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Sur les grandes artistes-femmes…

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Présentation au sujet: "Sur les grandes artistes-femmes…"— Transcription de la présentation:

1 Sur les grandes artistes-femmes…
Chronologie : de la Préhistoire à nos jours, de la difficulté de leurs débuts à leur percée…

2 La Préhistoire. Les premières études en ethnologie et en anthropologie de la culture ont souvent montré que les artisans des cultures du néolithique étaient des femmes, qui produisaient de la poterie, du textile, des paniers ou des bijoux. Peinture rupestre de la grotte Chauvet. Poteries du Musée de Normandie.

3 L’Antiquité. Bien qu'aucune de leurs productions ne nous soient parvenues, le tableau caputi hydria dépeint par exemple des femmes en train de peindre des vases, aux côtés des hommes. Vase céramique du Musée National d’Athènes. Collier grec exposé au Petit Palais à Paris.

4 Le Moyen-Âge ancien. L'anonymat est l'un des plus grands problèmes posés aux historiens : les femmes étaient souvent victimes de discrimination dans tous les domaines artistiques où les productions n'étaient pas signées, comme la broderie, le tissage, la fabrication de dentelles… Au cours du Moyen Âge ancien , l'enluminure des manuscrits était une activité à laquelle se consacraient aussi bien les moines que les nonnes. Bien que quelques noms d'artistes percèrent au cours de cette époque, la très vaste majorité des enlumineuses reste inconnue.

5 Broderie représentant un atelier de tissage du Moyen-Âge.
Enluminure extraite de Sacramentanium Gelasianum. Détail de la Broderie de Bayeux.

6 Le Moyen-Âge. De nombreuses femmes artistes travaillent dans des ateliers, sous la direction d'hommes, souvent leur propre père ; il n'existe aucune trace de femmes à la tête d'un atelier. Les productions des ateliers étaient signées par le maître, pour signifier une qualité de la production, et non pour individualiser l'œuvre : il est donc difficile de différencier les productions des différent(e)s artistes d'un même atelier. Intérieur d’atelier de David Ryckaert.

7 Les Jardins de Déduit. Crucifixion en bois peinte. Icône de Saint Antoine le Grand.

8 La Renaissance. Les artistes laïques obtinrent pour la première fois une renommée internationale au cours de la Renaissance. Les bouleversements culturels, comme l‘humanisme, peuvent sans doute expliquer cet essor des femmes artistes. Autoportrait de Sofonisba Anguissola.

9 Il faut pourtant nuancer l’impact de la Renaissance, car si depuis cette période on recense les premières femmes artistes, elles n’obtinrent pas pour autant, ni la renommée, ni la faveur, des artistes de sexe masculin… En France, et de manière plus générale peut-être en Europe, les esprits de la société demeuraient quand même figés dans un certain « machisme » : on a refusé aux femmes l’accès à la formation nécessaire pour devenir des artistes professionnelles. Comme elles ne pouvaient ni étudier le nu, ni assister aux cours des académies, elles devaient donc se limiter aux portraits et aux natures mortes pour lesquels elles pouvaient facilement disposer de modèles. Elles étaient donc dans l’incapacité de pratiquer la peinture d’histoire considérée pendant longtemps comme le genre noble.

10 Donc : Les artistes féminines ne pouvaient compter sur la reconnaissance du public. Leur art a été qualifié par les historiens d’art comme un art « mineur » ou « marginal ». Le marché artistique était réservé aux hommes.

11 Mais tout a changé avec le féminisme des années 1970 !
Manifestation féministe aux États-unis dans les années 1970.

12 1ère partie : Quelques statistiques pour connaître la situation des femmes artistes à l’époque :

13 La formation. 1. En 1971, les femmes formaient environ 45 % des effectifs des Beaux-Arts. La formation des femmes entrait peu à peu dans les mœurs… Françoise FAUVET, diplômée des Arts Appliqués (1967) et de l'École Nationale des Beaux Arts de Paris (1970) ; elle a été deux années durant pensionnaire à la Casa Vélasquez puis elle a obtenu une licence (1982), une maîtrise (1984) et un DEA d'Arts Plastiques en 1985. Sculpture de JORDA CATALAYUD Enrique, diplômée des Beaux-Arts de la faculté San Carlos à Valencia, diplômée de restauration en œuvre d’art à Madrid, elle participe à des expositions individuelles, des symposiums et des concours de sculpture en Espagne dès 1999. REBOULLEAU Paula Gellis, études à l’École des Beaux-Arts à Aix-en-Provence, études d’Arts Plastiques à l’Université Paris VIII Vincennes, elle participe aux ateliers de la Ville de Paris dès 1978 et à des expositions collectives en France.

14 Les débouchés. 2. Mais quasiment aucune femme n’occupe de poste de professeure. Les difficultés sont plutôt à situer du côté de l’intégration de limites internes au fait de devenir artiste à part entière, et des possibilités restreintes d’intégration aux réseaux d’interconnaissance du milieu. Sur la photo, de gauche à droite : Stanislas Fumet, Roger Plin (professeur aux Beaux-Arts), Raphaël Fumet, Georges-Henri Rivière (fondateur du musée des arts et traditions populaires) : il n’y a que des hommes ! Melvin Charney, théoricien, architecte, professeur des Beaux Arts de Montréal en 1970. Shiou-Ping LIAO, Professeur de gravure à la National Taiwan Normal University et à la National Taiwan Culture University de 1973 à 1976, après ses études aux Beaux Arts de Paris. Où sont les femmes ?

15 3. Les revues proposent en moyenne seulement 5 % de leurs pages pour les travaux des plasticiennes, qui sont donc pratiquement inexistantes par ce biais. 4. Côté expositions, les principaux salons comptaient entre 14 et 20% de plasticiennes. 5. Quant aux collections nationales, que ce soit le Musée Nationale d’Art Moderne, le Fonds National d’Art Contemporain ou le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, ils ont 12% d’oeuvres d’artistes femmes pour la période , le restant des oeuvres de cette période (88%) étant des oeuvres d’artistes hommes.

16 2ème partie : L’action féministe et ce qu’elle a changé.

17 Les collectifs féministes.
Face à la discrimination flagrante et révoltante vécue dans le milieu de l’art, les artistes ont commencé à se réunir et ont mis en place des groupes de plasticiennes cherchant à réfléchir sur leur situation et à proposer des solutions. En 1881, l’Union des Femmes Peintres et Sculpteurs En 1972, La Spirale, sous l’égide de Charlotte Calmis en 1975, Féminie-Dialogue, par Christiane de Casteras En 1976, le Collectif Femmes/Art, ainsi que Femmes en lutte En 1978, le groupe Art et Regard des femmes

18 Enfin, la revue féministe Sorcières, dirigée par Xavière Gauthier, a permis de faire connaître des travaux à un plus large public, comblant un peu le manque de diffusion dans la presse féministe, qui n’a quasiment pas retransmis ce qui se passait côté artistique. « Je suis devenue adulte en revendiquant ma propre légalité comme créatrice. Je crois aux saints, aux poètes, aux mystiques. La Spirale veut aider les femmes à dire des choses, à libérer l'être bâillonné, à sauver les saisons. Il ne faut pas que l'âme humaine soit assassinée. Je suis une militante de ces choses. Je suis la blessure ou ciel et terre se rejoignent, mais sur terre et en moi et en chacune d’entre nous » Charlotte Calmis, fondatrice de « La Spirale ».

19 Le National Museum of Women in the Arts (« musée national des femmes artistes »)
Wilhelmina Cole Holladay et Wallace F. Holladay ont commencé à collectionner des œuvres d’artistes féminines à partir des années Ils fonderont le premier musée dédié à la production artistique féminine, à Washington en 1981. Des artistes renommées comme Mary Cassatt, Frida Kahlo, et Georgia O'Keeffe ... se trouvent parmi les artistes représentées dans les collections permanentes

20 Conclusion. Grâce aux mouvements féministes, le monde de l’art a pris conscience que les femmes ont aussi leur place dans la création et qu’elles ont également des choses à proposer. Du point de vue de l’histoire de l’art, pour qu'une histoire de la production culturelle des femmes puisse être élaborée, il faudrait multiplier les études sur les pratiques, analyser les conditions sociales, économiques et culturelles dans lesquelles les femmes travaillent, et s'interroger sur leur apport spécifique à l'art.

21 3ème partie : Quelques portraits d’artistes féminines reconnues.

22 Frida Kahlo. Frida Kahlo était une peintre mexicaine mondialement connue. Née en 1907, elle joue un rôle important pour le mouvement artistique mexicain de l'époque. Elle décide dès son jeune âge, qu'elle ne veut pas suivre le même parcours que les autres femmes mexicaines. Elle a un désir de voyage, d'étudier, elle veut la liberté et le plaisir. Elle devient célèbre dès les années 1930, notamment à Paris où elle expose ses œuvres régulièrement. Photo de Frida, par Nickolas Murray (1938). Collage d’œuvres de Frida Kahlo. Autoportrait avec des singes (1943). Autoportrait sur la frontière entre le Mexique et les États-unis (1932) Frida Kahlo en su Casa Azul, sa maison bleue, photographiée par Nickolas Murray.

23 Évelyne Axell. C'est en septembre 1972, qu'Évelyne Axell trouva la mort ; elle était jeune, belle et talentueuse. Ses oeuvres, profondément marquées par les thèmes privilégiés des années 60, étaient comme elle, aux couleurs exaltant le plaisir et la joie de vivre. Morte trop jeune à 37 ans sans avoir connu le succès qu'elle méritait, Évelyne Axell restera une comète dans le monde de l'art contemporain, une figure de proue du Pop Art en Belgique. Elle n'aura pas eu la chance de naître sur le bon continent pour recevoir la reconnaissance mondiale au même titre que les plus célèbres "pop artistes »  américains. Mais ses tableaux dévoilent la même envie de mettre en exergue cette société de consommation. Evelyne Axell, Le Peintre (autoportrait), (1970). Evelyne Axell, La Mouche, (1967). Evelyne Axell, La Cible, (1970).

24 Isabelle Blanchard. Comme pour beaucoup d’artistes féminines contemporaines, la production plastique d’Isabelle Blanchard traite de la pression exercée principalement sur les femmes. Un jeu dialectique, entre émotion esthétique et message explicite, permet l’émergence picturale de son discours sur les modes de pression d’origines diverses (sociologique, culturel, psychologique, économique,…). L’orientaliste. Maltraitance. Barbie crucufiée. Toujours trop grosse. Accès réglementé.


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