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UN peu d’épidémiologie (rassurante…)

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Présentation au sujet: "UN peu d’épidémiologie (rassurante…)"— Transcription de la présentation:

0 Journée annuelle du COREVIH-Bretagne
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la CROI 2015 sans osez le demander… Dr Cédric Arvieux – COREVIH-Bretagne

1 UN peu d’épidémiologie (rassurante…)

2 Survie après séroconversion VIH : évolution de 1997 à 2013
Cohorte CASCADE, patients avec date de séroconversion correctement estimée (suivi : années-personne) Modèle de Cox (Kaplan-Meier) estimant le délai entre séroconversion et décès, ajusté sur sexe, mode d’acquisition du VIH, âge à la séroconversion et primo-infection Survie estimée selon la date de séroconversion Probabilité de survie 10 ans après la séroconversion (IC 95 %) 0,25 0,50 0,75 1,00 10 20 30 Année depuis la séroconversion Avant 1997 < 1997 0,60 (0,58 - 0,62) 0,87 (0,85 - 0,88) 0,91 (0,90 - 0,92) 0,94 (0,93 - 0,95) 0,95 (0,94 - 0,96) 0,97 (0,96 - 0,97) 0,96 (0,95 - 0,97) Les patients de l’étude sont ceux dont la date de séroconversion peut être estimée (maximum de 3 ans entre le dernier test négatif et le premier test positif). La période pré-1997 est la période de référence, où < 1 % des patients étaient sous cART (vs 72 % en 2013). Olson A, CROI 2015, Abs. 1051

3 Prévention chez les HSH

4 PrEP 2015 Les données acquises Modèle primate
204 PrEP 2015 Les données acquises Modèle primate Protection pré-exposition : TDF + FTC > TDF TDF + FTC efficace pour protection que l’inoculation soit IV, rectale ou vaginale Concentrations TFV 10 à 100 fois plus faibles dans le tissu cervico-vaginal que dans la muqueuse rectale Administration intermittente possible Relation étroite entre observance et efficacité dans les études PrEP TDF/FDC approuvé aux USA en PrEP depuis juillet 2012 Partners PrEP (TDF/FTC) CAPRISA 004 iPrEX TDF2 Partners PrEP (TDF) FemPrEP VOICE (TDF) VOICE (TDF/FTC) VOICE (TFV gel) 10 20 30 40 50 60 70 80 90 -60 -40 -20 100 Efficacité (%) r = 0,56 ; p = 0,003 Échantillons avec médicament détectable (%) Landovitz RJ, CROI 2015, Abs. 20

5 La situation « aujourd'hui en France »
7 HSH se contaminent chaque jour Prévalence estimée en 2010 (INVS) : 17 % [15,93-20,62] Forte augmentation de l’incidence de la syphilis chez les HSH Population générale 0,37% Femmes hétéro françaises 0,12

6 Essais « IPERGAY » et « PROUD »

7 IPERGAY Critère principal : taux de séroconversion VIH-1
2 comprimés (TDF/FTC ou placebo), 2-24 heures avant les rapports sexuels 1 comprimé (TDF/FTC ou placebo), 24 heures après 1 comprimé (TDF/FTC ou placebo), 48 heures après 1re prise Friday Saturday Sunday Monday Tuesday Wednesday Thursday Critère principal : taux de séroconversion VIH-1 Critères secondaires Tolérance, survenue d’effets indésirables Appropriation du schéma de traitement, niveau d’observance, dosages Comportements sexuels à risque au cours de la participation à l’essai IST Coût-efficacité CROI D’après Molina JM et al., abstr. 23LB, actualisé

8 IPERGAY Étude randomisée en double insu contrôlée versus placebo
HSH VIH- à haut risque Rapports anaux non protégés avec ≥ 2 partenaires dans les 6 mois DFGe > 60 ml/mn Offre globale de prévention* TDF/FTC avant et après rapports sexuels Offre globale de prévention* Placebo avant et après rapports sexuels Critère principal – puissance statistique : pour 64 infections par le VIH-1, puissance de 80 % pour détecter une diminution relative de 50 % de l’incidence de l’infection par le VIH-1 avec TDF/FTC (incidence attendue : 3/100 patients.année avec le placebo) Visites de suivi : M 1, 2 puis tous les 2 mois * Conseils, préservatifs et gel, dépistage et traitement des IST, vaccination pour le VHB et le VHA, PPE si besoin CROI D’après Molina JM et al., abstr. 23LB, actualisé 8

9 IPERGAY Randomisés (n = 414) TDF/FTC (n = 206) Placebo (n = 208) Inclus dans l’analyse en ITTm (n = 199) Inclus dans l’analyse en ITTm (n = 201) Suivis (n = 177) [88 %] Exclus (n = 31) [7 %] Absence de critères d’éligibilité (n = 11) Retrait de consentement (n = 8) Perdus de vue (n = 1) Séroconversion VIH-1 (n = 11) N’ayant pas reçu le traitement (n = 7) Retrait de consentement (n = 2) Perdus de vue (n = 3) Séroconversion VIH-1 (n = 2) N’ayant pas reçu le traitement (n = 7) Retrait de consentement (n = 4) Perdus de vue (n = 2) Séroconversion VIH-1 (n = 1) Sorties d’étude (n = 24) Retrait de consentement (n = 15) Perdus de vue (n = 6) Autres (n = 3) Sorties d’étude (n = 23) Retrait de consentement (n = 11) Perdus de vue (n = 7) Autres (n = 5) Suivis (n = 176) [88 %] Screenés (n = 445) DSMB : Data and Safety Monitoring Board (comité de surveillance et de suivi). 23 octobre 2014, le DSMB recommande l’arrêt du bras placebo et demande que l’intervention préventive soit proposée à tous les participants CROI D’après Molina JM et al., abstr. 23LB, actualisé

10 IPERGAY : Infections p = 0,002 Placebo TDF/FTC Nombre de patients à risque Placebo TDF/FTC 201 199 141 140 74 82 55 58 41 43 Suivi moyen de 13 mois : séroconversion chez 16 patients 14 dans le bras placebo (incidence : 6,6/100 patients/année) 2 dans le bras TDF/FTC (incidence : 0,94/100 patients/année) Réduction relative de 86 % de l’incidence du VIH-1 (IC95 : 40-99, p = 0,002) Nombre de personnes à traiter pour prévenir un infection par an : 18 CROI D’après Molina JM et al., abstr. 23LB, actualisé 10 10

11 IPERGAY/Observance 100 90 0 : boîtes complètes retournées Nb cp/mois Manquantes : 294/2798 visites (10,5 %) ] 0 - 4] ] 4-11] ]11-18] ]18-25] ]25-30] 80 70 60 Participants (%) 50 40 30 20 10 Visites N part. M1 382 M2 352 M4 315 M6 288 M8 236 M10 190 M12 162 M14 143 M16 128 M18 115 M20 105 M22 93 M24 88 M26 72 M28 63 M30 45 Nombre médian de cp/mois (IQR) : 16 cp (10-23) dans le bras placebo et 16 cp (12-24) dans le bras TDF/FTC (p = 0,84) 48 participants (12 %) ont reçu une prophylaxie post-exposition 25 (13 %) dans le bras TDF/FTC et 23 (11 %) dans le bras placebo (p = 0,73) 2 infections par le VIH-1 dans le bras TDF/FTC à M16 et M20 (non observants) Aucune mutation de résistance détectée (TDF/FTC ou placebo) CROI D’après Molina JM et al., abstr. 23LB, actualisé

12 IPERGAY/IST 276 IST ont été diagnostiquées chez 141 participants
TDF/FTC (n = 199) Placebo (n = 201) p Patients, n (%) Événements, n Chlamydia 43 (22) 61 34 (17) 48 0,23 Gonocoque 38 (19) 50 45 (22) 67 0,42 Syphilis 19 (19) 19 25 0,98 VHC 3 (3) 3 1,00 IST (toutes) 76 (38) 133 65 (32) 143 0,22 CROI D’après Molina JM et al., abstr. 23LB, actualisé

13 Conclusions Très haute incidence du VIH (6,6%) et des IST(35%)
La PrEP orale “à la demande” par TDF/FTC a été très efficace ! Bonne observance du régime “à la demande” Le TDF/FTC donne bien des troubles digestifs… 13 % versus 6 % ; p = 0,013 CROI D’après Molina JM et al., abstr. 23LB, actualisé 13

14 Suivi tous les 3 mois pendant 24 mois
PROUD HSH rapportant des rapports sexuels anaux non protégés dans les 90 jours ; > 18 ans ; capables de prendre 1 cp/jour Randomisation 1:1 : HSH séronégatifs pour le VIH (exclus si traités pour le VHB par TDF/FTC) PrEP par TDF/FTC MAINTENANT (n = 276) APRÈS 12 MOIS (n = 269) Suivi tous les 3 mois pendant 24 mois Critère principal : recrutement à partir d’avril 2014 – séroconversion au VIH dans les 12 mois Âge moyen de 35 ans, nombre médian de rapports sexuels anaux non protégés dans les 90 jours de 10 (IQR = 4-20), 64 % d’IST dans les 12 mois précédents CROI D’après Mc Cormack S et al., abstr. 22LB, actualisé

15 Semaines depuis l’inclusion
Infections VIH PrEP immédiate (n = 3) 1,3/100 patients.année PrEP différée (n = 19) 8,9/100 patients.année* 2/3 dans le groupe immédiat et 6/19 dans le groupe différé ont pu se contaminer avant la randomisation. A noter les deux patients du groupe immédiat qui ne reviennent pas aux visites trimestrielles et qui sont inobservants. 12 24 36 48 60 12 24 36 48 60 Semaines depuis l’inclusion *Prescription de 174 prophylaxies post-exposition (30% des patients dans le groupe différé). CROI D’après Mc Cormack S et al., abstr. 22LB, actualisé

16 Niveau de protection conféré par le traitement
Groupe Nombre d’infections Suivi (patients.année) Incidence (pour 100 patients. année) IC90 Tous 22 453 4,9 3,4-6,8 PrEP immédiate 3 239 1,3 0,4-3,0 PrEP différée 19 214 8,9 6,0-12,7 Taux de réduction du risque = 86 % (IC90 : %) [p = 0,0002] Nombre de personnes à traiter pour éviter une infection = 13 (IC90 : 9-25) Pourcentage d’IST (Chlamydiae, gonocoque) élevé : 30% CROI D’après Mc Cormack S et al., abstr. 22LB, actualisé

17 PrEP : deux essais essentiels
IPERGAY PROUD Truvada® Randomisée Placebo France/Québec PrEP au « coup par coup » Truvada® Randomisée Comparaison PrEP immédiate versus retardée UK PrEP continue Ça marche très bien ! - 86% de VIH NPT : 18 Ça marche très bien ! - 86% de VIH NPT = 13 Mc Cormack S et al., abstr. 22LB, Molina JM et al. Abstr. 23 LB

18 D ’autres perspectives pour la PrEP dans les pays à ressources limitées

19 Traitements ARV et PrEP sont complémentaires
Etudes Partners PrEP et Partners Demonstration Project Etude Partners PrEP (groupe PCB) Incidence pour 100 années-personne 1,71 ( 0,35 - 5,01) avant ARV 1,79 (0,37 - 5, 22) dans les 6 premiers mois 0,00 (0,00 - 2,20) après le 6ème mois Etude Partners Demonstration Project ARV chez le partenaire VIH+ PrEP chez le partenaire VIH- : TDF/FTC 1/j jusqu’à M6 du J0 ARV du partenaire RR de l’incidence de l’infection VIH = 96 % (IC 95 % : 81-99) ; p < 0,0001 (2 infections observées contre 39 « attendues » Traitement ARV PrEP Stop (M6 ARV) ARV différé

20 Prévention post-exposition

21 PEP : TDF/FTC + RAL ou TDF/FTC + MVC
231 PEP : TDF/FTC + RAL ou TDF/FTC + MVC 2 essais randomisés, en ouvert, PEP après rapport sexuel TDF/FTC + LPV/r (n = 121) vs TDF/FTC + RAL (n = 122) TDF/FTC + LPV/r (n = 117) vs TDF/FTC + MVC 300 bid (n = 120) Exposition homosexuelle = 82 % Contact source VIH+ = 31 % PEP administré aux Urgences, puis visites J1, J28, J90, J180 Venue à J1 = 187/237 pour essai MVC, 196/243 pour essai RAL Facteurs associés avec arrêt PEP avant J28 RAL vs LPV/r Arrêt PEP MVC vs LPV/r Bras LPV/r 1,8 (1,0 - 3,5) 2,7 (1,2 - 6,1) ≤ 33 ans 1,9 (1,0 - 3,7) ≤ 35 ans 1,1 (0,8 - 1,6) Femme 2,8 (1,0 - 8,4) 1,0 (0,9 - 1,1) Non caucasien 1,8 (1,2 - 2,6) 2,9 (1,3 - 6,6) Risque faible 1,1 (0,5 - 2,3) 4,2 (1,8 - 10,2) Un autre avantage majeur de ces associations pour le traitement pos-exposition est le très faible risque d’interactions médicamenteuses. Observance RAL > LPV/r ; MVC = LPV/r EI : 76 % LPV/r vs 55 % MVC (p = 0,002) ; 74 % LPV/r vs 61 % RAL (p = 0,04) Leal L, CROI 2015, Abs. 959

22 Grossesses

23 Traitements et grossesses
Raltégravir 23 patientes/France Pas de modifications des concentrations (T2 et T3) Etravirine 15 femmes/international 15 femmes/USA Surexposition de 30% au 2ème et 3ème trimestre, passage transplacentaire (0,76 dans une étude, 0,32 dans l’autre) Rilpivirine 32 femmes/USA Très forte variabilité des taux : -40 % ASC au 2nd et 3ème trimestre – passage transplacentaire 0,55.

24 Toujours autant d’information autour de la cohorte périnatale française (EPF)…

25 Cohorte périnatale française ANRS EPF CO1/11
53 Cohorte périnatale française ANRS EPF CO1/11 Proportion de transmissions périnatales ( ) en fonction des ARV 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 1 INTI 2 INTI HAART % transmission Non traitées 20 % 15 % 10 % 5 % 0 % CV VIH à l’accouchement ( ) 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 < 50 c/ml [50-400[ [ [ > 1 000 Résultats Aucune transmission périnatale sur les mères qui débutent un traitement ARV avant la conception avec CV < 50 c/ml à l’accouchement (IC 95 % : 0,0 - 0,1) Taux de transmission périnatale : 0,7 % (IC 95 % : 0,5 - 0,9; N = 56 / 8 075) Mandelbrot L, CROI 2015, Abs. 867

26 54 EPF : % de transmissions périnatales selon la période d’initiation des ARV et CV VIH à l’accouchement ( ) 6 3 < 50 c/ml < seuil * [50-400[ > 400 Avant conception (n = 3 505) 1er trimestre (n = 709) 2ème trimestre (n = 2 810) 3ème trimestre (n = 1 051) (%) *< seuil si CV > 50 c/ml Conclusions : Le taux de transmission périnatale de VIH-1 est virtuellement à zéro chez les mères qui débutent un traitement ARV avant la conception avec CV < 50 c/ml à l’approche de l’accouchement. Ceci justifie : L’initiation d’un traitement ARV le plus précocement possible dès le début de la grossesse ou planifiée au 2ème trimestre de telle sorte que la CV soit < 50 c/ml bien avant l’accouchement. L’objectif de suppression virologique est une CV < 50 c/ml. De plus, la surveillance pédiatrique des enfants exposés de manière prolongée aux ARV pendant la grossesse est nécessaire pour s’assurer de l’innocuité de la stratégie. Chez les femmes ayant débuté ARV, avant la conception, et avec CV < 50 c/ml à l’accouchement, taux de transmission = 0 % (IC 95 % 0,0-0,1) Taux de transmission périnatale Date initiation du traitement ARV CV (c/ml) à l’accouchement Avant conception 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre 50-400 < 50 Taux de transmission (%) 0,2 0,4 0,9 2,2 ORa = 3,5 (IC 95 % 1,7-7,2) Indépendamment du moment d’initiation des ARV p < 0,001 Mandelbrot L, CROI 2015, Abs. 867

27 Les enfants et les ados…
Traiter tôt permet-il d’envisager des jours meilleurs ? Les enfants et les ados…

28 Étude complémentaire chez 118 enfants
Réduction du réservoir viral par un traitement précoce et continu chez les enfants infectés (analyse complémentaire de l’essai CHER) [1] Essai CHER – Rappel Impact sur la morbi-mortalité d’un traitement ARV différé par rapport à un traitement initié précocement pour une durée limitée de 40 semaines ou de 96 semaines Résultats : réduction très significative de 76 % de la mortalité Étude complémentaire chez 118 enfants Analyse de l’impact du traitement et de son interruption sur le réservoir viral (mesure de l’ADN proviral) CROI D’après Payne HA et al., abstr. 35, actualisé

29 Log-scaled t-test p < 0,0001
Réduction du réservoir viral par un traitement précoce et continu chez les enfants infectés (analyse complémentaire de l’essai CHER) [2] À 96 semaines, différence très significative sur le réservoir viral entre les 73 enfants à traitement précoce et les 45 enfants à traitement différé Log-scaled t-test p < 0,0001 Médiane 100 (IQR ) Médiane 27 (IQR 8-51) La réduction du réservoir est fortement associée au traitement précoce et au maintien de la suppression virale En cas d’arrêt de traitement, le bénéfice est très rapidement perdu… CROI D’après Payne HA et al., abstr. 35, actualisé

30 Essai de phase II, instauré en 2011 chez des adolescents
BREATHER (Penta 16) : les ados s’invitent dans le débat sur les traitements discontinus Essai de phase II, instauré en 2011 chez des adolescents Intérêt d’un traitement (EFV + 2 INTI) discontinu (5/7 jours) par comparaison à ce même traitement en continu sur le maintien de l’indétectabilité du VIH Population étudiée : 199 jeunes âgés de 8 à 24 ans ayant une CV < 50 cp/ml et des CD4 > 350 cellules/µl, sans échecs antérieurs au traitement ARV Deux bras : traitement continu (TC) ou discontinu (TDC) CROI D’après Butler KM et al., abstr. 38LB actualisé

31 BREATHER (Penta 16) – critère principal : CV ≥ 50 c/ml (confirmée)
Événements (n) Personnes.années Probabilité estimée d’ échec IC90 TDC 6 99,5 6,1 % 2,1 ; 10,2 % TC 7 98,8 7,3 % 2,9 ; 11,7 % Différence (TDC-TC) -1,2 % -7,3 ; 4,9 % TDC meilleur TC meilleur Marge de non-infériorité – 0,16 – 0,12 – 0,08 – 0,04 0,04 0,08 0,12 0,16 Différence estimée du pourcentage de patients en échec virologique Résultats Excellente observance TC/TDC Absence d’infériorité du TDC Exposition moindre aux ARV (-27 %) avec le TDC Résistances idem : 3/6 TDC et 6/7 TC CROI D’après Butler KM et al., abstr. 38LB actualisé

32 Les patients particuliers…

33 Faible capacité cytotoxique
Cohorte Visconti : des cellules NK à forte activité anti-VIH chez les contrôleurs post-traitement Petit groupe de patients contrôleurs après un traitement initié précocement (post-treatment controllers) [PTC] : CV indétectable après l’interruption de traitement Les 14 PTC étudiés ont été comparés à 11 donneurs sains, 21 patients virémiques, 25 contrôleurs naturels du VIH, 5 patients avirémiques Résultats Les cellules NK provenant des patients Visconti ont un répertoire cellulaire différent des patients contrôleurs naturels du VIH, des patients virémiques ou des personnes séronégatives Capacité plus élevée de contrôler in vitro l’infection par le VIH Ceci suggère le rôle possible de ces cellules dans le contrôle de l’infection après l’arrêt du traitement NKG2A KIR3DL1 KIR2DL2 KIR2DL1 HLA ??? Faible capacité cytotoxique Cellules cibles IFNγ cytokines ? CROI D’après Scott-Algara D et al., abstr. 52, actualisé

34 Nouvelles pistes pour les ARV

35 Une sorte de « vaccin bizarre »
Protéine de fusion entre une Ig CD4 et une petite molécule sulfopeptide mimétique du CCR5 Vectorisée par un adénovirus Injectée chez le singe (une seule dose) eCD4-Ig lgG1 Fc CCR5 tyrosine sulfate « mim » CD4 ARN SIV (c/ml) Contrôle 173-10 198-10 277-10 322-10 Semaines post-eCD4-Ig Rh-eCD4-Ig 180-10 181-10 265-10 431-10 Dose (pg) p27 2 20 200 400 800 1 600 3 200 108 107 106 105 104 103 102 101 8 24 32 40 48 56 60 16

36 Inhibiteur de maturation
BMS

37 Inhibiteur de l’attachement
BMS 66306B En phase IIb avec RAL+TDF, comparateur ATV/r+TDF Bonne tolérance Début phase III avec 1200 mgx1/j BMS mg x 2/j 91 % BMS mg x 2/j 73 % BMS mg x 1/j 69 % BMS  200 mg x 1/j ATV/r 300/100 mg x 1/j 88 % À S48, les taux de réponse virologique et immunologique sont comparables pour les différents dosages de BMS et ATV/r chez des patients prétraités avec CV initiale ≥ copies/ml (médiane entre 4,65 et 4,95 log10 copies/ml), sensibles au RAL, TDF et ATV (29 % de M184V/I, 13 % de TAMs et 2 % de mutations majeures de résistance aux IP) 61,2 à 82 % (BMS ) et 70,6 % (ATV/r) avec CV < 50 copies/ml (ITTm, Snapshot) 69 à 91 % (BMS ) et 88 % (ATV/r) avec CV < 50 copies/ml (“as observed”) Bon profil de tolérance (quelle que soit la dose) dans tous les bras de l’étude Ces résultats permettent de poursuivre le développement de ce 1er représentant de la classe des inhibiteurs de l’attachement Début de la phase III chez des patients lourdement prétraités avec des options thérapeutiques limitées : dose de 1 200 mg en une prise par jour sans test de résistance phénotypique au préalable

38 Cabotegravir (inhibiteur d’intégrase)
Avantage : sera disponible en forme injectable à libération prolongée Essai LATTE : comparaison CAB + 2 INTI puis CAB + Rilpivirine, versus efavirenz + 2 INTI Bonne tolérance CAB+RPV Meilleure efficacité avec doses plus élevées (30 mg dose de choix)  essais futurs en association délivrance prolongée CAB/RPV Margolis et al. Abs 554 LB

39 Risque cardio vasculaire

40 Risque CV  évènements CV « logique » Poids du tabac +++++
durée de vie  des autres facteurs de morbi/mortalité (infections…) Poids du tabac +++++ Responsabilité intrinsèque du virus Rôle « paradoxal » des traitements

41 Le poids du tabagisme dans les cancers non-classant sida
164 Le poids du tabagisme dans les cancers non-classant sida Objectif : estimer la part attribuable du tabagisme et des facteurs de risque modifiables liés au VIH dans les cancers non-classant sida (CNCS) Population étudiée : patients VIH+ des 16 cohortes nord-américaines NA-ACCORD sur la période Parmi les adultes ( a-p) survenue de 592 CNCS dont les plus fréquents : poumons : 17 % ; anal : 16 % ; prostate : 10 % ; Hodgkin : 9 % ; foie : 7 % ; sein : 7 % Fraction attribuable en incluant ou non le cancer du poumon (proportion des CNCS qui serait évitée chez PVVIH si tous les participants n’avaient pas le FDR) 10 20 30 40 50 60 Tabagisme (vs jamais) 37 % 29 % 3 % 4 % 8 % 5 % 6 % VHB+ (vs VHB-) CD4 < 200 (vs > 200/mm3) CV > 400 (vs < 400 c/ml) Stade sida (vs pas) Part attribuable en incluant le cancer du poumon dans l’analyse Part attribuable en excluant le cancer du poumon dans l’analyse % Une des limitations est l’absence de prise en compte de l’alcool et de l’IMC. Discordance pour le VHC entre l’abstract et le poster. Conclusion : le poids du tabagisme est supérieur à celui des facteurs liés au VIH Althoff KN, CROI 2015, Abs. 726

42 Quelques réponses… et encore beaucoup de questions
L’abacavir semble bien augmenter (un peu) le risque d’infarctus du myocarde juste après son introduction (Cohorte NA-ACCORD, abs. 749LB) La rosuvastatine diminue la rapidité de la progression de l’athérome carotidien des patients VIH+ ayant un LDL-C bas (essai vs placebo SATURN-HIV, abs. 137). L’atorvastatine diminue le volume des plaques, surtout non calcifiées, des patients VIH+ ayant un LDL-C bas (essai versus placebo, abs. 136) La varénicline (Zyban®) améliore le sevrage tabagique (17,6% versus 7,2%, essai ANRS 144 vs placebo, abs. 139 ) mais au prix d’effets secondaires psy+++ Un essai important débute avec la pitavastatine (vs placébo) avec objectif de réduction de la morbi-mortalité cardiovasculaire (6 500 patients…) EI grade 3-4 liés à varénicline : 14 vs 0 sous placebo dont 9/14 psychiatriques), pas d’EIG cardio-vasculaires Le rapport bénéfice-risque se pose : pour 10 patients supplémentaires obtenant un sevrage prolongé, il y a 9 EIG psychiatriques + 5 autres EIG (nature non précisée).

43 Conclusion Il va falloir s’atteler à la délivrance de la PrEP : rôle des futurs CeGIDD ? Toutes les données convergent vers un risque de transmission +/- 0 quand la CV est indétectable, y compris en PTME Il y a encore de la place pour de nouvelles molécules… un futur sans INTI ? VIH et risque cardiovasculaire : continuer la chasse au tabac, mieux déterminer la place des statines

44 Merci ! Retrouver les comptes-rendus…


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