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Les rapporteurs présentent leurs conclusions du 10e Sommet sur la santé des hommes gais de la C.-B. La nouvelle littératie de la santé des hommes.

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1 Les rapporteurs présentent leurs conclusions du 10e Sommet sur la santé des hommes gais de la C.-B. La nouvelle littératie de la santé des hommes gais Vancouver, C.-B. 30 et 31 octobre 2014

2 Le processus des rapporteurs…
8 personnes provenant du Québec et de l’Ontario ont participé et ont présenté leurs conclusions sur des thèmes remarquables du sommet. Chaque rapporteur a résumé toutes les présentations auxquelles il a participé. Lors de réunions quotidiennes tenues après le sommet, les rapporteurs ont travaillé en collaboration afin de résumer les principaux thèmes. Cette présentation a été créée pour résumer ces thèmes. Introduction : Le processus des rapporteurs 8 personnes du Québec et de l’Ontario ont été sélectionnées pour participer et présenter leurs conclusions sur les thèmes remarquables, la recherche et les enjeux qui sont ressortis du Sommet 2011 des hommes gais de la C.-B. Chaque rapporteur a résumé toutes les présentations auxquelles il a assisté en identifiant trois principaux thèmes, en résumant les leçons importantes qu’il en a tirées et en sélectionnant des citations ou des phrases clés. À la fin de chacune des journées du sommet, les rapporteurs se rencontraient durant 2 heures pour réfléchir à leur expérience de la journée et pour mettre tous les participants au courant du contenu des séances simultanées. Lors d’une dernière réunion, une journée après le sommet, les rapporteurs se sont rencontrés et ont passé en revue un document récapitulatif créé par un membre du personnel de CATIE, qui se basait sur toutes les notes prises par les rapporteurs

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4 Les rapporteurs! Une liste complète comprenant les noms des rapporteurs, leur organisme et l’endroit où il est situé sera fournie à la fin de cette présentation.

5 Le 10e Sommet sur la santé des hommes gais de la C.-B.
« …une conférence s’adressant aux personnes travaillant ou faisant du bénévolat dans le domaine de la santé des hommes gais et de la prévention du VIH en Colombie-Britannique et au Canada, dans le but d’échanger de l’information et de planifier des initiatives futures. » (CBRC) Tenu à Vancouver, C.-B. les 30 et 31 oct Projet de l’organisme Community Based Research Centre (CBRC) en collaboration avec la Health Initiative for Men (HiM) et le Centre de contrôle des maladies de la Colombie- Britannique. Le thème de cette année: La nouvelle littératie de la santé des hommes gais 7e Sommet annuel sur la santé des hommes gais de la C.-B. La conférence se compose de séances plénières et simultanées et d’une variété de présentations provenant de nombreux domaines (universitaire, organismes communautaires, gouvernements et bien plus). Cette présentation vous fait part de ce que nous considérions comme les thèmes les plus pertinents de la conférence

6 Définir le terme « hommes gais »1
Nous croyons fermement qu’un mouvement pour la santé des hommes gais se doit d’incorporer une définition plus large de sa population et de refléter la diversité actuelle des identités et des termes dans notre travail et au sein de nos communautés. Ce qui signifie d’inclure tous les hommes ayant des liaisons ou des rapports sexuels avec d’autres hommes, peu importe leur identité sexuelle (c.-à-d. hommes cis- ou trans- genres) ou leur identification fondée sur leur orientation sexuelle (c.-à-d. gai, bisexuel, allosexuel, bispirituel, pansexuel). Nous avons dans la mesure du possible repris les termes utilisés par les conférenciers lors de leurs présentations. Le terme « hommes gais » a parfois été utilisé dans l’intention d’y inclure, en partie, la diversité de nos identités et des termes que nous utilisons. [1] CATIE. (2010). Changement de cap pour la santé des gais et la prévention du VIH au Canada : Rapport du Dialogue délibératif pancanadien, 2010 (p. 32).

7 Thèmes principaux de la conférence
La littératie Changement dans le paysage de la prévention (passé, présent et futur) Communication Risque et communication du risque L’indétectabilité comme identité Stigmatisation et discrimination La résilience et comment la développer Santé mentale chez les HARSAH: Suicide chez les jeunes Isolement Techniques pour prendre soin de la santé mentale Initiatives et projets qui contribuent au changement

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10 La littératie (1) La littératie comme concept nous montre que l’information n’est pas seulement la somme des connaissances, mais la manière dont elle est traitée et communiquée. La littératie fait appel à plusieurs habilités : Rendre accessible l’information Comprendre l’information Évaluer l’information Communiquer l’information Appliquer l’information

11 La littératie (2) La littératie en santé sexuelle nous offre la possibilité de re-questionner l’information que nous donnons aux usagers de nos services et les moyens que nous avons de communiquer cette information. C’est pourquoi le but ultime de notre travail en tant qu’intervenant est de s’assurer de la qualité de l’information que nous donnons, de son accessibilité pour les gens que nous rencontrons et de sa pertinence, afin que l’usager puisse prendre les meilleures décisions compte-tenu de ses motivations et de son contexte. Review session objectives and elicit needed changes (if necessary)

12 La littératie (3) Le concept d’intersectionnalité nous conduit également à comprendre la complexité de la littératie en mettant l’accent sur plusieurs facteurs qui s’entrecroisent et affectent les expériences et les choix individuels. Les paramètres à prendre en considération sont donc nombreux et se rencontrent dans un espace commun (vision systémique). Review session objectives and elicit needed changes (if necessary)

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14 Changement dans le paysage de la prévention (passé, présent et futur)
L’utilisation du condom est remis en question compte-tenu du fait que seulement 50% des HARSAH l’utilisent régulièrement et que ce dernier n’est pas sécuritaire à 100%. Une piste de solution serait de rendre le dépistage plus accessible notamment grâce aux auto-tests. Par exemple, le projet SPOT a démontré que 90.2% des utilisateurs accepteraient de passer l’auto- test. Une autre solution pour le futur serait aussi de permettre un plus grand accès à la prophylaxie pré-exposition, le traitement comme prévention et la vaccination contre le VPH. Par ailleurs. il serait important de renforcer le lobbying auprès du gouvernement afin d’intégrer les nouvelles technologies en prévention. Review session objectives and elicit needed changes (if necessary)

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16 Communication (1) Quels sont les messages importants pour les HARSAH?
Quand s'adresser ? De quelle façon ? (verbale, textes, photos, diagrammes, interactifs…) Comment l’information est-elle reçue et utilisée? L’analyse de sites web sur la prévention du VIH révèle une disparité dans le langage. Le langage utilisé est souvent complexe et trop technique.

17 Communication (2) On observe un manque d’information sur les sujets suivants: sérotriage charge virale indétectable primo-infection traitement comme prévention (TASP) PrEP (prophylaxie pré-exposition) Ce sont des sujets complexes qui nécessitent un vocabulaire et des messages communs.

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20 Risque (1) Comment définir le risque? (une perte de quelque chose de valeur?) Connotation négative à ce terme Notion du bon citoyen vs. Mauvais (peut comporter des sentiments de culpabilité, honte, peur…) Serait-il mieux de parler de probabilité? (en même temps, il faut faire attention à l’utilisation de statistiques) Les statistiques peuvent être interprétés de la mauvaise façon et ne répondent pas nécessairement au besoin de l’usager

21 Risque (2) Différents niveaux de confort avec le risque
Quelle est la place pour le désir/le plaisir? Quels sont les bénéfices aux risques? Au lieu de la réduction des risques, pourrait- on parler de l’ augmentation des bénéfices? (benefit maximization vs risk reduction) Le plaisir (ou le souvenir du plaisir) est-il diminué/ perdu avec la présence de la honte, culpabilité, regret...? Ces émotions ne sont peut-être pas nécessaires car nous savons que les tactiques de peur ne fonctionne pas...les décisions sur le moment ne sont pas basées sur des conséquences à long terme mais sur des considerations à court-terme: attirance, désir, solitude.

22 Facteurs qui augmentent ou diminuent la perception du risque
Contrôlabilité (controllability) Caractère volontaire (voluntariness) Familiarité (familiarity) Équité (fairness) Avantages (benefits) Compréhension (understanding) Crainte (dread) Alternatives (alternatives) Mark Gilbert

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24 Communication du risque (1)
Devient complexe avec les changements en prévention (ex. charge virale indétectable, PrEP) Une relation anale sans condom avec un partenaire de statut VIH inconnu ou positif n'égale plus nécessairement un risque élevé Il faut donc tenir compte de la variété de moyens de prévention

25 Communication du risque (2)
Répondre aux besoins vs. imposer "nos" besoins (ou ceux de la santé publique) Adapter le discours à l’usager Adapter ses interventions aux comportements au lieu d’avoir comme but d’imposer un changement de comportement* Avoir des messages clairs, précis, consistants et pertinents *Exemple: parler de condoms quand la personne veut rien savoir (Ex. Personne sous PrEP qui n’utilise jamais de condoms). Sinon tu risques de perdre l'intérêt / le lien de confiance dans la relation.

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28 L’indétectabilité comme identité (1)
Le terme « indétectable » est utilisé lorsque la quantité de virus présente dans le sang (la charge virale) est très faible. Les appareils de laboratoire actuels peuvent détecter le VIH à partir d’un certain seuil (40 ou 50 copies de virus par millilitre de sang, selon le test). En bas de ce seuil, on dit que la charge virale est indétectable.

29 L’indétectabilité comme identité (2)
Certains hommes positifs utilisent leur condition d’idétectabilité comme une identité Les outils de communication n’incluent pas la notion d’indétectabilité dans les risques qualitatifs associés aux pratiques [sexuelles]. Rajouter le concept d’intédectabilité à l’éventail de méthodes de prévention du VIH, qui incluent également la PPE, la PPrE et le condom Les pratiques indigènes montrent que… Dans le sexe en groupe, certains hommes séronégatifs ont des relations sexuelles avec d’autres hommes séropositifs avec une charge virale «indétectable»; ceci démontre que le sérotriage est une pratique courante

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31 Stigmatisation et discrimination (1)
L’ONUSIDA donne la définition suivante de la stigmatisation et de la discrimination : « [...] un ‘processus de dévaluation’ des personnes vivant avec le VIH ou associées au VIH. [...] La discrimination, qui fait suite à la stigmatisation, désigne le traitement injuste fait à une personne au motif de son statut sérologique réel ou supposé. »

32 Stigmatisation et discrimination (2)
Il existe différents types de stigmatisation: Stigmatisation personnelle: préjugés portés contre un individu compte tenu de son état de santé ou d’autre(s) caractéristiques(s) qui “diffèrent” de la norme sociale Stigmatisation perçue: la peur qu’éprouvent les personnes de se faire stigmatiser L’auto-stigmatisation (ou la stigmatisation intériorisée): préjugés portés contre soi-même Stigmatisation structurelle et institutionnelle: préjugés portés contre des individus ou groupes de personnes au niveau de la société et des institutions, et qui se manifestent souvent par la discrimination (par exemple nous pouvons dire que nous vivons dans une société hétéronormative et homophobe)

33 Stigmatisation et discrimination (3)
Impacts de la stigmatisation liée au VIH: Réduit le nombre de personnes qui acceptent de faire un test de dépistage Réduit considérablement l’impact positif des messages liés à la prévention Empêche une négociation honnête sur la sexualité Les mots imprégnés de préjugés renforcent la stigmatisation (exemples: clean, victime, …) Provoque la honte et le doute chronique

34 Stigmatisation et discrimination (4)
Selon le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon (2008): «…dans la lutte contre le sida, un des plus grands obstacles est d’ordre psychologique. Cet obstacle, c’est la stigmatisation. Presque partout dans le monde, ceux qui vivent avec le VIH sont, à des degrés divers, victimes de discrimination. Dans un tiers des pays du monde, ils n’ont quasiment aucune protection juridique. Presque tous les pays autorisent une forme ou l’autre de discrimination : contre les femmes et les enfants qui contractent la maladie, contre les hommes homosexuels, contre les groupes à risque. La stigmatisation est ce qui entrave le plus l’action des pouvoirs publics. C’est la principale raison pour laquelle tant de gens ont peur de subir un test de dépistage ou de se faire soigner. C’est ce qui explique que le sida tue sans bruit : à en parler, ou à prendre de simples précautions, on risque d’être montré du doigt. C’est ce qui fait que l’épidémie du sida continue de dévaster des sociétés entières.»

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36 La résilience La résilience fait référence aux qualités personnelles qui permettent aux individus de faire face à l’adversité et de la surmonter. Connor, K. M., & Davidson, J. R. T. (2003). Development of a new resilience scale: The Connor- Davidson resilience scale (CD-RISC). Depression and Anxiety, 18, 76–82.

37 Développer la résilience
Certaines stratégies peuvent aider à développer la résilience : Groupes de soutien Programmes de support par les pairs Relation d’aide Groupes de soutien pour les hommes nouvellement diagnostiqués Capacité à construire et maintenir son réseau Développer des capacités adaptatives

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40 Suicide chez les jeunes (1)
La prévalence d’idéations suicidaires et de passages à l’acte est 4 fois plus élevée chez les HARSAH que chez les hommes hétérosexuels*; L’accumulation des facteurs de marginalisation augmente le risque. *Notamment chez les hommes bisexuels, ceux ayant un faible revenu ou ceux ayant un faible niveau d’éducation.

41 Suicide chez les jeunes (2)
Les facteurs de marginalisation incluent les problèmes de santé mentale avoir vécu de la violence physique, sexuelle ou psychologique à l’école sexuelle ou psychologique à la maison l’utilisation problématique de drogues Demander powerpoint “Making it better: What helps lower odds of suicidality among gay & bisexual adolescent boys?” d’Elizabeth Saewyc

42 Suicide chez les jeunes (3)
Facteurs de protection clés: Relation avec la famille Réseau social et sentiment d’appartenance à l’école Sentiment de sécurité à l’école « La santé est fortement influencée par où l’on vit, où l’on travaille et où l’on apprend. » Elizabeth Saewyc Demander powerpoint “Making it better: What helps lower odds of suicidality among gay & bisexual adolescent boys?” d’Elizabeth Saewyc

43 Isolement L’isolement augmente les chances d’une mort précoce de 45% chez les HARSAH âgés. Ils ont 50% plus de chances de vivre de l’isolement que les hommes hétérosexuels du même âge.

44 Techniques pour prendre soin de la santé mentale
Faciliter des groupes d’entraide, de soutien et de discussion entre pairs; Gérer le stress; Le théâtre (expressions efficaces); Remue-méninges pour trouver des pistes de solution; L’information comme moyen d’inspiration pour le changement

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46 Check me out Campaign AIDS Coalition of Nova Scotia, Halifax, Canada

47 ENUF Living Positive Victoria, Australie www.enuf.org.au

48 The Institute of Many - TIM www.theinstituteofmany.org

49 ScrewCrew AIDS Vancouver Island, Victoria, Canada www.avi.org

50 My Fucking Life Heath Initiative for Men (HIM), Vancouver, Canada

51 Totally Outright Heath Initiative for Men (HIM), Vancouver, Canada

52 Importance des comités d’AlliÉes (Gay/Straight Alliances)

53 Importance des formations «anti-homophobes » pour les professionnel-les
Formation « Pour une nouvelle vision de l’homosexualité » de l’Institut nationale de santé publique du Québec (INPSPQ)

54 Les rapporteurs communautaires
Les rapporteurs communautaires qui ont contribué à l’élaboration de cette présentation sont: Martin Bilodeau, Portail VIH/sida du Québec Denis Delorey, Sidaction Mauricie, Trois-Rivières Luis Fonseca, Action positive, Toronto Carlos Idibouo, Arc-en-ciel d’Afrique et Action positive, Montréal et Toronto Samuel Gauthier, BRAS Outaouais, Gatineau Eric Lefebvre, RÉZO, Montréal Marie-Christine Rochefort, GRIS Québec, Québec Michael St-Gelais, MIELS Québec, Québec Une liste complète comprenant les noms des rapporteurs, leur organisme et l’endroit où il est situé sera fournie à la fin de cette présentation.

55 Merci beaucoup pour votre attention!
Pour toute question, n’hésitez pas à communiquer avec: Martin Bilodeau, Chargé de projet Diffusion de l’information et soutien éducatif Portail VIH/ sida du Québec / PORTAIL Pour toute question sur les projet de rapporteurs communautaires de CATIE, n’hésitez pas à communiquer avec: Sophie Wertheimer, Coordonnatrice régionale de l’éducation / p. 250


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