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RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE ET ENJEUX ÉDUCATIFS

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Présentation au sujet: "RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE ET ENJEUX ÉDUCATIFS"— Transcription de la présentation:

1 RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE ET ENJEUX ÉDUCATIFS
IUFM AIX MARSEILLE C2i2e – 2009 Conférence : RESPONSABILITÉ PROFESSIONNELLE ET ENJEUX ÉDUCATIFS

2 Cette conférence professionnelle participe à la validation du domaine A3 du C2i2e. Elle s'articule de la manière suivante : 3 études de cas avec : Présentation de la situation Discussion : Questions afférentes Éléments de réponse A la suite de cette conférence le stagiaire devra choisir une “mini-étude de cas” parmi les huit proposées, y répondre et déposer le document dans son portfolio.

3 Cas 1 : La publication en ligne
sur un site d’établissement hébergé par le rectorat Situation 1 : Un espace du site public est réservé à l’expression libre des élèves sous la responsabilité de la documentaliste. Un élève propose la publication d’un article illustré par la photo de sa professeure de français, réalisée avec un téléphone mobile pendant son cours, avec des compliments sur son enseignement. L’article est validé par la documentaliste. Un peu plus tard, dans un "commentaire" lié à cet article, un anonyme écrit des injures racistes sur cette enseignante.

4 L' autorisation pour publier une image doit être : - expresse,
Cas 1: La publication en ligne sur un site hébergé par le rectorat – situation 1 Q1. Publier sur Internet une « belle » photo d’un professeur en l’accompagnant de compliments, est-ce autorisé par la loi ? La loi n’interdit pas la publication d’une photo et le droit à l’information peut être parfois opposé au droit à l’image : Selon une jurisprudence de mai 2007 : «Pour le juge, “seule une publication contraire à la dignité de la personne ou revêtant pour elle des conséquences d’une particulière gravité” induit la prééminence du droit à l’image. » Le Monde, 6 juin 2007. Pour se prémunir d’un éventuel préjudice lors de la publication d'une photo, il convient de demander une autorisation de la part de l’intéressé ou de son représentant légal (si le mineur a plus de 13 ans, il partage cette responsabilité avec ses parents). L' autorisation pour publier une image doit être : - expresse, - spéciale Elle doit préciser la finalité de la diffusion, la nature des prises de vue et les supports. Elle ne peut autoriser celle d'autres clichés ultérieurs. Et doit être retirée si l'intéressé le demande.

5 Exemple (journal Le Monde du 6 juin 2007)‏

6 Pour se prémunir d’un éventuel préjudice lors de la publication d'une photo, il convient de demander une autorisation de la part de l’intéressé ou de son représentant légal (si le mineur a plus de 13 ans, il partage cette responsabilité avec ses parents). L' autorisation pour publier une image doit être : - expresse, - spéciale Elle doit préciser la finalité de la diffusion, la nature des prises de vue et les supports. Elle ne peut autoriser celle d'autres clichés ultérieurs. Et doit être retirée si l'intéressé le demande.

7 Il faut déclarer à la CNIL toute information à caractère personnel.
Cas 1: La publication en ligne sur un site hébergé par le rectorat – situation 1 Q2. Quels sont les risques juridiques à laisser un espace d’expression libre sur un site d’établissement ? Quelles dispositions doit-on prendre si l’on veut utiliser cette activité pour valider le B2i (notamment le domaine 2) ? Si le délit d'expression a lieu en classe, un défaut de surveillance pourrait être opposé en cas de litige. Si le délit est commis depuis l’extérieur de l’établissement, c'est l’éditeur déclaré, assimilé au directeur de publication, qui assume la responsabilité juridique des contenus du site et devra répondre des contenus et de la pertinence de ce lieu d’expression dans le cadre scolaire. Rien ne doit donc être publié avant validation par un administrateur (un enseignant, pas un technicien ou un auxiliaire informatique). Concernant les blogs, ils sont considérés comme n’importe quel site publié sur l’Internet et ne bénéficient pas d’un statut particulier. Si l'on souhaite rester anonyme, il faut toutefois s'identifier auprès de son hébergeur. Un particulier qui édite un blog est à la fois éditeur et directeur de publication. Il faut déclarer à la CNIL toute information à caractère personnel.

8 Cas 1: La publication en ligne sur un site hébergé par le rectorat – situation 1
Q3. Qui est responsable des commentaires laissés sur un système de publication en ligne (Spip, blog...) ? Comment les gérer dans les publications scolaires ? Le propriétaire d’un site est le directeur de publication qu'on appelle éditeur dans la loi de 2004 (dite “loi sur la confiance dans l’économie numérique”) et il est responsable des commentaires laissés par des visiteurs internautes même anonymes. Il lui appartient donc d’opérer une modération a priori de ces commentaires, ou au moins une modération a posteriori régulière. Lors de la récente affaire dite “affaire Filippis”, la mise en examen de l’ex-directeur de publication de Libération fait suite à la 3e poursuite pour diffamation de Xavier Niel, patron de Free. Les deux premières concernent des articles rédigés par un journaliste, pour lesquelles le plaignant a été débouté. La troisième, celle qui a fait l’objet du mandat d’amener et de l’interpellation musclée, pour un commentaire laissé sur le site par un internaute. Exemple : Sur Lepost.fr, quand un internaute poste un commentaire, il est prévenu : « Nous vous rappelons que, conformément à la loi, tout propos injurieux, diffamatoire ou xénophobe vous expose à d'éventuelles poursuites judiciaires. L'anonymat n'empêche pas votre identification. » Dans un site scolaire on paramètre systématiquement la modération a priori des commentaires.

9 Exemple : l'Encyclopédie en ligne Wikipédia qui est considérée comme hébergeur et non pas comme éditeur.

10 Sur l’injure et la diffamation, on peut voir ici :
Cas 1: La publication en ligne sur un site hébergé par le rectorat – situation 1 Q4. Quelle est la différence juridique entre des propos racistes et des propos qui mettent en cause, par exemple, la qualité de la cantine ? Faut-il interdire ces derniers ? Les propos racistes sont illégaux, et relèvent de la loi sur la presse. L’article 1 de la loi sur la presse de 1881 annonce : “l’imprimerie et la librairie sont libres”. En particulier, aucun article de la loi ne précise que « la critique » serait interdite, à la condition que celle-ci n’utilise pas des arguments qui relèveraient d’un délit d’expression (injure, diffamation, atteinte à la vie privée, incitation au délit ou à la haine raciale, etc.)‏ En ce qui concerne tous les autres propos, s'ils ne font pas l'objet d'un des 60 articles de la loi sur la presse de 1881, ils sont libres... Sur l’injure et la diffamation, on peut voir ici :

11 On y trouve par exemple : - des photos de paysages pour la géologie ;
Cas 1: La publication en ligne sur un site hébergé par le rectorat – situation 2 Situation 2  Sur ce site d’établissement les professeurs de SVT (sciences de la vie et de la Terre) disposent d’un espace réservé pour leurs ressources pédagogiques, glanées sur Internet ou numérisées sur des livres, des magazines... Ils se demandent si ces différents éléments peuvent être publiés en accès public ou en accès réservé. On y trouve par exemple :  - des photos de paysages pour la géologie ;  - une préAO sur l’ouragan Katrina faite par des enseignants et diffusée par le site du Café pédagogique ;  - des simulations d’expériences acquises sur la banque de ressources CNS ; - la reproduction d’un texte de Darwin ; - une photo et un texte extraits du site de l’explorateur Jean-Louis Etienne, - des travaux d’élèves, etc.

12 Cas 1: La publication en ligne sur un site hébergé par le rectorat – situation 2
Q5. Quelle est la différence entre intranet, extranet et site internet d’établissement ? “Intranet” s’entend d’un réseau informatique accessible gratuitement depuis des postes individualisés mis à disposition des enseignants, des élèves, des étudiants ou des chercheurs dans l’enceinte d’un même établissement. “Extranet” s’entend d’un réseau informatique d’un même établissement d’enseignement ou de recherche, accessible gratuitement par les enseignants, les chercheurs, les élèves ou les étudiants dudit établissement à partir de postes informatiques distants, via des réseaux de communications électroniques externes, et dont l’accès est protégé par des procédures d’identification (code d’accès et mot de passe) qui en limitent l’usage audit public. » Toutes ces informations sont disponibles dans le BO n°5 du 1er février 2007 (accords-cadre de février 2007) concernant la mise en œuvre des accords sectoriels sur l’utilisation des œuvres protégées à des fins d’enseignement et de recherche permettent la diffusion d'œuvres protégées à destination d'un cours à la condition que l'on accède au réseau par un code.

13 Cas 1: La publication en ligne sur un site hébergé par le rectorat – situation 2
Q6. Selon le type de document et le niveau de publication, y a-t-il des droits d’auteur à protéger ? « Le droit d’auteur confère à son titulaire une propriété privative lui permettant de déterminer les conditions d’exploitation de son œuvre. Ce droit comporte deux types de prérogatives, des droits patrimoniaux qui permettent à l’auteur d’autoriser les différents modes d’utilisation de son œuvre et de percevoir en contrepartie une rémunération et des droits moraux dont la finalité est de protéger la personnalité de l’auteur exprimée au travers son œuvre. Au titre des droits patrimoniaux dont il est titulaire, l’auteur doit consentir à toute reproduction ou représentation de son œuvre. » (Loi Dadvsi) Les droits patrimoniaux subsistent pendant soixante-dix ans après la mort de l'auteur ou du dernier coauteur pour les œuvres de collaboration, jusqu’au jour de leur publication pour les œuvres anonymes, pseudonymes et collectives. Une fois la protection des droits patrimoniaux éteinte, l'œuvre tombe dans le domaine public et devient librement utilisable. Le droit moral est quant à lui perpétuel, inaliénable, imprescriptible, insaisissable et absolu . Un auteur garde à tout moment un droit de retrait ou de repentir concernant la divulgation de son oeuvre

14 Cas 1: La publication en ligne sur un site hébergé par le rectorat – situation 2
Q6 (suite). Selon le type de document et le niveau de publication, y a-t-il des droits d’auteur à protéger ? Il existe des contrat-type permettant de renoncer à certains droits patrimoniaux, telles les licences «creatives commons». Celles-ci permettent de faire respecter les droits moraux mais autorisent la reproduction selon certaines conditions. La protection des oeuvres du point de vue spécifique de l’école est commentée par cet article de Yves Hulot : En ce qui concerne les travaux d’élèves, ce sont des œuvres… Il convient donc, pour les publier, d’avoir l’accord de l’élève et/ou de ses parents, selon son âge. L’anonymation ne devrait être faite qu’à la demande des responsables légaux.

15 Cas 1: La publication en ligne sur un site hébergé par le rectorat – situation 2
Q7. Y a-t-il une différence entre publier un document (audio, vidéo, texte ou image) entier ou un extrait ? Peut-on mettre un lien vers un site externe dans un site d’établissement ? Les citations sont des extraits de l'œuvre. Elles peuvent constituer une exception aux droits patrimoniaux. Elles doivent poursuivre des fins qu'on peut qualifier de didactiques. Leur validité est de plus soumise à leur taille qui doit être " courte " : tant par rapport à l'œuvre citée (ne pas reprendre la majorité de l'œuvre citée) qu'à l'œuvre citante (la citation ne doit pas constituer la majorité de l'œuvre citante). En ce qui concerne les liens externes, rendre toujours explicite le site vers lequel on envoie pour placer des liens profonds (directement vers un document .pdf par exemple) et veiller à ne pas utiliser une procédure qui ouvre la page externe dans sa propre page, créant une ambiguïté sur son origine.

16 Cas 2 : La communication par messages et échanges de fichiers
Situation : Un professeur veut rendre des devoirs numériques, qu'il a corrigés, à ses élèves : il a sa disposition le site du collège où les documents proposés au téléchargement sont accessibles à tous. Il sait également que la plupart des élèves ont une messagerie personnelle. Il décide de mettre en place des séances pédagogiques utilisant la messagerie avec ses élèves. Il crée une liste avec les adresses de tous les élèves et fait un envoi groupé. Plus tard, tous les élèves reçoivent le même spam leur proposant de se connecter sur un site “ gothique ” les incitant à des conduites déviantes. Un élève se plaint, après une séance, d'avoir aussi reçu un message d'insultes relayé par plusieurs de ses camarades.

17 Droits d'auteur dans le cas de travaux d'élèves :
Cas 2 : La communication par messages et échanges de fichiers Q1. Le professeur a-t-il le droit de déposer des devoirs d'élèves avec ses corrections sur le site de l'établissement ? Droits d'auteur dans le cas de travaux d'élèves : Mettre le devoir d'un élève sur le site revient à le publier : l'autorisation de l'élève est alors nécessaire, que ce soit sur le site Internet, ou Intranet (accessible uniquement dans l'établissement). . Il s'agit également de respecter “ le droit à la paternité et au respect de l'oeuvre ”, en citant le nom de l'élève auteur et “ sans ajout ou retrait de l'oeuvre initiale ” Le devoir, rendu au professeur et corrigé par lui, s'apparente plus à une communication privée et ne peut être rendu public :

18 Article 17 de la Convention internationale des droits de l'enfant :
Cas 2 : La communication par messages et échanges de fichiers Q2. L’enseignant peut-il demander à ses élèves leur adresse courriel privée et travailler sur cette messagerie en classe ? En principe oui, car le libre accès à l'information est un droit de l'homme, et un droit de l'enfant : Article 17 de la Convention internationale des droits de l'enfant : « Les Etats parties reconnaissent l'importance de la fonction remplie par les médias et veillent à ce que l'enfant ait accès à une information et à des matériels provenant de sources nationales et internationales diverses, notamment ceux qui visent à promouvoir son bien-être social, spirituel et moral ainsi que sa santé physique et mentale. A cette fin, les Etats parties : 1. Encouragent les médias à diffuser une information et des matériels qui présentent une utilité sociale et culturelle pour l'enfant (...) » Légamédia, dans la définition donnée à cette notion, précise « Ce libre accès à l'information par le biais des nouvelles technologies implique par conséquent : - le libre accès aux matériels qui présentent une utilité sociale et culturelle (Internet)  »

19 Cas 2 : La communication par messages et échanges de fichiers
Q2 (suite). L’enseignant peut-il demander à ses élèves leur adresse courriel privée et travailler sur cette messagerie en classe ? Attention cependant à respecter la distinction entre sphère privée et sphère professionnelle : Il s'agit d'éviter de s'immiscer dans la vie privée de l'élève et de ne pas exclure ceux qui ne disposent pas de cet outil. Pour apprendre à séparer sphère privée et sphère professionnelle on utilisera une messagerie dédiée aux travaux pédagogiques. La création d'un compte sur est soumis à l'autorisation des parents, pour les mineurs. Une convention avec l’éducation nationale précise que « l'accès à la messagerie électronique dans un contexte pédagogique de sensibilisation et d’apprentissage aux technologies de l’information et de la communication [se fait] dans le respect des principes de l’éducation nationale (gratuité, neutralité politique, religieuse et commerciale), de protection de la vie privée et de la liberté individuelle (garantie de collecte, de traitement loyal et sécuritaire des données à caractère personnel) »

20 Respect de la vie privée – confidentialité des données personnelles
Cas 2 : La communication par messages et échanges de fichiers – situation 1 Q3. A-t-il le droit de transmettre à toute la classe les adresses privées des élèves ? Quelles autres possibilités a-t-il ? Respect de la vie privée – confidentialité des données personnelles On réfléchit à l’utilité de communiquer une adresse privée par la copie conforme (Cc), on peut aussi utiliser la copie masquée (Cci ou Bcc), et aux conditions de confidentialité de la correspondance. En créant des boîtes à lettres électroniques professionnelles, on peut mettre en place une liste, un carnet d'adresses voire un annuaire pour les élèves et les professeurs concernés. Services possibles mis à disposition dans les établissements : Certains établissements proposent des portfolios numériques (espaces personnels accessibles par Internet) sur des plateformes numériques comme Espar, Dokéos ou Ovidentia, ou des ENT comme Scolastance ou K-d'école, (définition ENT sur Educnet : )‏ Pour la distribution et le ramassage des devoirs à l'intérieur de l'établissement, une messagerie interne peut être installée, ou le module “ devoirs ” du réseau IACA.

21 Dans tous les cas, on prônera le respect de la Nétiquette :
La Nétiquette (éthique du Net - à consulter sur comprend des règles de droit et de savoir-vivre, appliquées à toute forme de communication via Internet (messagerie, forum, chat, publication, ...). Elle « peut constituer une des bases de la sensibilisation des élèves à l’Internet.. » (Educnet)‏

22 Messages non sollicités :
Cas 2 : La communication par messages et échanges de fichiers Q4. Quelles possibilités a l'enseignant en classe de réagir face à un message dangereux ou un site indésirable ? Que peut-il faire s’il comprend qu'un message d'insulte a été envoyé pendant son cours et quelle est sa responsabilité ? Messages non sollicités : On apprendra aux élèves à ne pas ouvrir les messages émanant de correspondants inconnus, ou dont le sujet peut sembler suspect ou contenant un fichier de type .zip, .exe, .pif, .bat non attendu (possibilité de virus), ou diffusant de fausses informations ou des rumeurs diffusées en chaînes. Voir le site hoaxbuster : Procédures d'urgence : En cas d’incidents liés à l’usage des Tic dans le cadre pédagogique, des procédures d’urgence existent :. Les sites “ interdits ” sont inscrits sur une liste noire nationale qui permet un filtrage commun à tous les établissements et si on souhaite accéder à un site “ interdit ” pour une raison pédagogique, il est possible de l'ajouter sur une “ liste blanche ” (de façon provisoire ou permanente). Et pour tout citoyen, un « site manifestement illégal doit être signalé le plus tôt possible aux autorités compétentes. Ce signalement peut avoir lieu en ligne à l'adresse ».

23 Protection du réseau et traçage :
Cas 2 : La communication par messages et échanges de fichiers – situation 1 Q4 (suite). Quelles possibilités a l'enseignant en classe de réagir face à un message dangereux ou un site indésirable ? Que peut-il faire s’il comprend qu'un message d'insulte a été envoyé pendant son cours et quelle est sa responsabilité ? Protection du réseau et traçage : Pour protéger le réseau, son administrateur a accès à l'ensemble des dossiers, y compris le dossiers personnels. Il ne peut consulter les données sauf s'il soupçonne la présence d'un fichier malveillant (qui aurait passé l'anti-virus) ou inapproprié (piratage par exemple). Cette protection a posteriori « par analyse de la liste des sites consultés » peut être automatisée. La conservation des traces est une demande institutionnelle. Il est de notre devoir d'informer les élèves de ce traçage…

24 Les atteintes à la dignité des personnes :
Cas 2 : La communication par messages et échanges de fichiers – situation 1 Q4. Quelles possibilités a l'enseignant en classe de réagir face à un message dangereux ou un site indésirable ? Que peut-il faire s’il comprend qu'un message d'insulte a été envoyé pendant son cours et quelle est sa responsabilité ? Les atteintes à la dignité des personnes : « Les correspondances entretenues par les élèves ou les enseignants doivent respecter la réputation et la dignité des personnes  » (Légamédia)‏ « Le message sera jugé diffamatoire uniquement s'il est diffusé auprès d'au moins une tierce personne et qu'il donne sur la victime qui doit être identifiable une perception négative qui l'expose à la haine ou au mépris au risque de lui faire perdre l'estime ou la confiance du public. » Cette divulgation est punie par la loi . Responsabilité de l'enseignant : Le professeur ne peut consulter une messagerie – même celle créée pour l'usage pédagogique – qu'en la présence de l'élève propriétaire. En effet, la loi protège le caractère privé des correspondances. Il est certes responsable de ce qui se passe dans sa classe (défaut de surveillance) mais il faut « distinguer la faute caractérisée de l’enseignant de l’organisation déficiente ou des matériels non adéquats qui sont des fautes ou des négligences imputables aux établissements eux-mêmes et non aux personnels enseignants ». (Légamédia)‏

25 Dans tous les cas, on se réfèrera à la charte d'utilisation de l'informatique et d'Internet
Obligatoire dans l'établissement – pour les élèves et les personnels. Elle doit préciser les responsabilités de chacun. Elle doit être jointe au règlement intérieur : elle est propre à chaque établissement et peut comporter les sanctions à appliquer en cas de non respect de ses clauses. Elle doit « se conformer au Droit [...], responsabiliser tous les acteurs et usagers des ressources TIC, prendre la juste mesure des risques liés aux usages de l’établissement ou de l’école afin de répondre de manière adaptée aux besoins réels. » .

26 Cas 3: la validité des sources sur internet
Situation 1: Dans un collège, au mois de septembre 2008 : Dans le cadre du programme d'Education Civique de la classe de 5°(séquence : La Sécurité), et plus particulièrement sur la deuxième partie de la séquence : Face aux risques majeurs, le programme préconise de travailler sur des cas concrets. Le professeur de d'Education Civique demande à ses élèves de 5ème de faire un exposé sur les risques technologiques et de s'intéresser plus particulièrement à ce qui s’est passé au mois de juillet 2008 au site nucléaire de Tricastin dans la Drôme.

27 Qu'est-ce que Wikipédia?
Cas 3: la validité des sources sur internet-Situation 1 Q1- Qu'est-ce que l'encyclopédie Wikipédia et quels sont les avantages d'un tel outil disponible sur la Toile ? Qu'est-ce que Wikipédia? Encyclopédie libre, gratuite et collaborative crée en 2001 ; 10ème site le plus visité du monde. 172 millions d'internautes réguliers (selon le site internet américain alexa.com) sur Wikipédia. Chacun peut apporter une contribution (écrire ou corriger un article), de façon anonyme, sur n’importe quel sujet, quelle que soit sa compétence. Les articles ne doivent pas mentionner de nom d'auteur (exception : texte sous une licence libre de type GNU spécifiant que le nom de l'auteur original doit être signalé dans toute reproduction du texte original). 337 000 contributeurs (statistiques de Wikipédia) pour les (environ) pages francophones dont 166 administrateurs aussi nommés adminou sysop : wikipédiens qui assurent la maintenance 1,7M articles en anglais. Plus de articles en langue francophone

28 Avantages de Wikipédia :
Un taux d'erreurs relativement faible. Wikipédia affiche 3,86 erreurs en moyenne par article contre 2,92 pour Britannica, l’encyclopédie de référence (“ seulement ” 33 % d’erreurs en plus). Wikipédia s'autocorrige “La vérité est rétablie par des correcteurs anonymes et libres. Alors là, c’est une entreprise qui m’enchante” (Michel Serres). Selon une étude du magazine Stern les pages en langue allemande de l'encyclopédie en ligne sont en fait plus fiables que l'édition en ligne de la plus prestigieuse des encyclopédies classiques allemandes Brockhaus. Un troisième avantage est la gratuité (voir la Licence de documentation libre GNU) Enfin Wikipédia propose des articles d'une très grande qualité, notamment dans certains domaines scientifiques.

29 “ LE CONTENU DE WIKIPÉDIA EST MIS EN LIGNE SANS GARANTIE
Cas 3: la validité des sources sur internet-Situation 1 Q2- En terme de validité de l'information pourquoi cette encyclopédie pose-t-elle problème ? En premier lieu L'avertissement du site n'est pas forcément fait pour rassurer : “ LE CONTENU DE WIKIPÉDIA EST MIS EN LIGNE SANS GARANTIE Wikipédia peut notamment contenir à tout moment des erreurs, des omissions, des informations obsolètes et des points de vue s'écartant de la neutralité. Le contenu de Wikipédia peut notamment choquer, offenser, gâcher le plaisir ou encore mettre en danger le statut légal des personnes qui prennent la responsabilité de l'utiliser ” Principaux problèmes en terme de validité de l'information : L'instabilité de certains articles qui peuvent être modifiés rapidement en fonction des besoins de l'actualité et de ses “ engagements ”. Voir le site sur la centrale du Tricastin Voir également la page de Sarah Palin : Wikipédia gagne en notoriété et attire de plus en plus de gens dont certains ne sont pas toujours bien intentionnés. Elle est utilisée parfois pour la diffamation ou l’atteinte à la vie privée (“ outing ” forcé, par exemple, sur l'homosexualité d’une personne)‏

30 Quelques coquilles (“ sympathiques ”
Quelques coquilles (“ sympathiques ”!) rencontrées sur Wikipédia, parfois insérées volontairement (“ vandalisme ”) : saint Paul vendeur de glaces à la vanille dans le New Jersey, Louis XVII roi de France de 1793 à 1795, un concert d’Elvis Presley bientôt programmé à l’Olympia ou encore ce peintre contemporain mort et enterré un mois avant son décès.). Aucune signature n'apparaît et les sources sont irrégulièrement citées. Pas de comité de rédaction, ni ligne éditoriale -seule l'absence de parti pris est mise en avant-, ni équipes de chercheurs, ni équipe de vérification. Contrôle a posteriori. Le nom de ses administrateurs n'est pas précisé. Le plus grand reproche que l'on peut faire à cette encyclopédie, et qui ne dépend pas forcément d'elle, c'est qu'elle est utilisée le plus souvent comme source unique par nos élèves !

31 Cas 3: la validité des sources sur internet
Situation 2: Dans le même temps deux enseignantes de SVT et d'Education civique proposent, dans le cadre d'une activité interdisciplinaire, à leurs élèves de cinquième de réaliser des exposés, par groupe de trois, sur les risques liés à une alimentation trop riche et les moyens nutritionnels pour les éviter. Il s’agit toujours d’une recherche libre, mais les sources retenues par les élèves sont plus variées. Cependant deux groupes ont réalisé, pour une grande part, leurs exposés à partir du site de Macdonald's et de sa rubrique “ Information nutritionnelle ”. Lors de la correction des exposés les deux collègues ont du mal à s'harmoniser sur la note à attribuer aux deux groupes ayant comme source principale le site de Macdonald's, l'une d'entre elles estimant cette source comme non fiable et racoleuse.

32 Cas 3: la validité des sources sur internet-Situation 2
Q3- Le site de Macdonald's peut-il être considéré comme fiable pour traiter le sujet de l'équilibre alimentaire? “ Macdonald's ” et “ équilibre alimentaire ” semblent antinomiques dans notre univers mental. A priori on peut juger cette source comme peu fiable. En effet en terme de validation l'auteur est parfaitement identifiable mais sa “ force ” (notoriété, cautionnement par d'autres auteurs), sa crédibilité, pour traiter de l'équilibre alimentaire amènent à la prudence. Cependant peut-on considérer cette source comme pertinente ? En l'occurrence oui si l'on considère qu'une source est pertinente à partir du moment où elle apporte des éléments de réponses (conseils nutritionnels, calcul de la valeur énergétique d’un repas Macdo, par exemple). Dans le cadre d'un bon exposé cette source est encore plus pertinente dans la mesure où elle aura été valoriséepar les élèves qui auront questionné les contenus, pour répondre à la problématique initiale. Ils devront aussi être accompagnés dans une réflexion sur la véridicité de ces sources. L'approche nutritionnelle de Macdo n'est qu'un point de vue qui diffère, sur certains points, de l'approche de l'INPES (Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé). Cela n'en reste pas moins qu'une représentation de la vérité, laquelle peut différer selon les intérêts de chacun.

33 En conclusion on peut dire que fiabilité ne rime pas forcément avec pertinence. Il est donc important d'apprendre aux élèves à vérifier leurs informations, notamment en croisant les sources. Il convient aussi de mesurer la pluralité des idées tout en prenant garde à l'instabilité de certaines données numériques qui sont parfois facilement modifiables. (modifications malhonnêtes des contenus. Voir Wikipédia).

34 Peu de temps de préparation de la recherche ;
Cas 3: la validité des sources sur internet-Situation 2 Q4- Dans quelles conditions la recherche libre sur internet par les élèves a-t-elle un sens ? Quelle démarche méthodologique peut-on proposer aux élèves pour vérifier une information ? La recherche libre Il est délicat de dire que la recherche libre sur Internet par les élèves n'a pas de sens. Il convient plutôt de s'interroger sur la manière dont les élèves cherchent sur la Toile librement, c'est à dire quelle “ stratégie ” de recherche ils développent pour trouver une information. Différentes enquêtes, notamment de l'INRP, permettent de mettre en évidence quelques généralités : L'utilisation prioritaire d'outils de type moteur et plus particulièrement Google, Yahoo et MSN ; Peu de temps de préparation de la recherche ; Formulation peu experte de leur requête ; Présupposé d’une réponse forcément contenue dans l'un des documents qui s'affichent (c'est souvent le contrat didactique en classe) ; Utilisation systématique de l’un des premiers sites indexés et en particulier Wikipédia.

35 Il est alors nécessaire de leur donner une méthodologie de recherche qui pourrait s'articuler autour de trois points : Les outils de recherche La recherche avancée La validité des sources La réflexion sur les outils (voir la fiche “ les outils Internet ”)‏ Il est nécessaire de leur donner quelques clés pour permettre une recherche plus efficace et raisonnée et éviter quelques désagréments Ils doivent apprendre à choisir les plus pertinents et connaître aussi : des annuaires qui proposent une entrée thématique (donc indexent sur le sens) ; des moteurs proposant des classements thématiques (Ujiko) ; des méta moteurs du type Copernic (logiciels) qui présente l’avantage de conserver non seulement les résultats de la recherche, mais aussi le contenu des pages dont l’utilisateur aura demandé le téléchargement, et permet ensuite de “ raffiner ” la recherche sur un sous-ensemble des documents recueillis, avec des outils de recherche en texte intégral ; des outils du type Dadi qui permettent d'accéder au Web invisible. Il s’agit de répertoires de bases de données gratuites qui ne sont pas indexées par les outils classiques.

36 La recherche avancée, autrement dit l'utilisation de mots-clés et d'opérateurs booléens par les élèves. Un travail à préparer avec le documentaliste de l’établissement. La vérification de l'information. Après la question de la pertinence et de la fiabilité d'une source, il s'agit de proposer aux élèves une démarche de questionnement critique et raisonné pour vérifier une source Carte freemind sur la vérification de l’information


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