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QUELQUES PEINTRES 9 Diaporama de Jacky Questel.

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1 QUELQUES PEINTRES 9 Diaporama de Jacky Questel

2 Je reprends aujourd’hui la série de reproductions que m’avait offert ma Tite Pomme.
Je vous rappelle que les commentaire de ces œuvres étaient portés au dos de chaque reproduction, et je me suis conten-tée de les reprendre in extenso car c’est bien mieux dit et bien plus documenté que ce que je pourrais faire ! Si vous trouvez trop long, vous sautez !!!

3 BARTHOLOMEUS SPRANGER : Salmacis et l’Hermaphrodite
La formation de Spranger, personnalité la plus marquante du maniérisme allemand, fut essentiellement italienne. Après un bref séjour à Paris, il se rendit en effet à Milan, et à Rome enfin (1566), où il élargit le domaine de ses connaissances au contact des œuvres de Frederico Zuccari. Après avoir séjourné quelques temps à la cour de Vienne, il arriva, en 1581, à Pra-gue, où il demeura jusqu’à sa mort. Nommé peintre officiel de la Cour, il fit de cette ville, à l’aube du XVIIe siècle, le foyer le plus actif du maniérisme. Par l’élégance raffinée et brillante de son style, Spranger réussit, dans ce tableau, à donner une va-leur poétique à la sensualité des personnages. Ses œuvres connurent une grande notoriété, à laquelle contribuèrent les estampes de Goltzius, et firent confluer en un langage unique les différentes tendances du maniérisme, en lui conférant un caractère international (Vienne, Kunsthistoriches Museum)

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5 Léon X et deux Cardinaux
RAPHAEL : Léon X et deux Cardinaux Ce célèbre tableau est l’une des œuvres les plus importantes des dernières années de Raphaël. Exécuté en 1518, il prend sa place dans la production de cette période intense de la vie de l’artiste, qui, assumant de multiples activités et de lourdes charges dans les domaines de la peinture, de l’architecture, de l’archéologie, des arts appliqués, devint le premier et le plus grand des « académiques », régnants sur un vaste atelier et sur toute la vie culturelle de la Rome de Léon X. Dans ce tableau, qui atteint à la perfection par sa composition et sa sûreté formelle, les personnages occupent l’espace selon un rythme solennel et harmonieux, tandis qu’est pleinement exprimée leur présence humaine et spirituelle. Un goût raffiné de la couleur domine la composition et rivalise, par l’intensité des contrastes chromatiques, avec celui des grands Vénitiens (Florence, Offices).

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7 PIERO DELLA FRANCESCA : Frédéric II de Montefeltro, duc d’Urbino
Dans l’œuvre de Piero della Francesca - caractérisée par la rigueur de la perspective, la perfection géométrique et quasi abstraite des volumes baignés de lumière diffuse, vibrante de transparence - il faut accorder une place importante au diptyque de 1465 portant les portraits de profil de Frédéric de Montefeltro et de son épouse Battista Sforza. Le rude profil de Frédéric se détache sur le ciel irisé, écrasant de sa masse le paysage lointain, nettement souligné par la lumiè-re, à la façon des peintures flamandes, dans un rapport par-fait de perspective. Le verso des portraits porte les Triom-phes allégoriques du duc et de la duchesse, également pla-cés sur un fond de paysages somptueux où les collines se perdent au loin dans un halo luminescent (Florence, musée des Offices).

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9 La Femme du peintre et ses enfants
HANS HOLBEIN LE JEUNE : La Femme du peintre et ses enfants Hans Holbein le Jeune reçut sa première formation artistique de son père, Hans Holbein, dont il hérita l’aptitude à la narration pré-cise et réaliste. Toutefois, sa personnalité complexe et originale se forma en assimilant l’art de Dürer et la peinture italienne du début du XVIe siècle. Il exerça la majeure partie de son activité à Bâle et en Angleterre où il s’établit définitivement en Le tableau re-produit ici fut exécuté peu après cette date et constitue un sujet insolite pour l’époque. On ne peut rien imaginer de plus réel, ni de plus naturel que ce tableau, tant par sa composition que par la cou-leur. La classique triangle est divisé en deux moitiés par un invisi-ble fil à plomb : à gauche se trouve l’enfant, à droite une grande partie de la tête de la mère et de la petite fille. L’axe de la composi-tion réside dans l’ample vêtement de la femme, qui souligne le pro-fil de l’enfant, en l’isolant. Les trois têtes, aux ports différents, sont toutes légèrement tournées vers la droite. On note un léger, mais riche recoupement de lignes ; le noir, le blanc, le jaune opaque, le couleur chair, suffisent à l’artiste pour s’exprimer dans un langage raisonné (Bâle, Öffentliche Kunstsammlung).

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11 PAOLO CALIARI, dit VERONESE :
Moïse sauvé des eaux A Vérone, lieu de convergences des idées nouvelles, Paulo Véronèse entra en contact avec l’art de nombreux peintres : celui de Romanino, dont il prit le goût des teintes claires et froides : de Jules Romain, monumental et profane ; du Parmesan, élégant et raffiné ; de Titien et de Michel-Ange, enfin, desquels il apprit à dominer les grandes figures, à déployer les grands espaces où se situent des épisodes solennelle-ment rythmés. Avec une superbe faculté de synthèse, Véronèse sut fondre les différentes cultures picturales, les transformant selon une vision personnelle et originale. Moïse sauvé des eaux (vers 1575) est un exemple très clair de cette liberté d’invention qui le fit aborder avec hardiesse les sujets religieux avec des éléments profanes, ce qui valut à Véronèse un procès devant l’Inquisition. La scène biblique s’est apaisée et adoucie dans la luminosité de la campagne vénitienne. Se promenant sur les rives fraîches, des dames aux riches habits aperçoi-vent Moïse flottant sur les eaux et le tirent au bord. Véronèse se sert de chaque détail pour allumer de somptueuses couleurs qui se distin-guent du tonalisme intellectuel d’un Giorgione et du chromatisme im-pétueux d’un Titien (Madrid, Prado).

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13 LEONARD DE VINCI : La Joconde Cette œuvre célèbre fut exécutée au cours des premières années du XVIe siècle, dans la seconde période florentine de l’artiste ( ) ; de cette époque datent également la réalisation de la Sainte-Anne du Louvre et celle de la grande fresque inache-vée, la Bataille d’Anghiari. Il s’agit probablement là du portrait de Monna Lisa del Giocondo (c’est du moins ce qu’affirment Vasari) ; on a cependant pensé à Isabelle d’Este, à Constance d’Avalos et jusqu’à un amant secret du peintre. Le mystère de l’identité de cette personne et l’inquiétant sourire qui se dessine sur ses lèvres ont fait l’objet d’innombrables conjectures et ont exalté l’imagination de nombreux artistes. L’attitude et les vêtements du modèle sont simples : l’attention est attirée par le célèbre sourire, par l’expression énigmatique du regard. Sous l’effet de la lumière estompée, propre à Vinci, le personnage semble s’immerger dans le paysage du fond, réalisant avec lui une fusion poétique (Paris, Louvre).

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15 MICHEL-ANGE : Le Jugement dernier Cette fresque grandiose fut exécutée par Michel-Ange sur le mur du fond de la chapelle Sixtine, sur commande du pape Paul III, entre 1535 et Michel-Ange dépasse ici la tradi-tion de la plastique et du dessin de la Renaissance par la har-diesse des raccourcis, la liberté dans les proportions des per-sonnages, les clairs-obscurs qui annulent les contours et immergent les figures dans une pénombre mystérieuse trouée par des éclairs de lumière crue. Il renonce à tout encadrement d’ordre architectural pour renforcer l’énergie qui se dégage des masses et conférer de la puissance aux attitudes et aux sentiments. Le protagoniste de cette fresque, dans laquelle la fatalité de la tragédie grecque semble s’allier au drame dan-tesque, c’est l’humanité nue, avec ses gloires et ses martyrs, ses défaites et ses victoires, seule, projetée dans un espace infini où elle avance à tâtons et se débat (Rome, chapelle Sixtine). Pour vous permettre de mieux voir, j’ai scindé mon scan en deux, et vous avez donc trois diapositives pour cette célèbre peinture.

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19 QUENTIN METSYS : Le banquier et sa femme Formé à Louvain à l’école de Thierry Bouts, mais sensible avant tout à la manière de Hans Memling et à celle de Gérard David, Quentin Met-sys exerce l’activité de sa pleine maturité à Anvers. Il y fonde sa pro-pre école, qui se distingue par sa tendance à atténuer la religiosité de la tradition gothique en faisant place au goût réaliste et profane de l’art renaissant. Le Banquier et sa femme, exécuté en 1514, présente un des traits les plus caractéristiques de la peinture flamande : la volonté de reproduire le réel avec une fidélité intransigeante, sans négliger le moindre détail. Les différents objets et les diverses qualités de la ma-tière sont rendus avec une habileté prodigieuses : les étoffes, les livres, les papiers, les monnaies d’or, les perles, le petit miroir qui reflète la fenêtre. Le banquier et sa femme sont représentés avec sim-plicité et naturel ; leur attitude est celle de leur vie quotidienne. La ligne légère et incisive du dessin modèle l’articulation énergique des mains, parmi les plus belles de la peinture flamande entre le XV e et le XVIe siècle (Paris, Louvre).

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21 Le pape Paul III Farnèse et ses petits-fils
TITIEN : Le pape Paul III Farnèse et ses petits-fils Formé dans sa jeunesse à l’école de Giorgione, Titien conservera de celui-ci la nouvelle valeur donnée à la couleur et à la lumière, de mê-me qu’un goût naturaliste du paysage. Il diffère cependant de son maître par un lien plus étroit avec la nature et l’amour du somptueux, du monumental que prisaient si fort les princes de toute l’Europe. S’étendant sur une très longue période et ouverte à l’influence des principaux courants artistiques contemporains, l’œuvre de Titien est une synthèse très personnelle du chromatisme flamboyant de l’école vénitienne du XVe siècle et du classicisme du XVIe siècle, synthèse riche d’une intarissable vitalité, d’un sens terrestre de la vie, prélude au réalisme de la peinture du XVIIe siècle. Celui de Titien se manifes-te pleinement dans ses portraits, tel celui du pape Paul III Farnèse et de ses petits-fils Alexandre et Octave, peint au cours d’un séjour à Rome en L’artiste y rend la richesse propre au XVIe siècle des volumes amples et fastueux des vêtements et des lieux ; il y ex-prime aussi la subtilité des esprits, la froide volonté de ces visages minces, aux traits sensibles et durs (Naples, Musée de Capodi-monte).

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23 PIETER BREUGHEL L’ANCIEN : La parabole des aveugles (détail)
La Parabole des Aveugles fut peinte en 1568, un an avant la mort de Pieter Breughel l’Ancien. Le thème, extrait de l’Evangile : « si un aveugle guide un autre aveugle, ils tomberont tous les deux dans un fossé » (Matthieu, XV,14 ; Luc, VI, 39), avait déjà été traité par Jérôme Bosch. Le groupe des aveugles (dont on reproduit ici la partie de droite) avance en file désordonnée, rompant la ferme linéarité du paysage. C’est une procession grotesque et macabre de pauvres déchets humains, aux visages émaciés, aux membres déformés, au pas hésitant, qui, s’appuyant sur un bâton, s’entraî-nent mutuellement vers une fin misérable, conclusion horrible d’une vie non moins misérable. Le premier a déjà roulé dans le ruisseau ; le second trébuche et se retourne, son visage déchar-né empreint de terreur. Le caractère dramatique de la scène du premier plan forme contraste avec le paysage du fond : une cam-pagne tranquille et sereine, rehaussée par quelques maisons, une église, des arbres d’une facture légère (Naples, musée de Capodimonte).

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25 SANDRO BOTTICELLI : Le Printemps (détail) La connaissance du linéarisme de Pollaiolo eut une influence fon-damentale sur le développement du langage pictural de Botticelli. Chez lui, cependant, la ligne se plie aux inflexions d’un lyrisme discret et délicat, appuyé par le choix de la couleur, tantôt vive, tantôt légère et plus atténuée, mais toujours précieuse et transpa-rente. L’Allégorie du Printemps, exécutée entre 1497 et 1498 pour Lorenzo di Pierfranco de Medici et peut-être inspiré par Politien et Marsile Ficin, est son premier chef d’œuvre. Sur un fond sombre d’orangers se meuvent les figures de Mercure, des trois Grâces (reproduites ici), de Vénus, du Printemps, de Flore poursuivie par Zéphir ; la ligne qui se déroule en courbes douces confère aux ges-tes une musicalité qui les prive d’apparence corporelle. L’action, la réalité, l’espace sont abolis : c’est une danse immobile de corps immatériels, suspendus dans la nostalgie d’une condition idéale où la joie de vivre en accord avec la Nature s’allie à la noblesse de la culture, aspiration extrême de l’humanisme florentin (Florence, musée des Offices).

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27 Le Chanoine de Salviati et ses saints patrons
GERARD DAVID : Le Chanoine de Salviati et ses saints patrons Hollandais par la naissance et la forme de sa sensibilité, Gérard David se forma en Flandre à l’école de Memling. Il exerça à Bruges à partir de 1484 et exécuta en 1501, pour l’église Saint-Donatien (aujourd’hui détruite), un polyptyque dont fait partie le panneau reproduit ici, représentant le chanoine Bernardino de Salviati, en-touré des saints Bernard de Sienne, Martin et Donatien. Les figures imposantes qui dominent la scène, toute empreinte de solennité religieuse, sont en fait quatre portraits : une intériorité ardente fait vibrer les mains et les détails des vêtements, mais se trouve pondérée par l’aplomb des corps, la fixité des regards. La manière de l’artiste est austère, dépouillée, vigoureuse, riche de traits psychologiques qui influenceront Metsys ; l’accord des couleurs s’allie à une richesse de notations raffinées ; le paysage du fond, qui se détache sur le ciel bleu, témoigne d’une grande sensibilité à la nature (Londres, National Gallery).

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29 Reproductions offertes par Tite Pomme, que je remercie Commentaires inclus sur ce reproductions Musique : Sophie Bréguier à la harpe : impromptu Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix


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