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Les « classiques » Adam Smith David Ricardo

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1 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo
Partie 3 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo 3. J.-B. Say et la valeur-utilité 4. Théorie de la rente 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 1

2 Des définitions variables...
Marx Adam SMITH David RICARDO Thomas MALTHUS Jean-Baptiste SAY Keynes 2

3 Partie 3 Les « classiques » Adam Smith 1. Division du travail et échange 2. La théorie de la valeur 3. Le marché et la « main invisible » 4. Travail productif, croissance et épargne Conclusion David Ricardo 3. J.-B. Say et la valeur-utilité 4. Théorie de la rente 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 3

4 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Le travail annuel d'une nation est le fonds primitif qui fournit à sa consommation annuelle toutes les choses nécessaires et commodes à la vie; et ces choses sont toujours, ou le produit immédiat de ce travail, ou achetées des autres nations avec ce produit. » 4

5 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Les plus grandes améliorations dans la puissance productive du travail, et la plus grande partie de l'habileté, de l'adresse et de l'intelligence avec laquelle il est dirigé ou appliqué, sont dues, à ce qu'il semble, à la division du travail. » 5

6 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Cette division du travail, de laquelle découlent tant d'avantages (…) est la conséquence nécessaire, quoique lente et graduelle, d'un certain penchant naturel à tous les hommes (…) : c'est le penchant qui les porte à trafiquer, à faire des trocs et des échanges d'une chose pour une autre. » 6

7 7

8 Partie 3 Les « classiques » Adam Smith 1. Division du travail et échange 2. La théorie de la valeur 3. Le marché et la « main invisible » 4. Travail productif, croissance et épargne Conclusion David Ricardo 3. J.-B. Say et la valeur-utilité 4. Théorie de la rente 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 8

9 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Il faut observer que le mot valeur a deux significations différentes ; quelquefois il signifie l'utilité d'un objet particulier, et quelquefois il signifie la faculté que donne la possession de cet objet d'en acheter d'autres marchandises. On peut appeler l'une, valeur en usage, et l'autre, valeur en échange. » 9

10 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Des choses qui ont la plus grande valeur en usage n'ont souvent que peu ou point de valeur en échange; et, au contraire, celles qui ont la plus grande valeur en échange n'ont souvent que peu ou point de valeur en usage. Il n'y a rien de plus utile que l'eau, mais elle ne peut presque rien acheter ; à peine y a-t-il moyen de rien avoir en échange. Un diamant, au contraire, n'a presque aucune valeur quant à l'usage, mais on trouvera fréquemment à l'échanger contre une très grande quantité d'autres marchandises. » 10

11 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Ainsi la valeur d'une denrée quelconque pour celui qui la possède, et qui n'entend pas en user ou la consommer lui-même, mais qui a intention de l'échanger pour autre chose, est égale à la quantité de travail que cette denrée le met en état d'acheter ou de commander. » 11

12 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « De même qu'une mesure de quantité, telle que le pied naturel, la coudée ou la poignée, qui varie elle-même de grandeur dans chaque individu, ne saurait jamais être une mesure exacte de la quantité des autres choses, de même une marchandise qui varie elle-même à tout moment dans sa propre valeur, ne saurait être non plus une mesure exacte de la valeur des autres marchandises. » 12

13 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Cependant l'Or et l'Argent, comme toute autre marchandise, varient dans leur valeur ; ils sont tantôt plus chers et tantôt à meilleur marché; ils sont quelquefois plus faciles à acheter, quelquefois plus difficiles. La quantité de travail que peut acheter ou commander une certaine quantité de ces métaux, ou bien la quantité d'autres marchandises qu'elle peut obtenir en échange, dépend toujours de la fécondité ou de la stérilité des mines exploitées dans le temps où se font ces échanges. » 13

14 3. Les « classiques » Adam SMITH (1723 - 1790)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Des quantités égales de travail doivent être, dans tous les temps et dans tous les lieux, d'une valeur égale pour le travailleur. Dans son état habituel de santé, de force et d'activité, et d'après le degré ordinaire d'habileté ou de dextérité qu'il peut avoir, il faut toujours qu'il sacrifie la même portion de son repos, de sa liberté, de son bonheur. Quelle que soit la quantité de denrées qu'il reçoive en récompense de son travail, le prix qu'il paye est toujours le même. Ce prix, à la vérité, peut acheter tantôt une plus grande, tantôt une moindre quantité de ces denrées; mais c'est la valeur de celle-ci qui varie, et non celle du travail qui les achète. » 14

15 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Il paraît donc évident que le travail est la seule mesure universelle, aussi bien que la seule exacte, des valeurs, le seul étalon qui puisse nous servir à comparer les valeurs de différentes marchandises à toutes les époques et dans tous les lieux. » 15

16 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Dans cet état de choses, le produit du travail appartient tout entier au travailleur, et la quantité de travail communément employée à acquérir ou à produire un objet échangeable est la seule circonstance qui puisse régler la quantité de travail que cet objet devra communément acheter, commander ou obtenir en échange. » 16

17 1) Travailleur indépendant
ou 1 journée = 4 daims = 2 castors  1 daim = 0,25 journée = 0,5 castors 17

18 1 journée = 2 daims = 1 castors  1 daim = 0,5 journée = 0,5 castors
1) Capitalisme ou + salaire profit 1 journée = 2 daims = 1 castors  1 daim = 0,5 journée = 0,5 castors 18

19 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Ce n'est plus alors la quantité de travail communément dépensée pour acquérir ou pour produire une marchandise, qui est la seule circonstance sur laquelle on doive régler la quantité de travail que cette marchandise pourra communément acheter, commander ou obtenir en échange. Il est clair qu'il sera encore dû une quantité additionnelle pour le profit du capital qui a avancé les salaires de ce travail et qui en a fourni les matériaux. » 19

20 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Dans toute société, le prix de chaque marchandise se résout définitivement en quelqu'une de ces trois parties ou en toutes trois, et dans les sociétés civilisées, ces parties entrent toutes trois, plus ou moins, dans le prix de la plupart des marchandises, comme parties constituantes de ce prix. » 20

21 Partie 3 Les « classiques » Adam Smith 1. Division du travail et échange 2. La théorie de la valeur 3. Le marché et la « main invisible » 4. Travail productif, croissance et épargne Conclusion David Ricardo 3. J.-B. Say et la valeur-utilité 4. Théorie de la rente 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 21

22 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière ou du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme ; et ce n'est jamais de nos besoins que nous leur parlons, c'est toujours de leur avantage. » 22

23 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « En préférant le succès de l'industrie nationale à celui de l'industrie étrangère, [l'individu (…)] ne pense qu'à son propre gain ; en cela, comme dans beaucoup d'autres cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n'entre nullement dans ses intentions ; et ce n'est pas toujours ce qu'il y a de plus mal pour la société, que cette fin n'entre pour rien dans ses intentions. Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler. » 23

24 Partie 3 Les « classiques » Adam Smith 1. Division du travail et échange 2. La théorie de la valeur 3. Le marché et la « main invisible » 4. Travail productif, croissance et épargne Conclusion David Ricardo 3. J.-B. Say et la valeur-utilité 4. Théorie de la rente 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 24

25 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Il y a une sorte de travail qui ajoute à la valeur de l'objet sur lequel il s'exerce; il y en a un autre qui n'a pas le même effet. Le premier, produisant une valeur, peut être appelé travail productif, le dernier, travail non productif. » 25

26 3. Les « classiques » Adam SMITH (1723 - 1790)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) 26

27 3. Les « classiques » Adam SMITH (1723 - 1790)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) 27

28 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Un particulier s'enrichit à employer une multitude d'ouvriers fabricants; il s'appauvrit à entretenir une multitude de domestiques. » 28

29 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Les travailleurs productifs et les non productifs, et ceux qui ne travaillent pas du tout, sont tous également entretenus par le produit annuel de la terre et du travail du pays. (…) Suivant donc que, dans une année, une portion plus ou moins grande de ce produit est employée à entretenir des gens non productifs, plus ou moins grande sera la portion qui restera pour les gens productifs, et plus ou moins grand sera par conséquent le produit de l'année suivante; la totalité du produit annuel, à l'exception des productions spontanées de la terre, étant le fruit du travail productif. » 29

30 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Ainsi toute augmentation ou diminution dans la masse des capitaux tend naturellement à augmenter ou à diminuer réellement (…) le nombre des gens productifs, et par conséquent la valeur échangeable du produit annuel des terres et du travail du pays, la richesse et le revenu réel de tous ses habitants. » 30

31 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « Tout ce qu'une personne épargne sur son revenu, elle l'ajoute à son capital ; alors, ou elle l'emploie elle-même à entretenir un nombre additionnel de gens productifs (…) De même que le capital d'un individu ne peut s'augmenter que par le fonds que cet individu épargne sur son revenu annuel ou sur ses gains annuels, de même le capital d'une société, lequel n'est autre chose que celui de tous les individus qui la composent ne peut s'augmenter que par la même voie. » 31

32 investissement  accumulation du capital
L’égalité de l’épargne et de l’investissement chez les classiques production consommation revenus = épargne investissement  accumulation du capital croissance

33 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « La cause immédiate de l'augmentation du capital, c'est l'économie, et non l'industrie. A la vérité, l'industrie fournit la matière des épargnes que fait l’économie ; mais, quelques gains que fasse l'industrie, sans l'économie qui les épargne et les amasse, le capital ne serait jamais plus grand. » 33

34 Partie 3 Les « classiques » Adam Smith 1. Division du travail et échange 2. La théorie de la valeur 3. Le marché et la « main invisible » 4. Travail productif, croissance et épargne Conclusion David Ricardo 3. J.-B. Say et la valeur-utilité 4. Théorie de la rente 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 34

35 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo
Partie 3 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo J.-B. Say et la valeur-utilité 4. La rente différentielle 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 35

36 John Maynard KEYNES (1883 - 1946)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » John Maynard KEYNES ( ) « Ricardo conquit l’Angleterre comme la Sainte Inquisition conquit l’Espagne. »  » 36

37 Les « classiques » Adam Smith
Partie 3 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo 1. Marchandises reproductibles et non-reproductibles 2. Le temps de travail incorporé 3. La gravitation 4. Un problème non résolu 3. J.-B. Say et la valeur-utilité 4. Théorie de la rente 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 37

38 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » David RICARDO ( ) « Il y a des choses dont la valeur ne dépend que de leur rareté. Nul travail ne pouvant en augmenter la quantité, leur valeur ne peut baisser par suite d'une plus grande abondance. Tels sont les tableaux précieux, les statues, les livres et les médailles rares, les vins d'une qualité exquise (…) enfin, une foule d'autres objets de même nature, dont la valeur est entièrement indépendante de la quantité de travail qui a été nécessaire à leur production première. Cette valeur dépend uniquement de la fortune, des goûts et du caprice de ceux qui ont envie de posséder de tels objets. » 38

39 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » David RICARDO ( ) « Ils ne forment cependant qu'une très-petite partie des marchandises qu'on échange journellement. Le plus grand nombre des objets que l'on désire posséder étant le fruit de l'industrie, on peut les multiplier (…) toutes les fois qu'on voudra y consacrer l'industrie nécessaire pour les créer. Quand donc nous parlons des marchandises, de leur valeur échangeable, et des principes qui règlent leurs prix relatifs, nous n'avons en vue que celles de ces marchandises dont la quantité peut s'accroître par l'industrie de l'homme, dont la production est encouragée par la concurrence, et n'est contrariée par aucune entrave. » 39

40 Les « classiques » Adam Smith
Partie 3 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo 1. Marchandises reproductibles et non-reproductibles 2. Le temps de travail incorporé 3. La gravitation 4. Un problème non résolu 3. J.-B. Say et la valeur-utilité 4. Théorie de la rente 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 40

41 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » David RICARDO ( ) « La valeur d’une marchandise, ou la quantité de n’importe quelle marchandise contre laquelle elle s’échange, dépend de la quantité relative de travail qui est nécessaire à sa production, et non de la plus ou moins grande compensation qui est payée pour ce travail. » 41

42 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » David RICARDO ( ) « La valeur échangeable des objets produits est proportionnée au travail employé à leur production, et je ne dis pas seulement à leur production immédiate, mais encore à la fabrication des instruments et machines nécessaires à l’industrie qui les produit. » 42

43 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » David RICARDO ( ) « Si la journée d'un ouvrier en bijouterie vaut plus que celle d'un ouvrier ordinaire, cette proportion reconnue et déterminée depuis longtemps conserve sa place dans l'échelle des valeurs. » 43

44 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » David RICARDO ( ) « Le prix naturel du travail est celui qui fournit aux ouvriers, en général, les moyens de subsister et de perpétuer leur espèce sans accroissement ni diminution. Les ressources qu’a l’ouvrier pour subvenir à son entretien et à celui de la famille nécessaire pour maintenir le nombre des travailleurs, ne tiennent pas à la quantité d’argent qu’il reçoit pour son salaire, mais à la quantité de subsistances et d’autres objets nécessaires ou utiles dont l’habitude lui a fait un besoin, et qu’il peut acheter avec l‘argent de ses gages. » 44

45 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » David RICARDO ( ) « On aurait tort de croire que le prix naturel des salaires est absolument fixe et constant, même en les estimant en vivres et autres articles de première nécessité ; il varie à différentes époques dans un même pays, et il est très différent dans des pays divers. Cela tient essentiellement aux mœurs et aux habitudes du peuple. (...) Il y a bien des choses qui constituent aujourd'hui le bien-être du paysan anglais, et qu'on aurait regardées comme des objets de luxe à des époques reculées de notre histoire. » 45

46 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Adam SMITH ( ) « L'augmentation qui survient dans les salaires du travail, augmente nécessairement le prix de beaucoup de marchandises en haussant cette partie du prix qui se résout en salaires. » 46

47 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » David RICARDO ( ) « Une hausse des salaires, qui indiquerait qu'une rémunération plus large a été accordée à l'ouvrier ou que les objets de première nécessité sont devenus plus rares, plus coûteux, aurait, en général, pour effet d'abaisser les profits ; dans ce cas, en effet, le pays consacrerait à l'entretien des ouvriers une plus grande somme de travail annuel. » 47

48 Les « classiques » Adam Smith
Partie 3 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo 1. Marchandises reproductibles et non-reproductibles 2. Le temps de travail incorporé 3. La gravitation 4. Un problème non résolu 3. J.-B. Say et la valeur-utilité 4. Théorie de la rente 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 48

49 Les « classiques » Adam Smith
Partie 3 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo 1. Marchandises reproductibles et non-reproductibles 2. Le temps de travail incorporé 3. La gravitation 4. Un problème non résolu 3. J.-B. Say et la valeur-utilité 4. Théorie de la rente 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 49

50 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo
Partie 3 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo J.-B. Say et la valeur-utilité 1. Le courant utilitariste 2. J.-B. Say et les services productifs 4. Théorie de la rente 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 50

51 Étienne de CONDILLAC (1715 - 1780)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Étienne de CONDILLAC ( ) « On dit qu’une chose est utile lorsqu’elle sert à quelques-uns de nos besoins ; et qu’elle est inutile lorsqu’elle ne sert à aucun (...) D’après cette utilité, nous l’estimons plus ou moins : c’est-à-dire que nous jugeons qu’elle est plus ou moins propre aux usages auxquels nous voulons l’employer. Or, cette estime est ce que nous appelons valeur. (...) La valeur des choses est donc fondée sur leur utilité ou, ce qui revient au même, sur le besoin que nous en avons. Ou, ce qui revient encore au même, sur l’usage que nous en pouvons faire. » 51

52 Étienne de CONDILLAC (1715 - 1780)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Étienne de CONDILLAC ( ) « Dans l’abondance, on sent moins le besoin parce qu’on ne craint pas de manquer. Par une raison contraire, on le sent davantage dans la rareté et dans la disette . » 52

53 Étienne de CONDILLAC (1715 - 1780)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Étienne de CONDILLAC ( ) « Il est faux que dans les échanges on donne valeur égale pour valeur égale. (…) Chacun des contractants en donne toujours une moindre pour une plus grande. » 53

54 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo
Partie 3 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo J.-B. Say et la valeur-utilité 1. Le courant utilitariste 2. J.-B. Say et les services productifs 4. Théorie de la rente 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 54

55 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Jean-Baptiste SAY ( ) « La production n'est point une création de matière, mais une création d'utilité. Elle ne se mesure point suivant la longueur, le volume ou le poids du produit, mais suivant l'utilité qu'on lui a donnée. (…) Créer des objets qui ont une utilité quelconque, c'est créer des richesses, puisque l'utilité de ces choses est le premier fondement de leur valeur, et que leur valeur est de la richesse. » 55

56 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Jean-Baptiste SAY ( ) « Il est très vrai que le prix courant d'un produit ne saurait, d'une manière suivie, tomber au-dessous des frais de sa production ; personne alors ne voudrait contribuer à sa création; mais ce ne sont pas les frais que l'on fait pour le produire qui déterminent le prix que le consommateur consent à y mettre : c'est uniquement son utilité; car on aurait beau surmonter d'immenses difficultés pour produire un objet inutile, personne ne consentirait à les payer. » 56

57 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Jean-Baptiste SAY ( ) « La concurrence des producteurs entre eux tend à faire baisser la valeur des produits au niveau de leurs frais de production, qui se composent de la valeur de tous les services productifs qui ont concouru à la création de ce produit. » 57

58 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Jean-Baptiste SAY ( ) « [Adam Smith] attribue au seul travail de l’homme le pouvoir de créer des valeurs. C’est une erreur. Une analyse plus exacte prouve (…) que ces valeurs sont dues à l’action du travail ou plutôt de l’industrie de l’homme, combinée avec l’action des agents que lui fournit la nature et avec celle des capitaux. Smith ne se faisait donc pas une idée complète du phénomène de la production. » 58

59 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Jean-Baptiste SAY ( ) « Il y a dans la production : des services rendus par les hommes ; on les nomme services industriels ; des services rendus par les capitaux ; on les nomme services capitaux ; et enfin des services rendus par les fonds de terre ; on les nomme services fonciers. (…) Ceux qui fournissent les services industriels se nomment des hommes industrieux, ou plus brièvement des industrieux ; Ceux qui fournissent des capitaux se nomment des capitalistes ; Ceux qui fournissent des terres se nomment des propriétaires fonciers. » 59

60 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Jean-Baptiste SAY ( ) «  Tous sont des producteurs. (...) Ils produisent indirectement par le moyen de leur instrument. Sans eux on manquerait de certains services indispensables pour la production. » 60

61 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Jean-Baptiste SAY ( ) « Les entrepreneurs d’industrie ne sont, pour ainsi dire, que des intermédiaires qui réclament les services productifs nécessaires pour tel produit en proportion de la demande qu’on fait de ce produit. (…) s’ils en décident la production, ils établissent une demande de tous les services productifs qui devront y concourir, et fournissent ainsi une des bases de la valeur de ces services. D’un autre côté, les agents de la production, hommes et choses, terres, capitaux et gens industrieux, s’offrent plus ou moins (…) et forment ainsi l’autre base de la valeur qui s’établit pour ces mêmes services. » 61

62 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo
Partie 3 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo J.-B. Say et la valeur-utilité 4. Théorie de la rente 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 62

63 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo
Partie 3 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo J.-B. Say et la valeur-utilité 4. De la valeur à la répartition 5. La dynamique de long terme 1. Le bon pasteur Malthus 2. L’état stationnaire 6. La question des crises 63

64 Thomas Robert MALTHUS (1766 - 1834)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Thomas Robert MALTHUS ( ) « Nous pouvons tenir pour certain que lorsque la population n’est arrêtée par aucun obstacle, elle va doublant tous les 25 ans, et croît de période en période selon une progression géométrique. » 64

65 Thomas Robert MALTHUS (1766 - 1834)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Thomas Robert MALTHUS ( ) « Les moyens de subsistance, dans les circonstances les plus favorables à l’industrie, ne peuvent jamais augmenter plus rapidement que selon une progression arithmétique. » 65

66 Thomas Robert MALTHUS (1766 - 1834)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Thomas Robert MALTHUS ( ) « Les travailleurs modestes, pour parler familièrement, semblent toujours tirer le diable par la queue. Leurs désirs du moment accaparent toute leur attention, et ils pensent rarement à l’avenir. Même lorsqu’ils ont l’occasion d’épargner, ils la mettent rarement à profit, et tout ce qui va au-delà de leurs besoins immédiats part généralement au débit de boisson. » 66

67 Thomas Robert MALTHUS (1766 - 1834)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Thomas Robert MALTHUS ( ) « Il apparaît qu’en raison des lois impérieuses de la nature, certains êtres humains doivent souffrir du besoin. Ce sont des personnes malchanceuses qui, à la grande loterie de la vie, ont tiré un billet perdant. » 67

68 Thomas Robert MALTHUS (1766 - 1834)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Thomas Robert MALTHUS ( ) « Il n'est pas au pouvoir des riches de fournir aux pauvres de l'occupation et du pain, en conséquence les pauvres, par la nature même des choses, n'ont aucun droit à leur en demander. » 68

69 Thomas Robert MALTHUS (1766 - 1834)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Thomas Robert MALTHUS ( ) « Livrons donc cet homme coupable à la peine prononcée par la nature. Il a agi contre la voie de la raison qui lui a été clairement manifestée. Il ne peut accuser personne et doit s'en prendre à lui-même si l'action qu'il a commise a pour lui des suites fâcheuses. L'accès à l'assistance des paroisses doit lui être fermé. Et si la bienfaisance privée lui tend quelque secours, l'intérêt de l'humanité requiert impérieusement que ces secours ne soient pas trop abondants. Il faut qu'il sache que les lois de la Nature, c'est à -dire les lois de Dieu, l'ont condamné à vivre péniblement, pour le punir de les avoir violées. » 69

70 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo
Partie 3 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo J.-B. Say et la valeur-utilité 4. De la valeur à la répartition 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 1. Les crises capitalistes : un problème nouveau 2. La loi de Say 3. Premières objections 70

71 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo
Partie 3 Les « classiques » Adam Smith David Ricardo J.-B. Say et la valeur-utilité 4. De la valeur à la répartition 5. La dynamique de long terme 6. La question des crises 1. Les crises capitalistes : un problème nouveau 2. La loi de Say 3. Premières objections 71

72 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Jean-Baptiste SAY ( ) « D'où vient, demandera-t-on, cette quantité de marchandises qui, à certaines époques, encombrent la circulation, sans pouvoir trouver d'acheteurs ? Pourquoi ces marchandises ne s'achètent-elles pas les unes les autres ? Je répondrai (…) soit parce qu'on en a produit des quantités trop considérables, soit plutôt parce que d'autres productions ont souffert. Certains produits surabondent, parce que d'autres sont venus à manquer (… ) Aussi l'on peut remarquer que les temps où certaines denrées ne se vendent pas bien sont précisément ceux où d'autres denrées montent à des prix excessifs. » 72

73 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Jean-Baptiste SAY ( ) « Il est bon de remarquer qu’un produit créé offre, dès cet instant, un débouché à d’autres produits pour tout le montant de sa valeur. » 73

74 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Jean-Baptiste SAY ( ) « En effet, lorsque le dernier producteur a terminé un produit, son plus grand désir est de le vendre, pour que la valeur de ce produit ne chôme pas entre ses mains. Mais il n’est pas moins empressé de se défaire de l’argent que procure sa vente, pour que la valeur de l’argent ne chôme pas non plus. » 74

75 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Jean-Baptiste SAY ( ) « Lors donc qu'on dit : La vente ne va pas, parce que l'argent est rare, on prend le moyen pour la cause ; on commet une erreur qui provient de ce que presque tous les produits se résolvent en argent avant de s'échanger contre d'autres marchandises, et de ce qu'une marchandise qui se montre si souvent parait au vulgaire être la marchandise par excellence, le terme de toutes les transactions dont elle n'est que l'intermédiaire. (…) Il y a toujours assez d'argent pour servir à la circulation et à l'échange réciproque des autres valeurs, lorsque ces valeurs existent réellement. » 75

76 investissement  accumulation du capital
Épargne, investissement et loi de Say production consommation revenus production = investissement  accumulation du capital croissance épargne 76

77 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Alfred MARSHALL ( ) « Lorsque quelqu'un cherche à obtenir une satisfaction immédiate au moyen des marchandises ci des services qu'il achète, on dit qu'il dépense. Lorsqu'il fait affecter le travail et les marchandises qu'il achète à la production de biens dont il espère tirer le moyen de pourvoir ultérieurement à ses satisfactions, on dit qu’il épargne. » 77

78 Thomas Robert MALTHUS (1766 - 1834)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Thomas Robert MALTHUS ( ) « Je demanderais comment il est possible, dans de telles circonstances, de supposer que le surcroît de produits obtenus avec un plus grand nombre d’ouvriers productifs puisse trouver des acheteurs sans qu’il y ait une telle diminution de prix que la valeur des produits puisse tomber au-dessous des frais de production. » 78

79 Thomas Robert MALTHUS (1766 - 1834)
Introduction à l’analyse économique 3. Les « classiques » Thomas Robert MALTHUS ( ) « Il n’est pas du tout vrai, dans les faits, que des produits soient toujours échangés contre d’autres produits. La plus grande partie des produits s’échange contre du travail productif ou des services personnels ; et il est clair que cette masse de produits, comparée au travail contre lequel elle doit être échangée, peut baisser de valeur par l’effet de sa surabondance. » 79

80 Introduction à l’analyse économique
3. Les « classiques » Jean de SISMONDI ( ) « L’erreur de ceux qui excitent à une production illimitée vient de ce qu’ils ont confondu ce revenu passé avec le revenu futur. (…) On ne fait jamais, après tout, qu’échanger la totalité de la production de l’année contre la totalité de la production de l’année précédente. Or, si la production croît graduellement, l’échange de chaque année doit causer une petite perte (…). » 80


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