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La mondialisation à visage humain La globalisation est un mythe

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1 La mondialisation à visage humain La globalisation est un mythe
la dimension sociale de la globalisation » « prendre en compte la nécessaire émergence « d’un soft-ware de la globalisation » Mondialisation et globalisation en anglais globalisation est généralement l’équivalent de mondialisation, en français les deux termes ont des signification différentes qui se complètent. La mondialisation se réfère l’ouverture et l’imbrication de plus en plus grande des économies, la globalisation à l’apparition dans la mondialisation actuelle de firmes susceptible de mener des stratégies globales La globalisation est un mythe

2 Mondialisation & Globalisation
Elles font peur Essayons d’en voir la réalité « Mondialisation » et « Globalisation » font souvent peur. L’ interdépendance croissante de toutes les parties du monde et de toutes les activités, est vécue comme un danger et une menace pour l’autonomie des Etats nationaux. Les crises boursières de 1997 et 1998 n’ont fait que renforcer ce sentiment. La « globalisation » des stratégie est principalement associé aux délocalisations et aux pertes d’emplois. Je ne veux faire ni un plaidoyer, ni un réquisitoire de plus contre la mondialisation. J’essaierais d’en démonter les mécanismes et les divers aspects économiques. Mieux comprendre un phénomène c’est raison gardée, éviter les fantasmes et se préparer à agir plus efficacement.

3 L’ analyse de ces deux phénomènes sera concentrée sur leurs aspects économiques. C’est eux qui effraient le plus, notamment leurs conséquences sur l’emploi et sur l’instabilité financière . Toutefois, la mondialisation c’est aussi Internet et la télévision numérique qui transforment le monde en village ou encore le brassage des populations et l’alignement culturel

4 Délocalisation des emplois
Trois « économies monde » en concurrence Des économies de plus en plus ouvertes et imbriquées Un Sud éclaté Mondialisation Globalisation Nous analyserons dans un premier temps les divers aspects Mondialisation et dans un second temps ceux de la globalisation, mais il ne faut jamais perdre de vue que ces deux phénomènes sont étroitement associés et que leurs effets se cumulent Délocalisation des emplois Des firmes globales Une globalisation financière

5 1 - La mondialisation Trois
« économies monde » en concurrence Des économies de plus en plus ouvertes et imbriquées Simple annonce de la première partie Un Sud éclaté

6 ouvertes et imbriquées Augmentation des flux d’investissements directs
Poids croissant des échanges internationaux L’imbrication des économies industrielles Des économies de plus en plus ouvertes et imbriquées Simple présentation du plan de la première sous partie Augmentation des flux d’investissements directs

7 Le poids croissant des échanges internationaux
Les politiques de libre échange et d’intégration Les investissements directs à l’étranger et les transnationales Le poids croissant des échanges internationaux Le poids croissant des échanges internationaux sont liés à trois principaux facteurs Mais l’ouverture et le développement des échanges a été un choix délibéré et mis en œuvre par des politiques d’ouverture  Ces politiques avaient pour but de faire reculer les spectres du protectionnisme et de la guerre Durant les années 1930, les économies occidentales ont connu leur pire récession. Pour lutter contre elle, chaque pays transforma en chasse gardée son marché national et, quand il en avait, ses colonies. Le protectionnisme fit effondrer de plus de moitié les échanges de produits manufacturés. Ceux de la France ne représentaient plus en 1938 que 28 % de leur valeur de La récession s’aggrava et le monde occidental n’en sortit que par le réarmement et la guerre. Les pertes humaines et les destructions du second conflit mondial furent pour l’Europe et pour le Monde une véritable catastrophe. En 1945, il fallait aussi à tout prix en finir avec l’antagonisme franco-allemand à l’origine des deux guerres mondiales. La construction européenne avant d’être un impératif économique fut un impératif politique. Elle commença d’ailleurs par la mise en commun du charbon et de l’acier base de la production d’armement. Deux types de politiques se sont développés Au départ c’est au GATT, créé en 1945 et dont l’Organisation Mondiale du Commerce a pris la succession depuis 1995, que revint la lutte contre le protectionnisme. En outre le GATT a permis d’établir des codes de bonne conduite sur les licences d’importations, le dumping, l’imposition de normes techniques, l’octroi des subventions. La voie de l’intégration européenne a été différente. Les pays qui y ont participé n’ont pas simplement créé entre eux une zone de libre échange. Ils ont harmonisé des politiques pour constituer à terme une zone de politique commune, voire une nouvelle entité politique. La politique agricole commune en fut le premier exemple, l’introduction de l’euro et l’instauration d’une Banque Centrale Européenne vont encore plus loin. En admettant l’existence de regroupements régionaux tels que l’Union Européenne, le GATT a admis qu’il fallait tout autant organiser les relations entre les grandes régions mondiales qu’établir un libre échange général, irréalisable. Parallèlement à ces politiques d’ouverture et souvent grâce à elles les mouvements de capitaux et l’effondrement du prix des transports des communication ont facilité la croissance des échanges de biens et de service Le coût des transports et des communications

8 Une interdépendance croissante
1950 1960 1973 1976 1989 1995 2003 PNB Milliards de $ 1100 1500 4755 6785 18125 27845 34577 Exporta-tions Mondiales 98 130 576 993 3026 5145 7294 Taux d’ouverture en %  8,5 8,6 12,1 14,6 17,0 18,5 21,1 Les exportations mondiales représentent aujourd’hui plus de 20 % de la production mondiale contre à peine 8 % en La France exporte près de 30 % de sa production de biens et de services contre moins 13 % en En Belgique, les importations de biens et de services s’élèvent à quelque 65 % de la production contre un peu moins de 40 % en A l’opposé l’ouverture des Etats-Unis est bien moindre. Leurs importations représentent seulement 11,5 % de leur production. L’Europe unie en faisant apparaître une entité économique aussi importante que celle des Etats-Unis a une ouverture extérieure moindre au reste du monde que celle de chacune de ses membres.

9 PIB/Commerce mondial Evolutions en volume, 1980 = 100
Echanges de produits manufacturés Commerce mondial P.I.B mondial Ce sont les échanges de produits manufacturés qui ont le plus profité de la croissance du commerce mondial Si autrefois le commerce entre les exportateurs de biens industriels et exportateurs de produits de base était le plus important. Aujourd’hui, un pays industriel importe de plus en plus de biens assez semblables à ceux qu’il exporte, hors du pétrole une part croissante du commerce mondial est due aux échanges entre pays industriels ou en voie d’industrialisation, si spécialisation il y a, elle est intra-branche. En 2004 la France a exporté en 2004 l’équivalent de 112% d des automobiles montées en France contre en 52% en 1980, mais les marques étrangères ont représenté quelque 40,4 % des immatriculations de voitures neuves contre 27,3 % en 1980.

10 1970- 1990: La chute des coûts des transports
(1970 = 100) 1970 1990 100 70 Transport aérien La diminution rapide du coût des transports et des télécommunications facilite les échanges internationaux. Il ne coûte guère plus cher de transporter une voiture d’Extrême Orient à Rotterdam que de la faire parvenir d’une usine française à une région européenne reculée. Plus les produits sont complexes et onéreux, plus le coût des transports est aussi relativisé. Grâce aux nouveau moyens de communication on peut sans arrêt transférer des capitaux d’une place à une autre et l’argent ne cesse plus jour et nuit, nous en reparlerons à propos de la globalisation financière. . Notons que le coût relatif du fret maritime a baissé car les produits transportés sont de plus en plus des produits industriels chers, les produits de base représentant une part décroissante des échanges de biens Sur le court terme on peut cependant assister à d’importantes fluctuations ainsi : l'indice Baltic Dry qui a eu un record historique en décembre 2004  par suite du retard de la construction maritime sur le développement des échanges est retombé en 2005 à son plus bas niveau depuis avril 2003 (1951 points contre plus de 6000 il y a six mois) . Les cours du fret pour les cargaisons sèches ont été les plus touchés, dégringolant de quelque 70% depuis leurs records de décembre 2004. Cette chute est en partie le résultat du ralentissement de la demande dans les pays de l'OCDE et en Chine. Elle est surtout due à une surabondance de bateaux qui sont entrés sur le marché avec le boom des échanges commerciaux en Selon des experts, la flotte mondiale a déjà gonflé de 3 à 3,5% depuis six mois, après une croissance de 7% l'an dernier. Communications téléphoniques 15 4 Redevances d’utilisation de satellites

11 L’imbrication économique : le poids des IDE en % du PIB
1980 1990 2000 2002 Pays développés Investissements de l’étranger 4,9 8,2 16,5 18,7 Investissements à l’étranger 6,2 9,6 21,4 24,4 Pays en voie de développement 12,6 14,8 31,1 36,0 3,8 3,9 12,3 13,5 . . Le développement des investissements directs à l’étranger (IDE) est allé de pair avec le développement des échanges et l’a accéléré L’imbrication économique incite les entreprises à produire là où elles vendent, à investir à l’étranger. De 1980 à 1990 les stocks d’IDE ont été multipliés par 2,8, de 1990 à 2002 par 3,1. Au total de 1990 à 2002 par plus de 10. Rien ne vaut pour pénétrer un marché que d’y réaliser une partie de ses fabrications. On peut contourner les obstacles à l’importation, mieux connaître les normes en vigueur et les habitudes des consommateurs ou encore diminuer les frais de transport.

12 Croissance et répartition du stock
d’investissements directs de l’étranger 1980 1990 2000 2002 Monde milliards de $ 699 1954 6145 7123 Total monde = 100 Dont: 100 Pays développés 56,0 71,6 64,9 64,5 Pays en voie de développement 44,0 28,2 33,0 32,9 L’explosion des IDE a été aussi forte dans les pays développé que dans les pays en voie de développement, par suite des désinvestissements à Hong Kong on a même assisté à une régression de la part des IDE dans les pays en voie de développement De 1980 à 2002 la part de Hong Kong dans les investissement en provenance de l’étranger est passé de 25,1 à 6,1, tandis que la part de la Chine passé de 0,9 à 6,3 et ne compensait pas cette chute La part de l’Union Européenne dans le stoks d’IDE en provenance de l’étranger est en 2002 de 36,8 % contre 31,1% en 1980, celle des États Unis est passé de 11,9 à 19%

13 Une économie dominante
La fin de la concurrence des régimes Un monde tripolaire en mutation Trois économies monde en concurrence La mondialisation de l'économie et la mise en place d'une circulation internationale de flux massifs de marchandises, de capitaux et d'informations n'empêchent pas la constitution de sous ensembles : les économies mondes. Avec la fin de concurrence des régimes L’économie mondiale est aujourd’hui organisée par la concurrence entre trois économies monde ayant chacune un centre et une périphérie et dont les croissances sont souvent désynchronisées Dans le monde actuel trois économies mondes coexistent. Les transnationales ne s’y trompent pas. Elles ne visent pas une internationalisation pure et simple mais leur intégration dans chaque économie monde. Une d’entre elles est organisée autour des États-Unis Elle demeure l’économie monde dominante ne parvient plus à la réguler. Ses effets d'entraînements ne sont plus les seuls à régler de manière prépondérante l'évolution d'un monde devenu de plus en plus multipolaire. L’expansion dans une partie du monde n’empêche pas une autre région de connaître une crise importante. Une autre est encore organisée autour du Japon, au début des années 1990 elle est passé par une après avoir bénéficié durant plusieurs décennies d’une croissance exceptionnelle. Aujourd’hui son emprise sur sa périphérie est contestée par la formidable croissance de la Chine qui en dépit de sa croissance et de son rôle dans la croissance mondiale n’a pas encore un rôle aussi déterminant que le Japon dans l’organisation des échanges asiatique ; La troisième dont le centre est l’Union Européenne a la plus grande partie de sa périphérie (l’Europe de l’Est, l’Afrique et le Moyen Orient) déstabilisée par des crises sociales et politiques. En outre, faute d’un pouvoir politique véritable au cœur de son fonctionnement si elle évite désormais les affrontements monétaires internes elle ne parvient pas à maîtriser ses rapports monétaires avec le dollar Une économie dominante

14 La triade du commerce mondial Echanges de marchandises, en milliards de $, 2002
Amérique du Nord Europe de L’Ouest 440 382 1787 596 468 Asie du Sud Est Ces trois économies monde dominent très largement les échanges commerciaux mondiaux mais le centre de gravité de l’économie mondiale s’en est déplacé de l’Atlantique Nord au Pacifique Nord. Si le poids de l’Europe demeure prépondérant dans le commerce mondial c’est très largement par suite des échange intra européens 792

15 D’où viennent nos importations de produits manufacturés
D’où viennent nos importations de produits manufacturés? En % du marché intérieur, 2002 Cette prépondérance des échanges intra européens se retrouve très nettement dans les importations de produits manufacturés de la France UE (15) USA JAPON ASIE CHINE EUROPE (Hors CENTRALE Chine) Source: CEPII et A. HENRIOT

16 La grande course du PIB 1820 1900 1939 1950 1960 1980 2001 France 38,5
115,6 198,9 218,4 318,8 807,1 1042,5 UK 34,8 176,5 286,8 344,9 448,9 719,5 961,0 Allemagne 16,4 99,2 241,1 213,9 469,1 798,6 1275,7 Ex URSS 37,99 154,0 430,3 465,6 843,4 1709,0 1365,7 USA 12,2 312,9 864,0 1457,7 2022,2 4164,0 5903,0 Japon 21,8 50,0 196,0 156,5 364,8 1531,6 2441,8 Inde 94,1 147,4 201,8 214,3 318,9 637,2 1188,1 Chine 199;2 260,6 399,7 335,5 585,6 1434,2 3615,6 Si l’économie mondiale est encore largement organisée autour des échanges entre les pays de la triade, la grande course du PIB se poursuit. En dollar à parité de pouvoir d’achat la Chine et l’Inde ont à toutes les deux un PIB qui rattrapera bientôt celui des États Unis et les pays de l’ancienne URSS après l’effondrement économique qui a suivi celui des régimes communistes ont à nouveau un PIB qui dépasse celui de l’Allemagne. En économie rien n’est jamais définitivement acquis (en milliards de dollars Geary-Khamis 1990)

17 Chine exportation de produits manufacturés Milliards de $
400 300 200 Dès aujourd’hui les exportations de produits manufacturés chinois posent de redoutables problèmes aux production industrielles européennes américaines (notamment aux industries textiles) dont le marché est maintenant d’abord en Chine et plus généralement en Asie 100 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002

18 domination américaine
Le $ monnaie internationale Les transnationales américaines Les facteurs de la domination américaine Leur monnaie, le dollar, sert toujours de monnaie internationale ; ils sont les seuls à posséder une capacité d’intervention militaire dans n’importe quel endroit du monde (leurs dépenses militaires représentent plus de 40% des dépenses militaires mondiales et avec la guerre d’IRAk leur croissance s’accélèrent, en 2006 elles risquent de dépassés les 480 milliards de dollars ; leurs centres de recherches ont une place prépondérante dans les avancées scientifiques et technologiques, les dépenses de R&D des États Unis représente plus du tiers des dépenses mondiales de R&D et sont actuellement dopées par l’explosion des dépenses militaires Leurs transnationales tissent autour du monde un réseau qui compense très largement le déclin des exportations américaines.En 2002, entreprises américaines sont des transnationales et les États Unis accueillaient filiales de transnationales étrangères. Les vente des transnationales américaines à l’étranger sont supérieures aux exportations américaines Ce n'est pas pour rien si les États-Unis sont devenus un des principaux centres d'attraction des investisseurs mondiaux. La puissance militaire américaine L’importance des dépenses de recherche

19 Le dollar monnaie internationale
Euro Part dans les paiements commerciaux (2004) En % 60 15 Part dans les réserves de change(2003) 63,7 17,3 Jusqu'à l’euro, les monnaies sont demeurées nationales. Pour comparer leur valeur et disposer de moyens de paiement internationaux on a eu recours à des palliatifs. Ce fut l’or puis la Livre Sterling puis le dollar Quand une monnaie sert de monnaie internationale, pour l’utiliser dans le Reste du Monde, il faut qu’il en sorte plus de son pays d’origine qu’il n’y en rentre. Autrement dit, ce pays doit être en déficit. Le déficit américain a facilité le développement des échanges mondiaux, mais au fur et à mesure que le déficit perdura, les détenteurs de dollars prirent peur et réclamèrent de l’or. Dans les années 1960, il y eut plus dollars dans le reste du monde que d’or aux Etats-Unis. Après avoir tenté de dévaluer le dollar Richard Nixon le rendit inconvertible en Août Contre un dollar, le Bureau Fédéral de réserve ne donne plus qu’un autre dollar. En l’absence d’autres monnaies pouvant jouer le rôle du dollar, le reste du monde a accepté ce cours forcé. Restait à en déterminer son prix, son taux de change, et celui des autres monnaies. On instaura alors le taux de change flottant. Dorénavant, le dollar et en conséquence les autres monnaies ne sont plus définies par un poids d’or. Ce sont les offres et les demandes sur le marché des changes qui la détermine. Comme toujours, conformément à la loi de Gresham la mauvaise monnaie chasse la bonne, et le dollar devient le moyen de paiement internationale prédominant. Il est d’autant plus prédominant que l’ensemble du système bancaire mondial s’est mis à accorder des crédits en dollars, à créer des dollars. Les détenteurs de dollars en attente d’utilisation les placent sur le marché de l’euro dollar de Londres ou ceux qui ont besoins de liquidités en dollars peuvent en trouver. Le marché de l’euro dollar joue le rôle d’un marché monétaire international. Les Banques peuvent ainsi accorder des prêts en dollars sans crainte, en cas de besoins elle retrouve des dollars

20 un handicap trop important
L’Asie décolle et rattrape son retard La rente pétrolière augmente Un sud éclaté Le monde actuel est principalement organisé autour des relations entre pays riches et une partie des pays du Sud sont des laissés pour compte Il en a toujours été ainsi, ce sont les pays économiquement les plus en avancés qui entraînent les économies économiquement les moins avancées, mais aujourd’hui une partie des pays les moins avancés sont incapables de profiter de ces effets entraînements et subissent des phénomènes de blocage de leur développement, notamment pas suite du poids de la dette Dans la course au développement, certains pays du sud et notamment de l’Asie de l’Est sont en train de rattraper leur retard économique tandis que l’Amérique Latine se reprend mais bien des pays ne parviennent pas à surmonter l’handicap de leur endettement (Entre 1982 et 2000, l'Amérique latine a remboursé 1 450 milliards de dollars à ses créanciers, soit plus de 4 fois le volume total de sa dette de 1982). Par contre tandis que la rente pétrolière augmente pour des pays dont une partie est déstabilisée par les crises politiques et sociale l’Afrique s’enfonce dans les sous développement et certains pays d’Afrique au sud du Sahara sont en voie d’effondrement Rien est jamais acquis, ceux qui sont aujourd’hui en tête de la course, hier ne l’étaient pas, l’économie de pays dont l’économies autrefois stagnaient sont en pleine croissance, tandis que ces dernières années des pays qui autrefois étaient en pleine croissance ont connu de véritable effondrements, rien n’est jamais acquis ni perdu d’avance, on ne peut pas affirmer que les pauvres seront toujours plus pauvre et les riches toujours plus riche. Ce qui est certains c’est qu’on peut de moins en moins parler des pays du Sud comme un tout. L’expression Tiers Monde des années est de plus en plus inadéquate, le Tiers Monde est un monde éclatée. Le poids de la dette un handicap trop important L’Amérique latine se reprend mais dans l’instabilité L’Afrique s’enfonce et se marginalise

21 PIB par tête 2001 États Unis 34280 OCDE 26000 Europe de l’Est CEI 7170
Amérique latine 7250 Pays Arabes 4500 Asie de l’Est 4200 Asie du sud 2000 Afrique Sud Saharienne 1600 Pays les plus pauvres 500 Le monde actuel n’en est pas moins un monde marquées par des inégalités Il en toujours été ainsi mais ces inégalités n’étaient pas autrefois connues par tous, autrefois les moyens pour les vaincre n’existaient pas, or non seulement ils existent mais en plus certaines inégalités vont croissantes. En outre les inégalités dans les moyennes par grandes zones cachent dans chaque zone des inégalités et des situations de pauvreté extrême Sur les 6 milliards d'habitants de la planète 1,2 milliard vivent avec moins de 1 dollar par jour 950 millions en Asie et dans le Pacifique soit 40% dans l’Asie du Sud et 15% de l’Asie de l’Est 220 millions en Afrique Subsaharienne soit 45% de la population 110 Millions en Amérique latine soit 17% de la population - 2,8 milliards de personnes dans le monde vivent avec moins de 2 dollars par jour Cela ne signifie pas dans les pays du « nord » la pauvreté soit vaincue       millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté (4 dollars ) en Europe de l'est -130 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté (11 dollars dans les pays industrialisés ) dans les pays les plus riches (Europe de l'ouest, Amérique du Nord, Japon) C’est aussi dans ce contexte d’inégalités dans le développement et les revenus qu’il faut situer la globalisation de la stratégie des transnationale En dollars Parité du Pouvoir d’Achat (PPA)

22 2 – la globalisation Délocalisation des emplois
En français le phénomène de globalisation est lié à l’existence de stratégies industrielles et financières qui se déploient à l’échelle du monde entier, ce sont ces stratégies qui dans le cadre de la mondialisation aboutissent à la délocalisation des emplois Une globalisation financière Des firmes globales

23 de coopération et de localisations
Poids croissant des transnationales Des entreprises en réseau Apparition de firmes globales On a longtemps appelé multinationales, les grandes entreprises ayant des activités dans plusieurs pays. Le terme est trompeur, bien peu possèdent plusieurs nationalités, Unilever ou la Royal Dutch Shell dont les maisons mères sont à la fois britanniques et néerlandaises sont des exceptions. Il est plus adéquat de les nommer transnationales, car leurs activités traversent plusieurs économies nationales. . On en trouve dès la fin du Moyen Age. Les grandes vagues du colonialisme et l’exploitation des ressources naturelles du monde ont été à l’origine des premières grandes transnationales. Puis sont apparues des entreprises qui, afin de développer leurs ventes à l’étranger, y ont implanté des filiales commerciales. Renault en a à Londres (1904), aux États-Unis (1906), à Berlin (1907), à Madrid (1909), au Japon (1910), elles lui permettent d’y garantir un service d’entretien qualité. Après l’implantation des filiales commerciales, est venue celle des filiales de production. Renault construit une usine en Russie à Petrograd dès 1914 et une autre à Ryvbinsk au Nord de Moscou en Ce sont cependant General Motors et Ford qui développent en Europe dans les années 1920 et notamment en Allemagne, des filiales de production, les implants. Ces filiales de production sont des filiales relais qui contournent les barrières douanières, permettent de mieux s’adapter aux conditions du marché Cette évolution s’accompagne d’une transformation profonde de l’organisation des entreprises et d’une multiplication des coopérations Les transnationale deviennent des ensembles flous qui s’interpénètre à d’autres ensemble floue, elles forment réseaux dont les tête de réseaux sont capables de mener des politiques d’alliance, de coopération et de localisation à l’échelle du monde Stratégie d’alliance de coopération et de localisations a l’échelle du monde

24 Le poids des transnationales
Milliards de dollars 1982 1990 2002 Stock d’IDE 802 1954 7123 C.A 2737 5675 17685 Exportations 722 1195 2613 Actifs 2091 5899 26543 Effectifs Millions de salariés 19,4 22,4 53,1 Il existait 2002 quelques sociétés transnationales possédant au total filiales. Leur chiffre d’affaire est l’équivalent de 55% du PIB mondial (ce ratio était de 25% en 1982). Leurs exportations représentaient plus du tiers des exportations mondiales un peu plus de 30% vingt ans plutôt. Le poids de ces transnationale n’a cessé de croître en vingt ans leur stock d’IDE a été multiplié par près de 9 leur CA par près de 6, leurs Actif par près de 13 Une grande partie du commerce mondial est maintenant composée de transferts à l’intérieur d’une même entreprise et ses prix sont souvent sans grands rapports avec les prix du marché, tout dépend de la stratégie de la firme et où elle désire faire apparaître ses profits.

25 Globalisation et IDE 1990=100 700 IDE 200 Commerce mondial PIB mondial
La croissance des IDE est sans commune mesure avec celle du commerce mondial et du PIB mondial 200 Commerce mondial PIB mondial 100 1990 2000

26 Quelques compléments sur le poids des transnationales
L’ensemble du CA des transnationales avait en 2002 CA équivalant à 55% du PIB mondial (contre 25% en 1982) Les dans les exportations mondiales les transnationales représentent 33% des exportations mondiales L’ensemble des ventes de leurs filiales installées à l’étranger représente un montant équivalant à 122% des exportations mondiales Les 350 premières internationales ont un CA équivalent à 28% du PNB mondial Les 100 premières contrôlent 20% des investissement directs à l’étranger . En complément des transparents précédents

27 Fusions-acquisitions dans le monde Milliards de $
4000 3000 2000 1000 La croissance et le développement des firmes transnationales peuvent encore se faire par une croissance interne mais ils sont le plus souvent réalisé par des croissances externes, de 1990 à 2000 cette croissance externe en entrainé une explosion des fusions-acquisition et si le ralentissement les a fait brutalement chuté en 2001 en 2003 l’importance des fusions acquisition était encore très largement supérieure à son montant de 1990 La croissance externe permet de profiter de moyens déjà en place et de l’expérience et des réseaux de vente de la firme dont on prend le contrôle ou avec laquelle on s’associe. Source: Securities Data Company

28 Le type de filiales atelier tend à se généraliser
Le type de filiales atelier tend à se généraliser. C’est un pas décisif vers la firme globale qui prend en compte la mobilité internationale des ressources (centres de recherches, usines et capitaux), optimise la localisation de ses activités et met en œuvre une stratégie mondiale indépendante des performances de l’économie nationale dont elle est originaire. En réalité, l’ère de la firme globale commence à peine

29 Le « big-bang » financier
Entreprises financières géantes Déréglementation et multiplication des produits financiers Le « big-bang » financier Le « Big Bang » financier La globalisation de la stratégie des firmes transnationale se réalise actuellement dans le contexte d’un véritable big gang financier dont les quatre principaux facteurs sont L’apparition de firmes financière géantes qui déploient elles aussi leur stratégie à l’échelle du monde la politique de déréglementation gagne tous les systèmes bancaires. Les innovations financières se multiplient. Trocs de monnaie (les swaps), marchés d’indice, de taux d’intérêt, pétrole papier font exploser la spéculation. Elle permet notamment de se parer contre les variations des taux de change et leurs conséquences. La monnaie devient un bien comme les autres, elle sort de son rôle d'intermédiaires dans les échanges et les autorités politiques perdent progressivement le moyen d'agir sur sa création Cette spéculation est a la fois rendu nécessaire et alimentée par les taux de changes flottants et l’explosion de la création de dollar ils les a accompagné Enfin la révolution d’Internet a facilité les transferts de capitaux financiers dont la réalité est maintenant représentées par des « bits » sur les disques dur des des institutions financières et bancaires Taux de change flottant et explosion de la création de $ La révolution d’Internet

30 Quelques données sur la globalisation financière
Montant des opérations journalières de change surs les marché de change : milliards de dollars : exportations françaises :427milliards d’euros importations française: 423milliards d’euros investissement financiers: 6500 milliards d’euros dans chaque sens, plus de 3,9 fois le PIB français. En I965, les réserves des banques centrales étaient 3 fois supérieures aux avoirs en liquidités internationales des "particuliers". Elles leur deviennent 10 fois inférieures. Quelques données pour situer la globalisation financière

31 Part des actionnaires étrangers dans les entreprises du CAC 40
De plus en plus les actionnaires étrangers représentent une part croissante des capitaux investis en actions et pèsent lourdement sur la stratégie des entreprises Source: Georgeson Shareholder

32 Fonds de pension en 1999, en milliards de $
7 800 Les conséquences du poids des investisseurs étranger est d’autant plus lourd que ces investisseurs sont de plus en plus des investisseurs financiers qui ne poursuivent pas une stratégie industrielle mais recherche un rendement financier les investisseurs financiers se préoccupent de moins en moins du développement industriel. Autrefois les placements financiers étaient le plus souvent réalisés par des banques qui liaient leurs profits à ceux des activités qu’elles finançaient. Les investisseurs sont de plus en plus des compagnies d’assurances et des fonds de retraite qui recherchent un bon rendement financier à court terme. Ils s’intéressent plus à la Bourse qu’aux entreprises. Les turbulences boursières, le vieillissement de la population et les difficultés des régimes de retraite par répartition ne sont pas pour rien dans cette évolution. Or les rendements exigés sont souvent sans rapport avec le profit industriel. De dangereuses pratiques se développent. Aux États-Unis des sociétés rachètent leurs propres actions pour les raréfier et faire monter leurs cours et les dividendes distribués par action. En cas de retournement de la conjoncture, les sociétés risquent d’y perdre la liberté de manœuvre que garantit le capital social Au Japon, des transnationales ont perdu dans des placements boursiers ou immobiliers hasardeux les ressources qui leur font maintenant défaut pour leur stratégie industrielle. En France des firmes largement bénéficiaires licencient pour des raisons spéculatives _______________________________________________________________ Population en millions : Source: InterSec Research

33 Les facteurs des stratégies de localisation
Le coût salarial Le marché Les facteurs des stratégies de localisation Les conséquences sur l’emploi des effets cumulés de l’apparition de firmes globales et de la globalisation financières sont importantes le coût salarial devient parfois déterminant. Il expliquent en partie des délocalisation mais plus pour les entreprises qui sous-traitent que pour celles qui investissent à l’étranger, l’investissement à l’étranger s’accompagne le plus souvent d’une réorganisation de la production avec des échanges intra entreprise, la sous-traitance est un transfert pur et simple de capacité de production. De toute manière on ne peut pas faire dépendre une stratégie industrielle du seul coût du travail. Les salaires évoluent y compris dans les pays en voie de développement et comme on peut toujours trouver des salaires plus bas, les entreprises ne ferait que virevolter d’une localisation à une autre Les entreprises s’implantent d’abord là où la demande locale est la plus forte ou en rapide expansion. Le marché textile chinois est évidemment un facteur de délocalisation de l’industrie textile d’autant plus important que les entreprises textiles des anciens pays industrialisés ont eu plutôt tendance d’y sous-traité leur production plutôt que d’y investir. Loin de mettre en cause les exportations et par conséquence l’emploi, les investissements peuvent les renforcer. La production à l’étranger des constructeurs français occasionne des expéditions de pièces détachées et d’équipements qui viennent gonfler les exportations. Naturellement, les constructeurs automobiles importent des biens en provenance de leurs filiales à l’étranger et les filiales étrangères en France font de même. Au total, les échanges intra-entreprises qui représentent 67% des exportations et 40% des importations du secteur automobile aboutissent à un excédent commercial. Les secteurs qui investissement le plus à l’étranger sont le plus souvent ceux qui exportent le plus et dégagent un important excédent A contrario, le textile et l’habillement qui investissent peu à l’étranger accusent un fort déficit commercial. La possibilité d’accéder aux centres de recherches les plus avancées, de bénéficier d’une infrastructure et d’un environnement logistique complet, de pouvoir sous-traiter sans trop de risque une partie de leur production et de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée comptent aussi plus que les coûts salariaux. Ce sont ces avantages, souvent hors prix, ces « externalités », qui expliquent l’attraction des pays développés. Ils expliquent aussi qu’en Europe la baisse du coût du transport ne conduit pas forcément à une implantation là où les coûts salariaux sont les plus bas. L’implantation de Toyota à Valenciennes est là pour le démontrer. Le plus dangereux pour l’emploi est encore la recherche de gains boursiers pour satisfaire les actionnaires Les externalités Profits et gains boursiers

34 Coûts horaires dans l’industrie En euros
28,5 Certes les différences entre coûts horaires industriels sont en Europe importants et font craindre à court terme des délocalisations. Toutefois si l’Union facilite croissance de ses nouveaux membres, non seulement les salaires dans ces pays augmenteront mais en outre ils deviendront des marchés porteurs pour les industries des anciens membres de l’Union. L’entrée dans l’Union de l’Espagne et du Portugal avait en leur temps soulevaient des craintes semblables et ont été en définitive des facteur de création d’emplois. Encore faut-il que l’Union Européenne soit capable de lancer une politique volontaire de développement au bénéfices de ses nouveaux membres.

35 Évolution de l’emploi industriel 1996-2005
Union Européenne:- 5 % Bien entendu assiste dans les anciens pays industrialisé à une baisse de l’emploi industriel mais les délocalisations entraînées par la mis en œuvre des stratégies globales des firmes transnationale n’en est pas l’explication principale États-Unis: - 17 % Japon : - 18 % Source: IXIS

36 Emplois industriels en France: comment situer le phénomène des « délocalisations »?
+ 20/ IDE L’essentiel de la baisse de l’emploi industriel n’est pas liée aux délocalisation mais à la faiblesse de la croissance et aux transformation de des modes de production.En France La transformation des qualifications liée à la celle des modes de production et de l’organisation du travail ont aboutit à la suppression des OS dont l’emploi massif explique en partie les performances économiques des trente glorieuses Par contre au total les IDE ont été à l’origine d’une croissance des emplois. 13 500/ an Délocalisations /an /an Emplois industriels

37 Ne baissons pas les bras !
Les effets pervers de la mondialisation et de la globalisation peuvent être combattus La mondialisation et la globalisation ne sont pas des monstres qui n’auraient que des effets pervers imparables En assurant la prééminence des stratégies industrielles sur les stratégies financières En Développant la solidarité mondiale

38 Accroître la cohésion sociale
Établir une régulation financière européenne et mondiale Assurer la prépondérance du pouvoir politique sur le pouvoir monétaire européen Avancer dans l’économie sociale de marché Assurer la prééminence des stratégies industrielles sur les stratégies financières Dès aujourd’hui la perspective d’une régulation financières mondiale avance Les discussions autour de la constitution européennes ont montré qu’il était de plus en plus urgent d’assurer dans l’organisation de l’Union la prédominance du pouvoir politique sur le le pouvoir monétaire de la Banque Centrale Nous avons enfin besoin de conforter une économie sociale de marché susceptible de contrer la mondialisation libérale. Il ne s’agit pas de simplement développer le marché et la compétitivité des entreprises, il nous faut aussi favoriser de nouveaux modes de fonctionnement de l’économie de marché. L’élargissement des échanges mondiaux n’est pas en soi mauvais, bien au contraire. Dans les années 1930, la montée du protectionnisme a été une catastrophe économique et sociale. Depuis la fin du second conflit mondial, la suppression des barrières douanières a été un des principaux facteurs de la croissance mondiale. L’Europe et notamment la France en ont largement profité. Ce qui est en question aujourd’hui, ce n’est pas la mondialisation, mais une régulation insuffisante qui laisse les transnationales libres d’agir à leur guise et donne un sentiment d’impuissance aux citoyens. Cette absence de règles peut mener à des désastres économiques et financiers. La puissance des acteurs économiques de la mondialisation est bien réelle mais elle est plus fragile que l’on ne croit. De ce fait, le citoyen n’est pas démuni. Si la dérégulation et l’explosion de la spéculation ont pu se développer de la manière que nous connaissons, c’est que les États l’ont bien voulu. Le marché n’est pas un mécanisme intangible, c’est une institution qui fonctionne de telle ou telle manière selon les règles imposées par les pouvoirs politiques et les rapports de forces concrètement situés sur un territoire. Il faut surtout rééquilibrer les pouvoirs des investisseurs financiers par d’autres pouvoirs. Le fonctionnement de l’économie obéit en effet moins à des équilibres de marché qu’à des équilibres de rapports de forces. Même si l’affrontement dans la production finale est intense, il est paradoxal de parler d’équilibre de marché à propos de transnationales qui multiplient les ventes intra-firmes et les alliances en tous genres. L’augmentation du pouvoir des organisations de consommateurs et l’existence de syndicats ouvriers capables de mener des batailles à un niveau international, sont nécessaires pour obliger les transnationales à maintenir la primauté des stratégies industrielles et à mieux résister aux exigences des groupes financiers. Prendre les transnationales entre les feux des financiers et de ceux qui risquent de subir les conséquences de leurs décisions, donner la priorité à la construction de l’Europe sociale ne sont pas contradictoires avec l’efficacité économique. Parallèlement des politiques visant à créer sur territoire des zone intégrés de proximité (les clusters) créant d’étroites complémentarités territoriales consolidés pas des équipements collectifs et des relations continues avec des centres de recherche et de formation peuvent donner des avantages décisif dans le domaine de la localisation des entreprises Il ne faut pas perdre de vue que notamment dans la zone Euro la compétition est de moins en moins un compétition entre des économies nationale mais des compétitions entre territoires. Or la compétitivité d’un territoire dépend tout autant de celles des entreprises qui y sont implantées que de sa cohésion sociale. C’est dans la proximité que doit s’organiser la maîtrise de mondialisation Accroître la cohésion sociale Renforcer le pouvoir compensateurs des syndicats et des consommateurs Promouvoir des zones intégrées de proximité (Clusters)

39 Développer la solidarité mondiale
Promouvoir le commerce équitable Défendre les droits de l’homme Développer la solidarité mondiale Parallèlement il faut continuer la lutte pour un développement solidaire Dans cette perspective l’annulation de la dette des pays du Sud, et pas seulement des plus pauvres, devient de plus en plus urgente. Parallèlement il faut permettre aux pays du Sud qui ne parviennent pas à décoller de vivre de leur travail. Promouvoir le commerce équitable est une action que chacun peut entreprendre et dont l’exemplarité peut être grande. Toutefois n’oublions pas que qu’annuler la dette des pays du Sud sans lutter contre la corruption ne ferait que favoriser les groupes sociaux qui s’enrichissent en détournant toutes les aides. N’oublions pas non plus que cette corruption est facilité par l’argent sale et l’économie parallèle le développement d’une solidarité mondiale rejoint le combat pour les droits de l’hommes et là encore tout citoyen peut y participer y compris dans la proximité Annuler la dette des pays du Sud Lutter contre la corruption et l’argent sale


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