La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Freiderich. List.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Freiderich. List."— Transcription de la présentation:

1 Freiderich. List

2 Introduction Depuis le milieu du 19ème siècle, Friedrich List ( ) est généralement présenté comme un des plus ardents défenseurs du protectionnisme éducateur Les manuels de la pensée économique ne font que rarement référence à l’œuvre de F.List, alors que son ouvrage principal, « le Système National d’Economie Politique », publié en 1841, comporte des ébauches théoriques extrêmement actuelles en matière de développement économique. C’est essentiellement à ce niveau que F.List nous intéresse.

3 L’œuvre de FList Préoccupé par le retard de l’Allemagne par rapport à la G.B, F.List va analyser ce retard et chercher les meilleurs moyens (pol éco) pour dépasser ce dernier. C’est-à-dire: Déterminer le chemin que l’Allemagne va suivre pour arriver au stade de développement de la GB Pour lui si la nation (Allemagne) suit les constructions de Smith et Ricardo, elle ne peut être que dépendante de la GB. Dans ce sens, il s’est livré à une révision des doctrines libérales de son époque (A Smith et D.Ricardo)

4 Dans sa démonstration, il va essayer de construire son économie politique en opposant l’économie nationale à l’économie cosmopolite des classiques, et en se basant sur une analyse historique des phénomènes. Comme toute construction nouvelle, F. List va essayer de détruire les fondements des conceptions classiques et fonder les siennes sur de nouvelles bases et en tirer les enseignements qui s’imposent

5 Les principaux apports théoriques de F. List
F List ne croit pas aux vertus du libre-échange, ou ce qu’il nomme la théorie « cosmopolite » des classiques (A. Smith et D.Ricardo), car pour lui, ces derniers nient complètement la situation inégale de développement qui existe entre les nations (Angletterre et Potugal) Pour List, l’erreur (ou l’hypocrisie) des économistes classiques serait de faire croire que l’analyse des relations économiques internationales est comparable à l’analyse des échanges qui se font entre régions au sein d’un même pays (Seul Etat, et mêmes institutions). (derrière leur universalisme se cache un certain nationalisme)

6 Or les relations interétatiques ne sont pas nécessairement caractérisées par la paix et des institutions communes. Dans un monde non-coopératif, la guerre est toujours possible. Ainsi, un Etat qui dépend de l’étranger pour ses approvisionnements stratégiques (en biens manufacturés par exemple) se place dans une situation fort dangeureuse (et à tout le moins de dépendance).  

7 Remise en cause de la conception classique de la richesse et de l’individu
- La conception abstraite de l’individu: List reproche aux classiques de fonder leur analyse sur une conception abstraite de l’individu ( personne isolée qui n’appartient à aucune société). Ce type d’individu n’existe nulle part, car l’homme appartient toujours à une collectivité. Dés lors, il serait difficile de généraliser les enseignements tirés d’un individu à l’ensemble de la société. Ce qui est valable pour une personne n’est pas valable pour tous. Il n’existe pas d’individu pour List, mais des individus appartenant à des civilisations différentes. La nation n’est pas la somme des individus. On ne peut pas faire l’économie politique pour un individu mais pour une nation. Dès lors il faut remplacer l’individu par la nation (la prise en compte de la nationalité)

8 - La conception statique et limitée de la richesse
Pour List, la notion de richesse chez les classiques est très statique et limitée car elle est réduite aux biens matériels négligeant les biens immatériels (formation, savoir, institutions, etc). Statique dans la mesure où elle se limite aux biens existants et ne tient pas compte des potentialités. Pour lui ce n’est pas la richesse qui est intéressante mais comment cette richesse est obtenue. C’est donc la force de travail qui est intéressante. Ainsi, pour lui la richesse est un ensemble de forces productives C’est pour ces raisons que List entend substituer sa théorie des forces productives à la théorie de la richesse et de la valeur

9 La théorie des forces productives
Pour list, le pouvoir de créer la richesse est infiniment plus important que la richesse elle-même. List ne conteste pas l’idée que la richesse est le fruit du travail, mais il entend aller plus loin en se posant la question suivante: quelle est la cause du travail et quelle est celle de la paresse?

10 Les éléments constitutifs des forces productives
Pour List, la notion de forces productives est tous les éléments matériels et immatériels susceptibles de permettre ou d’accroitre la production. Ils peuvent être regroupés ainsi: - Les ressources naturelles - Les forces de travail - Les forces intellectuelles - Les forces sociales (lois, coutumes, institutions, etc) - Les forces instrumentales

11 Les forces productives ne sont pas indépendantes mais interdépendantes entre elles. C’est donc une combinaison d’éléments qui contribuent à la création des richesses. Une telle donnée implique pour toute nation qui voudrait se développer d’associer les différentes forces productives.

12 Pour list, la notion de division de travail développée par Smtih est incomplète d’une part, car elle se limite à la fabrique alors qu’elle doit être étendue à l’ensemble de l’économie et d’autre part, parce qu’elle ne rend pas compte à elle seule du niveau de développement des forces productives. C’est pourquoi List se propose de généraliser la notion de division de travail à l’ensemble de l’économie et d’adjoindre à celle-ci la combinaison de ces forces productives

13 En dépit de cette combinaison d’éléments, F
En dépit de cette combinaison d’éléments, F.List insiste sur le rôle stratégique de l’industrie car c’est elle qui permet d’élever la productivité générale du travail: l’élévation du niveau culturel et scientifique de la population, elle produit les machines (augmentation de la productivité), moyens de transport (réduction de l’étroitesse du marché)

14 La nécessité du protectionnisme
La grande idée qui restera de List est incontestablement la défense du protectionnisme, vue comme une nécessité pour le développement économique des jeunes nations. Pour lui, la théorie du libre-échange ne sert qu’à masquer l’impérialisme britannique de l’époque, qui tire profit des inégalités de développement entre nations.

15 Pour List, l’évolution de chaque nation passe par des phases successives : de l’état sauvage à l’état pastoral, puis agricole, agricole-manufacturier (avec la naissance de l’industrie), et enfin agricole-manufacturier-commercial, qui marque l’étape ultime du progrès économique. S’intéressant au cas Allemand, List va s’intéresser au quatrième stade où était arrivé l’Allemagne. Le passage aux deux derniers stades ne peut se faire sans deux conditions importantes: une taille optimale de la nation et le protectionnisme

16 - L’intervention de l’Etat, qui doit instaurer un protectionnisme transitoire pour aider les usines naissantes à se développer hors de toute concurrence étrangère Une taille viable et des institutions favorables au développement: la nation doit d’une part, avoir une taille normale ( population, espace), d’où le besoin, de réunir les petites nations, plus vulnérables, pour leur garantir une place dans le jeu économique. Ce qui explique le soutien de List au projet d’union douanière et d’autre part avoir des institutions favorable au développement de l’initiative privée et veiller à ce que les intérêts privés ne soient au détriment des intérêts de la nation et aux intérêts à long terme

17 Il faut que cette nation se protège mais il ne s’agit pas d’un protectionnisme total mais d’un protectionnisme qui permet le développement de l’industrialisation basée sur le marché interne. List était donc un libéral mais protectionniste par nécessité, car c’est le seul moyen qui permet à une nation en retard de s’industrialiser. Une fois le retard comblé et les forces productives ont atteint un certain niveau de développement, on peut revenir au libre échange défini par les classiques

18 Quels enseignements peut on tirer de l’œuvre de F.List
Chercher à tirer les enseignements de l’oeuvre de Smith revient à poser la question de l’actualité de F. List L’ouvrage central de List, le Système National d’Economie Politique (1841), peut être considéré comme un manuel de rattrapage économique pour tout gouvernement désireux d’industrialiser son économie nationale et d’éviter de subir une hégémonie économique – et donc politique - étrangère qui entraverait son développement. Se basant sur une analyse historique d’étude du cas allemand, List s’oppose donc farouchement aux doctrines économiques libérales de Smith et Ricardo

19 L’état arriéré ou avancé d’une nation est le résultat d’un processus historique:
Pour List, la situation d’une nation n’est pas une donnée fatale mais le résultat de l’histoire. L’auteur a montré comment la GB s’est servie des autres nations pour se développer. Cette idée de base se retrouve chez les économistes contemporains comme G. Frank; S. Amin; G.D. Bernis, pour qui le sous développement et le développement sont le résultat d’un processus historique

20 Pour souligner les possibilités de développement, List est amené à critiquer la notion de richesse qu’il considère limitée et lui substitue la notion de forces productives qui tient compte évidemment des potentialités de la nation. Cette idée est également actuelle. La distinction faite par P.Baran entre le surplus effectif (mobilisé) et le surplus potentiel prolonge en quelque sorte l’idée de F. List. Baran a montré que le développement nécessite la mobilisation du surplus potentiel c’est-à-dire de l’ensemble des forces productives dans le langage de F.List. Ce qui exige une action volontariste de l’Etat, une primauté des intérêts nationaux sur les intérêts privés, intérêts à long terme sur ceux du court terme. Mais cela ne sera possible que si la condition préalable est remplie à savoir l’indépendance de la nation

21 L’indépendance de la nation: condition préalable au développement
Pour List, dans un monde caractérisé par des antagonismes internationaux, la nation ne peut accéder au développement que si elle est indépendante. La question de taille normale sur laquelle l’auteur insiste n’est autre que celle d’indépendance. Une petite nation qui ne peut développer convenablement toutes ses forces productives ne pourrait jamais amorcer son développement. Le développement exige un espace économique d’autant plus vaste que les unités de production sont plus grandes

22 Le développement exige une action globale et combinée
Dans la pensée de F.List, le développement exige une action globale qui découle de l’interdépendance des éléments constitutifs des forces productives. Ainsi, la question soulevée récemment de l’importance respective des facteurs économiques et non économiques dans le développement est déjà posée par List La nécessité de combiner les forces productives est toujours actuelle, elle est au cœur des stratégies: articulation de l’agriculture et de l’industrie, industrie légère et industrie lourde, etc est toujours actuelle En insistant sur la primauté, dans cette interdépendance générale de l’industrie, F.List sera précurseurs des auteurs qui insisteront plus tard sur les effets d’entrainement de l’industrie (F. Perroux) ou sur le caractère industrialisant de certaines industries (G.D.Bernis)

23 En somme, on peput dire que l’oeuvre de F
En somme, on peput dire que l’oeuvre de F.List peut être considéré comme un manuel de rattrapage économique pour tout gouvernement désireux d’industrialiser son économie nationale et d’éviter de subir une hégémonie économique – et donc politique - étrangère qui entraverait son développement. Il n’est pas un économiste partisan du protectionnisme, mais plutôt un économiste du développement, cherchant le meilleur moyen pour une nation peu avancée de se développer


Télécharger ppt "Freiderich. List."

Présentations similaires


Annonces Google