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Des principes de l'économie politique et de l'impôt. (1817)

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1 Des principes de l'économie politique et de l'impôt. (1817)
David Ricardo ( ) Des principes de l'économie politique et de l'impôt. (1817)

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3 Dans un système d‘entière liberté de commerce, chaque pays consacre son capital et son industrie à tel emploi qui lui paraît le plus utile. Les vues de l’intérêt individuel s’accordent parfaitement avec le bien universel de toute la société. C’est ainsi qu’en encourageant l’industrie, en récompensant le talent, et en tirant tout le parti possible des bienfaits de la nature, on parvient à une meilleure distribution et à plus d‘économie dans le travail. En même temps l’accroissement de la masse générale des produits répand partout le bien-être ; l’échange lie entre elles toutes les nations du monde civilisé par les nœuds communs de l’intérêt, par des relations amicales, et en fait une seule et grande société. C’est ce principe qui veut qu’on fasse du vin en France et en Portugal, qu’on cultive du blé en Pologne et aux États-Unis, et qu’on fasse de la quincaillerie et d‘autres articles en Angleterre.

4 Si le Portugal n’avait aucune relation commerciale avec d‘autres pays, au lieu d’employer son capital et son industrie à faire du vin, avec lequel il achète aux autres nations le drap et la quincaillerie nécessaires pour son propre usage, ce pays se trouverait forcé de consacrer une partie de ce capital à la fabrication de ces articles, qu’il n’obtiendrait plus probablement qu’en qualité inférieure et en quantité moindre.

5 Dans tout le cours de cet ouvrage, j’ai cherché à prouver que le taux des profits ne peut jamais hausser qu’en raison d‘une baisse des salaires, et que cette baisse ne peut être permanente qu’autant qu’il y aura une diminution dans le prix des denrées que l’ouvrier achète avec ses gages. Si, par l’accroissement du commerce étranger, ou par des perfectionnements dans les machines, on peut fournir aux travailleurs la nourriture et les autres objets de première nécessité il plus bas prix, les profits hausseront. Si, au lieu de récolter du blé chez nous, et de fabriquer nous-mêmes l’habillement et les objets nécessaires pour la consommation de l’ouvrier, nous découvrons un nouveau marché où nous puissions nous procurer ces objets à meilleur compte, les salaires devront baisser et les profits s’accroître. Mais, si ces choses que l’on obtient à meilleur compte, soit par l‘extension du commerce étranger, soit par le perfectionnement des machines, ne servent qu’à la consommation des riches, le taux des profits n'éprouvera pas de changement. Le taux des salaires ne saurait changer, quoique le vin, les velours, les soieries ; et autres objets de luxe, éprouvent une baisse de 50 pour cent ; et par conséquent les profits resteront les mêmes.

6 C’est pourquoi le commerce étranger, très avantageux pour un pays, puisqu’il augmente le nombre et la variété des objets auxquels on peut employer son revenu, et qu’en répandant avec abondance les denrées à bon marché, il encourage les économies et favorise l’accumulation des capitaux, ce commerce, dis-je, ne tend nullement a accroître les profits du capital, à moins que les articles importés ne soient de la nature de ceux que l’ouvrier consomme

7 Nous savons cependant, par expérience, que bien des causes s’opposent à la sortie des capitaux. Telles sont : la crainte bien ou mal fondée de voir s’anéantir au dehors un capital dont le propriétaire n’est pas le maître absolu, et la répugnance naturelle qu’éprouve tout homme à quitter sa patrie et ses amis pour aller se confier à un gouvernement étranger, et assujettir des habitudes anciennes à des mœurs et à des lois nouvelles. Ces sentiments, que je serais fâché de voir affaiblis, décident la plupart des capitalistes à se contenter d’un taux de profits moins élevé dans leur propre pays, plutôt que d'aller chercher dans des pays étrangers un emploi plus lucratif pour leurs fonds.

8 Quelques dates

9 27 décembre 1703 : Traité de Methuen (Lisbonne)
1819 Act for the Resumption of Cash Payments (Gold Standard) 1821 : Convertibilité de la livre 1826 : Réforme bancaire 1833 : Réforme de la Banque d’Angleterre (Bank Charter Act) 1834 : Poor laws 1834 : Réforme de la Banque d’Angleterre: monopole des billets 1844 : Réforme de la Banque d’Angleterre: deux départements 15 mai 1846 : révocation des lois sur les céréales (Corn laws)- Robert Peel 1849 : révocation de l’Acte de navigation (Navigation act) : Élimination des droits sur les produits industriels - William Gladstone 5 janvier 1860 : Traité Cobden-Chevalier Janvier 1906 : Campagne électorale (Constructive Imperialism) Août 1925 : rétablissement de l’étalon-or 1931 : rétablissement des droits de douane ; dévaluation de la livre (21 septembre 1931) 1932: conférence économique impériale (Ottawa)

10 La Grande-Bretagne dans le monde

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13 Tarifs douaniers

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