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5. Le recours à la terreur.

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1 5. Le recours à la terreur

2 Les sociétés civiles sont réduites au silence et constamment sous surveillance.
Polices politiques, milices partisanes, censures, monopoles des ondes et des journaux… OVRA en Italie, Gestapo en Allemagne, Tchéka puis GPU et NKVD en URSS Tous les opposants sont écartés voire éliminés: communistes en Italie, juifs en Allemagne, koulaks en URSS Tortures, assassinats, enlèvements, emprisonnements, déportations…

3 En Allemagne et en URSS les camps de concentration sont les principaux outils de la répression. => dossier pp – Le fascisme italien est tout aussi violent. En Allemagne, la mise au pas de la société commence dès l’arrivée au pouvoir de Hitler ; les élites intellectuelles sont les premières touchés, dès le mois d’avril 1933, le Bauhaus, courant artistique né en 1919 en même temps que la République de Weimar, est montré comme ennemi du régime car considéré comme Bolchévik…. Nombres d’intellectuels sont réduits au silence et s’exilent…les autodafé organisés dans les villes universitaires dès le mois de mai 1933 annoncent la couleur, les œuvres jugées subversives par le régime ou simplement écrites par des juifs sont détruits par le feu. Au niveau politique, les nazis éliminent d’abord les communistes qui inaugurent les premiers camps de concentration tels Dachau. Mais bientôt ce sont tous ceux qui ne sont pas nazis qui sont inquiétés : sociaux démocrates, syndicalistes… Les témoins de Jéhovah et homosexuels sont touchés eux – aussi.

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5 En novembre 1938, c’est la nuit de Cristal
Présenté comme une réaction spontanée de la population à l’annonce de l’assassinat de l’ambassadeur d’Allemagne à Paris par un jeune juif, le pogrom* est en réalité orchestré par le gouvernement nazi (par le ministère de la propagande dirigé par Goebbels) Sur tout le territoire allemand,  plus de 100 synagogues sont brûlées, plus de 7000 magasins Juifs détruits et pillés, 91 juifs trouvent la mort, sont déportés. point culminant de l’antisémitisme qui se développe depuis l’arrivée d’Hitler au pouvoir, c’est une des prémices de la solution finale. La diversité des détenus et la bureaucratie du système répressif expliquent la mise en place d’une classification (doc 2 p 264) qui contribue à hiérarchiser le monde des détenus (des droits communs au sommet de la pyramide aux Juifs, « souilleurs de race »…) *pogrom: massacre antisémite

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7 En URSS, la répression est née avec le régime bolchévique, dès dans le contexte de la guerre civile et de la « terreur rouge ». C’est Staline à la fin des années 20 qu’il est vraiment organisé avec la mise ne place du GOULAG pour la répression systématique des ennemis du régime. Ce sont les Koulaks (doc 5 p 265) qui les premiers subissent la terreur, ceux qui refusent le « grand tournant »: ils sont vus comme « des parasites, …[qui] tuent els enfants », « il faut… les anéantir tous ». Le ennemis du plan quinquennal ensuite (doc 3 p 255). Avec l’échec de la collectivisation (nombreuses famines – 6 à 7 millions de morts – et révoltes = doc 3 p 263) c’est le parti communiste lui-même qui est touché. A partir de 1936, les « grands procès de Moscou» sont organisés pour purger le parti d’anciens compagnons de Lénine et des communistes irréprochables accusés de complots contre les dirigeants, de sabotage contre l’économie et de vouloir renverser le régime soviétique. Il s’agit surtout de détourner l’attention du peuple des échecs de la politique stalinienne. Doc 5 p 255 => 1 million d’exécutés , 2 millions de détenus dans les camps à la fin des années 30. A l’été 1938, Staline et son entourage réalisent que la répression aveugle risque de priver l’URSS de ses cadres et des ses officiers indispensables… la guerre sera synonyme de la fin des grandes purges.

8 Travail forcé sur une route de la Kolyma (voir carte 3p265)
Doc 4p 265: témoignage de Evguenia Guinzbourg professeur à l'université de Kazan, militante communiste qui n'avait jamais douté de la légitimité du parti, elle fut arrêtée, séparée des siens et condamnée à dix-huit ans de réclusion dans les camps de la Kolyma pour un crime politique imaginaire. Cela se passait en Union soviétique, au début de l'année 1937. Les principaux camps se trouvent dans les régions reculées et inhospitalières de la Sibérie ou de l’Oural; l’isolement et la nature hostile ne font une prison naturelle; la localisation est aussi tributaire des richesses locales à exploiter (forêts, minerais) ou de mettre en valeur (fleuves). Le Goulag est plus un camp de travail qu’un camp d’extermination, si des millions de soviétiques en ont fait l’expérience, (1 sur 87 environ) beaucoup en sont revenus, les peines inférieures à 5 ans étaient nombreuses. Les souffrances sont terribles mais le but est de rééduquer, non d’éliminer. Cependant comme le montre ce témoignage , le travail forcé contribue à briser l’homme, à le déshumaniser. Travail forcé sur une route de la Kolyma (voir carte 3p265) Région située à l’extrême Est de l’URSS


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