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QUELQUES PEINTRES 10 Diaporama de Jacky Questel.

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1 QUELQUES PEINTRES 10 Diaporama de Jacky Questel

2 LOUIS LE NAIN : Le Repas des Paysans Louis le Nain était le cadet d’une famille de peintres, qui, venant de Picardie, s’installèrent à Paris peu avant Les spécialistes ont longtemps eu des difficultés à distinguer, dans une produc-tion vaste et hétérogène, souvent signée de la seule mention « Lenain », les œuvres des trois frères : Antoine, Louis et Ma-thieu. L’ensemble des magnifiques tableaux que l’on peut attri-buer à Louis fait reconnaître en ce dernier la personnalité la plus intéressante de la famille. Le ton familier, affectueux, secrètement complice avec lequel est décrite la vie simple des paysans, l’ob-servation des gestes quotidiens dépouillés de toute emphase constituent le charme subtil de son art intimiste. Dans Le Repas des Paysans, l’atmosphère est solennelle, presque rituelle ; la scène de genre connaît ici une dignité jamais encore atteinte (Paris, Louvre).

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4 JEROME BLOSCH : Le Jardin des délices
Le Jardin des Délices est la partie centrale d’un triptyque peint par le grand peintre hollandais vers Les panneaux por-tent, à l’extérieur, La Création du Monde et sur les faces in-ternes, Le Paradis Terrestre (avec la création d’Eve) et L’Enfer. La scène reproduite ici s’insère entre les deux panneaux. La Terre est représentée comme un immense jardin dans lequel pullulent hommes et femmes nus, livides, mêlés à des animaux allégoriques, monstres, objets ou végétaux en cours de trans-formation, fleurs, fruits, oiseaux. Des personnages qui mordent des fruits gigantesques et monstrueux, représentant l’arbre du péché ; d’autres encore s’adonnent à la danse et aux joies de l’amour. Au centre du petit lac, une source de vie dispense les plaisirs, les parfums, les délices. Les allégories, les symboles, les références mystérieuses abondent dans cette œuvre qui, sous le couvert de la parabole, donne de la vie terrestre l’image du royaume triomphant des sept péchés capitaux (Madrid, mu-sée du Prado). Je vous ai scindé la photocopie en deux, pour que vous puissiez voir un peu mieux les détails.

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8 Retable de San Bernardino
LORENZO LOTTO Retable de San Bernardino Si, dans son œuvre de jeunesse, Lorenzo Lotto n’apparaît pas insensible à l’influence de Giogione et, plus tard, à l’ascendant du Titien, il demeure cependant profondément autonome, et se détache, de façon presque polémique, du courant vénitien, en quittant Venise. Il mène alors, entre la Vénitie, les Marches et Bergame, un vagabondage riche d’études picturales, sensible aux influences du Nord, à celle de Raphaël et surtout aux expériences maniéristes et naturalistes des écoles de Bergame et de Brescia. En 1513, il se trouve à Bergame, travaillant à plusieurs œuvres, notamment à trois retables, dont celui reproduit ici (daté de 1521), que l’on peut considérer comme un chef d’œuvre de la peinture du XVIe siècle. On en retient particulièrement l’idée du trône placé en extérieur, surmonté d’un grand dais soutenu par des anges, qui scinde la lumière et répand des reflets colorés et des demi-teintes. L’ange écrivant aux pieds de la Vierge est une apparition admirable de fantaisie chromatique et de mouvement réaliste (Bergame, église de San Bernardino).

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10 GIORGIONE : La Tempête Par ses œuvres peintes durant sa brève existence (v ), Giorgione opéra un renouvellement radical de la peinture vénitienne, tant dans son contenu que dans ses moyens d’expression ; son en-seignement fut recueilli par Titien, Sebastiano del Piombo, Palma, Pordenone. L’art de Giorgione consiste dans l’élargissement du con-cept de paysage, qui prend valeur de personnage, déterminant la disposition des figures. Cette tendance marque la naissance du pay-sage « moderne », tel qu’il sera conçu et « rendu » jusqu’à l’époque des impressionnistes français ; sous l’effet d’une tonalité d’ensem-ble, c’est-à-dire d’une couleur vibrant selon la lumière qui environne les objets, les figures humaines apparaissent mêlées à la palpitation vive de la nature. Dans La Tempête, œuvre qui constitue le chef d’œuvre de la maturité de Giorgione, la lumière est réfléchie par le fond, créant ainsi une vaste perspective. Tandis qu’un éclair déchire les nuées, la mère qui allaite et le soldat qui la contemple demeurent calmes, comme s’ils étaient le reflet de la nature elle-même (Venise, galerie de l’Académie).

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12 La Jeune Fille et la Mort
HANS BALDUNG-GRIEN : La Jeune Fille et la Mort Né en 1480 à Weyersheim, Hans Baldung, dit Grien, exerça une gran-de partie de son activité à Strasbourg, où il mourut en Cultivé et raffiné, ouvert aux idées nouvelles de son temps, l’artiste vécut en contact étroit avec des savants, humanistes, hommes de lettres et musiciens. Ami de Dürer, il en assimila la manière, ainsi qu’en témoi-gne son œuvre gravée sur bois. Les traits saillants de sa personnalité -une sensualité jointe à un sens très vif du grotesque- se retrouvent dans la série d’allégories sur la vie et la mort que Baldung peignit dans sa période de maturité et dans laquelle il reprend l’ancien thème de la danse macabre. C’est à cette série qu’appartient La Jeune Fille et la Mort (1517). Derrière la femme, qui représente la beauté et l’es-pérance, voici la Mort : le squelette qui agrippe d’une main les bou-cles lumineuses de la jeune fille indique de l’autre main la poussière à laquelle elle est destinée. Le contraste est saisissant entre les cour-bes attrayantes du nu et les contours blafards du squelette ; la mono-tonie du vert éteint et du gris ardoise, couleurs automnales, est avivée par le seul blanc désolé des chairs (Bâle, Offentliche Kunstsam-mlung).

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14 ADAM ELSHEIMER : l’Incendie de Troie Adam Elsheimer naquit et étudia à Francfort-sur-le-Main, dans un milieu imprégné par le goût hollandais, dont l’artiste n’oublia jamais les séductions. En 1598, il quitta sa ville natale pour Mu-nich ; il se rendit ensuite à Venise, puis à Rome, où il mourut en 1610, à trente-deux ans. On trouve en lui l’influence du maniéris-me vénitien (celui du Tintoret et de Bassano), la conception nou-velle du paysage des Carrache, la lumière du Caravage ; tous ces éléments sont assimilés par une personnalité imaginative et lyrique, pour se fondre en un style qui, à son tour, influera sur Poussin et Rembrandt. Elsheimer a traité avec originalité les thè-mes sacrés, historiques, mythologiques. On voit ici la fuite d’E-née, portant sue ses épaules Anchise, son père, et précédé par Créüse, son épouse, et son fils Ascagne. Le thème avait déjà été traité, mais la manière de rendre la scène, éclairée par de vio-lents jeux de lumière, est pleinement originale (Munich, Alte Pinakothek).

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16 ANTONIO POLLAIOLO : Portrait de dame noble Antonio Pollaiolo fut orfèvre, sculpteur et dans chaque discipline son mode d’expression fondamental est la ligne de Berenson qualifie de « fonctionnelle » parce qu’utilisée pour la représentation du mouvement. Il ne se départ pas de son linéarisme lorsqu’il traite des sujets immobiles, ainsi qu’en témoignent deux beaux portraits de nobles dames (représentant la même personne, sans doute l’épouse de Giovanni de Bardi) des musées d’Etat de Berlin et Poldi Pezzoli de Milan. Le premier, reproduit ici, est de facture plus franche mais non moins précieuse. Le profil se détache nettement sur le fond bleu ; la manière de l’artiste se fait plus précise et exprime pleinement la délicate et pure beauté du jeune visage et du long cou, des cheveux, du velours brodé, symbolisant l’idéal d’élégance sophistiquée et d’intellectualisme propre à la fin du XVe siècle florentin (Berlin, musée d’ Etat).

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18 Le Jugement universel (détail)
LUCA SIGNORELLI : Le Jugement universel (détail) La décoration de la chapelle San Brizio, dans la cathédrale d’Orvieto (à laquelle Signorelli travailla de 1499 à 1502) est l’œuvre dans la-quelle se réalisent pleinement le génie inventif de l’artiste, la vigueur de son style, son don de pénétration du drame individuel des per-sonnages. Les voûtes portent les figures des anges, des apôtres, des martyrs, des docteurs de l’Eglise tandis que les murs sont revêtus de celles des poètes et philosophes, ainsi que d’épisodes mythologiques et littéraires : les Histoires Apocalyptiques de l’Anté-christ, Le Jugement universel, La Résurrection de la chair, L’Enfer, Le Paradis. Dans le détail de la scène du jugement dernier reproduite ici, la foule fuit, terrorisée, sous la pluie de feu céleste. Le groupe du premier plan est saisissant : les bras et les jambes des sept soldats, gainés dans des vêtement multicolores et des cuirasses polies, s’ar-ticulent en mouvements d’une grande intensité plastique. Le frémis-sement qui parcourt le jeune soldat effrayé (à gauche), inspiré de Pollaiolo atteint la pointe de ses doigts qui se contractent spasmo-diquement et semble se propager jusqu’à sa chevelure (cathédrale d’Orvieto).

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20 Portrait de Simonetta Vespucci
PIERO DI COSIMO : Portrait de Simonetta Vespucci Piero di Cosimo assimila les expériences les plus marquantes de la Renaissance florentine, mais sut conserver une fraîcheur de langa-ge insolite, qu’il manifesta surtout par des portraits traités avec originalité et réalisme et des scènes mythologiques sur fond de paysage flamand. Dans ce portrait allégorique de Simonetta Ves-pucci - peint au début du XVIe siècle peu après sa mort prématurée en la sensibilité chromatique, le tempérament lyrique, la fi-nesse psychologique de Cosimo se révèlent pleinement. L’image de la jeune femme, dont la beauté et la grâce inspirèrent poètes et peintres de la cour de Laurent le Magnifique, et qui mourut à 23 ans, se détache, diaphane et pathétique, sur un ciel chargé de nuages sombres. A son cou s’enroule l’aspic, symbole de la mort (Chantilly, musée Condé)

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22 Portrait d’un chevalier
VITTORE CARPACCIO : Portrait d’un chevalier L’ampleur descriptive de Gentile Bellini dont il fut l’élève, la dou-ceur des coloris de Giovanni Bellini, la rigueur des formes d’Anto-nello da Messina ont exercé une profonde influence sur la forma-tion de Vittore Carpaccio, artiste d’une grande sensibilité, qui clôt par son cycle de légendes l’époque féconde du XVe siècle véni-tien. Son art se caractérise par une transposition de la réalité sous la forme de légendes ; cependant, son ardente imagination pictura-le, qui l’a fait parfois considérer comme un fabuliste naïf, est au contraire le fruit d’une observation détaillée et lucide du réel. Ce Portrait d’un Chevalier, exécuté en 1510, compte parmi ses chefs d’œuvre. Cette représentation brillante fait apparaître les formes plus précises que leur réalité elle-même et leur confère un relief tranché sur le fond de paysage baigné de lumière. La finesse, la minutie des détails dénotent un goût flamand, mais plus encore le désir de donner à la beauté naturelle l’éclat de l’imaginaire (Luga-no, collection Thyssen).

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24 Miracles de saint Vincent Ferrier
ERCOLE DE’ROBERTI : Miracles de saint Vincent Ferrier C’est sous l’impulsion d’Ercole de’Roberti que l’art ferrarais, après avoir atteint les limites de sa propre autonomie expressive en la per-sonne de Cosmé Tura et de Francesco del Cossa, put s’intégrer vers 1480 dans le grand courant qui, d’Antonello da Messine Giovanni Bellini, avait trouvé une base commune dans la synthèse spatiale et lumineuse de Piero delle Francesca. Mais tout en s’insérant dans l’ensemble d’une parfaite unité de style propre à l’art de la Renaissan-ce, Ercole de’Roberti ne renonça pas à certaines caractéristiques de l’art ferrarais. Son langage, dérivé du plasticisme tourmenté de Tura et du caractère monumental des œuvres de Cossa, se caractérise par une acuité graphique qui confine à l’obsession dans la délimitation tranchée et à facettes des formes, la brisure spasmodique des lignes qui crée des volumes d’une brutale énergie. Ce détail de la prédelle des Miracles de saint Vincent Ferrier (prédelle qui faisait partie du po-lyptyque exécuté en collaboration avec Cossa pour la chapelle Griffoni de l’église San Petronio à Bologne) révèle pleinement, dans le mouve-ment fébrile des personnages et dans l’éclatante perspective en trom-pe-l’œil offerte par les ruines de la maison, l’anxiété expressive du peintre et sa frénésie inventive (Rome, pinacothèque du Vatican).

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26 ANTHONIS MOR (ou ANTONIO MORO) : La Reine Marie d’Angleterre
Formé dans le courant de la Renaissance de la peinture hollan-daise, influencé directement par Titien et Bronzino, Anthonis Mor (Utrecht ) fut un portraitiste très célèbre en son temps auprès des cours d’Europe. Il travailla aux Pays-Bas, mais égale-ment en Espagne, au Portugal et en Angleterre. Ce portrait de Ma-rie Tudor, reine d’Angleterre, fut exécuté en 1554, peu avant son mariage avec Philippe, futur roi d’Espagne. D’autres portraits de Mor sont peut-être plus riches en couleur : aucun n’atteint à l’a-cuité de celui-ci dans la définition d’un caractère. Il souligne la sévérité aristocratique, la force de volonté, la froideur du regard dénué de passion, mais empreint de l’implacabilité des convic-tions absolues, de celles que l’on appela Marie la Sanguinaire. La distribution des couleurs est admirable : une série de rouges vio-lacés sur fonds de marron et de brun donnent corps au person-nage. Une lumière crue met en relief le visage et les mains de la reine et révèlent la dureté de son âme (Madrid, Prado).

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28 Ces reproductions m’ont été offertes par ma Tite Pomme, que je remercie. Textes figurant au dos de ces reproductions Musique : Concerto Venetiano (extrait) Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix


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