ENQUÊTE ANRS PRESSE GAY 2004

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1 ENQUÊTE ANRS PRESSE GAY 2004

2 Méthodologie Questionnaire anonyme auto-administré basé sur le volontariat 100 questions sur les modes de vie et comportements sexuels Diffusion dans 16 revues gay et sur 10 sites internet Je vais vous présenter d’une part des données sur le dépistage des répondants de l’EPG et d’autre part des comparaisons portant sur les comportements sexuels selon le type de partenaires stable ou occasionnels Je vous rappelle quelles que données méthodologiques

3 Caractéristiques générales des répondants 2004
6 184 questionnaires remplis par des hommes 36,6 ans en moyenne [13-92] 63% ont suivi des études supérieures 58% d’urbains 89% homosexuels 68% relation stable dans les 12 derniers mois dont 74% multipartenariat Nbre médian de partenaires sexuels dans l’année = 5

4 DEPISTAGE VIH

5 Test de dépistage VIH au cours de la vie
+ jeunes + ruraux + bisexuels - de partenaires sexuels + d’abstinence sexuelle - souvent avec 1 partenaire stable 33% versus 10% sont âgés de moins de 25 ans 55% versus 39% résident dans une agglomération de moins de habitants 10% versus 5% se définissent bisexuels Nombre médian de partenaires sexuels masculins au cours des 12 derniers mois = 2 versus 7 17% versus 4% n'ont pas eu de rapport sexuel dans l'année 54% versus 71% ont un partenaire stable

6 Statut sérologique des répondants testés
Séropositifs 13% 41 ans Connaissance de leur statut : 10 ans Séronégatifs 72% 37 ans 2 tests dans les 2 dernières années 45% dernier test séronégatif dans les 6 derniers mois Séro-interrogatifs 15% 35 ans 1 test dans les 2 dernières années 24% dernier test séronégatif dans les 6 derniers mois Les séropositifs représentent 13% des répondants testés : Ils sont âgés de 41 ans en moyenne, La moitié d’entre eux connaît sa séropositivité depuis au moins 10 ans Les séronégatifs représentent 72% des répondants testés : Ils sont âgés de 37 ans en moyenne, Au cours des 2 dernières années, les séronégatifs de l’enquête déclarent un nombre médian de tests VIH égal à 2. Parmi l’ensemble des séronégatifs 45% indiquent avoir effectué leur dernier test négatif dans les 6 derniers mois avant l’enquête. Les séro-interrogatifs représentent 15% des répondants testés : Ils sont âgés de 35 ans en moyenne, Au cours des 2 dernières années, les séro-interrogatifs de l’enquête déclarent un nombre médian de tests VIH égal à 1 Parmi l’ensemble des séro-interrogatifs 24% indiquent avoir effectué leur dernier test négatif dans les 6 derniers mois avant l’enquête.

7 COMPORTEMENTS SEXUELS SELON LE TYPE DE PARTENAIRES

8 Partenaires occasionnels
Pratique de la pénétration anale et non protection selon le type de partenaire Partenaire stable Partenaires occasionnels Pratique de la pénétration anale 93% 88% Au moins une pénétration anale non protégée 71% 36% Lorsque l’on compare les comportements sexuels et préventifs selon le type de partenaire : On constate: Que le répertoire sexuel n’est pas différent : la pratique de la pénétration anale est largement majoritaire quel que soit le partenaire. Par contre la non protection de ces rapports anaux sont différents : 36% des répondants ont eu au moins une pénétration anale non protégée avec des partenaires occasionnels (77% des répondants ont eu au moins 1 part occ) au cours des 12 derniers mois. 71% des répondants ont eu au moins une pénétration anale non protégée avec leur partenaire stable (68% des répondants ont eu 1 part stable) au cours des 12 derniers mois. Cette proportion est préoccupante du fait : que 74% des répondants ayant un partenaire stable ont également des partenaires sexuels extérieurs à cette relation et qu’au sein des relations stables 46% d’ 1 des 2 partenaires a un statut VIH inconnu (non testés ou testé mais inconnu) ou différents.

9 Pénétration anale non protégée selon le type de partenaire et le statut sérologique des répondants
Lorsque l’on compare plus spécifiquement les proportions de rapports anaux non protégés selon le type de partenaires en fonction du statut sérologique VIH du répondant on visualise les stratégies : De manière globale les niveaux de non protection sont différents selon le statut sérologique des répondants. De manière plus précise : Ainsi pour les répondants séronégatifs : Avec les partenaires stables : les pénétrations anales ne sont pas protégées (75%) Dans ce cas on note que la majorité des « couples »  est séro-concordant (83%) Avec les partenaires occasionnels les répondants séronégatifs adoptent plus une stratégie de protection bien que 28% déclarent au moins une pénétration anale non protégée. Quant aux répondants séropositifs les comportements de protection des rapports anaux sont moins différentiels et inversés selon le partenaire : Ainsi avec les partenaires stables : 47% des répondants séropositifs ont eu au moins une pénétration anale non protégée avec leur partenaire stable alors que 51% de ces répondants précisent que leur partenaire n’a pas le même statut que lui. Avec les partenaires occasionnels : 56% déclarent au moins une pénétration anale non protégée avec ces partenaires. Partenaire stable Partenaires occasionnels

10 Statut sérologique des 2 partenaires selon le type de partenaires parmi les répondants ayant eu au moins une pénétration anale non protégée Dans le cadre des pénétrations anales non protégées la connaissance du statut sérologique des partenaires est primordiale : Ainsi dans les relations stables, 37% des répondants ayant eu au moins une pénétration anale non protégée ont un partenaire séro différents ou 1 des 2 a un statut inconnu. Avec les partenariats occasionnels, la proportion est très importante : 70% des répondants ayant eu au moins une pénétration anale non protégée sont pour la plupart pratiquées entre partenaires de statut sérologique différent ou entre partenaire où 1 des 2 ne connaît pas sont statut sérologique indiquant la part importe des relation sexuelles anonymes. Partenaires séro-différents ou statut inconnu Partenaires séro-concordants

11 Sérotriage avec les partenaires occasionnels ?
Définition : Rechercher des partenaires sexuels de même statut sérologique Implications : Connaître son propre statut sérologique : séropositif ou séronégatif Connaître le statut sérologique de ses partenaires : Les données recueillies par l’EPG2004 ne permettent pas de conclure à une stratégie de sérotriage des répondants Depuis quelque temps, la notion de sérotriage est discutée par les associations. Ce concept se définit par la recherche de partenaires sexuels de même statut sérologique que soi afin de ne pas utiliser de préservatif lors de pénétration anale. Ce concept nécessite la connaissance précise de son propre statut sérologique VIH et celui de son partenaire. Comme on l’a vu dans les diapositives précédentes les répondants de l’EPG pratiquent pour la plupart la pénétration anale non protégée avec des partenaires occasionnels dont ils ne connaissent pas le statut sérologique ou dont le statut est différent du leur. Aussi on ne peut conclure à une stratégie de sérotriage des partenaires occasionnels des répondants de l’EPG. Les informations dont on dispose sont trop réduites et concernent très peu de répondants 155 séronégatifs et 40 séropositifs.

12 CONCLUSION Large recours au dépistage VIH mais:
profil spécifique des non dépistés % de testés séro-interrogatifs non négligeable Différence de comportements de protection selon le type de partenaire, le statut sérologique du répondant Rapports anaux non protégés avec des partenaires occasionnels de statut sérologique VIH inconnu ou différent du répondant

13 REMERCIEMENTS A l’ensemble des revues et sites Internet partenaires:
Têtu, Illico, Ibiza News, IB News, JE, Lettre ouverte, New PA, Boomerang, 100% Beaux Gosses, Fresh,Oh! Boys, All Man, Honcho, Gay Video, TBM Citegay.com, e-illico.com, Tetu.com, editions-rlo.com, Sida-info-service.org, ligneazur.org, cglparis.org, gayfrance.com, Bbackzone.com, Smboy.net A l’ensemble des répondants Aux associations Act up, Aides, SIS, Sneg, Warning Aux membres du Comité scientifique de l’enquête – Nathalie Bajos, Michael Bochow,Michel Bozon, Marie Digeoix, Véronique Doré, Patrick Festy, Jean Marie Firdion, Isabelle Grémy, Marie Jauffret Roustide, Alice Michel, Marie Ange Schiltz, Caroline S le, Thierry Troussier A mes collègues de l’InVS