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Waqf et Hisba *Histoire et théorie d’architecture* – Mr Omar Hssouni –

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1 Waqf et Hisba *Histoire et théorie d’architecture* – Mr Omar Hssouni –
Fait par : Soumaya Ezazaa et Manar Elabiad

2 Plan WAQF Hisba I-Définition II-Objectifs III-Histoire II- histoire
Conclusion

3 WAQF « La meilleure des aumônes est celle qui perdure, même si elle est minime »  Hadith

4 I- Définition Littéralement,
Le Waqf  signifie :interruption, emprisonnement/immobilisation, interdiction d’utiliser . Le Waqf est une institution islamique. Elle permet de retirer de la propriété privée un bien de manière définitive, il devient la propriété de Dieu, puis d’affecter son usufruit à des œuvres de bienfaisance ou d’intérêt public. Le généreux donateur fait une sadaqa jâriya, une aumône perpétuelle. Il s’agit le plus souvent de biens immeubles : terres cultivables et bâtiments, essentiellement. 

5 II -Objectifs les revenus qu’ils procurent servent, par exemple, à venir en assistance : - Aux veuves et aux orphelins - Aux pèlerins loin de chez eux. Ils servent à édifier et à entretenir des : Mosquées Hôpitaux Bibliothèques Universités (madrasas)

6 III- Histoire Malgré son importance dans l’histoire des sociétés islamiques, l’institution du Waqf ne correspond pas à une obligation coranique : le croyant est simplement invité à consacrer une partie de ses biens à des œuvres pieuses  Il existe, en revanche, de nombreux hadiths sur le sujet. Un de ses compagnons Omar Ibn Al-Khatab, a ainsi demandé au Prophète quelle manière de disposer de sa terre serait agréable à Dieu :  « Immobilise-la de façon à ce qu’elle ne puisse être ni vendue, ni donnée, ni transmise en héritage, et distribue les revenus aux pauvres », lui a-t-il été répondu. 

7 Le Prophète constitua d’ailleurs le premier Waqf de l’Histoire
Le Prophète constitua d’ailleurs le premier Waqf de l’Histoire. A Médine, les sept jardins qui jouxtaient la première mosquée de l’islam ont vu leur revenu consacré à des œuvres pieuses.  La pratique des donations Waqf a commencé à se répandre après la mort du prophète et s'est progressivement généralisée. Il pouvait s'agir de dons de terres, voire de grands domaines, de jardins, mais aussi de maisons d'habitation, de boutiques, de fours, de bains, d'écuries, de et d'auberges, etc. .

8 Le phénomène prendra alors une grande ampleur au cours des siècles suivants, et notamment à partir du XIe. Très tôt, il aura bénéficié aux non-musulmans : le calife Omar Ibn Alkhatâb , l’autorise en effet pour les juifs et chrétiens.  Des Waqf-s seront ainsi constitués au profit d’églises rendant possible la constitution d’un patrimoine culturel et religieux.

9 IV-Importance des awqaf dans le monde musulman
C'est surtout à partir du Ve siècle de l'Hégire que les awqaf ont pris une grande ampleur dans tout le monde arabo-musulman. Ils concernent des fondations religieuses ( mosquées , zaouias), des madrassas , des hôpitaux, et des donations diverses (terres, bâtiments, etc.) Les  Mamelouks  turcs d'Égypte, avaient effectué de nombreuses fondations, parmi lesquelles des collèges, et qu'ils avaient désigné leurs enfants pour les administrer.

10 Mosquée au Caire et tombeaux de Mamelouks

11   Si bien que lorsque l'Égypte fut occupée par des étrangers, l'enseignement traditionnel put y subsister grâce aux fondations des Mamelouks et de ceux qui les avaient imités.

12 La dynastie Omeyyade En Espagne musulmane, à l'apogée de la dynastie Omeyade , dans la seule cité de Cordoue, on dénombrait de nombreux hôpitaux et écoles issus de awqaf. Ces fondations permirent de financer, entre autres, les travaux scientifiques et médicaux d’Ibn Rushd d’ Al Qazi, d’Ibn Sina) puisque, comme à peu près dans toutes les medersas, les étudiants étaient pris en charge par le Waqf.

13 . En Perse, à Isaphan , à Hérat, de même que dans l'Inde, des fondations identiques avaient été effectuées.

14 Grande mosquée de Hérat (Masjid-e Djuma')

15 pourcentage Dans l‘empire ottoaman les waqfs occupaient les trois quarts des surfaces cultivées ; en Algérie, au milieu du xixe, la moitié ; en Tunisie le tiers. En Égypte, en 1935, les Waqf représentaient 14,3 % des terres cultivables, qui ne profitaient pourtant qu'à 0,5 % de la population

16 La colonisation, comme en Inde ou en Algérie, l'établissement de protectorats, en Tunisie, puis au Maroc et ensuite au Moyen-Orient, ont eu pour effet, entre autres, d'imposer le français et l'anglais comme langues administratives et d'enseignement au détriment de l'arabe. Nombre d'écoles, et d'universités issues de Waqf, et par conséquent autonomes financièrement, ont assumé la charge de la formation des imams et l'enseignement de l'arabe. Ces établissements, parmi lesquels les célèbres universités al Azhar au Ciare , Dzr al Ouloum à Deoband  (Inde), A zaytouna  à Tunis, ont été des foyers de résistance à la colonisation, et ont largement contribué à former les cadres des mouvements réformistes et nationalistes .

17 Fés : Mosquée Qaraouiyine

18 Encouragez ce qui est bon, et interdisez ce qui est mauvais.
Hisba Encouragez ce qui est bon, et interdisez ce qui est mauvais.

19 I - Définition 1. Hisba : La hisba ou Hisbah (arabe : حِسْبة, calcul ; vérification) est un précepte islamique de conformité intégrale avec les lois divines. La doctrine est basée sur le principe coranique Encouragez ce qui est bon, et interdisez ce qui est mauvais. C’est également une institution de contrôle, destinée à vérifier la bonne application de la charia. Fondée au VIIe siècle sous le calife Omar .

20 2 . Muhtasib : Le Muhtasib, personne en charge de la hisba, est le contrôleur des prix, le contrôleur des marchés.

21 Cette personne chargée de l'inspection des marchés
avait pour tâche de contrôler les poids et mesures, faire la chasse à la tromperie et à la contrefaçon. Le domaine s'est élargi à la circulation, la construction, la santé publique et les règlements des conflits qui en découlaient. Les Abbassides, tout en conservant cette fonction, islamisèrent ce contrôle en suivant l’encouragement du bien et découragement du mal .

22 Ainsi, l'inspecteur des marchés est devenu responsable de l'application de la morale islamique et de la conduite de la communauté des musulmans.

23 II - Histoire À l’origine, la hisba est chargée de vérifier la conformité du déroulement des affaires économiques et commerciales, des poids et mesures, ainsi que la légalité des contrats, en référence à la charia. Sa fondation au VIIe siècle sous la gouvernance du calife Omar, s'appuie sur les principes de l’islam .

24 Au début du règne du calife Al-Mahdî (775-785) apparut le premier muhtasib , contrôleur des prix. 
Les pouvoirs de la hisba se sont ensuite étendus, jusqu'à toucher tous les aspects de la vie sociale des musulmans.

25 Elle acquit en conséquence une mauvaise réputation
Elle acquit en conséquence une mauvaise réputation. L'office de la hisba a survécu au Maroc, à Bukhara et en Iran jusqu’aux années vingt. En Égypte, l'office du muhtasib fut aboli au cours des réformes judiciaires et administratives qui s'étalèrent tout au long du XIXe siècle

26 En fonction de sa personnalité et des circonstances, le muhtasib surveillait également l'accomplissement de la prière, l'utilisation correcte des mosquées, la morale et l'ordre publics dans les rues, les places et les bains, ainsi que l'exécution des règles concernant les dhimmî, les juifs et les chrétiens. La surveillance de la propreté et de l'entretien des rues et des trottoirs était aussi de son ressort.

27 Il est souvent difficile de distinguer la hisba des offices voisins, comme ceux du cadi ou celui du chef de la police (shurta). Théoriquement, outre ses qualités morales et ses connaissances juridiques (le muhtasib était souvent en même temps juriste, faqîh),on exigeait généralement aussi de lui une expérience professionnelle (comme marchand, par exemple).

28  La "Hisba" à travers son évolution historique et politique pendant les trois siècles (du XII au XV) Mamlouks en Egypte, a connu plusieurs contradictions du point de vue de son application.

29 Conclusion L'Islam est à fois culte et morale. Il codifie les relations qui unissent les croyants entre eux à partir d'un principe fondamental « ordonner le bien et interdire le mal » qui est la hisba mais aussi il encourage les aumônes perpetuelles a travers l’institution islamique du Waqf .


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