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