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L’Animateur Fédéral de Biologie Sous-marine

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Présentation au sujet: "L’Animateur Fédéral de Biologie Sous-marine"— Transcription de la présentation:

1 L’Animateur Fédéral de Biologie Sous-marine
A.F.B.S. Prérogatives : L'animateur exerce son activité au sein d'un club. Il est capable d'enseigner l'organisation générale de la vie subaquatique et la plongée d'observation. Conditions de candidature : Etre licencié à la F.F.E.S.S.M. et présenter un certificat médical de non contre-indication à la pratique de la plongée de moins d'un an ; Etre titulaire du brevet de plongeur niveau 2 ; Etre âgé de plus de 18 ans à la date de l'examen ; Hélène Authier AFBS 2005

2 Le milieu L’eau de mer Propriétés chimiques salinité et valeur de pH
Propriétés physiques densité lumière Les marées 20 à 60cm Le relief LE MILIEU L’eau de mer A) Propriétés chimiques de l’eau de mer A côté du sel de cuisine (chimiquement: NaCl) l’eau de mer contient de nombreux autres sels comme les sels de calcium (Ca), de potassium (K), de magnésium (Mg), etc... Tous ces sels sont très importants car ils vont intervenir à tous les niveaux en biologie, mais aussi en géologie. Ainsi ces sels servent à fabriquer les coquilles et les squelettes des animaux, les parois des plantes, etc... Tous ces sels viennent du lessivage des roches terrestres par les pluies, ils sont transportés à la mer par les rivières. L’eau de mer s’évapore et les sels se concentrent. Si leur concentration est importante, ils précipitent et se déposent au fond de la mer. La salinité (composition et quantité des différents sels dissout) de l’eau est une des composantes importantes de la vie marine. Comme toujours en écologie l’absence d’une substance vitale empêche la vie, la sur-abondance de cette même substance provoque la mort. Une des valeurs importantes dans l’analyse de l’eau est la mesure de son acidité, on dit aussi valeur du pH. L’eau pure (H2O) à un pH de 7, on dit qu’elle a un pH neutre. En dessous de 7 une eau est dite acide en dessus de 7 elle est dite basique. Les êtres vivants marins ont l’habitude de vivre dans un environnement stable pour lequel ils sont adaptés. Si les conditions du milieu de vie changent, ils ont du mal à s’adapter et à se développer, si ces conditions changent brutalement ou de façon importante, ils meurent. En mer, ne varie pratiquement pas. Par contre dans des endroits clôt ou communiquant peu avec le milieu marin extérieur, comme les flaques marines ou les lagunes, le pH peut varier de façon importante. B) Propriétés physiques de l’eau de mer La densité de l’eau par rapport à l’air entraîne de nombreuses adaptations. D’abord, parlons un peu d’Archimède: « tout corps plongé dans un liquide reçoit de la part de ce liquide une force égale au poids du volume de liquide déplacé ». En clair, puisque l’eau a une densité de 1 (1 litre d’eau a une masse d’un kilogramme) un corps immergé de densité 1 sera soumis à une force de pesanteur nulle. Or la plus part des organismes vivants ont une densité relativement proche de 1 (puisque nombre d’entre eux sont constitués principalement d’eau), par suite, les organismes marins sont partiellement affranchis de la force de pesanteur. Ceci leur fait faire des économies d’énergie, puisque la position érigée s’établie d’elle même du fait de leur faible poids apparent. Plus besoin de squelette solide et lourd, de muscles puissants pour maintenir le corps dans une position adéquate. Les coquilles énormes (en proportion) qui offrent une protection très efficace aux crustacés et aux mollusques seraient beaucoup trop lourdes pour être déplacées sur terre. Cette densité a aussi des inconvénients. Lorsqu’on est en mouvement dans l’air, cela revient à remplacer un volume d’air en un lieu précis par un volume occupé par notre corps, et vice versa. L’air ne pesant quasiment rien il ne faut pas d’effort pour le déplacer. Par contre l’eau est dense, pour déplacer un volume d’eau il faut utiliser de l’énergie, il va donc être plus difficile de se déplacer à travers un volume d’eau qu’à travers un volume d’air. Par souci d’économie d’énergie, les espèces se déplaçant dans l’eau vont évoluer pour offrir le minimum de résistance à l’avancement dans le sens de leur progression dans l’eau. L’eau est peu perméable à la lumière. Même si la lumière pénètre le milieu aquatique elle ne va pas très loin, ce qui limite la zone de répartition des espèces dépendant de la lumière à une profondeur d’une centaine de mètres. La lumière pénètre mal le milieu aquatique par effet de réflexion. Si nous voyons si bien notre reflet à la surface de l’eau, c’est bien parce qu’une partie de la lumière qui arrive sur l’eau repart sans y pénétrer. La lumière se propage mal dans l’eau par effet de réfraction. Il faut savoir que deux milieux de densité différente (l’air et l’eau) propagent les rayons lumineux de façons différentes. L’eau absorbe beaucoup de lumière, par suite elle en transmet peu. De plus l’eau absorbe plus ou moins la lumière en fonction de sa longueur d’onde. La lumière solaire est composée de lumière de longueur d’onde différente (on voit ces différents spectres lumineux dans l ’Arc en Ciel). La lumière du soleil (blanche) est composée de rayons lumineux de différentes longueurs d’onde (rouge, bleu, vert, etc...). Ainsi les rayons lumineux de grande longueur d’onde (le rouge) se propagent moins bien dans l’eau que les rayons de petite longueur d’onde (le bleu). C’est pour cela que la couleur rouge disparaît dès les premiers mètres sous la surface, puis peu à peu toutes les autres couleurs. Il ne reste que le bleu qui s’atténue lui aussi peu à peu pour laisser place à l’obscurité des grands fonds. Les Marées Evidemment, la Méditerranée n’est pas précisément le lieu où les marées se manifestent le plus. Elles y existent pourtant et ont une amplitude de 20 à 60 cm en moyenne. Les marées permettent le renouvellement des eaux, dans les flaques, les lagunes et les estuaires. Elles permettent ainsi un renouvellement et un grand brassage des nutriments et des substances dissoutes. Hélène Authier AFBS 2005

3 "Découpages océaniques":
Province Néritique Etage Hadal Province Océanique Étages littoraux Etage Bathyal Etage AbysSal Domaine Benthique Domaine Pellagique Plateau continental Talus Plaines abyssales Fosses marines Le relief Il existe un premier découpage topographique : le fond océanique si l'on part du rivage vers le centre de l'océan accuse d'abord une pente faible jusqu'aux alentours de 500m, c'est le plateau continental ou "Précontinent". Une rupture de pente forme le talus continental qui cède la place vers 3000m à la plaine abyssale. Les plaines abyssales représentent la plus grande surface des fonds océaniques. Par endroit, une pente plus forte peut amener à des profondeurs supérieures à 6000m: ce sont les fosses marines. Horizontalement, l'étalement de telle ou telle région est très variable. Par endroit le Précontinent est très court et le talus amène directement à une fosse. A d'autres endroits le Précontinent forme directement un talus qui "s'écoule" directement jusqu'à la plaine abyssale voir dans une fosse. Ce relief sous-marin est directement lié aux mouvements de la croûte terrestre et à la dérive des continents (appelée: Tectonique des plaques). Ce découpage est établi à partir des "étages biologiques". Un étage est une fourchette de profondeurs caractérisée par la présence de certains peuplements (groupes d’espèces), qui sont eux-mêmes sélectionnés par les qualités physiques du milieu : température, éclairement, présence d'oxygène, etc... Peu d'espèces supportent les pressions des fosses marines semble-t-il, c'est l'étage Hadal (Hadès = dieu des enfers). Une "faune" particulière se cantonne aux plaines abyssales où la pression est déjà énorme, l'oxygène très faible et la lumière absente, c'est l'étage Abyssal. Depuis le bas du talus jusqu'aux régions du plateau continental où toute lumière a disparu, s'étend l'étage Bathyal (bathymètre est synonyme de profondimètre). Le haut du Précontinent se découpe en plusieurs niveaux caractérisés par leur proximité du rivage (ou littoral). C'est près du rivage que l'éclairement va être le plus variable. C'est le domaine "plongeable". L'étage le plus profond est appelé étage Circalittoral ("Autour du littoral") : on y trouve les espèces qui ne supportent qu'une lumière faible, on parle de peuplements sciaphiles. L'étage supérieur est appelé étage Infralittoral ("Sous le littoral"), il est le domaine des espèces qui aiment la lumière, on parle de peuplements photophiles. L'étage Infralittoral affleure la surface ... des plus basses mers ! La surface de la mer, même la Méditerranée, monte et descend au rythme des marées. Les peuplements de l'Infralittoral, s'ils ont besoin de lumière, supportent très mal l'émersion. Les espèces de ces peuplements ont besoin d'un bon éclairage : on y trouve tous les grands "herbiers" et, dans les mers tropicales, le plus grand foisonnement de coraux. L'étage supérieur est appelé étage Médiolittoral (Médio = moyen) il se situe aux alentours du niveau moyen de la mer. Les espèces que l'on y trouve ont besoin de l'alternance entre l'émersion et l'immersion, on peut dire qu'elles ont besoin d'une humectation moyenne. Les algues y sont quasiment les seuls végétaux. Le Médiolittoral est souvent recoupé en 2 en Méditerranée. L'étage supérieur est le dernier étage vraiment marin, il s'appelle l'étage Supralittoral ("au-dessus du littoral"). On y trouve encore une dominante d'algues chez les végétaux mais elles subissent déjà la concurrence des lichens (mélange algues + champignons). Ces algues sont capables de se dessécher complètement, au point de devenir cassant, sans en mourir pour autant! Il existe encore un étage supérieur qui est le premier étage terrestre : l'Addlittoral où l'on trouve, en plus des lichens, de nombreuses plantes qui supportent bien la salinité (dites "halophiles"). On y trouve aussi de nombreux insectes alors que ceux-ci sont exceptionnels même dans le Supralittoral ! Les limites en profondeur de ces étages sont bouleversées localement. Une faille entre deux rochers, où les vagues éclaboussent plus haut et qui conserve mieux l'humidité, verra la limite du Médiolittoral "remonter". Dans une grotte ou un surplomb situé dans l'Infralittoral (par exemple), les peuplements de l'Infralittoral ne coloniseront que l'entrée. Ils laissent ensuite la place, plus on s'enfonce dans la grotte à des espèces du Circalittoral. Ces espèces du Circalittoral peuvent ainsi se rencontrer à de faible profondeur. Le Corail rouge est une espèce circalittorale mais on le rencontre parfois en grottes dès 10m. Hélène Authier AFBS 2005

4 Etagements littoraux en Méditerranée:
Étage Adlitoral Étage Supralittoral Étage Médiolitoral "0" moyen Limite supérieure de l'Herbier Étage Infralitoral Limite inférieure de l'Herbier Étage Circalittoral Fin système phytal (denières algues) Hélène Authier AFBS 2005 Substrats durs Substrats meubles

5 Notre MER Superficie: 2,5 millions de km2 Est-ouest : 4000km
Vaste dépression de 5 093m de profondeur Côte de km dont km en Europe Extension du plateau continental : 20% du total des fonds Courants, température, salinité, densité des eaux et toutes formes de vie dépend du soleil et des propriétés aqueuses. Evaporation, échanges de chaleur avec atmosphère, variations de densité (thermocline), action des vents = « recyclage » des eaux des couches profondes riches en éléments nutritifs et transport de l’oxygène au fond Notre mer Origine de la mer Méditerranée Elle occupe une vaste dépression atteignant jusqu’à 5093m de profondeur. Est-ouest : 4000km Superficie : 2,5 millions de km2 Côte : 22 500 km dont 13 000 en Europe Extension max du plateau continental ( m) : 20% du total des fonds Courants, température, salinité, densité des eaux, toutes formes de vie dépend du soleil et des propriétés aqueuses. L’eau -         permet la vie -         solvant naturel permettant de dissoudre de nombreuses substances -         accumulation de chaleur Le rayonnement solaire touchant les côtes et la mer est un des plus élevés au monde + l’isolement relatif de la mer méditerranée = eaux assez chaudes Evaporation de plus de 3000km3 (supérieur à celle sur des surfaces comparables des océans du monde). Les échanges de chaleur avec l’atmosphère provoquant donc l’évaporation mais aussi une série de mécanismes mettant en mouvement la Méditerranée contribuent à rendre homogène dans l’ensemble sur des aspects chimiques, physiques et biologiques. La hauteur de la colonne d’eau réchauffé augmente progressivement jusqu’à atteindre un max qui coïncide en moyenne avec la fin de l’été. Ce sont les eaux côtières qui ressentent le plus les rythmes saisonniers et l’alternance jour/nuit. La variation de température des eaux de surface est de plus de 25°C entre la période la plus chaude et la plus froide. L’effet du réchauffement va se traduire par des différences de densité qui ont d’énormes répercussions sur la physique et la biologie du milieu. Quand la température augmente, la densité de l’eau diminue «  flotte ». L’action des vents modifie cet équilibre et provoque des mouvements des couches d’eau supérieures qui vont transmettre leur chaleur aux couches inférieures jusqu’à une certaine profondeur. En dessous d’autres forces interviennent en particulier les frottements et la viscosité pour arrêter la diffusion de la thermocline (modification de la transmission de lumière). De même, lorsque l’eau de surface refroidit, sa densité augmente. Elle tend alors à descendre et les eaux plus profondes remontent. Ces mouvements entraînent des échanges et permettent les mélanges. Cette caractéristique permet sur de grandes surfaces un recyclage presque total des eaux amenant en surface les couches profondes riches en éléments nutritifs et transportant vers le fond l’oxygène. Le vent plus le soleil entraîne un cycle thermique influençant toutes formes de vie aquatique et terrestres. Hélène Authier AFBS 2005

6 La vie Débute par des organismes unicellulaires aquatiques : 3,5 milliards d’années Puis organismes plus complexes qui vont s’adapter peu à peu => l’ADN subit des mutations Les différences aboutissent à la classification: Règne Embranchement Classe Ordre Famille Genre Espèce A chaque niveau on définit des grandes fonctions caractéristiques LA VIE On dit que la vie débute par des organismes unicellulaires aquatiques et qu’elle est apparue sur Terre il y a un peu plus de 3,5 milliards d’années. Cette cellule primitive ressemblait à une sorte de sac, les nutriments passaient par la paroi ainsi que les déchets. Pour se reproduire, elle se partageait en deux. Puis l’évolution amena à des organismes plus complexes qui vont s’adapter peu à peu à divers environnements pour coloniser tous les milieux et ils vont se diversifier. Ainsi, la clé de l’évolution est gardée par l’ADN qui subit des mutations. Lors de la reproduction de cette cellule primitive, la cellule mère duplique son ADN en une « copie conforme » pour ensuite donner 2 cellules filles « identiques ». Cependant il arrive que lors de la copie ou durant la vie de la cellule mère, il y ait des mutations dans l’ADN. -         si la mutation affecte des fonctions essentielles, elle ne sera pas viable et l’individu porteur disparaîtra. -         Si la mutation n’affecte pas de fonctions essentielles, elle restera dans la séquence d’ADN et selon son importance elle disparaîtra si elle n’apporte pas un avantage et elle persistera si cet avantage s’avère intéressant pour l’individu. Peu à peu des mutations s’accumulent jusqu’à entraîner des différences telles que ces individus ne peuvent plus se reproduire entre eux, on dit alors qu’ils ne sont plus interféconds. Les 2 lignées sont définitivement différentes, elles appartiennent donc à 2 espèces différentes. Ces différences aboutissent à la classification des espèces en règne, embranchement, classe, ordre, famille, genre et espèce. Ainsi, pour distinguer un être vivant on donnera : Règne Embranchement Classe Ordre Famille Genre Espèce A chaque niveau on définit des grandes fonctions caractéristiques du niveau, ce qui permet de les classer. Hélène Authier AFBS 2005

7 La vie Hélène Authier AFBS 2005

8 La vie 3 feuillets : triploblastiques 2 feuillets : diploblastiques
Hélène Authier AFBS 2005 2 feuillets : diploblastiques

9 La vie Matières organiques prédateurs Animaux brouteurs
Matières minérales végétaux bactéries Sels minéraux Terre eau Hélène Authier AFBS 2005

10 La vie LE PLANCTON LE NECTON LE BENTHOS
La grande répartition de la vie Il y a différentes catégories d’organismes  Certains organismes peuvent passer d’une catégorie à une autre au cours de leur existence. LE PLANCTON animaux et végétaux emportés par les courants -         le tout petit -         méduses, siphonophores, salpes, hydrozoaires, mollusques, crustacés -         larves LE NECTON que des animaux : poissons, cétacés, céphalopodes… LE BENTHOS animaux et végétaux fixés Hélène Authier AFBS 2005

11 Les éponges ou spongiaires
Hélène Authier AFBS 2005

12 Les éponges ou spongiaires
Elles furent longtemps considérées comme appartenant au règne végétal. Les éponges sont des métazoaires (on dit aussi pluricellulaires), diploblastiques (ce qui signifie que leur physiologie (leur structure) s'organise à partir de deux feuillets de cellules souches d'origines distinctes : l'ectoderme et l'endoderme). Elles ne réagissent pas ou très peu aux stimulis extérieurs (contacts ou blessures) car elles sont dépourvues d’organes sensoriels. Les éponges sont donc des animaux très primitifs (ce sont les premiers pluricellulaires), qui se situent à la base de l'arbre phylogénique. Leurs cellules sont très peu diversifiées. 1) Physiologie générale des spongiaires. La forme externe des éponges est très variable (encroutantes, informes, tubulaires, ramifiées…). On peut voir sur toutes les éponges un ou des orifices bien circulaires (oscules) et des orifices plus petits souvent difficiles à observer à l’œil nu (pores inhalants). Hélène Authier AFBS 2005

13 Les éponges ou spongiaires
Oscules ou Pore exalant Courant d’eau pores inhalants Les éponges sont ce que l'on appelle des filtreurs actifs, et toute leur physiologie va s'organiser autour de cette notion de filtrage actif. Les éponges vont donc filtrer l'eau pour effectuer les échanges gazeux car comme tous les animaux les éponges consomment de l'oxygène et produisent du CO2. Elles vont aussi filtrer les substances en suspension dans l'eau dont elles vont se nourrir. Elles vont aussi, grâce à ce courant d'eau, évacuer leurs déchets métaboliques. La forme la plus simple est sous forme d’outre dont les parois sont perforées par de multiples pores inhalants à travers l’eau rentre dans la cavité centrale et en ressort par un oscule. Cet oscule est toujours en position supérieure pour éviter que l’eau usée soit immédiatement réabsorbée. ectoderme Schéma de principe d'une éponge endoderme Hélène Authier AFBS 2005

14 Les éponges ou spongiaires
pinacocytes Choanocytes : flagelle Pour de nombreuses autres éponges, celles-ci possèdent des orifices inhalants (ou pores inhalants) par lesquels l'eau, riche en O2 et en nutriments, va entrer dans la paroi des éponges et des orifices exhalants (ou oscules) par lesquels l'eau va être expulsée de l'éponge. Cette eau est alors chargée en CO2 et en déchets de l'éponge. L'eau passe donc par les pores et circule au travers de l'éponge dans de petits canaux ou canalicules. Plus en détail, la circulation de l'eau est assurée par des cellules spécialisées: les choanocytes. Les choanocytes sont des cellules munies d'un flagelle qui lorsqu'il s'agite provoque un courant d'eau. Ces cellules tapissent l’intérieur de l’éponge et peuvent se sont regroupés au sein de corbeilles vibratiles qui sont les "pompes à eau" de l'éponge. Les cellules qui recouvrent la paroi extérieure et les pores s’appellent les pinacocytes. Entre ces cellules, il y a une sorte de gel appelé mésoglée dans laquelle se trouvent de cellules indépendantes. Ces cellules vont intervenir dans le transport des éléments nutritifs dans l’éponge, dans la synthèse de la spongine, une matière coriace et cornée (c’est ce qui constitue les « éponges de toilettes ») et dans la synthèse des spicules ou slérites (scléroblastes). Les spicules sont formées de calcium ou de silice et constitue une sorte de « squelette ». Elles ont des formes et des tailles très variées permettant d’identifier les éponges et de les classer. Mésoglée : transport des nutriments synthèse spongine, spicules, sclérites Schéma de principe d'une éponge Hélène Authier AFBS 2005

15 Les éponges ou spongiaires
Coupe d’un éponge Hélène Authier AFBS 2005

16 Les éponges ou spongiaires
charpente spicules Hélène Authier AFBS 2005

17 Les éponges ou spongiaires
On peut d’abord classer les éponges par leur organisation globale en fonction du degré de complexité du réseau interne de canalicules. L’éponge la plus simple est de type ascon et est peu représentée (Chlatrine). La paroi est traversée par des canalicules simples. Hélène Authier AFBS 2005

18 Les éponges ou spongiaires
On trouve ensuite des éponges de type sycon à la paroi beaucoup plus épaisse. On trouve les corbeilles ou chambres vibratiles dans la paroi, c'est-à-dire un regroupement de choanocytes et il n’y a pas de choanocytes dans la cavité centrale. Mais la plupart des éponges sont de type leucon et possèdent des corbeilles vibratiles très ramifiées conduisant à un réseau de canaux très complexe. Les plus fins canalicules convergent avec d’autres et créent d’autres canalicules de diamètre plus important. La cavité centrale peut aussi se ramifier et il peut y avoir plusieurs oscules. Hélène Authier AFBS 2005

19 Les éponges ou spongiaires
La reproduction Reproduction sexuée Reproduction asexuée ou végétative Le milieu de vie fixées sur rochers ou coquillages, branches de gorgones = benthique eau stagnante, en profondeur, dans les grottes Relation des éponges avec leur environnement 2) La reproduction chez les spongiaires. Les éponges possèdent deux modes de reproduction (c'est assez commun chez les animaux les plus primitifs), une reproduction sexuée et une reproduction végétative. La reproduction sexuée: Il s'agit de la reproduction fait intervenir les gamètes, il y a donc un brassage génétique des caractères des deux parents. La majorité des spongiaires est hermaphrodite: la maturité des gamètes mâles et des gamètes femelles est décalée dans le temps. Les gamètes mâles sont libérés dans le milieu extérieur, et sont captés par les autres spongiaires grâce au courant d'eau créé par les choanocytes; les ovules contenus dans l'éponge sont alors fécondés et évoluent en larves nageuses. Ces larves, au terme d'une vie planctonique, se fixent sur un site favorable et s'y transforment en nouveaux individus. Ce déplacement permet alors à l’espèce de coloniser d’autres sites. La reproduction végétative: La reproduction végétative (on dit aussi asexuée) est couramment observée chez les spongiaires. On a alors apparition d'une excroissance de l'éponge mère ("bourgeonnement"). La nouvelle éponge peut soit s'individualiser de la « mère » et mener une existence indépendante, soit rester accolée et édifier une colonie d'éponges. 3) Le milieu de vie des spongiaires. Les éponges sont des animaux fixés (seule la forme larvaire est momentanément mobile), ce sont donc des animaux benthiques. La plus part des spongiaires sont fixés au rocher mais quelques espèces vivent fixées aux coquilles ou sur les branches d’une gorgone). Comme les éponges créent leurs propres courants d'eau, elles vont pouvoir coloniser à peu près tous les milieux pourvu qu'il y ait un minimum de nourriture en suspension. Ainsi on peut indifféremment les rencontrer en eau stagnante, en profondeur, ou dans les grottes marines. Selon les espèces elles se localiseront préférentiellement sur certains substrats (clione sur le calcaire) et plus ou moins à l’abri de la lumière. 4) Relations des éponges avec leur environnement. La forme spatiale adoptée par les spongiaires résulte d’une forme de base définit par leur génome et influencée par des facteurs externes, tels que les courants, la nature et la forme du substrat, la concurrence avec les espèces voisines, la richesse en éléments nutritifs... Les autres espèces animales rechignent à consommer les spongiaires, seul les nudibranches s’en nourrissent. De plus, on pense que les éponges sécrètent des substances chimiques qui repoussent les prédateurs éventuels et qui empêchent d'autres organismes de coloniser leur surface. Ces organismes sont appelés épibiontes et pourraient faire obstacle à la circulation de l'eau et seraient donc néfastes aux éponges. Si la surface des spongiaires constitue un support hostile, leurs canaux exhalants, en revanche, peuvent être colonisés par des organismes qui y trouvent refuges et ressources alimentaires en abondance (algues, crustacés, vers polychètes). Hélène Authier AFBS 2005

20 Les cnidaires Hélène Authier AFBS 2005

21 Les cnidaires Les cnidaires (du grec knidé : ortie).
Les atolls, la Grande Barrière de Corail, et plus largement tous les récifs de coraux (qui sont à eux seuls des mondes vivants abritant des milliers d’espèces), sont élaborés par les cnidaires. On les trouve également en bijouterie sous forme du célèbre Corail Rouge ou sur les plages certains étés, terrorisant les touristes sous la forme des méduses gélatineuses. Pourtant il s’agit d’animaux que l’on ne connaît pas bien, notamment leur vie dont on distingue deux phases : alternance du polype et de la méduse. Presque tous les cnidaires ont une symétrie radiale (sur une coupe longitudinale on observe 2 moitiés symétriques). L’anatomie d’un cnidaire se résume en une cavité centrale, délimitée par une paroi composée de deux feuillets de cellules. (Voir schémas) * Ectoderme * Mésoglée : substance gélatineuse servant de tissu de soutient. * Endoderme L’organisation générale sous forme polype ou sous forme méduse est la même avec une bouche entourée de tentacules et l’orifice buccal débouchant sur une cavité gastrique et servant aussi d’anus. Grossièrement, un polype est une méduse retournée et fixée sur un substrat. Hélène Authier AFBS 2005

22 Les cnidaires cnidoblastes
Les cnidaires possèdent des cellules musculaires qui vont permettre toutes sortes de mouvements, des cellules nerveuses et des cellules sensitives. Ceux qui sont urticants possèdent aussi des cellules appelées cnidoblastes. Ces cellules contiennent une grosse vacuole, le cnidocyste, fermée par une capsule surmontée d’un cnidocil. Lorsque ce cil est effleuré par un corps étranger, la capsule explose et le filament urticant contenu dans la vacuole se déroule violemment et pénètre dans le corps étranger. Ce filament est muni de quelques stylets et de nombreux crochets (dards) capables de transpercer l’épiderme de la proie et assureront l’adhérence pendant que le venin est injecté par un orifice qui se trouve à l’extrémité. Ce venin provoque alors la paralysie voire la mort de la victime. Le concentration des cnidoblastes au niveau des tentacules fait qu’un grand nombre d’entre elles se déclenchent simultanément. Les cnidoblastes déchargés sont expulsés et rapidement renouvelés. Une sécrétion de mucus évite toute agression mutuelle des tentacules entre elles cnidoblastes Hélène Authier AFBS 2005

23 Les cnidaires La reproduction Reproduction sexuée
Reproduction asexuée ou végétative bourgeonnement ou scissiparité Nutrition carnivores (zooplancton, crevettes, petits poissons) Le milieu de vie position importante dans le milieu Relation des cnidaires avec leur environnement Reproduction Comme il est commun de le voir chez les animaux primitifs (ayant une organisation structurale simple), les cnidaires possèdent deux modes de reproduction : sexuée et asexuée (on dit aussi végétative). La particularité de certains cnidaires c’est l’alternance de génération, due aux deux modes de reproduction. Les formes méduses pratiquent la reproduction sexuée: Les méduses émettent en pleine eau des gamètes mâles et femelles. Ces gamètes fusionnent avec d’autres gamètes dérivant au grès des courants et donnent un œuf. Cet œuf donnera une larve ciliée: la planula. Cette planula va nager puis se poser sur un substrat dur pour évoluer en polype. Les formes polypes et certaines méduses pratiquent la reproduction asexuée: - par scissiparité (uniquement pour les polypes) : un individu se scinde en deux individus et donne un autre polype. Ainsi se forment des colonies qui peuvent relier leur tube digestif. Lorsque l’un des individus se nourrit tous les autres en profitent et on peut avoir également spécialisation de certains individus qui vont assurer un rôle de défense ou de reproduction… - par bourgeonnement: à la surface de son corps, l’individu mère émet des excroissances ressemblant à des bourgeons, si ces bourgeons restent collés à l’individu mère, on a naissance d’une colonie (de méduses ou de polypes), si les bourgeons se détachent, ils donneront des méduses libres. En fait selon les classes et les espèces, il y a quelques variations dans la reproduction, et notamment la prédominance d’une des deux phases (méduse ou polype). Nutrition et mode de vie Malgré la diversité des cnidaires, leur mode de nutrition est commun à toutes les espèces. Les cnidaires sont exclusivement carnivores. Leur proie va du zooplancton à des crevettes ou des petits poissons pour les plus grosses anémones. L’élément fondamental de la nutrition chez les cnidaires est le cnidoblaste; c’est d’ailleurs lui qui donne son nom à l’embranchement. Le cnidoblaste est une cellule spécialisée qui sert aux cnidaires pour capturer les proies qui passent à sa portée. Les cellules qui bordent la cavité centrale assurent les fonctions de digestion. Les cnidaires possèdent un orifice servant à la fois de bouche et d’anus. Les cnidaires qu’ils soient libres (méduses) ou fixés (polypes) sont totalement tributaires des éventuelles proies qui passe à leur portés, ce ne sont pas des chasseurs actifs. Par suite, leur position dans le milieu est particulièrement importante, notamment pour les polypes. Ainsi on peut souvent observer que sur une paroi rocheuse ou sur un gros rocher les gorgones et les coraux se situent préférentiellement à l’abri des courants violents, dans des zones ou les éléments du zooplancton sont en suspension. Certaines anémones peuvent par reptation de leur pied se déplacer localement, ces déplacements ne sont jamais très longs et sont très lents. Les cnidaires pourvus d’un squelette calcaire sont dans l’impossibilité d’effectuer le moindre déplacement. Hélène Authier AFBS 2005

24 Les cnidaires 4 classes: hydrozoaires : animaux fait d’eau
scyphozoaires : animaux coupe Anthozoaires: animaux fleur Cubozoaires: animaux cube La systématique des cnidaires est relativement bien établie du point de vue de l’imbrication des différents groupes, mais comprend de nombreuses lacunes dans l’identification des espèces notamment à cause du phénomène d’alternance de phases très commun dans cet embranchement. Les cnidaires sont des animaux (règne), métazoaires (étant constitués de plusieurs cellules, on dit aussi pluricellulaires), diploblastiques (leur structure finale (adulte) est élaborée à partir de deux feuillets (ensemble de cellules) embryonnaires distincts : l’ectoderme (feuillet supérieur) et l’endoderme (feuillet intérieur). L’embranchement des cnidaires est subdivisé en quatre classes : Hydrozoaires : «  animaux fait d’eau » Scyphozoaires : «  animaux coupe » Anthozoaires : «  animaux fleur » Cubozoaires : « animaux cube » Il existe quatre classes de cnidaires de par le monde, mais les cubozoaires ne fréquentent que les mers tropicales et sont donc moins intéressantes pour nous. On peut tout de même dire qu’ils sont en général très urticants: le moindre contact est généralement mortel pour l’homme. Une seule espèce vit en Méditerranée : la « Guêpe de Mer ». Hélène Authier AFBS 2005

25 Les cnidaires HYDROZOAIRES LES HYDRAIRES arbuste Les hydrozoaires:
C’est la seule classe renfermant des espèces dulçaquicoles (ex: l’Hydre) Traits communs aux différentes espèces: - généralement alternance des formes polypes et méduses. - méduses craspédotes (à vélum). Deux groupes: * Les Hydraires: (Hydraire dendriforme, plumulaires.) polype ou méduse: alternance de génération au sein d’une même espèce d’où une grande difficulté d’identification. La même espèce peut porter deux noms différents (polype et méduse). Les polypes forment souvent des colonies fixées sur un substrat au sein desquelles chaque polype peut se spécialiser : fonction nutritive, fonction locomotrice, fonction protectrice et fonction reproductrice. Les hydraires se nourrissent de plancton. La croissance de la colonie se fait par bourgeonnement de nouveaux polypes. Des polypes reproducteurs spécialisés (gonozoïtes) peuvent former des méduses. Celles-ci émettront les gamètes dans le milieu puis la fécondation aboutira à une larve planula qui une foie fixée donnera une autre colonie. * Les Scyphonophores: (Physalie) Ce sont des hydrozoaires coloniaux qui n’existent que sous la forme méduse. Les différents individus de la colonie ont acquis diverses spécificités fonctionnelles entraînant un polymorphisme du tout. Hélène Authier AFBS 2005

26 Les cnidaires SCYPHOZOAIRES GRANDES MEDUSES (Pelagia) méduses
Les Scyphozoaires C’est la classe à laquelle appartiennent les grandes méduses (ex: Rhizostoma pulmo, Pelagia nocticula...). Traits communs aux scyphozoaires: - phase méduses largement dominante. - méduses acraspèdes (sans vélum). Chez certains scyphozoaires, l’œuf fournit une planula qui se transforme directement en une jeune méduse. Chez d’autres il y a au contraire passage par un stade polypoïde qui, par divisions transversales ou strobilation, donnera naissance à de nombreuses petites méduses. Hélène Authier AFBS 2005

27 Les cnidaires ANTHOZOAIRES polypes HEXACORALLIERES
Cérianthe, anémone jaune encroûtante, anémone verte, madrépore OCTOCORALLIERES Alcyonnaires, corail rouge, vérétilles, gorgones Les Anthozoaires. (Anémones de mer) Anthozoaire vient du grec anthos: fleur et zoaire: animaux. Les anthozoaire, littéralement « animaux fleur », n’existent que sous la forme polype, solitaires ou coloniaux. Traits communs aux anthozoaires: - formes polypes uniquement, solitaires ou coloniales. - pharynx donnant accès à une cavité gastro-vasculaire divisée par des cloisons radiales. Les anthozoaires se répartissent en deux sous classes: * les hexacoralliaires * les octocoralliaires A) Les hexacoralliaires Ils représentent la majorité des anthozoaires. On peut les trouver sous forme de polypes solitaires ou coloniaux. Chaque polype possède des tentacules lisses au nombre de six ou multiple de six. La taille de chaque polype varie de quelques mm jusqu’à 1,5 m de diamètre (pour la bouche). Les hexacoralliaires sont eux-mêmes subdivisés en quatre ordres: a) Les cérianthaires (Cerianthus sp.) - solitaires, ils possèdent deux types de tentacules: tentacules buccaux courts et tentacules de prédation longs b) Les zoanthaires (ex: Parazoanthus axinellae (anémone encroûtante jaune)) - en général coloniale, elles consolident leurs édifices en accumulant entre les polypes des grains de sable et divers corps étrangers. - peut couvrir plusieurs décimètres carrés c) Les actiniaires (ex: Anemonia viridis: anémone verte, Aiptasia mutabilis: aiptasie verte) - solitaires et dépourvues de squelette calcifié C’est dans cet ordre que l’on trouve les polypes de plus grande taille. d) Les madréporaires (ex: Caryophyllia inornata: madrépore œillet) - solitaires ou coloniaux, ils élaborent à l’aide de leur ectoderme un squelette calcaire Ce sont eux qui constituent les récifs coralliens des mers tropicales. Hélène Authier AFBS 2005

28 Les cnidaires ANTHOZOAIRES polypes HEXACORALLIERES
Cérianthe, anémone jaune encroûtante, anémone verte, madrépore OCTOCORALLIERES Alcyonnaires, corail rouge, vérétilles, gorgones B) Les octocoralliaires Il s’agit d’espèces plutôt coloniales. Le nombre de tentacule est le même pour tous les individus de cette sous-classe, il est égal à huit. Chaque tentacule est pennatulé. Cette sous-classe se subdivise en quatre ordres: a) Les stolonifères (ex: Clavularia crassa: clavulaire commune) Ils sont formés de polypes issus de stolons adhérant au substrat, ils communiquent entre eux par ces stolons, un peu à la manière des hydrozoaires. b) Les alcyonaires (ex: Alcyonium acaule: main de Saint-Pierre) Ils forment des colonies dressées, à la consistance charnue. Ils ont un hydrosquelette qu’ils gonflent d’eau lorsqu’ils sont en période d’activité nourricière (polypes dehors). Certaines espèces sont encroûtantes et forment des colonies épibiontes sur les gorgones en particulier. c) Les gorgonaires (ex: Corallium rubrum: corail rouge) Dans cet ordre la mésoglée des stolons et des polypes s’épaissit considérablement, et forme une masse importante dans laquelle les polypes sont comme enchâssés. Cette masse mésogléenne, recouverte par un ectoderme commun à tous les individus de la colonie constitue le coernosac; elle est parcourue par des canaux endodermiques qui font communiquer les cavités gastro-vasculaires des polypes. Souvent, des celles ectodermiques émigrent dans la mésoglée et y forment des spicules qui en fusionnant, constituent un véritable squelette, comme par exemple chez le corail rouge. Les spécialistes se basent sur la morphologie des sclérites pour reconnaître les espèces. d) Les pennatulaires (ex: Veretillum cynomorium: vérétilles) Ce sont des habitants des fonds meubles et profonds que l’on rencontre que très rarement. A Banyuls on peut en voir pas très profond car l’eau est chargée en particules et la luminosité est réduite. Ils possèdent un hydrosquelette qui fonctionne comme celui des alcyonnaires. Hélène Authier AFBS 2005

29 Les vers Pour les néophytes, un vers c’est un truc mou, pas beau, long. Et bien il va falloir oublier ces idées préconçues et erronées, parce que de nombreux vers sont magnifiques (esthétiquement parlant), ils ne sont pas tous mous et si leur forme est bien souvent allongée elle diffère énormément d’une espèce à l’autre. Nous allons voir trois embranchements qui sont englobé par le terme générique de « vers ». L’embranchement des Plathelminthes qui constitue une étape décisive dans l’évolution des espèces animales, l’embranchement des Annélides qui correspond le mieux à l’image que l’on se fait d’un « ver », et l’embranchement des Échiuriens très faiblement représentés dans le monde mais qui comprend une espèce commune dans nos eaux: la Bonellie (Bonellia viridis). Hélène Authier AFBS 2005

30 Les plathelminthes Ou Vers plats
1- Embranchements des Plathelminthes Les Plathelminthes sont des vers plats (plat = plat et helminth = vers) A- Systématique Avec l’embranchement des Plathelminthes nous passons une étape dans l’échelle de l’évolution animale, puisque nous entrons dans le groupe des triploblastiques. Les spongiaires, les cnidaires et les cténaires étaient constitués de plusieurs cellules (on dit qu’ils sont pluricellulaires) et ces cellules provenaient de deux familles de cellules (on dit aussi feuillet): l’ectoderme formait la partie extérieure et l’endoderme la partie intérieure. Ils étaient dits diploblastiques. Chez les triploblastiques, il y a apparition d’une troisième famille de cellules: le mésoderme. Ces cellules vont être à l’origine des organes (organes de la digestion, etc...) et de nombreux tissus (muscles, etc...). C’est donc une grande nouveauté dans le règne animal, à partir de là on va pouvoir « construire » des animaux plus complexes. L’embranchement des Plathelminthes est subdivisé en six classes, mais nous n’étudierons que celle que nous rencontrons en plongée sous la dénomination  « vers plats »: la classe des Turbellariés. B- Plan d’organisation des Turbellariés (Planaires) La structure des Turbellariés est relativement simple: leur corps est très aplatis dorso-ventralement, la plus part des espèces sont minuscules. Leur épiderme est recouvert de cils dont les battements créent des tourbillons dans l’eau, d’où le nom de Turbellarié. Ils utilisent ces tourbillons pour adhérer au substrat et pour se déplacer, un peu comme des aéroglisseurs. L’extrémité antérieur du corps élargie porte les organes sensoriels: yeux simples, tentacules et organes olfactifs. La bouche s’ouvre vers le milieu de la face ventrale, et l’orifice génital vers l’extrémité postérieure. Le « sac digestif » est étendu à tout l’animal, et il n’y a pas d’appareil circulatoire. Les échanges respiratoires se font au travers du tégument (« la peau »). C- Histoires de Planaires Les Planaires ont d’étonnantes facultés de régénération. Ils peuvent donner deux individus si on les coupe en deux parties, ce qui peut s’apparenter à une reproduction asexuée. Mais ils ont aussi une reproduction sexuée. Leur fécondation est interne, croisée et réciproque. Les planaires vivent sur les supports rocheux, se sont de terribles carnivores qui s’attaquent surtout aux mollusques (leur proie peut être beaucoup plus grosse qu’eux). Ils peuvent nager en pleine eau par ondulation de leur corps, ce n’est pas là un mode de locomotion, mais plutôt un moyen permettant de se rapprocher du support en cas de « décollage » accidentel. Hélène Authier AFBS 2005

31 Les annelides corps segmenté formé d’anneaux (d’où leur nom) ou métamères. nouveau phénomène dans l’évolution animale : cavité à l’intérieur de leur corps contient les différents organes = coelum ou coelome. - apparition d'un tube digestif complet, développement d'un système circulatoire fermé. - squelette hydrostatique segmenté. - segments antérieurs spécialisés = tête. 2- Embranchement des Annélides A- Systématique Parmi les annélides, certains sont connus de tous comme les vers de terre et les sangsues. Les Annélides ont un corps segmenté formé d’anneaux (d’où leur nom) ou métamères. On parle alors de métamérisation ou segmentation du corps. Ils constituent un embranchement subdivisé en trois classes: - les Achètes, (du latin hirudo= sangsue), ou sangsues, sont aplatis dorso-ventralement et ont des ventouses sur le prostomium et le pygidium. - les Oligochètes (du grec oligos= peu) ont des soies réduites ou de très petite taille et ne possèdent pas de parapodes. - les Polychètes (du grec polys= plusieurs, et chaete= soie ou long poil) sont caractérisés par la présence de nombreuses soies souvent portées sur des parapodes de formes très variables. Les annélides ont introduit un nouveau phénomène dans l’évolution animale. Ils ont un sac, une cavité qui s’est creusée à l’intérieur de leur corps et qui contient les différents organes. Cette cavité est appelée coelum ou coelome. Le fait que tous les organes soient rassemblés en un seul endroit du corps, va permettre de mieux les organiser et de développer d’autres systèmes (appareil circulatoire notamment). En effet, l'apparition d'un tube digestif complet peut être considéré comme un grand progrès dans l'évolution animale car elle permet une spécialisation des différents sections et une meilleure digestion. Toutefois, cela cause un problème potentiel pour les segments adjacents à la partie antérieure du tube digestif où la digestion n'est pas commencée, et pour les segments les plus postérieurs recevant une nourriture déjà complètement digérée et sans valeur nutritive. Le développement d'un système circulatoire fermé qui alimente toutes les parties du corps permet de résoudre ce problème. Le succès des Annélides est attribué en grande partie à leur squelette hydrostatique segmenté. Chaque partie du corps peut changer de forme sans affecter les autres. Chez les vers de terre (oligochètes), le diamètre et la longueur de chaque segment peut varier indépendamment. Chez les vers marins (Polychètes) chaque coté peut bouger indépendamment. De plus, les premiers segments de la région antérieure sont spécialisés pour former la tête. Nous n’étudierons pas la classe des Achètes (comme la Sangsue) car nous avons peu de chance de les rencontrer en plongée mer. Hélène Authier AFBS 2005

32 Les annelides Ils constituent un embranchement subdivisé en trois classes : - les Achètes : sangsues, sont aplatis dorso-ventralement et ont des ventouses. - les Oligochètes : des soies réduites ou de très petite taille. les Polychètes : présence de nombreuses soies. 2- Embranchement des Annélides A- Systématique Parmi les annélides, certains sont connus de tous comme les vers de terre et les sangsues. Les Annélides ont un corps segmenté formé d’anneaux (d’où leur nom) ou métamères. On parle alors de métamérisation ou segmentation du corps. Ils constituent un embranchement subdivisé en trois classes: - les Achètes, (du latin hirudo= sangsue), ou sangsues, sont aplatis dorso-ventralement et ont des ventouses sur le prostomium et le pygidium. - les Oligochètes (du grec oligos= peu) ont des soies réduites ou de très petite taille et ne possèdent pas de parapodes. - les Polychètes (du grec polys= plusieurs, et chaete= soie ou long poil) sont caractérisés par la présence de nombreuses soies souvent portées sur des parapodes de formes très variables. Les annélides ont introduit un nouveau phénomène dans l’évolution animale. Ils ont un sac, une cavité qui s’est creusée à l’intérieur de leur corps et qui contient les différents organes. Cette cavité est appelée coelum ou coelome. Le fait que tous les organes soient rassemblés en un seul endroit du corps, va permettre de mieux les organiser et de développer d’autres systèmes (appareil circulatoire notamment). En effet, l'apparition d'un tube digestif complet peut être considéré comme un grand progrès dans l'évolution animale car elle permet une spécialisation des différents sections et une meilleure digestion. Toutefois, cela cause un problème potentiel pour les segments adjacents à la partie antérieure du tube digestif où la digestion n'est pas commencée, et pour les segments les plus postérieurs recevant une nourriture déjà complètement digérée et sans valeur nutritive. Le développement d'un système circulatoire fermé qui alimente toutes les parties du corps permet de résoudre ce problème. Le succès des Annélides est attribué en grande partie à leur squelette hydrostatique segmenté. Chaque partie du corps peut changer de forme sans affecter les autres. Chez les vers de terre (oligochètes), le diamètre et la longueur de chaque segment peut varier indépendamment. Chez les vers marins (Polychètes) chaque coté peut bouger indépendamment. De plus, les premiers segments de la région antérieure sont spécialisés pour former la tête. Nous n’étudierons pas la classe des Achètes (comme la Sangsue) car nous avons peu de chance de les rencontrer en plongée mer. Hélène Authier AFBS 2005

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35 Les echiuriens 3- Les Échiuriens
On ne parlera que de la Bonellie. On ne voit généralement que cet animal par sa trompe se terminant en « T », qui fouille le sable et se rétracte dans un interstice de rocher lorsqu’on la touche. Le corps de l’animal se trouve dans l’interstice et ressemble à un grosse boule. En fait, il s’agit du corps de la femelle. Chez la Bonellie, les larves, toutes asexuées, nagent un moment en pleine eau et tombe au fond. Si elles tombent sur la trompe d’une femelle Bonellie, elles se transformeront en mâles minuscules logeant à l’intérieur de la femelle, parasite de la femelle, et dont la seule fonction est une fonction de reproduction (une seule femelle peut contenir jusqu’à 700 mâles). Si elles tombent sur un substrat quelconque autre qu’une femelle elle se transforme en femelle et se trouve une anfractuosité pour se développer. Les Bonellies ont une activité essentiellement nocturne. Elles fouillent le sable de leur trompe et ramènent le long d’une gouttière ciliée, inclue dans la trompe, les particules organiques nutritives qu’elles ont trouvées pour les manger. Une trompe peut s’allonger jusqu’à 150 cm. Hélène Authier AFBS 2005

36 Les bryozoaires La première fois que l’on voit un bryozoaire, il est bien difficile de le considérer comme un animal. Certes, les « animaux mousses » (étymologie du mot bryozoaires) n’ont pas usurpés leur nom, et ce n’est qu’au moyen d’une loupe que l’on pourra distinguer les différents individus d’une colonie, chacun s’agitant pour attraper le maximum de nourriture, puis brusquement tous se retirent dans leur loge calcaire. Hélène Authier AFBS 2005

37 Les bryozoaires Plan d’organisation lophophore bouche anus
Logette ou cystide anus Muscle rétracteur estomac Les bryozoaires constituent une classe appartenant à l’embranchement des lophophoriens (du grec lophe = aigrette, et phorein = porter). Physiologie Les bryozoaires sont des animaux qui ressemblent à de la mousse et qui portent des aigrettes. Ils vivent le plus souvent en colonie et chez certaines espèces l’aspect extérieur de la colonie ressemble à des mousses ou des lichens terrestres. Chaque individu vit isolé dans une loge qui est accolée aux loges des autres individus. Cette loge est appelée cystide et est le plus souvent calcifiée. Elle offre une protection à l’animal, qui se retire rapidement à l’intérieur en cas de danger grâce à un muscle rétracteur qui le relie au fond de la loge. Une couronne tentaculaire, le lophophore, émerge de la cystide pour capturer les proies qui dérivent dans le courant. Au milieu du lophophore se trouve la bouche, prolongée par un pharynx qui mène à l’estomac. Après l’estomac on trouve l’intestin, terminé par l’anus qui débouche extérieurement au lophophore. Les tentacules du lophophore ont d’autres fonctions que la préhension de nourriture. Elles servent également à l’activation des échanges gazeux (elles fonctionnent comme des branchies), et au captage et à la transmission d’informations provenant du milieu extérieur (variation de pression, etc...). Les gamètes sont émis dans le milieu par deux orifices situés à l’extrémité de deux tentacules sexuels. Au sein d’une même colonie, les individus communiquent les uns avec les autres grâce à de petits orifices pratiqués dans leur paroi. Ils échangent ainsi des informations ou des nutriments. Nutrition et milieu de vie Comme chez tous les animaux fixés, nutrition et milieu de vie sont étroitement liés. Les bryozoaires se nourrissent de petits organismes planctoniques qu’ils capturent et transportent dans leur bouche à l’aide de tentacules ciliés. Ces tentacules créent par leur mouvement une dépression qui achemine les particules nutritives jusqu’à la bouche située en position centrale au milieu du lophophore, tandis que l’eau est refoulée vers le milieu extérieur, entre les tentacules. Les particules sont ensuite digérées par le système digestif du zoïde, puis les déchets sont rejetés par l’anus hors du lophophore. Les bryozoaires vivent fixés sur des substrats durs, dans des endroits où les courants marins leur apportent la nourriture planctonique. Ainsi on les trouve souvent fixés en bouquet à des gorgones, ou sur des tombants rocheux bien exposés, sur les épaves, etc... Hélène Authier AFBS 2005

38 Les bryozoaires forment des colonies opercule lophophore
Logette ou cystide opercule Reproduction Le mode principal de reproduction est la reproduction asexuée. Elle s’effectue par bourgeonnement et c’est par ce moyen que s’édifient les colonies. Bien sur, une telle reproduction ne permet une colonisation du substrat que de proche en proche. Aussi, existe-t-il également un mode de reproduction sexuée. Les bryozoaires étant hermaphrodites, ils émettent dans le milieu des gamètes femelles et des gamètes mâles. L’union des gamètes se fait donc librement et aléatoirement dans la mer. L’oeuf ainsi engendré évolue un moment dans le milieu marin avant de se fixer à un substrat dur. Il donne alors une nouvelle colonie. Chez certaines espèces la fécondation est interne, les oeufs se développent au sein du géniteur et sont libérés lorsqu’ils sont parvenus au stade larvaire. Organisation de la colonie Quand on les étudie dans le détail on s’aperçoit que les individus d’une même colonie peuvent différer morphologiquement les uns des autres. Ils apparaît une spécialisation de certains zoïdes, qui va leur permettre d’effectuer correctement les fonctions particulières qui leur sont dévolues. Ainsi, certains sont dépourvues de bouche dont la fonction est d’ancrer la colonie au substrat. Les individus spécialisés dans la reproduction sont les gonozoïdes qui produisent les gamètes et les ovicelles où se développent les larves. Les aviculaires sont des individus préhensiles en forme de bec d’oiseau dont la fonction est l’élimination des organismes épibiontes comme les éponges ou les algues, susceptibles de recouvrir et d’étouffer la colonie. Les zoïdes vibraculaires sont munies de soies rigides ou de flagelles dont les oscillations engendre une circulation d’eau permanente, destinée à éviter la formation de dépôts sédimentaires sur la colonie. Les individus autonomes, précurseurs de toutes les colonies et majoritaires au sein d’une colonie multiple sont nommés autozoïdes. Ce sont les zoïdes que nous avons décrit, ils sont dévolus à la fonction de nutrition. En fonction des espèces, les différentes spécialisations peuvent être plus ou moins importantes voire inexistantes. Malgré les zoïdes protecteurs, il arrive souvent que des algues se développent sur des bryozoaires. Ainsi on peut souvent voir la partie centrale des colonies de Dentelle de Neptune envahie par des algues qui donne une couleur verte au bryozoaire. Si les algues continuent de se développer, le bryozoaire étouffe et meurt. Les bryozoaires sont aussi victimes de prédateurs tels que les oursins, des petits crustacés et quelques mollusques nudibranches. Hélène Authier AFBS 2005

39 Les echinodermes Echinoderme signifie « peau hérissées d’épines ». Ces piquants n’apparaissent que chez les oursins et sont atrophiés ou de taillle réduite chez les étoiles de mer pour disparaître totalement chez les concombres de mer. Les échinodermes présente un aspect extérieur primitif, mais font pourtant partie des animaux relativement évolués. Hélène Authier AFBS 2005

40 Les echinodermes 5 classes :  les échinidés (oursins)
 les holothurides (concombres de mer)  les astéries (étoiles de mer)  les ophiurides (ophiures)  les crinoïdes (comatules) Les espèces appartenant à ces cinq classes peuvent être très différentes sur l’aspect physique, mais possèdent pourtant un même plan d’organisation, unique dans le règne animal, et qui caractérise les échinodermes. Sur le plan évolutif on classe les échinodermes à une place élevée (juste avant les chordés qui représentent l’embranchement le plus évolué). Cette place peut paraître surprenante à la vue de leur morphologie, elle s’explique par l’étude de leur développement embryonnaire. Les échinodermes ne possèdent ni cerveau, ni système vasculaire, ni coeur. Le système nerveux est très simplifié et se réduit à quelques plexus de fibres nerveuses à la périphérie du corps. Hélène Authier AFBS 2005

41 Les echinodermes Ainsi, sur le plan extérieur tous les échinodermes ont une symétrie pentaradiée. C’est à dire qu’ils se développent autour d’un axe central selon cinq lignes directrices. Par exemple, une étoile de mer possède cinq bras (certaines espèces ne vérifient pas cette règle). Cette symétrie affecte souvent l’organisation interne des échinodermes. Hélène Authier AFBS 2005

42 Les echinodermes Tous les échinodermes possèdent un endosquelette constitué de plaques calcifiées. Ces plaques sont jointives et très développées chez les oursins (elles forment le test), alors qu’elles sont disséminées dans le tégument épais des holothuries. Hélène Authier AFBS 2005

43 Les echinodermes Les échinodermes possèdent également une structure particulièrement étonnante, très ingénieuse et unique dans le règne animal : le système aquifère ou appareil ambulacraire. Par le biais de la plaque madréporique, cet appareil est en contact permanent avec le milieu marin. Morphologiquement, ce système se présente sous la forme d’un canal circulaire d’où partent cinq canaux qui cheminent parallèlement à la surface de l’animal. Les podia ou pieds ambulacraires des échinodermes sont jumelés à ces canaux et forment deux alignements (visibles extérieurement) de part et d’autre de chaque canal. Les podia traversent donc la paroi squelettique de l’individu et vont servir à la locomotion, à la préhension, à l’alimentation, à la respiration et à la perception sensorielle de l’animal. Les holothuries possèdent 3 rangées de podia en position ventrale. Pour les oursins, ces podia se trouvent sur toute la surface du corps et chez les étoiles de mer elles sont seulement sur la face inférieure. Hélène Authier AFBS 2005

44 Les echinodermes Hélène Authier AFBS 2005

45 Les echinodermes Reproduction
La reproduction des échinodermes est identique pour les cinq classes. C’est une reproduction sexuée à fécondation externe. Les échinodermes ont le plus souvent les sexes sont séparés, chaque individu appartenant à un seul sexe, à l’inverse des hermaphrodites. A une période propice de l’année (généralement l’été), les individus mâles et femelles d’une même espèce émettent les gamètes en pleine eau. Les spermatozoïdes et les ovules se rencontrent donc de façon aléatoire et fusionnent pour former un oeuf. Un tel mode de reproduction nécessite la production de millions de gamètes des deux sexes, pour avoir une chance de rencontre. L’oeuf, va évoluer en une larve pélagique qui va dériver un moment dans l’eau avant de tomber sur le fond et d’évoluer en adulte (oursin, étoile de mer, etc...). Bien sur, comme souvent en biologie il y a quelques exceptions. Certaines holothuries et quelques ophiures sont hermaphrodites. Certains individus (notamment des ophiures), incubent leurs oeufs au sein de leur corps jusqu’à l’éclosion des larves. Certaines étoiles de mer pratiquent également (mais de façon accidentelle) une reproduction asexuée en régénérant les deux morceaux séparés d’un membre de telle manière que l’on obtient finalement deux individus distincts et parfaitement viables. Hélène Authier AFBS 2005

46 Les echinodermes Nutrition et milieu de vie
Les échinodermes sont des animaux libres qui se déplacent lentement. Les modes de nutrition sont généralement identiques au sein de chaque classe. Les étoiles de mers sont de redoutables prédateurs pour les mollusques, mais se nourrissent également de particules organiques trouvées sur le fond. Lorsqu’une étoile de mer s’empare d’un bivalve, comme une moule, elle l’enveloppe de ses bras puis fait adhérer ses pieds ambulacraires comme autant de petites ventouses sur chaque coquille du bivalve. Ensuite, elle entrouvre le mollusque puis dévagine son estomac à l’intérieur de la coquille de sa proie, la poche stomacale entourant la victime commence à digérer. On trouve les étoiles de mer sur différents substrats, en fonction de leurs habitudes alimentaires. Ainsi, les étoiles de mer peignes se trouvent généralement sur des fonds sédimentaires (sable ou vase), où elles exercent leur prédation sur des bivalves, des oursins des sables, des vers. D’autres comme l’étoile de mer rouge qui se nourrit de détritus et de petits crustacés ou de poissons morts, vivent plutôt sur des substrats durs (rochers ou coralligène). Les oursins sont pour la plus part végétariens, ils se nourrissent d’algues, des feuilles ou des rhizomes des posidonies. Ils broutent les végétaux avec cinq dents puissantes articulées autour de la bouche située en position ventrale. Certains oursins comme les oursins des sables sont détritivores, et se nourrissent des particules organiques présentes dans le sable. Les holothuries sont toutes détritivores. La plus part des espèces dévaginent des tentacules buccaux enduits de mucus qui capturent sédiments et détritus organiques. L’holothurie ramène ensuite les tentacules à sa bouche et ingurgite sable et détritus. Elle rejette la matière non digérée sous forme de chapelets de déjections. Les holothuries vivent sur des fonds sédimentaires, riches en dépôts organiques, et s’il arrive qu’on en rencontre sur des substrats rocheux, ce n’est pas là leur lieu de prédilection pour trouver leur nourriture. Les ophiures sont pour la plus part des filtreurs passifs ou des détritivores. Les espèces filtreuses capturent les particules organiques qui dérivent dans le courant à l’aide des nombreux piquants de leurs bras qu’elles dressent à la verticale dans l’eau. Les pieds ambulacraires acheminent ensuite ces particules vers la bouche (située en position ventrale). Les individus détritivores récoltent les particules organiques qui se sont déposées sur le fond par sédimentation. Les ophiures comme les holothuries sont souvent détritivores, mais beaucoup plus sensible aux attaques des prédateurs, elles ne colonisent que les substrats susceptibles de leur offrir une protection. Sciaphiles pour la plus part des espèces, on les retrouvera souvent sous les pierres ou dans des anfractuosités des roches. Comme pour les holothuries, la présence d’ophiures en grand nombre en un même endroit est souvent signe d’une forte sédimentation organique. C’est le cas des eaux particulièrement polluées comme les bouches de sortie des émissaires ou les entrées de port par exemple. Les comatules sont des filtreurs passifs, qui allongent leurs bras (5 bras divisés en deux dès la base = 10 bras) munis de cirres qui récoltent ainsi les larves planctoniques et les particules organiques en suspension dont elles se nourrissent. Les éléments nutritifs sont ensuite acheminés vers la bouche, le long de gouttières ciliées qui se situent en position médiane de chaque bras. De jour les comatules sont recroquevillées dans un abri (dans une éponge, sous une pierre), de nuit elles se perchent sur un promontoire bien exposé au courant comme une gorgone, un bryozoaire, etc... et elles étendent leurs bras au travers du courant pour piéger leur proies. Hélène Authier AFBS 2005

47 Les tuniciers Les Tuniciers sont classés avec les formes les plus évoluées. Ces animaux surprenants doivent leur nom au fait qu’il possède une enveloppe appelée tunique, qui les soutient et les protège. 1) Systématique Ce sont des pro-cordés, c’est-à-dire des animaux possédant, au moins à l'état de larve, les prémices d'une colonne vertébrale : la corde. Les Tuniciers, appelés aussi Urochordés, forment un embranchement comprenant trois classes : les Ascidiacés, les Thaliacés et les Appendiculaires. Les Ascidiacés (ascidies) sont fréquents sur nos côtes, par contre les Thaliacés (comme les Salpes) sont relativement rares et les Appendiculaires sont minuscules. Hélène Authier AFBS 2005

48 Les tuniciers bouche Queue musclée Chorde dorsale anus Stade larvaire
Si les Tuniciers sont classés si haut dans l’évolution, c’est à cause des phases embryonnaires et juvéniles des individus qui ressemblent beaucoup à celles des vertébrés. Ainsi dans la classe des Ascidiacés : la larve nageuse est presque aussi évoluée qu’un vertébré avec une « bouche, un « anus », une chorde dorsale et une queue musclée mais l’adulte apparaît à peine plus évolué qu’un spongiaire. Mais ce qui les différencie les adultes des éponges, c’est la présence de cellules nerveuses et musculaires qui réagissent aux stimuli extérieurs. On peut ainsi les différencier des éponges en touchant les ascidies qui vont alors se rétracter. Stade larvaire Hélène Authier AFBS 2005

49 Les tuniciers Orifice inhalant ou siphon buccal tunique
Orifice exhalant ou siphon cloacal pharynx 2) Physiologie On peut distinguer dans l’animal: Un siphon buccal conduit dans un vaste pharynx. Le siphon buccal peut s’ouvrir ou se refermer par l’intermédiaire de ce que l’on pourrait appeler des valvules, situées au sommet du siphon. Ces valvules se referment en forme d’étoile, trait caractéristique lorsqu’on compare avec des orifices d’éponges. Le pharynx est situé dans une cavité qui l’enveloppe complètement. La paroi commune à ces deux cavités est percée par un réseau d’orifices branchiaux servant à la respiration. Des cils portés par les parois de la cavité pharyngienne entretiennent un flux d’eau permanent. La cavité la plus extérieure forme une sorte de poche cloacale ouverte sur l’extérieur par le siphon exhalant. L’ascidie possède un ganglion nerveux qui est à l’origine de réponses simples à certains stimuli. Le tube digestif fait suite au prolongement du pharynx, il forme une anse (visible sur les clavelines translucides) qui revient déboucher par l’anus dans la poche cloacale. Le coeur, les gonades se trouvent également dans l’abdomen. On peut remarquer l’absence d’appareil excréteur : l’élimination métabolique s’effectue par accumulation des déchets dans divers endroits de l’organisme. L’animal est fixé au substrat rocheux par une sorte de pied plus ou moins long. estomac Hélène Authier AFBS 2005 Schéma général d’une ascidie

50 Les tuniciers 3) Reproduction
La reproduction peut être sexuée, les gamètes sont émis librement dans l’eau, la fécondation (externe) est aléatoire. La reproduction peut être par bourgeonnement (reproduction végétative) et peut alors conduire à la naissance de véritables colonies. Ces colonies peuvent mettre en commun différents organes (intestin, cloaque), tous les individus sont alors enveloppés par une même tunique. 4) Nutrition et mode de vie Les ascidies sont des filtreurs actifs. Les particules alimentaires (plancton, matière organique) sont prises dans une fine pellicule muqueuse au niveau des fentes de la paroi branchiale, puis acheminées vers l’entrée de l’intestin, au bas de la cavité. Si l’on exclue leur phase larvaire, les ascidies ont un mode de vie strictement benthique. Elles se fixent sur un substrat dur (rochers, épaves, etc...), et y passent leur vie. On les rencontre toute l’année. Certaines d’entre elles comme les violets sont souvent recouvertes par d’autres organismes et sont donc difficile à repérer. Hélène Authier AFBS 2005

51 Hélène Authier AFBS 2005

52 Les reptiles: Les oiseaux: Les mammifères:
REPTILES : Les reptiles sont comme les poissons des animaux à sang "froid": leur corps est à la température du milieu extérieur. A part quelques exceptions, les seuls reptiles marins courants sont les tortues. On peut avoir la chance de rencontrer la tortue Luth en Atlantique et principalement la Caouane en Méditerranée. OISEAUX : Les oiseaux sont des animaux à sang chaud, portant des plumes, qui pondent des oeufs et qui n'allaitent pas leurs petits. Si peu de plongeurs ont l'occasion de fréquenter les manchots, il est arrivé à certains de croiser, surtout en Atlantique, un cormoran en chasse ! MAMMIFERES : Les mammifères se distinguent des oiseaux par leurs poils et leurs mamelles pas par la possibilité de voler. SIRENIENS : Les "lamantins" et "Dugongs" ne peuvent se rencontrer que dans certain pays (Mexique). PINIPEDES : Ce sont les morses, les phoques et les otaries. Leur rencontre est possible dans les eaux Bretonnes et exceptionnelle ailleurs. CETACES : Ce sont les "baleines", les cachalots, les dauphins plus quelques cas particuliers : Narval, Beluga, "baleines à bec", etc... Les mammifères: Hélène Authier AFBS 2005

53 Les poissons En premier lieu, le groupe des poissons ne constituent pas un embranchement. Les poissons appartiennent à l’embranchement des cordés que l’on appelle aussi vertébrés. Physiologie et plan d’organisation des poissons Si le plan d’organisation biologique est en général identique, d’une espèce à l’autre, il y a néanmoins certaines différences qui vont influencer leur comportement et leur mode de vie. Nous allons donc décrire un poisson « standard » sur lequel nous pourront ajouter des fonctions spécifiques à certaines espèces. Tous les poissons possèdent un squelette interne, ossifié ou non, qui est un organe de soutient du corps et de la musculature. Ce squelette permettra des mouvements rapides, puissants et précis. Le système nerveux est évolué. Les poissons possèdent un cerveau fonctionnel permettant un comportement varié et réfléchi. Les yeux sont développés et évolués: vision stéréoscopique, vision des couleurs, etc... Les poissons possèdent généralement deux narines au dessus de la bouche, ces narines ne servent pas à la respiration mais à l’olfaction. La ligne latérale est un organe sensoriel qui permet aux poissons de détecter les vibrations dans l’eau. Ils peuvent ainsi repérer une proie qui bouge, ou le mouvement d’ensemble dans un banc de poissons. Cette ligne est une chaîne de récepteurs, visible autour de la bouche et le long du corps de l’animal. Le système circulatoire est clos. Les poissons possèdent un coeur, la respiration se fait par l’intermédiaire des branchies. La plus part des poissons ont une température corporelle variable (fonction de la température du milieu dans lequel ils évoluent),. Le système digestif est complet: bouche, oesophage, estomac, intestin, anus. Le système excréteur est formé de reins. Les conduits rénaux débouchent au niveau du cloaque anal. La reproduction est sexuée. La plus part des poissons pondent des oeufs. Les poissons se propulsent à l’aide des nageoires. On distingue cinq types de nageoires: - nageoire dorsale : impaire, peut être divisée en plusieurs parties. - nageoires pectorales : paires, elles servent de dérive de profondeur (pour monter ou descendre), elles servent à freiner et à manoeuvrer à reculons ou entre les rochers. - nageoires pelviennes : paires, elles complètent les fonctions des nageoires pectorales. Elles sont fréquemment modifiées en organe spécialisé (organes copulateurs chez les chondrichtyens, organes tactiles chez les grondins et les mostelles, ventouses de fixation chez les lépadogasters, etc...). - nageoire caudale : impaire, elle sert à la propulsion et comme gouvernail latéral. - nageoire anale : impaire elle complète la fonction de direction de la nageoire caudale. Dans la vie de tous les jours, on appelle poisson presque tous les Vertébrés aquatiques à sang froid. Cependant il regroupe 2 classes principales: les Chondrichthyens (ex : requin) et les Osteoichthyens (ex : saumon). Respiration et circulation Les poissons se procurent de l'oxygène à l'aide de branchies qui sont des structures très élaborées et fragiles. L'eau procure la plus grande partie du support nécessaire aux lamelles branchiales, qui s'affaissent lorsque l'on sort un poisson hors de l'eau. La ventilation des branchies est assurée par l'ouverture de la bouche et les mouvements des arches branchiales. La présence de l'opercule et d'une valve buccale permet aux Osteoichthyens de ventiler efficacement leurs branchies. Certains poissons ventilent leurs branchies de façon passive en nageant la bouche ouverte. Hélène Authier AFBS 2005

54 Poissons cartilagineux
Les poissons Poissons cartilagineux chondrychtiens Classe des Chondrichtyens Les Chondrichthyens (du grec chondros= cartilage et ichthys= poisson), ou poissons cartilagineux, possèdent un squelette développé, mais fait de cartilages, ils n’ont pas d’arêtes. Ils possèdent également des nageoires, supportées par des cartilages, qui leur permettent une nage plus efficace. Ils possèdent une mâchoire courte qui forme un levier puissant et des nageoires pectorales et pelviennes qui permettent de compenser la poussée vers le bas produite lorsque l'animal se propulse vers l'avant. L'acquisition d'une mâchoire et de nageoires pectorales et pelviennes ont permis aux premiers Vertébrés qui en furent dotés d'exploiter une nouvelle niche écologique en abandonnant le mode de vie filtreur pour celui, plus actif, de prédateurs de proies mobiles et plus grosses. La paroi corporelle est couverte de plaques cartilagineuses qui protègent l'animal. Ex : Les requins et les raies La peau des requins et des raies est rugueuse car elle est garnie de denticules cutanés faits d’ivoire et d’émail. La bouche située sous la tête, est garnie de très nombreuses dents le plus souvent pointues. Leur remplacement est continu pendant toute la vie de l’animal. Deux narines sont situées en avant de la bouche. Le pharynx est percé latéralement de cinq paires de fentes branchiales. La nageoire caudale est hétérocerque, c’est à dire qu’elle est formée par deux lobes dissymétriques. Les chondrichtyens ont une reproduction sexuée. Ils sont le plus souvent ovipares (ils pondent des oeufs), mais certaines espèces de requins ont une gestation interne. Les mâles sont pourvus d’appendices copulateurs résultant de la transformation partielle de leurs nageoires pelviennes (fécondation interne). Le corps des chondrichtyens a une densité supérieure à 1, il coule. Pour augmenter leur flottabilité les chondrichtyens sécrète un lipide particulier (de densité inférieure à 1) appelé squalène. Le squalène est stocké dans le foie. Chez certains requins, le foie seul occupe 1/5 du corps. Locomotion Chez les Chondrichthyens comme le requin, ce sont les mouvements de la queue qui font avancer l'animal. Le passage de l'eau près des nageoires pectorales et pelviennes exerce une poussée vers le haut lorsque l'animal avance, et empêche le tangage. La nageoire dorsale (aileron) empêche le roulis. Ces animaux sont condamnés à nager continuellement, sinon ils coulent lentement. Les requins régularisent leur densité en accumulant une huile (le squalène) dans le foie, ce qui leur permet de réduire la dépense énergétique pour rester en suspension dans l'eau. Hélène Authier AFBS 2005

55 Les poissons Poissons osseux téléostéens Classe des ostéichtyens
Les Osteoichthyens, ou poissons osseux, sont le groupe de Vertébrés ayant actuellement le plus de succès et ils continuent à se diversifier rapidement. Leur squelette est rendu plus robuste que celui des poissons cartilagineux par des dépôts de calcium transformant les cartilages en os. Ils sont caractérisés par la présence d'un endosquelette osseux, une vessie natatoire utilisée pour ajuster la densité de l'animal et ainsi de réduire les dépenses énergétiques pour les empêcher de couler, une queue homocerque (dont la portion dorsale et ventrale sont égales), la présence d'un opercule qui protège les branchies et la musculature associée facilite leur ventilation sans avoir à se déplacer ou à faire intervenir de grands groupes de muscles, et une maxille mobile. L'épiderme est généralement couvert d'écailles. Finalement, les ceintures pectorale et pelvienne plus développées permettent un mouvement mieux contrôlé des nageoires. Locomotion Chez les Osteoichthyens, la position des nageoires pectorales et pelviennes, ainsi que leur articulation et leur fonction, changent. Les nageoires pectorales remontent vers l'arrière de l'opercule, et les nageoires pelviennes prennent la place qu'occupaient les nageoires pectorales. La nouvelle position des nageoires pectorales permet de mieux contrôler le mouvement à basse vitesse, d'effectuer des demi-tours rapides et de freiner. L'accumulation de gaz dans la vessie natatoire permet aux Osteoichthyens de maintenir une densité similaire à celle de l'eau. Les formes des Osteoichthyens sont très variables, et les structures associées à la propulsion varient selon ces formes. Les arêtes renforcent le squelette axial et servent de point d'appui aux muscles. Le remplacement des plaques cartilagineuses par les écailles permet d'augmenter l'efficacité du mouvement en réduisant la rigidité de la paroi corporelle et en réduisant le poids de l'animal. Le corps est recouvert d’écailles osseuses dermiques, juxtaposées ou imbriquées. Les branchies, de chaque côté de la tête du poisson sont recouvertes par une expansion osseuse: l’opercule. L’eau s’échappe de la chambre sous-operculaire par une fente postérieure appelée l’ouïe. Comme les chondrichtyens les ostéichtyens ont une densité supérieure à 1, ils coulent. Afin d’augmenter leur flottabilité, certains ostéichtyens sont pourvus d’une vessie natatoire. La vessie natatoire est un organe qui se présente sous la forme d’un sac rempli de gaz. Le poisson peut remplir plus ou moins sa vessie natatoire en fonction de ces besoins. Il l’utilise comme une stab. Les ostéichtyens dans leur grande majorité, ont une reproduction sexuée à fécondation externe. La femelle pond des oeufs que le mâle recouvre de sa semence. L’inversion sexuelle est fréquente chez les poissons ostéichtyens de mer. L’individu peut être mâle puis devenir femelle (cas de la Saupe), ou être femelle et devenir mâle (cas du Mérou). Hélène Authier AFBS 2005

56 => Sert à la propulsion => Indique comment nage le poisson
Caudale ou queue => Sert à la propulsion => Indique comment nage le poisson Nutrition et milieu de vie On distingue de groupes de poissons en fonction du milieu dans lequel ils évoluent, les poissons pélagiques vivent au large et les poissons benthiques vivent près du fond. A cause de leur mode de vie, la plupart des poissons pélagiques sont d’excellents nageurs mais que nous n’avons pas l’habitude de voir au cour de nos plongées. Les poissons pélagiques se nourrissent en haute mer, la base de la chaîne alimentaire étant le zooplancton. Les poissons benthiques vivent et se nourrissent près du fond. Certains chassent à l’affût: rascasses, Baudroie; d’autres pratique la cueillette comme la Saupe qui broute les Posidonies ou les labres qui mangent des petits animaux nichés dans les algues. La murène et le Congre sont de redoutables prédateurs qui ont une activité essentiellement nocturne, on les rencontre dans les failles, les trous, les épaves. Les Surmulets ou les mostelles explorent le substrat avec leurs nageoires modifiées à la recherche de proies. Les hippocampes et les syngnathes sont des poissons qui se nourrissent de petits invertébrés, ils sont très longs à choisir leur proie, et la capture n’interviendra qu’après d’attentives observations. Les poissons ont un système nerveux évolué, ils vont avoir un comportement complexe et évolué. Dans leur technique de chasse, de défense, dans leur comportement sexuel (parades amoureuse), dans leur comportement territorial, etc... Il serait bien trop long de tout décrire, mais je vous engage à vous poser sur le fond, sans bouger, et à regarder. Vous verrez que les poissons ne fond pas que passer, ils racontent des histoires. Les poissons et nous Les poissons entrent dans une part importante de notre alimentation, ils représentent donc un enjeu économique important. Malheureusement pour elles, certaines espèces sont surexploitées. Bifurqué Très rapide Arrondie Très lent Emarginée Lent mais vif En croissant Très mobile rapide Hélène Authier AFBS 2005


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