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La contrainte extérieure est liée :

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1 4ème Partie – La logique de la désinflation compétitive (à partir de 1983)

2 La contrainte extérieure est liée :
D’après Frédéric Lordon (1997), « la stratégie de la désinflation compétitive est le produit d’un apprentissage douloureux, celui de la contrainte extérieure ». Si cette logique s’impose à partir de 1983, on peut cependant considérer que la politique de rigueur : lutte contre l’inflation et rétablissement des grands équilibres menée par Raymond Barre de 1976 à 1981 est le 1er épisode de la politique de désinflation compétitive. La contrainte extérieure est liée : au flottement généralisé des monnaies et à l’ouverture croissante des économies nationales.

3 Dès lors que la contrainte extérieure se fait sentir, elle peut induire un écart entre :
le taux de croissance nécessaire pour assurer le plein emploi et le taux de croissance autorisé par la contrainte extérieure. Alors, toute relance volontariste accroît les importations, du fait de la faiblesse de la spécialisation industrielle française : Relance Chirac de 1975 Relance Mauroy de D’où la nécessité : d’une politique de compétitivité structurelle (ou hors prix) et d’une politique de compétitivité-prix.

4 Le cercle (ou enchaînement) vertueux de la désinflation compétitive
Partage de la VA favorable aux entreprises Restauration des profits Pol budg Anti-éviction Investissement et modernisation Désinflation puis Franc fort Offre compétitive Levée de la contrainte extérieure Croissance plus forte Baisse du chômage

5 Le 2ème épisode de la désinflation compétitive intervient dès 1983, sous le gouvernement de Pierre Mauroy. Il fait suite à la relance de , qui n’est finalement qu’un intermède dans la phase de désinflation compétitive, qui s’est ensuite poursuivie au moins jusqu’au milieu des années 1990. En effet, la même pol. éco., dénommée « désinflation compétitive » ou « politique du franc fort », sera menée quelle que soit la majorité au pouvoir, et malgré les fréquents changements de majorité : : gvt. Mauroy, Delors Min. des Finances et Union de la gauche (i.e. ministres communistes) : gvt. Fabius, Bérégovoy Min. des Finances : 1ère cohabitation, gvt. Chirac, Balladur Min. des Finances

6 Cette 4ème partie, va être traitée à travers trois chapitres :
: gvt. Rocard (puis Cresson), Bérégovoy Min. des Finances puis gvt. Bérégovoy, Sapin Min. des Finances : 2ème cohabitation, gvt. Balladur, Alphandéry Min. des Finances. Continuité des hommes qui explique en partie cette continuité de la politique économique : P. Bérégovoy et E. Balladur seront l’un et l’autre Ministre des Finances avant de devenir chef du gouvernement. Cette 4ème partie, va être traitée à travers trois chapitres : Chap. 10 : : la politique de rigueur des gouvernements Mauroy et Fabius : la désinflation compétitive Chap. 11 : : la politique du franc fort

7 Chapitre 10 – La politique de rigueur des gouvernements Mauroy et Fabius : la désinflation compétitive ( )

8 C’est à ce moment, c’est-à-dire au début des années 1980, qu’apparaît le terme de « désinflation compétitive ». On peut cependant considérer, a posteriori, qu’il s’agit en fait du 2ème épisode de désinflation compétitive. En effet, les grandes lignes de la politique de rigueur des plans Barre sont reprises et durcies. Émergence d’un consensus, au niveau international : persistance de la crise car conséquences des chocs pétroliers principalement supportées les entreprises : par une ↑ de leur endettement et par ↑ des salaires > ↑ gains de productivité.

9 C’est le choix de l’ouverture qui prévaut :
Face aux importants déséquilibres induits par la relance de 1981, le gouvernement Mauroy hésite entre 2 orientations : faire sortir le franc du SME et opérer un repli protectionniste ou ne pas remettre en cause les engagements européens et changer les objectifs de la pol. éco. : lutter contre l’inflation et corriger les déséquilibres extérieurs. C’est le choix de l’ouverture qui prévaut : instaurant une rupture avec la politique de relance de mais renouant avec la logique antérieure (plans Barre) de la désinflation compétitive qui s’oppose aux dévaluations compétitives. Le durcissement porte à la fois sur : La politique des prix et des salaires Les politiques monétaire (et de change) et budgétaire. Le choix européen est confirmé par la signature de l’Acte unique en février 1986, qui vise à mettre en place le marché unique européen et entre en vigueur juillet 1987.

10 Section 1 – La politique des prix et des salaires
Politique interventionniste visant à contrôler la formation des prix et des salaires : blocage général des prix, puis assouplissement au fil des années et désindexation des salaires. 1.1- Le contrôle des prix Juin 1982 : blocage général des prix et des salaires, à l’exception du SMIC. Mesure sans équivalent depuis le début des années 1950 qui permet de réduire l’inflation de 14 % en 1981 à 9,7 % en 1982. Puis sortie progressive et négociée du blocage des prix (y compris des prix à l’import.) 3ème dévaluation du franc (depuis 1981) en mars 1983. Au total, exercice difficile mais réussi : Objectif d’inflation entre 4 et 5 % atteint Fin 1985, processus de libération des prix largement engagé.

11 1.2- La désindexation des salaires
Élaboration d’une véritable politique des salaires, à partir du 2nd semestre 1982 : Désindexation et hausses négociées indépendamment de la hausse des prix Un raisonnement en terme de masse salariale se substitue à celui en terme de pouvoir d’achat. Politique favorable à une modification du partage de la VA au profit des entreprises. Conformément à l’objectif de restauration de la situation financière des entreprises, par : la ↓ des charges (à laquelle participe la désindexation des salaires) et la ↑ des aides à l’investissement : ↑ des prêts bonifiés Création du CODEVI (Compte pour le développement industriel)

12 Section 2 – La recherche de la crédibilité de la politique de désinflation dans le cadre du SME
La 3ème dévaluation du franc (mars 1983) marque l’ancrage définitif du franc au mark allemand au sein du SME. A partir de cette date, les dévaluations changent de nature : il s’agit à présent de réalignements (ou réajustements) concertés des cours-pivots (juillet 85, août 86, janvier 87) et non plus de « dévaluations-sanctions ». La politique menée par la BdF vise à maintenir des taux d’intérêt réels positifs, voire élevés (supérieurs de 2 à 4 points au taux d’inflation). Afin d’éviter que le différentiel positif d’inflation avec l’Allemagne (malgré la ↓ de l’inflation en France) ne conduise à la dépréciation du franc sur le marché des changes.

13 Section 3 – La rigueur budgétaire
Hausse des prélèvements sur les ménages, alors que des allègements fiscaux sont consentis aux entreprises; Réduction des dépenses publiques : baisse des dépenses dans les administrations et diminution des aides aux entreprises publiques. Le gonflement de la charge de la dette, et par conséquent de l’endettement public résultent : de la politique de désinflation, tant en France qu’ailleurs, et notamment, de la hausse brutale des taux d’intérêt courts américains en 1979 (période Volcker)

14 Section 4 – la déréglementation du système financier français
Objectif poursuivi par Pierre Bérégovoy : promouvoir les mécanismes de marché au sein du système bancaire et financier français. ↓ des prêts bonifiés ↓ des distorsions de concurrence ente banques commerciales (S.A.) et banques à statut légal spécial La loi bancaire de 1984 : instaure la déspécialisation selon le principe de la « banque universelle » pouvant exercer tous les métiers bancaires et crée le statut d’établissement de crédit (EC).

15 Développement des marchés financiers :
Création du marché des TCN (titres de créances négociables), i.e. d’un compartiment du marché monétaire (titres de court-moyen terme) ouvert à tous les agents économiques : ce qui favorise le développement des OPCVM, notamment monétaires et permet le décloisonnement des marchés Création du 2nd marché, permettant la cotation en bourse des entreprises de taille moyenne Création de marchés de produits dérivés (contrats à terme et options) : le MATIF (1985) et le MONEP (1987). Passage progressif, et à l’initiative du gouvernement : d’une économie d’endettement (où l’essentiel du financement s’effectue par crédit bancaire) et administrée à une économie dans laquelle les marchés financiers ont leur place à côté des banques.

16 Conclusion (Chap 10) Succès relatif :
Restauration des marges des entreprises et processus de désendettement Inflation rapidement maîtrisée Réduction du déficit extérieur Mais croissance faible, en dehors de l’effet positif du contre-choc pétrolier de 1986 Hausse à peine ralentie du taux de chômage La politique de désinflation compétitive marque l’abandon d’une politique conjoncturelle active et keynésienne.


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