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Publié parBarthélmy Delaunay Modifié depuis plus de 11 années
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www.uis.unesco.org Mesure de la R-D: les défis des pays en développement Atelier régional de renforcement des capacités nationales dans les domaines de la science, de la technologie et de l'innovation (STI) et des Statistiques et indicateurs des STI en Afrique Centrale Libreville, Gabon 12-15 avril 2011 Martin Schaaper
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www.uis.unesco.org Plan Le problème Le processus Contenu du Guide technique Penser à lavenir
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www.uis.unesco.org Statistiques de R-D dans les pays en développement (1) La reconnaissance, l'atteinte des objectifs, politiques fondés sur des réalités en S-T, mais: manque d'intérêt au niveau des décideurs politiques (faible pertinence politique?) La S-T n'est pas encore bien représentée dans les politiques publiques économiques / sociales. Manque de ressources consacrées aux statistiques en S-T Manque de connaissances techniques pour la production de statistiques en R-D comparables entre pays Faiblesse des institutions statistiques Difficultés à appliquer les concepts et méthodes proposés par le Manuel de Frascati (MF)
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www.uis.unesco.org Statistiques de R-D dans les pays en développement (2) Caractéristiques particulières des activités de R-D à prendre en compte: Exécutants de R-D fonctionnent dans le contexte spécifique d'un système national, culturel, politique, économique et financier Différentes structures en termes de gouvernement, de système d'innovation, de système d'enseignement supérieur, de système statistique Une «culture de l'information« particulière Utilisateurs de statistiques de R-D: Gouvernements, analystes. + bailleurs de fonds internationaux Indicateurs en S-T adaptés aux besoins politiques particuliers apportent des réponses aux questions de politique réelle Toutefois, la comparabilité internationale est le principal
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www.uis.unesco.org Le processus (1) Expérience acquise grâce au travail de l'ISU, en particulier par contact direct avec les statisticiens en S-T lors de nombreux ateliers et autres réunions à travers le monde en développement. Réunion consultative du programme de statistiques en S-T de lISU qui s'est tenue à Montréal, Canada, en Décembre 2007. Études commandées par l'ISU à Jacques Gaillard (IRD, Paris), Michael Kahn et al. (HSRC, Afrique du Sud), et Gustavo Arber et al. (RICYT, Argentine). Proposition pour une Annexe au Manuel de Frascati sur la mesure de la R-D dans les pays en développement présentée à l'OCDE aux réunions du GENIST en 2008 et en 2009. Réunion d'experts sur la mesure de la R-D dans les pays en développement à Windhoek, en Namibie, du 14 au 16 Septembre 2009
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www.uis.unesco.org Le processus (2) Un consultant a rédigé les deux documents suivants: Guide technique sur la mesure de la R-D: les défis des pays en développement publié en octobre 2010 Projet d'annexe au Manuel de Frascati soumis à la réunion du GENIST de lOCDE en 2010 Les objectifs sont de fournir: Des conseils aux pays en développement sur la façon d'adapter les normes du MF Des recommandations pour des situations spécifiques qui ne relèvent pas du cadre du MF Des suggestions sur la façon de renforcer le système statistique en S-T dans les pays en développement Rester dans le cadre délimité par le MF Certains défis liés à la mesure de la R-D pourront être pris en compte lors dune future révision du MF
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www.uis.unesco.org Les produits http://www.uis.unesco.org/template/pdf/S&T/Tech_Paper_No5_FR.pdf NOUVELLE Annexe proposée
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www.uis.unesco.org Contenu du Guide technique 1.Introduction 2.La nature de lactivité de R-D dans les pays en développement 3.Dépenses en R-D 4.Mobilité interne et internationale de la main dœuvre de R-D 5.Domaines spécifiques des activités de R-D 6.Entités étrangères et entités sous contrôle international 7.Renforcer les systèmes statistiques en R-D 8.Penser à lavenir
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www.uis.unesco.org Chapitre 2: La nature de lactivité de R-D dans les pays en développement Importance croissante de la R-D Plus de R que de D dans les pays en développement. Forte présence des secteurs de lEtat et de lenseignement supérieur dans lexécution de la R-D. Intérêt moins marqué pour la R-D dans le secteur des entreprises. R-D occasionnelle / R-D informelle Types particuliers de R-D
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www.uis.unesco.org Chapitre 2: La nature de lactivité de R-D dans les pays en développement suite Hétérogénéité et concentration Les pays en développement forment un groupe hétérogène: »Groupe A: pays disposant de systèmes de R-D consolidés et de systèmes statistiques en S-T développés pas de difficultés majeures à mettre en œuvre les concepts du Manuel de Frascati. »Groupe B: pays disposant de systèmes de R-D consolidés et de systèmes statistiques en S-T moins développés besoin de conseils précis sur la façon d'établir et de consolider des systèmes statistiques sains. »Groupe C: pays disposant de systèmes de R-D naissants besoin de lignes directrices spécifiques sur la façon de commencer à créer une collecte régulière de statistiques en R-D. Fort degré de concentration (dans le groupe de pays, en particulier les institutions, dans les grands projets, etc.) engendre la volatilité et lincohérence des statistiques.
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www.uis.unesco.org Chapitre 3. Dépenses en R-D Utilisation de données secondaires du budget national De nouvelles sources de fonds émergents (ONG, entités étrangères, Ent.) Divergence entre budget voté et budget alloué Engagements budgétaires non suivis Mélange des archives budgétaires et des rapports annuels des unités exécutant de la R-D Définitions des budgets de S-T / de R-D Identification des composantes de la R-D dans le budget national Entreprises dEtat, sociétés appartenant à des universités et académies scientifiques nationales Enseignement supérieur public opposé à enseignement supérieur privé Exercice budgétaire opposé à année civile Systèmes dinformation de lEtat et de lenseignement supérieur inadéquats pour les statistiques
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www.uis.unesco.org Chapitre 4: Mobilité interne et internationale de la main dœuvre de R-D Sous-estimation des chercheurs Recherche non rémunérée Recherche informelle Recherche en dehors du milieu de travail normal avec un financement externe Plusieurs postes à temps partiel non pris en compte ou sous-estimés Recherche dans le cadre dun Master
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www.uis.unesco.org Compter les chercheurs Surestimation des chercheurs Comptabilisation des contrats plutôt que du temps consacré au lieu de travail principal Plusieurs postes de recherche à temps plein Cas particuliers Calcul de lEPT >1 et EPT>PP La R-D en temps de crise Chercheurs invités Mobilité des cerveaux
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www.uis.unesco.org Compter les chercheurs Recommandations Entretiens ciblés menés par des pairs Inclut un module sur les obstacles Utilisation des sources secondaires dinformation Bases de données des publications, tant nationales quinternationales SIGST et autres bases de données des chercheurs Bases de données et registres des essais cliniques Bases de données et registres des principaux donateurs étrangers impliqués dans le financement de la R-D Bases de données universitaires daccréditation
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www.uis.unesco.org Chapitre 5: Domaines spécifiques des activités de R-D Savoirs traditionnels Essais cliniques Activités industrielles Recherche en sciences sociales et humaines Développement de logiciels et ingénierie des systèmes
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www.uis.unesco.org Savoirs traditionnels (SaT) Savoirs traditionnels: Un corpus cumulatif de connaissances, de savoir-faire, de pratiques et de représentations conservés et enrichis par des peuples possédant une histoire étoffée dinteractions avec lenvironnement naturel. Ces ensembles sophistiqués de compréhensions, dinterprétations et de significations font partie intégrante dun complexe culturel englobant la langue, les systèmes de classification et de dénominations, les pratiques dutilisation des ressources, les rituels, la spiritualité et la vision du monde.
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www.uis.unesco.org Savoirs traditionnels suite.. Dichotomie entre les systèmes de savoirs traditionnels et les connaissances scientifiques Raisons substantielles– en raison des différences dans lobjet et les caractéristiques des savoirs traditionnels et des connaissances scientifiques Raisons méthodologiques et épistémologiques – parce que les deux formes de savoirs utilisent des méthodes différentes pour enquêter sur la réalité Raisons contextuelles – parce que les SaT sont plus profondément enracinés dans leur environnement
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www.uis.unesco.org Savoirs traditionnels suite.. Liens entre systèmes de connaissances traditionnelles et scientifiques Approche scientifique aux SaT (en ethno-botanique, ethno- pédologie, ethno-foresterie, médecine ethno-vétérinaire, etc.). Lapplication des méthodes scientifiques aux SaT, visant à les transformer en une source dinformations scientifiques (en sciences de la biodiversité ou de conservation de la nature; pratique médicinale et pharmacopée traditionnelles). Interaction entre les scientifiques et les collectivités en vue détablir un développement technologique participatif
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www.uis.unesco.org Savoirs traditionnels suite.. Problèmes de mesure et recommandations Délimiter les SaT(ce qui peut être qualifié de R-D) Sont incluses: les activités qui établissent une interface entre les SaT et la R-D Sont exclus: le stockage et la communication des SaT, de manière traditionnelle Certains domaines dactivités des SaT sont transdisciplinaires (par exemple, lethno- botanique), ce qui rend difficile leur intégration dans lactuel système de classification
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www.uis.unesco.org Essais cliniques (Peuvent impliquer) impliquent une quantité importante de ressources se rapportant aux dépenses totales en R-D Doivent être menés sur une vaste population Secteur de croissance dans les pays en développement
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www.uis.unesco.org Essais cliniques suite.. Mesure des essais cliniques Registres des essais cliniques disponibles, par exemple via lOMS mais aussi au niveau national Financement provenant souvent de létranger Diverses possibilités dexécution la filiale locale de lEMN Les universités et les hôpitaux universitaires les cliniques médicales locales les organismes privés sans but lucratif enregistrés les organismes privés sans but lucratif internationaux
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www.uis.unesco.org Essais cliniques suite.. Problèmes de mesure et recommandations Catégories de fonctions du personnel local Les docteurs en médecine et autres experts assimilés, possédant au moins des diplômes de niveau 5A de la CITE, doivent être considérés comme des chercheurs Le personnel infirmier et le personnel assimilé, avec des qualifications au-dessous du niveau 5A de la CITE, doivent être placés dans la catégorie des techniciens Importance du calcul de lEPT (souvent une activité à temps partiel) Attribution du secteur dexécution doit être fait avec prudence afin déviter le double compte
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www.uis.unesco.org Activités industrielles Rétro-ingénierie: compréhension de la structure et du fonctionnement dun objet (afin délaborer un nouveau dispositif ou programme, de créer un objet similaire de manière différente), en le copiant ou en lui apportant des améliorations. Recommandation: Si on a recours à la rétro- ingénierie dans le cadre dun projet de R-D pour développer un produit nouveau (et différent), cela peut être considéré comme de la R-D.
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www.uis.unesco.org Recherche en sciences sociales et humaines (SSH) Recherche en SSH souvent minimisée, surtout dans le secteur des entreprises Plus de R-D en SSH dans les secteurs de lEnseignement supérieur et de lEtat Raisons pour plus demphase sur les SSH: Importance croissante du secteur des services et transition vers une économie du savoir Transfert technologique et développement communautaire dépendent de la compréhension du libre arbitre humain Recherche sur le développement, sur le développement durable et sur latténuation des changements climatiques Recommandations: Devrait mesurer la R-D exécutée dans les sciences sociales dans tous les secteurs Recherche en développement et autres projets de changement social: la R-D seulement en phase de développement et dessai. La recherche sur la religion: fait partie des sciences humaines et devrait figurer dans les enquêtes sur la R-D
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www.uis.unesco.org Chapitre 6: Entités étrangères et entités sous contrôle international Antennes étrangères Laboratoires de recherche des compagnies étrangères Organisations internationales opérant dans le pays Universités étrangères basées sur et menant des projets en R-D dans les campus existants dans le pays
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www.uis.unesco.org Le secteur des institutions étrangères Recommandation Créer un secteur «institutions étrangères» (IE) comme un secteur dexécution distinct Le financement découlant de ce secteur vers d'autres secteurs devrait être considéré comme provenant de «l'étranger» comme indiqué dans la partie principale du Manuel de Frascati Quest-ce qui y est inclus? Les antennes étrangères Les organisations internationales Les laboratoires de recherche des compagnies étrangères (restent dans le secteur des entreprises ) Universités étrangères (restent dans le secteur de lES)
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www.uis.unesco.org Le secteur des institutions étrangères La sous-classification sous les secteurs principaux Entreprises Etat Enseignement supérieur Privé sans but lucratif Organisations internationales
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www.uis.unesco.org Chapitre 7: Stratégies pour létablissement de systèmes statistiques dans les pays en développement Cette partie fera lobjet de discussions dans la prochaine présentation.
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www.uis.unesco.org Chapitre 8: Penser à lavenir: Autres produits - au-delà de la R-D Redéfinir les concepts de lenseignement et de la formation scientifique et technologique, au sens large du troisième degré (EFST), des services scientifiques et techniques (SST) et des activités scientifiques et technologiques (AST) Mieux intégrer les statistiques en éducation avec celles en R-D Directives pour faire des enquêtes de R_D Métadonnées Questionnaire type
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www.uis.unesco.org Merci ! http://www.uis.unesco.org m.schaaper@uis.unesco.org
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