La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Compte-rendu du Comité de pilotage n°3 Phase de scénarios 4 juillet 2014 MAP Décrochage.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Compte-rendu du Comité de pilotage n°3 Phase de scénarios 4 juillet 2014 MAP Décrochage."— Transcription de la présentation:

1 Compte-rendu du Comité de pilotage n°3 Phase de scénarios 4 juillet 2014
MAP Décrochage

2 Objectifs du Comité de pilotage
SYNTHESE DES PRINCIPAUX ECHANGES

3 Synthèse des principaux échanges
Validation par les participants au COPIL des 3 orientations stratégiques proposées par l’équipe d’évaluation et soutenues par le cabinet du MENESR et la directrice générale de l’enseignement scolaire : Mettre en place une politique publique dédiée, intégrée et partenariale Mettre davantage l’accent sur la prévention Renforcer les efforts en matière d’intervention et de remédiation, dans une logique d’amélioration continue Synthèse des remarques des participants sur les principales thématiques adressées : Gouvernance : L’aspect partenarial est essentiel pour éviter un repli vers la seule sphère de l’éducation nationale Il apparaît encore prématuré à ce stade de désigner des chefs de file sur chacun des champs de la politique. Il s’agit de conserver un copilotage de la politique avec les partenaires PSAD : Il est nécessaire de bien préparer les modalités de transfert de responsabilité aux Régions, en veillant à capitaliser sur ce qui fonctionne : Organisation fonctionnelle des plates-formes et modalités de coordination et d’animation des Régions Modalités de participation des différents acteurs Réflexion sur les moyens (le travail réalisé par les PSAD est chronophage et nécessite des moyens adaptés) Financement : La pérennité des financements doit être confortée pour ne pas compromettre l’action des dispositifs Les crédits IEJ constituent une opportunité à saisir pour financer des actions de lutte contre le décrochage Orientation / Apprentissage : L’apprentissage participe à la lutte contre le décrochage puisqu’une part importante des apprentis, notamment au sein de ceux accueillis par les entreprises artisanales et qui vont acquérir un diplôme ou un titre de niveau 5, ont connu des difficultés dans leur parcours scolaire La qualité de l’orientation joue un rôle essentiel, tout comme la découverte des métiers et de l’environnement professionnel Un des points abordé actuellement avec les milieux professionnels est la définition d’un référentiel de la mission et de la fonction de tuteur, et des modalités de travail en cohérence et adéquation entre l’éducation nationale et le maître d’apprentissage dans l’entreprise. Le lien école - entreprise est un des sujets abordé lors de la Grande Conférence sociale, et au cœur du plan français pour la Garantie européenne pour la jeunesse.

4 Objectifs du Comité de pilotage
SUPPORT DU COMITE DE PILOTAGE

5 Ordre du jour Réaliser un point d’avancement sur l’évaluation partenariale de la politique de lutte contre le décrochage Recueillir vos remarques afin de valider les grandes orientations stratégiques préconisées par l’équipe d’évaluation Partager les actions en cours et prochaines étapes

6 Ce comité de pilotage se réunit pour valider les orientations stratégiques et les axes structurants du plan d’action Nov Déc Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct 13/11/13 COPIL #1 Lancement 14/02/14 COPIL #2 Diagnostic 04/07/14 COPIL #3 Scenarios COPIL #4 Plan d’action 18/06 Publication du rapport de diagnostic Phase 1 Diagnostic partagé Phase 2 Scénarios et plan d’action Phase 3 Approfondissement du plan d’action Note de cadrage Cahier des charges Rapport de diagnostic Note d’orientations stratégiques Plan d’action Rapport final Séminaire de partage des travaux Séminaire de partage des travaux Groupes de travail thématiques et partenariaux Entretiens bilatéraux Visites terrain

7 Rappel des 5 messages clés du diagnostic :
Depuis le dernier comité de pilotage, le rapport de diagnostic a été finalisé et publié le 18 juin ( Rappel des 5 messages clés du diagnostic : Le décrochage est un processus multifactoriel complexe La mesure du décrochage présente des limites en termes de périmètre et de remontée des données La politique de lutte contre le décrochage est aujourd’hui centrée sur l’intervention et la remédiation, et concerne plusieurs politiques publiques Les moyens consacrés à la politique sont relativement modestes Le pilotage de la politique reste embryonnaire et inégal selon les territoires

8 …Et l’équipe d’évaluation a élaboré des orientations stratégiques, en s’appuyant sur la dynamique partenariale Lancement de 7 groupes de travail, réunissant plus de 50 représentants des acteurs de la politique de lutte contre le décrochage, et permettant d’élaborer un plan de mesures Une mobilisation élargie par l’association de nouveaux acteurs à la démarche 31 entretiens individuels avec des jeunes « raccrocheurs » et leurs parents dans 3 académies différentes (Aix-Marseille, Créteil, Orléans-Tours) Des visites sur le terrain dans 4 académies (Créteil, Montpellier, Nancy-Metz, Rennes) : Rencontre des équipes pédagogiques et éducatives de 17 établissements (lycées professionnels et technologiques, collèges et écoles primaires) Analyse de plus de 20 dispositifs de prévention et d’intervention du décrochage Visite d’établissements privés et de 2 directions diocésaines de l’enseignement catholique Des ateliers de travail en établissements sur « l’estime de soi », et « la personnalisation des pratiques pédagogiques » Des études et analyses complémentaires : notamment DARES, CEREQ, DEPP…

9 Les visites terrain ont permis de confirmer et compléter certains messages du diagnostic
… de prévenir le décrochage à travers la formation des enseignants à la différenciation et la souplesse des pratiques pédagogiques … de renforcer l’estime de soi pour prévenir le décrochage, notamment à travers des méthodes d’évaluation valorisant les progrès des élèves … de travailler en équipe pluridisciplinaire et partenariale autour d’un projet commun … de laisser de la souplesse au terrain (mise en place de dispositifs de prévention / remédiation), tout en assurant un financement simple et pérenne de ces dispositifs … de renforcer le lien et le dialogue Ecole / Parents … d’impliquer les corps d’inspection … d’assouplir les structures de formation (passerelles et modularité) Les acteurs de terrain ont souligné l’importance … Académie de Créteil 6 établissements Académie de Nancy-Metz 7 établissements 1 2 3 4 5 Académie de Rennes 5 établissements Académie de Montpellier 2 établissements 6 7

10 A travers une étude qualitative, l’équipe d’évaluation a donné la parole à de jeunes « raccrocheurs » 31 entretiens ont été réalisés auprès de jeunes « raccrocheurs » et leurs parents dans 3 académies (Créteil, Orléans-Tours, Aix-Marseille) Le décrochage de formation initiale, un phénomène multifactoriel Une information disponible parfois inadaptée pour les jeunes Des attentes en forme de mise en cause du système scolaire L’importance d’un acteur de proximité non scolaire Le raccrochage, un processus de maturation puis un « déclic » Une implication variable des parents Une terminologie peu adaptée Détail en annexes p. 27 et 28

11 Ordre du jour Réaliser un point d’avancement sur l’évaluation partenariale de la politique de lutte contre le décrochage Recueillir vos remarques afin de valider les grandes orientations stratégiques préconisées par l’équipe d’évaluation Partager les actions en cours et prochaines étapes

12 La phase de diagnostic a permis de faire émerger une vision du succès
La lutte contre le décrochage sera un succès … « s’il y a un pilotage et un portage fort au niveau politique » « si l’on cesse de porter le regard uniquement sur le décrocheur et que l’on regarde l’ensemble du système éducatif » « si l’on prend en compte l’ensemble des jeunes en situation de rupture quel que soit leur statut au départ » Si le nombre de jeunes sortis sans qualification se réduit « si on donne envie aux jeunes en situation de rupture de faire confiance aux acteurs de l’éducation et de l’emploi pour être accompagné » « si l’on mobilise l’ensemble de la société sur la persévérance scolaire, notamment par le levier de la communication » « si le décrochage est l’affaire des enseignants » Si la part des jeunes ayant trouvé une solution augmente « si les acteurs s’engagent dans une dynamique de coopération et de mutualisation des moyens » « si l’on arrive à développer la prévention dans le premier degré et à former les enseignants au repérage » « si les outils de suivi sont adaptés » « si l’on arrive à capitaliser sur ce qui est fait et qui fonctionne sur le terrain en matière de repérage, d’intervention et de remédiation »

13 Sur la base de cette vision, l’équipe d’évaluation propose un scénario d’évolution structuré autour de trois orientations stratégiques Questions stratégiques Orientations stratégiques Conséquences Ces évolutions doivent être appuyées par : 1 Une articulation de différentes politiques publiques Une politique dédiée de lutte contre le décrochage (une organisation, des objectifs, des indicateurs, des moyens identifiés,…) Une politique intégrée sur les 3 champs (prévention / intervention / remédiation) La lutte contre le décrochage nécessite-t-elle d’être organisée en une politique dédiée ? A Une gouvernance partenariale Une politique publique dédiée, intégrée et partenariale (I) B Des moyens financiers dédiés La prévention se traduit par des actions ciblées sur certains publics et ponctuelles au travers d’intervenants spécifques 2 La prévention du décrochage doit-elle faire l’objet d’actions ciblées ou de mesures structurelles ? L’accent doit davantage être mis sur la prévention et se traduire par des mesures structurelles touchant l’ensemble du système éducatif dont la sphère pédagogique (II) Des actions structurelles sur les pratiques pédagogiques Un travail collaboratif avec les différentes parties prenantes C Des systèmes d’information articulés D Une politique RH adaptée Un renforcement des efforts engagés en matière d’intervention et de remédiation dans une logique d’amélioration continue (III) Un pilotage régional renouvelé et plus partenarial permettant une plus grande coordination des acteurs au niveau local Une place plus grande à l’évaluation des dispositifs et expérimentations existantes 3 En matière d’intervention et de remédiation, convient-il de renforcer les actions existantes ou de les redéfinir en profondeur ? E Une communication à la hauteur des enjeux La révision des dispositifs de remédiation vers des solutions uniques nationales

14 Orientation stratégique (I) Mettre en place une politique publique dédiée, intégrée et partenariale
Cible Mettre en place une politique intégrée de lutte contre le décrochage sur l’ensemble des trois champs : prévention / intervention / remédiation … Avec une gouvernance partenariale assurant cette intégration Articulation avec les autres politiques (politiques de l’emploi et de la formation professionnelle, de la ville, réussite éducative, éducation prioritaire, …) et acteurs concernés … Des objectifs clarifiés et des indicateurs partagés : Réduire le nombre de jeunes en situation de décrochage (y compris apprentissage) et augmenter la part de jeunes ayant retrouvé une solution … Et des budgets dédiés, issus de différents contributeurs, et consolidés Situation actuelle La lutte contre le décrochage : Concepts et définitions non partagés Priorité donnée à l’intervention et à la remédiation au détriment de la prévention Différentes politiques publiques Des moyens modestes bien que difficiles à évaluer Un pilotage embryonnaire et inégal

15 Orientation stratégique (II) Mettre davantage l’accent sur la prévention
Cible Faire évoluer les pratiques pédagogiques et éducatives pour prévenir le décrochage Permettre un accompagnement adapté à la situation de chacun y compris dans le cadre de l’apprentissage Porter une attention particulière à la période de scolarité obligatoire, notamment l’école primaire Mettre en place de façon plus systématique des « alliances éducatives » : Entre établissements et partenaires extérieurs et Au sein des établissements Assurer une meilleure gestion de l’orientation et des transitions pour prévenir les ruptures Situation actuelle Des actions majoritairement centrées sur l’intervention et la remédiation Des actions peu tournées vers les pratiques pédagogiques et éducatives Un processus de décrochage qui prend racine dès le primaire

16 Orientations stratégiques (III) Renforcer les efforts en matière d’intervention et de remédiation, dans une logique d’amélioration continue Cible Renforcer les actions d’intervention et de remédiation en s’appuyant sur l’évaluation des dispositifs : Un socle de principes partagés encadrant les évaluations pour les trois champs (prévention, intervention, remédiation), laissant une marge d’adaptation au niveau local Une prise en compte des résultats des évaluations dans la construction ou l’adaptation des dispositifs Renforcer l’efficacité des plates-formes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD) : Un schéma de gouvernance des PSAD en lien avec les évolutions issues de la loi du 5 mars 2014 confiant aux Régions la coordination et la mise en œuvre des actions en faveur des jeunes sortant sans qualification en lien avec les autorités académiques Un système d’information adapté La définition d’un socle commun de fonctionnement de la PSAD et une offre de service partenariale Une meilleure coordination des solutions de formation sous statut scolaire, en alternance et en formation continue, dans la perspective de la mise en œuvre du droit à une durée complémentaire de formation qualifiante Situation actuelle Des dispositifs et expérimentations non systématiquement évalués Des dispositifs dont les apports sont réels mais l’efficacité variable

17 Ces évolutions doivent être appuyées par : A
Ces évolutions doivent être appuyées par : A. Une gouvernance partenariale Cible Mettre en place un niveau de pilotage national intégré avec un portage de haut niveau et une logique partenariale Instaurer une gouvernance pérenne appuyée par un accord cadre sans pour autant créer de la complexité, convergeant avec les autres dynamiques déjà existantes (Réussite Educative, Garantie européenne pour la Jeunesse, …) Adapter la gouvernance : Aux trois champs de la lutte contre le décrochage (prévention, intervention, remédiation) et désigner les chefs de file associés Aux trois niveaux : national, régional, local (garantissant une souplesse dans les déclinaisons locales) Au sein du MENESR pour assurer un travail transversal et partenarial Situation actuelle Un pilotage de la lutte contre le décrochage qui reste embryonnaire et inégal selon les territoires et non articulé au niveau national

18 Ces évolutions doivent être appuyées par : B
Ces évolutions doivent être appuyées par : B. Des moyens financiers dédiés Cible Mettre en œuvre la politique à coûts constants : Réallocation éventuelle de budgets du MENESR suite à un processus d’évaluation des dispositifs Mieux articuler les financements interministériels et ceux des différents partenaires Identifier les sources de financement complémentaires : Fonds européens (ex : Fonds Social Européen, IEJ, …) Fonds privés via la Fondation de France Assurer un financement pérenne chez l’ensemble des parties prenantes : Budgets fléchés des différents contributeurs Situation actuelle Un financement « éclaté » de la lutte contre le décrochage Des moyens non fléchés sur la lutte contre le décrochage Un contexte de maîtrise des dépenses publiques

19 Ces évolutions doivent être appuyées par : C
Ces évolutions doivent être appuyées par : C. Des systèmes d’information articulés et plus performants Cible Améliorer et coordonner les différents systèmes d’information, applications et bases de données : Evolution du SIEI (périmètre, interfaces, exhaustivité des données) et la sécurisation de son financement Permettre un partage des données accru entre les différents acteurs et territoires Mettre en cohérence l’ensemble des données pour suivre le jeune tout au long de son parcours y compris en apprentissage (notamment en lien avec le Compte Personnel de Formation) Améliorer le suivi de l’absentéisme Situation actuelle Une mesure complexe du décrochage Des outils de repérage et de suivi qui ne répondent pas totalement aux besoins des utilisateurs

20 Ces évolutions doivent être appuyées par : D. Une politique RH adaptée
Cible Personnels MLDS : Construire le référentiel d’activités et de compétences des personnels MLDS Créer une nouvelle certification professionnelle Mettre en place un dispositif d’inspection Revoir les modalités d'affectation et de mutation en prenant mieux en compte les compétences des intéressés Offrir la possibilité d’accéder à la titularisation dans le cadre des recrutements réservés Clarifier le régime indemnitaire Situation actuelle Personnels MLDS : Manque de clarté des missions Manque de reconnaissance des qualifications Statut précaire Manque de clarté du régime indemnitaire Les mesures issues des autres GT pourront conduire à des évolutions RH qui seront prises en compte dans un second temps : formation, …

21 Ces évolutions doivent être appuyées par : E
Ces évolutions doivent être appuyées par : E. Une communication à la hauteur des enjeux Une communication institutionnelle pour asseoir le lancement de la politique dédiée Actions à venir Conférence sociale des 7 et 8 juillet 2014, avec un focus sur la lutte contre les sorties sans qualification Mobilisation de l’ensemble des ministres concernés par la politique pour porter le plan de mesures à l’automne Evènement terrain avec le ministre MENESR et les partenaires de la lutte contre le décrochage, fin septembre / début octobre Actions réalisées Intervention du ministre MENESR : réunion des recteurs du 10 juin 2014 Présentation du rapport de diagnostic aux organisations syndicales en juin 2014 Publication du rapport de diagnostic le 18 juin 2014 Une information plus lisible pour répondre aux besoins des jeunes et de leurs familles, et une communication grand public Des actions de communication ciblées pour répondre au besoin d’information des jeunes et de leurs familles Une communication grand public : candidature « Grande Cause Nationale » Un vocabulaire important pour permettre une large mobilisation tout en étant attentif au rejet par les jeunes du terme « décrocheur »

22 Ordre du jour Réaliser un point d’avancement sur l’évaluation partenariale de la politique de lutte contre le décrochage Recueillir vos remarques afin de valider les grandes orientations stratégiques préconisées par l’équipe d’évaluation Partager les actions en cours et prochaines étapes

23 Organisé autour de 10 thématiques prioritaires, le plan de mesures pourra s’articuler de la façon suivante Pour chacune des thématiques identifiées… … Il s’agit de déterminer des objectifs à atteindre… … Ces objectifs se déclineront en mesures … … Pour lesquelles il sera nécessaire de spécifier les actions à mener pour assurer la mise en œuvre 1 PILOTAGE Financement Gouvernance / Ambition Evolution du pilotage des PSAD PREVENTION INTERVENTION REMEDIATION Alliances éducatives en dehors de la classe (au sein de l’établissement, et entre établissement et les partenaires extérieurs) Adaptation des pratiques pédagogiques en classe Meilleure orientation et gestion des transitions SUPPORT RH Systèmes d’information (SI) Evaluation Communication 2 3 4

24 Prochaines étapes 07 – 08 juillet 2014 : Grande Conférence Sociale
09 juillet 2014 : séminaire de partage des travaux des différents groupes de travail Juillet 2014 : lancement des groupes de travail portant sur : l’évolution de la gouvernance et du fonctionnement des plates-formes d’appui et de suivi des décrocheurs (PSAD), appuyée par une enquête complémentaire les évolutions RH issues des mesures émanant des autres groupes de travail Juillet – octobre 2014 : approfondissement du plan d’action Octobre-novembre 2014 : 4ème Comité de pilotage et remise du rapport final

25 Annexes

26 Annexe A A travers une étude qualitative, l’équipe d’évaluation a donné la parole à de jeunes « raccrocheurs » (1/2) 31 entretiens ont été réalisés auprès de jeunes « raccrocheurs » et leurs parents dans 3 académies (Créteil, Orléans-Tours, Aix-Marseille) Le décrochage, un phénomène multifactoriel Un phénomène lent et invisible de déliaisons avec l’école, combinant des facteurs : Internes au système scolaire : difficultés scolaires, cognitives, mauvaise orientation, redoublement, etc. Externes au système scolaire : violences familiales, conformité aux pairs, difficultés financières, perte d’un proche, grossesse, etc. « En première c’était difficile pour moi, les profs ne m’ont pas réellement aidé, même parfois un peu enfoncé (…) à force j’ai craqué et j’ai tout laissé tomber » (Garçon, plus de 18 ans, Orléans/Tours) Des attentes en forme de mise en cause du système scolaire Les jeunes en difficulté sont face à un système scolaire qui ne les soutient pas, voire qui les dévalorise Les acteurs relevant de la sphère scolaire sont sévèrement jugés dans le processus de raccrochage (CPE, professeurs, COP, etc.) « Voir que tout le monde faisait quelque chose et que moi j’étais là à rien faire : mes amis, ma grande sœur qui bossaient beaucoup en cours. De voir mon avenir arriver vite et de ne pas avoir un diplôme, ne pas avoir les cartes en main » (Fille, plus de 18 ans, Orléans/Tours) Le raccrochage, un processus de maturation puis un « déclic » Une période de latence où le jeune est confronté à une situation insatisfaisante : perte d’illusions à l’égard d’un monde du travail idéalisé, sentiment d’isolement par rapport aux pairs, image sociale dégradée Une décision de reprendre prise sur le vif, qui ne s’incarne pas dans un projet préalablement identifié par le jeune mais appelle une solution immédiate, au risque qu’elle soit inadaptée Le manque de confiance en soi, le sentiment d’être trop vieux et l’absence de soutien dans la sphère familiale constituent autant de freins au raccrochage

27 Annexe A A travers une étude qualitative, l’équipe d’évaluation a donné la parole à de jeunes « raccrocheurs » (2/2) « J’ai tapé des mots clés sur Google, genre « les cours pour passer le bac » ou « reprendre les cours ». Je suis tombé sur plein de trucs, des cours du soir. Quand je suis tombé sur le micro lycée, je me suis arrêté dessus parce que c’était plus structuré » (Garçon, plus de 18 ans, Créteil) Une information disponible parfois inadaptée pour les jeunes Réflexe Internet très ancré : une recherche par mots-clefs sur Google, le plus souvent de façon instinctive et à l’aveugle; des sites institutionnels peu connus Une connaissance inégale des différentes solutions de raccrochage : Solutions peu ou pas connues : classes ARTP, micro-lycées, E2C, service civique Solutions bien identifiées : cours du soir, CNED, réorientation vers les filières professionnelles, contrats d’apprentissage La prise d’information via le vecteur humain reste primordiale pour les jeunes « C'est pas mal la mission locale, ils sont là pour nous aider, en rendez-vous on a du temps, ils t’écoutent, ils cherchent avec toi un projet.» (Fille plus de 20 ans, Aix/Marseille) L’importance d’un acteur de proximité non scolaire Les interlocuteurs hors cadre scolaire sont identifiés par les jeunes comme des prescripteurs de solutions alternatives adaptées à leurs attentes, et apportant un soutien moral décisif (Mission locale, CIO, éducateurs, assistantes sociales) L’acteur de référence, avec lequel se noue une relation de confiance, d’écoute, d’accompagnement et de suivi, semble pour le jeune déconnecté de toute institution « J’ai voulu voir si je pouvais rattraper le coup sans en parler à mes parents. Parce que j’avais peur qu’ils me prennent pas au sérieux, donc j’ai pris rendez-vous moi-même avec la CPE du lycée général. » (Fille, plus de 18 ans, Créteil) Une implication variable des parents Des jeunes souvent seuls dans la démarche de raccrochage : parents démissionnaires ou relations tendues avec ces derniers, volonté du jeune de démontrer qu’il peut être responsable Des jeunes accompagnés par leurs parents, qui sont une aide précieuse pour la recherche d’information et le soutien moral « C'est un peu looser. Déscolarisé c'est mieux, décrocheur c'est un peu comme si tu tombais à l’eau, c'est de ta faute. » (Garçon, plus de 18 ans, Aix/Marseille) Une terminologie peu adaptée Des jeunes interrogés qui ne se reconnaissent pas dans la notion de « décrocheur », qu’ils jugent stigmatisante et accusatoire Leurs mots : « descolarisation », « démotivation » et « reprendre », « se relancer », « avoir une deuxième chance », « s’accrocher »

28 Académie de Nancy-Metz Académie de Montpellier
Annexe B L’équipe d’évaluation a visité 17 établissements et 2 directions diocésaines de l’enseignement catholique dans 4 académies Académie de Créteil Ecole Noyer Perrot, Moissy-Cramayel Collège Hippolyte Remy, Coulommiers Collège Louis Armand, Savigny-le-Temple Lycée professionnel Lino Ventura, Ozoir la Ferrière Lycée professionnel Louis Lumière, Chelles Lycée Notre Dame de la Providence, Vincennes Académie de Nancy-Metz Collège Embanie, Dombasle-sur-Meurthe Lycée professionnel Jean Victor Poncelet, Metz Lycée professionnel René Cassin, Metz Lycée professionnel Pierre Mendès France, Epinal Lycée professionnel Entre Meurthe et Sânon, Dombasle-sur-Meurthe Lycée professionnel régional du Toulois, Toul Académie de Rennes Ecole Saint Armel, Rennes Collège les Hautes Ourmes, Rennes Collège et lycée Sainte Thérèse, Rennes Collège et lycée Sainte Genevève, Rennes Direction diocésaine de l’enseignement catholique, Rennes Académie de Montpellier Collège Las Cazes, Montpellier Direction diocésaine de l’enseignement catholique, Montpellier

29 Annexe C Focus sur les groupes de travail
Des modalités de travail partenariales à travers des groupes de travail rassemblant l’ensemble des parties prenantes Binômes d’animation Mai Juin 3 séances pour chaque GT, et des entretiens mobilisant : DGESCO BOIP DEPP DRDIE DGEFP DARES DGER (Agriculture) Enseignement Catholique ADF ARF UNML IG FEJ CEREQ EPIDe CIO Rectorats Proviseurs Chercheurs & enseignants APCMA (chambres de métiers et de l'artisanat) Alliances éducatives IGEN / CGET Pratiques pédagogiques et éducatives IGEN (1er d°) IGEN (2nd d°) Orientations / transitions IGEN / Fondation de France Suivi DEPP / DARES Evaluation IGAS / DGESCO Séance de groupe de travail

30 EXEMPLES DE POLITIQUES ET DISPOSITIFS (NON EXHAUSTIF)
Annexe D Rappel : définition des 3 champs Prévention / Intervention / Remédiation CHAMP DÉFINITION PUBLIC CIBLE EXEMPLES DE POLITIQUES ET DISPOSITIFS (NON EXHAUSTIF) Prévention Ensemble des stratégies, organisations et dispositifs visant à encourager la persévérance scolaire et plus largement à favoriser la réussite de tous les élèves Tous les élèves (actions structurelles), élèves présentant des risques (actions spécifiques) Actions liées à l'obligation scolaire, la prévention de l'exclusion, le climat scolaire, l'implication des parents, les pratiques pédagogiques… Intervention Dispositifs et actions mis en œuvre suite à l’identification de signes de décrochage (absentéisme, difficultés scolaires lourdes…) chez un élève. Le repérage est donc un pré-requis à l'intervention. Elèves en situation de décrochage mais qui n'ont pas encore quitté le système scolaire Actions d'accompagnement scolaire ou socio-éducatif, dispositifs relais… Remédiation La remédiation a pour objectif le retour en formation, l'accès à une qualification ou l'accès à un emploi stable d’élèves ayant déjà décroché Elèves décrochés Accompagnement par les Missions Locales, solutions offertes par les régions, Ecoles de la 2e chance, l'EPIDe, les parcours de remobilisation, mobilisation des ressources de formation initiale (apprentissage, EN)… Source : rapport de diagnostic


Télécharger ppt "Compte-rendu du Comité de pilotage n°3 Phase de scénarios 4 juillet 2014 MAP Décrochage."

Présentations similaires


Annonces Google