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HST 2626. Agathe Goscha Impérialismes et sociétés de l’Asie de l’Est : la mémoire et l’oubli Le massacre de Nankin La Bataille de Dien Bien Phu.

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1 HST Agathe Goscha Impérialismes et sociétés de l’Asie de l’Est : la mémoire et l’oubli Le massacre de Nankin La Bataille de Dien Bien Phu

2 Koizumi Junichiro au temple Yasukuni de Tokyo…
15 août 2006, visite controversée au temple du Premier Ministre

3 L’invasion japonaise en Chine (1937) : de Shanghai vers Nankin

4 L’entrée des troupes dans la ville (décembre 1937)

5 Le début de la terreur de masse…
Le général Matsui, commandant des troupes

6 Soldats chinois prisonniers et exécutés

7 Exactions contre militaires et civils chinois

8 Corps entassés sur les rives du Yangzi
Photo Ernest Foster Photos de Murase Moriyasu

9 Réalité de la terreur : survivants témoins et témoignages
Jeune femme de 19 ans, enceinte de son premier enfant, violé et violentée par des soldats japonais, prise en photo dans un hopital de la zone internationale, et décrite par le missionnaire américain John Magee. Journaux de marche d’unités : témoignages sur la violence de guerre

10 La brutalisation de la guerre sur la société

11 A la tête de la Zone internationale, un comité d’Etrangers occidentaux, témoins du massacre.
Jeunes réfugiés à l’université de Nankin Membres du comité de la Zone

12 Le général Ishii et l’unité 731 : la guerre bactériologique et ses cobayes chinois

13 Test au gaz, vivisections de prisonniers

14 Entreposage des cadavres de l’unité 731

15 Signature de la capitulation japonaise

16 Le « Nuremberg asiatique » : procès des criminels de guerre japonais en Asie, 1946

17 Le musée de Nankin (1985) : chiffrer officiellement le massacre

18 Le mémorial de Nankin : après l’oubli, le souvenir patriotique

19 Kobayashi Yoshinori : révionnisme historique en guise d’   « orgueillisme »

20 Mangas (BD) de K. Yoshinori : mémoire de guerre ou guerre de mémoire ?
Légende : A gauche : « Que puis-je faire de mon "orgueillisme" ? » A droite : « Il n’y a pas seulement la guerre avec des fusils, il y a aussi la guerre de l’information, la guerre de propagande. Même aujourd’hui, époque de paix, cette guerre se poursuit. » « Il faut applaudir l’armée japonaise qui a donné une leçon à ces "blancs" racistes européens et américains qui ont colonisé l’Asie de l’Est et qui considéraient les races colorées comme des singes. »

21 La « fiction » du massacre ?
« L’un des crimes du Japon inventés au cours du procès fut le massacre de Nankin. On voulait ainsi attribuer aux Japonais un crime aussi grave que les bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki qui firent morts. »

22 Les lieux de la dernière bataille pour l’Indochine : Dien Bien Phu

23 Vue 3D de la « cuvette »

24 Vue d’en bas

25 Le terrain du combat : armée moderne et guérilla

26 Bigeard : la naissance de la légende de l’Indo à l’Algérie

27 G. de Galard au cœur des combats, dans le cœur des combattants

28 Etat major de Vo Nguyen Giap : préparation de l’offensive décisive

29 Soldats Français prisonniers après Dien Bien Phu

30 Giap le héros de la victoire glorifiée

31 La construction de la mémoire française de la défaite

32 Le mémorial de Fréjus (Sud de la France) : le souvenir entretenu des guerres d’Indochine

33 Le monument vietnamien à la victoire
Le site transformé en musée : Restes militaires français; Fortifications d’Eliane.

34 Dien Bien Phu se souvient : le monument aux morts
Réalisé par un ancien légionnaire Rolf Rodel Plaque en bas à gauche En haut sur la colonne : A la mémoire de tous ceux qui sont « morts pour la France »

35 Se souvenir de Dien Bien Phu ?
Textes Se souvenir de Dien Bien Phu ?

36 Texte [1] Le choc de la défaite, côté français : Bigeard, Ma guerre d’Indochine, Paris, Edition 1, 1994, p 7 mai. Dernier jour. 57e jour de combat… Hallucinant. Il ne reste plus rien. Juste quelques fantômes. L’hôpital regorge de blessés, de morts. Plus aucun abri ne tient debout. Sommes dans un état second. J’ai l’impression de cauchemarder. […] 12 h. De Castries nous signale qu’Hanoi a décidé le cessez-le-feu. Nous ne nous rendrons pas. […] Il règne partout une ambiance indescriptible. […] Mon beau bataillon est anéanti, j’ai cru un moment être le seigneur dans ce pays et çà se termine par une correction monumentale. Oui, la gloire de l’armée française a été vaincue par ces petits Tonkinois trop longtemps sous-estimés. Personne ne les prenait au sérieux. Leur ardeur, leur résistance, leur opiniâtreté sont venues à bout de l’orgueil, de l’aveuglement et de l’étroitesse d’esprit des politiques et des généraux… 17 h. Encore quelques coups de feu, puis c’est fini. Les Viets ont compris. Ils avancent maintenant à découvert. Un silence de mort règne sur la citadelle. 18. Ils sont là, par milliers, sur la piste, dans nos tranchées. Je comprends à peine ce qui se passe. « Mo lae. Mo lae ». « Plus vite ». C’est la captivité. La Leçon. J’avais imaginé l’impossible, mais pas une telle humiliation. De partout sortent les rats, nous sommes des milliers. Les Viets nous font sortir du PC. Ne lève pas les bras, le coup est assez dur comme çà. Sur le PC, le drapeau rouge à étoile jaune. Ils ont gagné. Nous avons perdu. Je n’aurai jamais cru que çà arriverait un jour, sûr de mes hommes, de ma chance, de notre cause… on nous a abandonné. Partout des files de prisonniers. […]. Sur mon beau bataillon, sur mes huit cent paras, il en reste à peine quarante. Les autres, morts, disparus. Ils se sont battus jsuqu’au bout, pour rien…

37 Texte [2]: Leçon à chaud Bigeard, Pour une parcelle de gloire, Paris, Edition 1, 1997, réédition : 1975, pp.434. Les Américains avec toute leur puissance, leurs tonnes de bombes n’ont jamais tenu le Tonkin avec sa Haute Région, n’ont pas notre guerre sans confort, sans évacuations, sans appuis et pourtant, eux aussi en sont partis, alors qu’à Dien Bien Phu, ils auraient pu nous aider et écraser le corps de bataille viet à bout de souffle tout autour de la fameuse cuvette. Et vous général Giap, soutenu par votre doctrine, vous sortez vainqueur après avoir passé votre vie à combattre […] faire face en n’hésitant pas à engager la totalité de votre peuple dans ce combat dantesque et sans fin; ce que vous avez pu si merveilleusement faire est le résultat de l’endoctrinement de vos incomparables Tonkinois, mais est-ce vraiment humain d’avoir sacrifié ainsi toute une génération ? La leçon à tirer de cette résistance, de cet acharnement du Vietminh est qu’un peuple qui veut vraiment se battre peut mettre en échec toutes les prévisions de l’attaquant si fort soit-il » « Quels enseignements faut-il tirer synthétiquement à mon échelon de vingt années de guerres et sept autres passées en Afrique noire et à Madagascar ? A priori, je me suis longuement battu pour rien puisque nous avons dû abandonner toutes ces terres conquises, transformées, pacifiées par nos grands anciens, et pourtant je reste persuadé que, malgré tous ces bains de sang inutiles, la marque de la France persistera lorsque le temps aura cicatrisé les plaies, laissé souffler le vent de l’indépendance qui inexorablement engendre des crises de croissance dans tous ces jeunes Etats. […] Nous avons été battus [en Indochine] mais ce Corps expéditionnaire français présent dans toute l’Indochine jusqu’à la frontière chinoise, n’avait succombé, qu’épuisé, abandonné par leur mère patrie.

38 Texte [3] : Bigeard, Pour une parcelle de gloire, Paris, Edition 1, 1997, réédition : 1975, p. 179.
La captivité « Me voilà prisonnier de ces petits Vietnamiens dont, dans notre Armée française, nous estimions jadis qu’ils étaient seulement bons à faire des infirmiers et des chauffeurs. Alors que ces hommes au moral extraordinaire débutaient à zéro en 1945 avec un idéal, un armement hétéroclite, un but : chasser les Français. En neuf années, Giap a battu, sans discussion, notre Corps expéditionnaire. Qui eût cru que ces petits Tonkinois de la rizière, sobres, travailleurs, formés politiquement et militairement, pourraient fournir un instrument de combat fanatique, souple, léger, résistant, manœuvrier, capable non seulement à l’échelon combattant mais aussi à l’échelon commandement; colonels, commandants de régiment aussi jeune physiquement que leurs hommes, jugeant rapidement et sûrement d’une situation, commandants de division au plus près du combat… alors que nous n’avions pas réussi à désigner un ou deux, voire trois généraux pour encadrer nos unités à Dien Bien Phu… Que de leçon à tirer de tout cela… Il faut vivre…. »

39 Dien Bien Phu dans la mémoire de Vo Nguyen Giap une tradition héroïque vietnamienne…
Vo Nguyen Giap : Guerre du peuple, armée du peuple, Paris, Editions Maspéro, 1968, p « Cette volonté de vaincre, inhérente à une armée révolutionnaire, forgée par le Parti, a été trempée par les combats et par un patient travail d’éducation politique […]. A Dien Bien Phu comme dans les divers fronts de coordination, la volonté de vaincre à tout prix fut une manifestation fortement caractérisée de la fidélité sans borne de l’Armée populaire vietnamienne à la cause révolutionnaire de la nation et du Parti. Une manifestation caractérisée d’idéologie prolétarienne et de position de classe. Cette volonté, c’est la tradition même de notre armée, tradition d’héroïsme, d’endurance et de ténacité. C’est elle qui a fait du soldat vietnamien un combattant d’acier. Dien Bien Phu en demeurera à jamais le vivant symbole. Le drapeau de notre armée est le drapeau de la « volonté de vaincre à tout prix » ».

40 Dien Bien Phu dans la mémoire de Vo Nguyen Giap la victoire d’une guérilla populaire…
Vo Nguyen Giap : Guerre du peuple, armée du peuple, Paris, Editions Maspéro, 1968, p « Jamais durant notre longue guerre de libération, la contribution de notre peuple au service du front n’a été aussi gigantesque que durant l’hiver 1953 et le printemps Sur le front principal, à Dien Bien Phu, il fallait fournir vivres et munitions à d’importants effectifs opérant à 500 ou 700 kms de nos arrières, et dans des conditions très difficiles. […] Sur le front de DBP, le ravitaillement en vivres et en munitions était un facteur aussi important que la solution des questions tactiques […] Les impérialistes, les réactionnaires nbe sont jamais à même d’estimer à sa juste valeur la force d’une nation, la force d’un peuple. Cette force est sans limite. […] Des convois de milliers de bicylettes se sont dirigés des centres urbains vers le front, emportant eux aussi vivres et munitions. […] Des convois de chevaux, descendus des plateaux Méo ou venus de toutes les provinces, ont pris le chemin du front. Des dizaines de milliers de porteurs populaires, de jeunes volontaires, le fléau à l’épaule, ont franchi cols et passé à gué les rivières, marchant jour et nuit malgré les mitraillages aériens et les bombes à retardement.[…] De la plaine à la montagne, sur les grandes routes et les petites pistes, le long des rivières et des ruisseaux, partout la même animation : l’arrière déversait ses hommes et ses biens vers le front pour participer aux côtés de l’armée à l’anéantissement de l’ennemi et à la libération du territoire ».

41 Dien Bien Phu dans la mémoire de Vo Nguyen Giap un exemple, une signification mondiale…
Vo Nguyen Giap : Guerre du peuple, armée du peuple, Paris, Editions Maspéro, 1968, p. 181 « DBP fut une épreuve de force […]. Nous en sommes sortis vainqueurs. DBP perpétuera à jamais l’esprit indomptable de notre peuple qui a opposé à la puissante armée d’un pays impérialiste la force de son union dans la lutte, l’héroïsme d’un petit peuple encore jeune. Cet héroïsme a animé notre peuple et notre armée tout au cours de la Résistance. Sous la direction de notre Parti, avec le Président Ho Chi Minh à sa tête, nousa vons crée cette grande vérité de l’histoire : un peuple colonisé, faible, mais uni dans la lutte, qui se dresse pour défendre avec résolution son indépendance et la paix, est parfaitement capable de vaincre les forces agressives d’une puissance impérialiste. Aussi DBP est non seulement une victoire pour notre peuple, elle est encore une victoire pour tous les peuples faibles en lutte pour se débarasser du joug des impérialistes et des colonialistes. C’est là sa signification profonde ».


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