La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Thème 2 : les dynamiques de la mondialisation

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Thème 2 : les dynamiques de la mondialisation"— Transcription de la présentation:

1 Thème 2 : les dynamiques de la mondialisation
Question 1 : La mondialisation en fonctionnement Processus, acteurs et débats Thème 2 : les dynamiques de la mondialisation Banderole d’ACF déployée lors de la manifestation altermondialiste (Nice/1er Novembre 2011)

2 Progression I. La mondialisation, un processus multiforme et ancien
II. Les acteurs de la mondialisation II. Débats et contestations autour de la mondialisation A. Quels effets de la mondialisation font débat ? B. Acteurs, moyens d’action et principales revendications

3 Introduction La mondialisation renvoie à un ensemble de processus matériels et organisationnels qui renforcent l’interdépendance des lieux, des économies et des sociétés à l’échelle de la planète. Ce phénomène déjà ancien s’est accéléré à partir des années Aujourd’hui incontournable, il mobilise des acteurs divers et puissants. La diffusion de ce processus est toutefois inégale sur le plan économique comme sur le plan géographique. Ainsi, si aujourd’hui les espaces mondiaux sont de plus en plus internationalisés, la planète se présente également comme un monde fracturé et pluriel. Pourquoi peut-on dire que la mondialisation est un processus multiforme déjà ancien ? Quels sont les acteurs majeurs de la mondialisation ? Quels débats et contestations la mondialisation nourrit-elle ?

4 I. La mondialisation, un processus multiforme et ancien
Qu'est-ce que la mondialisation ? par Sylvie Brunel « Avant, les événements qui se déroulaient dans le monde n’étaient pas liés entre eux. Depuis, ils sont tous dépendants les uns des autres. » La constatation est banale, hormis le fait que celui qui la formule, Polybe, vivait au IIème siècle avant J.-C. ! La mondialisation, cette création d’un espace mondial interdépendant, n’est donc pas nouvelle. Certains la font même remonter à la diffusion de l’espèce humaine sur la planète… Dès l’Empire romain, une première mondialisation s’est organisée autour de la Méditerranée. Mais il faut attendre les grandes découvertes, au XVème siècle, pour assurer la connexion entre les différentes sociétés de la Terre et la mise en place de cette « économie-monde » décrite par l’historien Fernand Braudel (1). Une mondialisation centrée sur l’Atlantique culmine au XIXème siècle : entre 1870 et 1914 naît un espace mondial des échanges comparable dans son ampleur à la séquence actuelle. Ouverture de nouvelles routes maritimes, avec le percement des canaux de Suez et de Panama, doublement de la flotte marchande mondiale et extension du chemin de fer, multiplication par 6 des échanges, déversement dans le monde de 50 millions d’Européens, qui peuplent de nouvelles terres et annexent d’immenses empires coloniaux… la naissance de la mondialisation telle que nous la connaissons aujourd’hui a commencé il y a un siècle et demi. Mais le processus n’est pas linéaire : la Première Guerre mondiale puis la grande dépression des années 1930 suscitent la montée des nationalismes étatiques, une fragmentation des marchés, le grand retour du protectionnisme. La mondialisation n’est plus à l’ordre du jour jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. La guerre froide et la constitution des blocs figent ensuite le monde pendant près d’un demi-siècle. Pourtant, la mondialisation actuelle est déjà en train de se mettre en place. Jacques Adda la définit comme « l’abolition de l’espace mondial sous l’emprise d’une généralisation du capitalisme, avec le démantèlement des frontières physiques et réglementaires (2) ». Selon l’OCDE, elle recouvre trois étapes : • L’internationalisation, c'est-à-dire le développement des flux d’exportation ; • La transnationalisation, qui est l’essor des flux d’investissement et des implantations à l’étranger ; • La globalisation, avec la mise en place de réseaux mondiaux de production et d’information, notamment les NTIC (nouvelles technologies d’information et de communication). La mondialisation actuelle, ce « processus géohistorique d’extension progressive du capitalisme à l’échelle planétaire », selon la formule de Laurent Carroué (3), est à la fois une idéologie – le libéralisme –, une monnaie – le dollar –, un outil – le capitalisme –, un système politique – la démocratie –, une langue – l’anglais A chaque phase de mondialisation, on retrouve les mêmes constantes : révolution des transports et des moyens de communication, rôle stratégique des innovations (les armes à feu au XVème siècle, la conteneurisation après la Seconde Guerre mondiale, Internet depuis les années 1990), rôle essentiel des Etats mais aussi des acteurs privés, depuis le capitalisme marchand de la bourgeoisie conquérante à la Renaissance jusqu’aux firmes transnationales et aux ONG aujourd’hui. (1) F. Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVe-XVIIIe siècle, 1979, rééd. LGF, 3 vol., Voir aussi La Dynamique  du capitalisme, 1985, rééd. Flammarion, coll.« Champs », (2) J. Adda, La Mondialisation de l’économie. Genèse et problèmes, La Découverte, 7e éd (3) L. Carroué, D. Collet et C. Ruiz, La Mondialisation. Genèse, acteurs et enjeux, Bréal, 2005. A partir des informations contenues dans le texte et des documents complémentaires projetés en classe, complétez la chronologie pour identifier les différentes étapes et caractéristiques de la mondialisation

5 I. La mondialisation, un processus multiforme et ancien
II III IV V VI VII VIII IX X XI XII XIII XIV XV XVI XVII XVIII XIX XX XXI L’Empire Romain Qu'est-ce que la mondialisation ? par Sylvie Brunel « Avant, les événements qui se déroulaient dans le monde n’étaient pas liés entre eux. Depuis, ils sont tous dépendants les uns des autres. » La constatation est banale, hormis le fait que celui qui la formule, Polybe, vivait au IIème siècle avant J.-C. ! La mondialisation, cette création d’un espace mondial interdépendant, n’est donc pas nouvelle. Certains la font même remonter à la diffusion de l’espèce humaine sur la planète… Dès l’Empire romain, une première mondialisation s’est organisée autour de la Méditerranée. Mais il faut attendre les grandes découvertes, au XVème siècle, pour assurer la connexion entre les différentes sociétés de la Terre et la mise en place de cette « économie-monde » décrite par l’historien Fernand Braudel (1). Une mondialisation centrée sur l’Atlantique culmine au XIXème siècle : entre 1870 et 1914 naît un espace mondial des échanges comparable dans son ampleur à la séquence actuelle. Ouverture de nouvelles routes maritimes, avec le percement des canaux de Suez et de Panama, doublement de la flotte marchande mondiale et extension du chemin de fer, multiplication par 6 des échanges, déversement dans le monde de 50 millions d’Européens, qui peuplent de nouvelles terres et annexent d’immenses empires coloniaux… la naissance de la mondialisation telle que nous la connaissons aujourd’hui a commencé il y a un siècle et demi. Mais le processus n’est pas linéaire : la Première Guerre mondiale puis la grande dépression des années 1930 suscitent la montée des nationalismes étatiques, une fragmentation des marchés, le grand retour du protectionnisme. La mondialisation n’est plus à l’ordre du jour jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. La guerre froide et la constitution des blocs figent ensuite le monde pendant près d’un demi-siècle. Pourtant, la mondialisation actuelle est déjà en train de se mettre en place. Jacques Adda la définit comme « l’abolition de l’espace mondial sous l’emprise d’une généralisation du capitalisme, avec le démantèlement des frontières physiques et réglementaires (2) ». Selon l’OCDE, elle recouvre trois étapes : • L’internationalisation, c'est-à-dire le développement des flux d’exportation ; • La transnationalisation, qui est l’essor des flux d’investissement et des implantations à l’étranger ; • La globalisation, avec la mise en place de réseaux mondiaux de production et d’information, notamment les NTIC (nouvelles technologies d’information et de communication). La mondialisation actuelle, ce « processus géohistorique d’extension progressive du capitalisme à l’échelle planétaire », selon la formule de Laurent Carroué (3), est à la fois une idéologie – le libéralisme –, une monnaie – le dollar –, un outil – le capitalisme –, un système politique – la démocratie –, une langue – l’anglais A chaque phase de mondialisation, on retrouve les mêmes constantes : révolution des transports et des moyens de communication, rôle stratégique des innovations (les armes à feu au XVème siècle, la conteneurisation après la Seconde Guerre mondiale, Internet depuis les années 1990), rôle essentiel des Etats mais aussi des acteurs privés, depuis le capitalisme marchand de la bourgeoisie conquérante à la Renaissance jusqu’aux firmes transnationales et aux ONG aujourd’hui. (1) F. Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVe-XVIIIe siècle, 1979, rééd. LGF, 3 vol., Voir aussi La Dynamique  du capitalisme, 1985, rééd. Flammarion, coll.« Champs », (2) J. Adda, La Mondialisation de l’économie. Genèse et problèmes, La Découverte, 7e éd (3) L. Carroué, D. Collet et C. Ruiz, La Mondialisation. Genèse, acteurs et enjeux, Bréal, 2005. Rome rayonne et capte les ressources d’un immense empire centré autour de la mer Méditerranée. Durant environ 5 siècles, hommes et marchandises ont circulé librement à l’intérieur de cet espace. Partout, la monnaie, la religion, la langue et le droit romains primaient. A partir des informations contenues dans le texte et des documents complémentaires projetés en classe, complétez la chronologie pour identifier les différentes étapes et caractéristiques de la mondialisation Capitalisme marchand Les grandes découvertes Capitalisme Industriel La mise en relation des trois continents (Afrique, Europe, Amérique) entraîne la naissance de nouvelles économies monde : « morceau de la planète économiquement autonome, capable pour l’essentiel de se suffire à lui-même et auquel ses liaisons et ses échanges intérieurs confèrent une certaine unité organique » (Fernand Braudel) La révolution industrielle La mondialisation « moderne » naît durant cette période : - Ouverture de nouvelles routes maritimes (canaux de Suez et de Panama) qui réduisent les distances - révolution des transports (doublement de la flotte marchande mondiale, extension du chemin de fer), - multiplication par six des échanges (internationalisation) - constitution des empires coloniaux (transnationalisation) = hiérarchisation et mise en relation des espaces Capitalisme financier Guerres mondiales et Guerre Froide La conjoncture (guerres et crises) entraîne la mise entre parenthèse du phénomène et un retour au nationalisme et au protectionnisme, donc à un marché fragmenté. Néanmoins, les mécanismes de la mondialisation telle que nous la connaissons aujourd’hui se mettent en place. La mondialisation aujourd’hui Définition : « processus géo historique d’extension progressive du capitalisme à l’échelle planétaire » (Laurent Carrouet) caractérisé par une idéologie (le libéralisme), une monnaie (le dollar), un outil (le capitalisme), un système politique (la démocratie) et une langue (l’anglais)

6 Pourquoi peut-on parler de « mondialisation » sous l’Empire romain ?
L’acheminement des ressources naturelles vers Rome L’Empire Romain Pourquoi peut-on parler de « mondialisation » sous l’Empire romain ?

7 Les grandes découvertes
Quels espaces sont en contact à partir des grandes découvertes ? Pourquoi peut-on parler d’une économie monde ?

8 La révolution industrielle (quelques conséquences directes et indirectes)
Quel avantage confère le percement des isthmes ? Pourquoi la constitution des empires coloniaux va-t-elle soutenir le processus de mondialisation ?

9 La mondialisation aujourd’hui
Comment caractériser la mondialisation actuelle ? - Cliquez sur la miniature pour agrandir l’image - Cliquez sur l’image pour la faire disparaitre

10 II. Les acteurs de la mondialisation.
? Gouvernance économique mondiale : OMC, FMI, G8,G20… ? Organisations non gouvernementales (Greenpeace, Amnesty…) ? FTN qui imposent une nouvelle DIT : mise en concurrence des territoires Le point commun de tous ces acteurs est qu’ils sont transnationaux, soit dans leur essence même soit dans les décisions qu’ils imposent. Les FTN sont ainsi transnationales par essence : elles valorisent et spécialisent (fabrication, assemblage) certains territoires en délocalisant une grande partie de leur production à l’étranger. Les Etats s’imposent plus comme des acteurs transnationaux dans les décisions qu’ils prennent. En créant des zones franches ou en ratifiant des traités internationaux, ils ouvrent les économies nationales aux échanges mondiaux. Pour accroître leur puissance, ils s’organisent de plus en plus en associations régionales de coopération économique. Acteurs de la mondialisation ? Crime organisé qui génère une mondialisation parallèle Etats à la fois promoteurs et régulateurs de la mondialisation ? ? Institutions internationales : CNUCED, FAO, UNICEF, UNESCO… ? Associations de coopération économique : Alena, Mercosur, Asean … Diasporas qui reposent sur réseaux transnationaux ? Complétez le diagramme afin d’identifier les différents acteurs qui interviennent dans le processus de mondialisation : Quel est leur point commun ? Justifiez votre réponse en utilisant des exemples. - Cliquez sur les points pour obtenir des documents relatifs à chaque acteur. - Cliquez sur les points d’interrogation pour faire apparaitre les acteurs

11 Définition : dispersion d’une communauté ethnique
Diasporas Définition : dispersion d’une communauté ethnique dans le monde. Celle-ci parvient à conserver son identité culturelle en maintenant des liens de solidarité forts entre ses membres.

12 Associations de coopération économique
ALENA : depuis 1994 UE : depuis 1951* Ces associations se placent au cœur de la mondialisation dans la mesure où il s’agit à minima d’une union économique vouée à s’imposer sur le marché des échanges mondiaux. MERCOSUR : depuis 1994 * Elargissements successifs ASEAN : depuis 1967

13 Gouvernance économique mondiale
G8 : groupe de discussion et de partenariat économique de huit pays parmi les plus puissants économiquement du monde G20 : groupe composé de 19 pays et de l'Union européenne qui vise à favoriser la concertation internationale, en intégrant le principe d'un dialogue élargi tenant compte du poids économique croissant pris par un certain nombre de pays. Le G20 représente 85 % du commerce mondial, les deux tiers de la population mondiale et plus de 90 % du produit mondial brut (somme des PIB de tous les pays du monde) FMI BM OMC Banque mondiale (parfois abrégée BM) : organisme qui regroupe deux institutions internationales : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement (AID, ou IDA), créées pour lutter contre la pauvreté en apportant des aides, des financements et des conseils aux États en difficulté. FMI (Fonds monétaire international) : institution internationale regroupant 188 pays, dont le rôle est d'assurer la stabilité du système monétaire international (SMI) et la gestion des crises monétaires et financières. OMC (Organisation mondiale du commerce ou World Trade Organization, WTO, en anglais) : organisation internationale qui a pour but principal de favoriser l'ouverture commerciale. Pour cela, elle tâche de réduire les obstacles au libre-échange, d'aider les gouvernements à régler leurs différends commerciaux.

14 Le crime organisé Trafic de cocaïne et d’héroïne dans le monde Les activités du crime organisé sont très variées. Leur envergure et les profits qu’elles rapportent aussi (difficilement évaluables car par essence clandestins). Parmi tous les marchés criminels, c’est celui de la drogue qui génère le plus d’argent. La carte nous montre les flux de transports pour la cocaïne et l’héroïne ainsi que les pays émetteurs. Ce commerce illicite touche les 5 continents du globe. En ce sens, il s’agit là d’une activité mondialisée, organisée en réseaux (production, transport, diffusion)

15 Institutions internationales
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (abrégé en UNICEF pour United Nations International Children's Emergency Fund en anglais) est une agence de l'ONU consacrée à l'amélioration et à la promotion de la condition des enfants. L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (en anglais, United Nations Educational, Scientific and Cultural Organisation) est une institution spécialisée ayant pour objectif de « contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples » FAO : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (connue sous le sigle FAO soit en anglais Food and Agriculture Organization of the United Nations, créée en 1945 à Québec. Son siège est à Rome depuis La FAO regroupe 191 membres (190 États plus l’Union européenne). Son objectif suprême affiché est « Aider à construire un monde libéré de la faim », sa devise, inscrite sur son logotype, est « Fiat panis » (expression latine signifiant « qu'il y ait du pain pour tous »).

16 Etats : promoteurs ou régulateur de la mondialisation ?
A propos de la crise de 2008 : le dessin satirique de Chapatte illustre le monde de la finance en crise (toutes les courbes du document s’effondrent). Une équipe de trader est arrêtée par une main bien visible, surdimensionnée qui symbolise l’Etat américain (voir le bouton de manchette). L’un des trader signifie qu’il préférait la main invisible du marché. Il s’agit là d’une théorie socio-économique due à Adam Smith (philosophe et économiste écossais des Lumières) qui évoque l'idée que des actions guidées uniquement par l'intérêt personnel de chacun peuvent contribuer à la richesse et au bien-être de tous. Ce document montre que l’Etat peut intervenir pour réguler une crise engendrée par la mondialisation.

17 Organisations Non Gouvernementales
Campagne publicitaire de 2011 pour Greenpeace. l’ONG invite les habitants d’Afrique du Sud à peindre leurs toits en blanc, afin que les rayons du soleil soient entièrement reflétés. Cela permet de ne pas emmagasiner la chaleur et donc de refroidir l’environnement. Le but étant de lutter contre le réchauffement climatique. La message est clair : en peignant votre toit en blanc, vous sauvez indirectement l’ours polaire qui voit son habitat fondre chaque jour. Campagne publicitaire de 2012 pour Action contre la faim pour attirer l'attention sur la situation dramatique au Sahel. À travers l’image symbolique d'un enfant sahélien malnutri, reflété dans un objet de notre environnement quotidien, elle ramène les regards vers une crise trop souvent éclipsée par l’actualité politique ou économique : la crise sahélienne qui, aujourd’hui, a déjà placé 15 millions de personnes en état d’insécurité alimentaire.

18 Puissance des FTN dans le monde
Depuis quelques années, diverses études comparent le PIB des Etats au revenu annuel des plus puissantes FTN. Sur cette carte, on a croisé le PIB des Etats aux revenus de cinq FTN. On remarque que : - 2/3 des Etats dans le monde ont un PIB inférieur au revenu de la 1ère FTN Exxon mobil - Aucun Etat d’Afrique n’affiche un PIB supérieur à celui de la première FTN au monde Critique du document : révélatrice du poids des FTN dans la mondialisation, cette carte a l’inconvénient de ne pas utiliser l’indicateur PIB/hbt. Ainsi, des Etats riches et développées comme la Finlande et la Nouvelle Zélande mais dont le poids démographique reste limité affichent une richesse inférieure à celle de Total, 19ème FTN mondiale.

19 Correction du tableau X X(1) Acteur Nature Rôle Promoteur (profite de)
Régulateur (encadre) Dénonciateur (s’oppose à) Firmes transnationales Economique X Etats Institutionnel Association de coopération économique Diasporas Socio-économique Crime organisé X(1) Gouvernance économique mondiale Organisations non gouvernementales Humanitaire Environnementale Institutions internationales (1) mondialisation parallèle

20 III. Débats et contestations autour de la mondialisation
A. Quels effets de la mondialisation font débat ? Critique du document/Complément : La mondialisation n’efface pas la diversité culturelle du monde. Si l'anglais est devenu la langue la plus utilisée par les médias et Internet en particulier, si l’on assiste à une augmentation massive du tourisme de masse accusé de générer une acculturation généralisée, pour autant, la diversité culturelle se maintient à travers certains aspects : langues parlées (6700 dans le monde) gastronomie (les FTN de l’agroalimentaire adaptent leurs produits aux goûts locaux), traditions… 1 Critique du document/Complément : En dix ans, la situation des plus pauvres du monde s’est améliorée. Le nombre de personnes évoluant sous le seuil d’extrême pauvreté (fixé par la banque mondiale à 1,25 $ par jour et par personne) a diminué, passant de 1,8 milliard en 1990 à 1,4 milliard en 2005 (dernière année pour laquelle des données existent). Pour autant, en 2012, 868 millions de personnes sont encore sous alimentées et les inégalités s'accroissent à toutes les échelles, entre certains pays mais aussi à l'intérieur des pays (ex : Afrique du Sud où les écarts de niveau de vie sont parmi les plus forts du monde). 2 culturel socio-économique Critique du document/Complément : La mondialisation n'est pas à l'origine de toute forme de pollution mais son impact sur l'environnement est fort. Le modèle de croissance mondial est gourmand en espace et en ressources : il accentue les pollutions liées aux transports, la quantité de déchets, les risques sanitaires... et la notion de développement durable semble difficile à atteindre. Même si une conscience écologique semble émerger, les mesures sont rarement prises à l'échelle planétaire et l'empreinte écologique de certains pays est très forte (EUA, Chine...) 3 Questions 1. Chaque document montre l’impact de la mondialisation dans un domaine : lequel ? 2. Que dénonce chacun des documents présentés ? Remarque : Les débats autour de la mondialisation portent surtout sur les effets du processus et non sur le phénomène lui-même. D’ailleurs les opposants à la mondialisation ne se disent plus « antimondialistes » mais « altermondialistes ». 1. L’uniformisation culturelle, la diffusion d’une culture de masse occidentalisée voire américanisée 2. Les délocalisations d’une partie voire de la totalité des productions dans les pays attractifs au prix d’une quasi mise en esclavage d’une main d’œuvre bon marché. 3. Les flux de produits alimentaires qui menacent le climat (notion de kilomètre alimentaire) et qui accentuent les risques sanitaires. environnemental

21 4. Soulignez en orange les principales revendications de ce mouvement.
III. Débats et contestations autour de la mondialisation B. Acteurs, moyens d’actions et principales revendications La planète altermondialiste (Entretien avec Eddy Fougier, chercheur associé à l’IRIS et auteur de plusieurs ouvrages sur l’altermondialisme) Si l’on parle du “mouvement altermondialiste”, c’est plus par commodité de langage que pour décrire une réalité car il n’y a pas de mouvement à proprement parler, c’est-à-dire de structure altermondialiste intégrée et hiérarchisée comprenant une direction et des composantes. On peut davantage parler à ce propos de mouvance ou de nébuleuse composée d’organisations et de réseaux dont la participation aux mobilisations altermondialistes est d’ailleurs souvent à géométrie variable… Au sein de cette mouvance altermondialiste, on peut distinguer trois types d’organisations. Le premier type correspond aux organisations que l’on peut appeler altermondialistes au sens strict. Ce sont des organisations appartenant à la société civile qui ont été créées en réaction à l’actuel processus de mondialisation et qui se sont donné pour objectif d’en analyser et d’en critiquer le cours. L’exemple typique de ce point de vue serait Attac, qui a été créée en 1998 dans le sillage de la crise financière en Asie pour dénoncer les méfaits de la “mondialisation libérale” et défendre l’adoption d’une taxe sur les transactions financières. Le second type d’organisations correspond à celles qui participent à la mouvance altermondialiste, notamment aux forums sociaux, aux contre-sommets, à des campagnes ou à d’autres formes de mobilisations. Elles appartiennent aussi à la société civile, mais elles n’ont pas été créées en réaction à la mondialisation. Elles ont cependant intégré progressivement cette problématique en établissant un lien entre celle-ci et les causes qu’elles défendent. Elles ont donc été amenées à s’intéresser à la mondialisation avec un regard critique et donc à vouloir participer à la mouvance altermondialiste. Ce sont principalement des ONG (organisations non-gouvernementales), notamment des organisations de solidarité internationale comme le CCFD, Comité catholique contre la faim et pour le développement, de protection des droits de l’homme ou de l’environnement, mais aussi des mouvements sociaux (syndicats non réformistes, mouvements de défense des “sans” ou de “minorités”, etc.). Comme je l’ai déjà indiqué les mouvements paysans jouent un rôle particulièrement important dans l’altermondialisme... Le troisième type d’organisation correspond à celles qui participent à ce que l’on peut appeler une “dynamique altermondialiste”. Ce ne sont pas des organisations de la société civile. Au sens strict, elles n’ont donc pas le droit de participer aux forums sociaux. Elles n’en participent pas moins à certaines mobilisations et donc plus largement à une dynamique altermondialiste. On peut penser en premier lieu à des partis politiques, comme le NPA (Nouveau parti anticapitaliste) en France, le Parti des travailleurs au Brésil ou le SWP (Socialist Workers Party) en Grande-Bretagne, qui ont joué ou qui jouent un rôle certain dans l’altermondialisme et les forums sociaux. …Du point de vue de la composition sociologique du mouvement … ce que l’on sait c’est que dans les pays industrialisés, ce mouvement a un faible impact sur les catégories populaires et qu’il est plutôt soutenu par des personnes qualifiées (cadres moyens ou supérieurs) appartenant soit au monde associatif, soit au secteur public. Le mouvement Attac est assez typique de ce point de vue. Dans les pays du Sud, en revanche, la composition de ces mouvements paraît beaucoup plus populaire avec en particulier les mouvements de petits paysans ou de paysans sans terre. On peut penser au mouvement brésilien des sans terre qui est le mouvement social d’Amérique latine le plus important par ses effectifs Consignes 3. Identifiez en bleu les composantes sociologiques du mouvement en établissement une distinction entre les Nord et les Sud. 4. Soulignez en orange les principales revendications de ce mouvement. Consignes 1. Identifiez en rouge les grands groupes d’acteurs du mouvement altermondialiste? 2. Soulignez en vert les moyens utilisés pour faire entendre leurs revendications ?

22 La planète altermondialiste, une nébuleuse à géométrie variable
« un autre monde est possible »1 Des acteurs divers Des actions multiformes Des revendications hétéroclites Société civile Madrid, Puerta Del Sol/Rassemblement de los Indignados le 16/10/2011 « Anonymous » Associations nées en réaction aux formes prises par la mondialisation actuelle (ATTAC…) Forum Sociaux Mondiaux (FSM : rencontre des organisations citoyennes du monde entier) Economiques : lutte contre la globalisation financière et limitation du libre échange  solidarité avec l’idée de « démondialisation » ONG (Action contre la Faim, Médecins sans frontières …) NTIC (Nouvelles Techniques de l’Information et de la Communication) : Internet, réseaux sociaux… Politiques : une gouvernance mondiale faisant plus cas des Sud qui représentent les 3/4 de la population mondiale Syndicats et mouvements paysans (Confédération Paysanne -José Bové- en France…) Rassemblements pacifiques et manifestations citoyennes ( los Indignados en Espagne… ) Collectifs citoyens (Les Indignés, Occupy Wall Street, Anonymous…) Environnementales : mise en place de modes de développement durable pour préserver les ressources planétaires Occupation de lieux, symboles du libéralisme (Terres agricoles au Bresil avec le MST, Wall Street avec les« Occupy »…) Partis politiques (Nouveau Parti Anticapitaliste en France, Parti des Travailleurs au Brésil, Socialist Workers Party –SWP- en Grande-Bretagne…) Sociales : lutte contre les inégalités et la paupérisation croissante de l’humanité (aux profits des 1%) Actions « coup de poing » dites de désobéissance civile : destructions, saccage de fast food, fauchage de champs d’OGM, piratage de sites gouvernementaux… Gouvernance mondiale : ministère moral qui implique la définition de biens, de normes, de valeurs communes. Culturelles : lutte contre l’uniformisation culturelle et la pensée unique 1 Titre du Manifeste de Porto Alegre (du nom du 1er forum social mondial tenu en 2001au Brésil) : c'est en 2005 que ce manifeste est écrit et rendu public. Les signataires sont des intellectuels connus, appartenant à différents courants de gauche. Société civile = "L'ensemble des rapports interindividuels, des structures familiales, sociales, économiques, culturelles, religieuses, qui se déploient dans une société donnée, en dehors du cadre et de l'intervention de l'État." (J-L. Quermonne) Consigne : Complétez l’organigramme à l’aide des informations contenues dans le texte précédent , de vos connaissances personnelles et des documents projetés.

23 Conclusion La mondialisation, processus incontournable de notre temps est à l’origine de la mutation de nombreux territoires dans le monde. La pluralité des acteurs mis en cause et la diversité des modes d'expression de ce phénomène, oblige à le considérer comme un système devenu difficilement contrôlable. Toutefois, la mondialisation est loin d'être un facteur d'unification. Elle résulte d’éléments pluriels, elle possède des acteurs multiples et elle a des effets contradictoires. Ce sont d'ailleurs ces effets, plus que le phénomène lui-même qui suscite de nombreux débats et des contestations et qui posent la question de la gouvernance mondiale.

24 Ressources Premier forum social mondial (2001, Porto Alegre, Brésil)
Fiches Eduscol Site académique Définir la mondialisation (carte) (carte économie monde) Acteurs de la mondialisation (Site de Chappatte) Sur la mondialisation La documentation photographique (N° 8037) – Dossier « la mondialisation en débat » Laurent Carrouet (2007) Sur les effets de la mondialisation qui font débat et l’altermondialisme Premier forum social mondial (2001, Porto Alegre, Brésil)


Télécharger ppt "Thème 2 : les dynamiques de la mondialisation"

Présentations similaires


Annonces Google