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Le programme « Ecrans » Thierry Lancien MICA

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Présentation au sujet: "Le programme « Ecrans » Thierry Lancien MICA"— Transcription de la présentation:

1 Le programme « Ecrans » Thierry Lancien MICA
Universités de Genève, Manchester, Ouarzazate Université Michel de Montaigne. Bordeaux 3

2 Cours de licence

3 Manifestations

4 « Suivez l’écran »

5 Les séminaires Genève (Mai 08), Ouarzazate (09, 10, 11)
Manchester (mars 09) ° Bordeaux 3: Scheinfeigel, Blanchet, Amato ° Bordeaux: Séminaire avec professionnels des écrans

6 Multiplication des écrans, images et postures spectatorielles in

7 MEI 34

8 En quoi la multiplication des écrans affecte-t-elle les images et en quoi modifie-t-elle les postures spectatorielles?

9 Ecrans, images et spectateurs
Interactions entre des dispositifs techniques, des contenus, des spectateurs/acteurs Migrations, déplacements, mouvements, hybridations, voire métamorphoses des images? Permanences ou changements des postures spectatorielles?

10 L’objet écran

11 Associations: notions
Représentation, perception, flux, passage, transparence Hybridation, mutations Médiation, automédiation, médiatisation Action, interaction, interactivité Enonciation, co-énonciation Intermédialité, intermédiatique

12 Associations: notions
Virtuel Actualisation Dématérialisation Immersion Simulation Cyberespace

13 Types d’écrans retenus
Ecran de cinéma Ecran de télévision Ecran d’ordinateur Ecran de mobile

14 Théories de l’écran

15 Archéologie de l’écran (Manovich)
L’écran classique du tableau à l’ordinateur: Surface plate, rectangulaire, conçue pour une vision frontale vs panorama Agit comme une fenêtre donnant sur un autre espace Cet espace de représentation est à une autre échelle que le nôtre

16 Archéologie de l’écran 2
L’écran dynamique cinéma, vidéo, tv: Mêmes propriétés mais permet de visualiser des images en mouvement Cinéma vise forte identification avec oubli du cadre Ecran sépare, cadre, capte et rend non existant ce qui se situe hors de lui avec une échelle du cinéma à l’ordinateur

17 Archéologie 3 Ecrans virtuels:
Rupture avec l’écran d ’ordinateur: affichages, possibilité d’observer plusieurs images Interfaces à rapprocher du design graphique Les images deviennent données (textes, images, graphismes) Avec virtuel: l’écran disparaît. Le spectateur se trouve totalement à l’intérieur de cet espace vs écran d’ordinateur: rétablit écran

18 Archéologie 4 Disparition de l’écran dynamique?
Interface des fenêtres et réalité virtuelle changent l’organisation de la vision Ecran dynamique=catégorie culturelle dont on peut retracer l’histoire Spectacles de distraction populaire: lanterne magique, fantasmagorie, panorama, diaporama

19 Archéologie 5 L’écran du temps réel:
Ecran d’ordinateur: histoire différente Pas lignée d’un divertissement mais surveillance militaire L’image y change en temps réel réfléchissant le changement des référents Position d’un objet ds l’espace (radar), modification de la réalité visible (vidéo directe) transformation des données situées ds la mémoire de l’ordinateur

20 Recherches sur les écrans
-80 Chambat, Ehrenberg: écrans, nouveau continuum comparable à l’imprimé? -thèse d’une coexistence complémentaire ° Mongin, n° d’Esprit Multiplication des écrans=effacement de leurs identités ou consultations spécifiques?

21 Perspective intermédiale
Gaudreault, Marion, Altman (2000, 2006), Delavaud, Lancien (2006) Crise intermédiale: identité des médias en suspens Médias contemporains: tendance à la dissémination Répartition entre médias ayant tendance à s’hybriser et médias gardant leur identitié forte

22 Les « Cinq écrans » L’écran de « représentation »
Re-présentation; qui n’est pas là. Différ(a)nce L’écran de « transmission ». Logique de flux Différé mais introduit le direct L’écran « d’action ». Logique de stock Affichage, intervention. Temps de l’action Direct d’Internet

23 Cinq écrans 2 Ecran de simulation. Hors logique spectatorielle et de représentation Permet de plonger dans l’image Stade de l’action, de la performance Ecran de contact: téléphones mobiles Tantôt un lieu fonctionnel (consultations, services, commandes), tantôt un lieu d'attention plus flottante qui aurait surtout une valeur de contact.

24 Télévision « L’écran de télévision est une vitrine, on est passé de la représentation à la présentation » Serge Daney

25 Circulation des images
Images nomades Images hybrides Images évolutives

26 Images nomades Images identiques sur différents écrans: exemple du cinéma Exemple du magnétoscope:lecture magnétoscopée, plasticise, augmente la dimension figurative Dvd: morcellement (chapitrage) logique de l’extrait

27 Images nomades 2 Ordinateur: fenètrage, taille de l’image, cohabitation avec d’autres images: Images utilitaires: icônes, pictogrammes Images privées Images de travail

28 Images nomades 3 Donc images nomades affectées par le passage d’un écran à un autre Après identité stable (pendant une certaine période) identité de la peinture, de la photo, du cinéma Déstabilisation dans les modes d’apparition, de perception, les régimes de visibilité

29 Images hybrides médias
Multimédia, numérique= nouvelles combinaisons images, son, texte Sites de médias sur Internet

30 Images hybrides en art Pas nouveau. Caractéristique de l’art du 20e
Voir par exemple Jeff Wall: références, emprunts au cinéma, à la peinture, à la publicité Collages, photomontages

31 Images hybrides 2 Images issues d’un dispositif de filmage qui viennent hybrider d’autres dispositifs « Redacted »: images d’Internet, de caméscope privé, de tv de surveillance, de documentaire tv « Cinéma repassé second dans l’ordre des images »

32 Images hybrides 3 Eclatement des sources, disparition d’un centre d’émission « Images zéro faites par tout le monde et par personne » Question « auctoriale » Voir aussi pratiques de réalisation, de détournement, de pastiche: « Youtube »

33 « Redacted » Brian de Palma
Le cinéma est repassé second dans l’ordre des images Il organise leur distribution mais aucune ne lui appartient Le cinéma ne fabrique plus d’images en son nom propre, il les tire dun stock

34 Du côté du spectateur

35 Les relations culturelles aux écrans
De l’expérience à la relation

36 L’expérience cinématographique
Expérience au sens ontologique (Merleau-Ponty) S’inscrit dans une histoire du spectacle, suppose un certain rapport à la culture Forme de socialisation, de pratique culturelle avec ses rites, ses habitudes, ses conventions, ses détournements

37 La fréquentation télévisuelle
Pratique de réception moins engageante Accès à domicile, absence éventuelle de programmes, zapping, pratique « tapisserie » Donc=Fréquentation, « exposition » plus que participation

38 L’activité réseaux Ecran d’ordinateur=terminal de programmes et de documents divers mélange univers du travail, du spectacle, du fonctionnel Spectateur se déplace vers l’acteur Logique du « pull » et non plus du « push »

39 La relation mobile Relation parce que primauté du contact
Relation interpersonnelle Forte dimension phatique qui influencerait la réception de contenus médiatiques

40 Les relations aux images
Permanences, coexistences, transformations

41 Questionnement Peut-on considérer que les relations que le spectateur entretient avec les images se transforment selon les types d’écrans considérés?

42 Permanences « Ce n’est pas la multiplicité croissante des situations spectatorielles qui détermine la multiplicité des postures spectatorielles. Le même spectateur développe la même pluralité d’horizons d’attente à l’égard de chaque dispositif quelle que soit la technologie utilisée » Leblanc, Médiamorphoses, 18

43 Transformations 1 Rupture dans la tradition figurative
Dévoilement du monde en le mimant grâce aux vertus imitatives de l’image Vs images comme données; écran comme table d’informations Résultat: Mise en contact plutôt que vérité du sens Passage de la représentation à la simulation

44 Transformations 2 Ecran et multimedia
Ecran comme lieu de représentation devenant lieu d’action Représentation classique vs déconstruction (voir cdroms d’art) Ecran mosaique (Couchot) Filiations avec la page plutôt qu’avec le cadre pictural ou la photo ou le cinéma

45 Transformations 3 Régime de la communication: médias=partager un sens qui préexiste Régime de la commutation:systèmes dialogiques=sens qui s’établit autour de l’échange S’interroger sur les notions de: co-auteur, co-énonciateur, spect-acteur

46 Pour les images nomades
Pas de modification en termes de contrats (fictionnalisant,documentarisant)? Mais plus au niveau discursif, textuel? Le film de fiction en passant de l’écran de cinéma à l’ordinateur? Mode du récit classique doit cohabiter avec les modalités de l’extrait, du fragment Logique délinéarisante

47 Pour les images hybrides
Images qui se jouent des supports L’identité de chaque média peut en être affectée de même que la relation spectatorielle entretenue avec lui Question de la fin de …? Voir plutôt nouvelle intermédialité (échanges, hybridations, redéfinitions)

48 Images « nouvelles » Univers de l’action et/ou de la simulation
Performance mise en avant: notions d’acteur, de spect-acteur Vrai dans les domaines artistiques Voir aussi nouvelles pratiques (Youtube): -Spectateur devenant co-auteur, co-énonciateur

49 Relations au temps: du temps contraint au temps choisi
Cinéma Temps de la projection; temps de la diégèse=temps contraints Télévision Flux ininterrompu; sérialité; multiplicité des temps de diégèse Temporalités de l’auto-programmation

50 Relations au temps 2 Magnétoscopes, DVD
Temps de la diégèse peut devenir temps choisi: temps arrété (pauses), retours, avancées Le temps de l’œuvre subit des modifications spectatorielles C’était ss doute déjà en partie le cas mais sans interventions physiques, mécaniques

51 Régimes du voir télévisuel
Périodisation ou coexistences?

52 Le voir télévisuel Image-profondeur: contrat reposant sur une objectivité du voir, du monde montré, sur la crédibilité des images Esthétique fondée sur une morale du voir Il y a un réel saisissable par l’image tv Mise en scène de l’émotion du vrai « 5 Colonnes »: le monde lointain se donne à découvrir Innocence des images et du TS

53 Le voir télévisuel 2 L’image surface: contrat de visibilité prenant le monde comme spectacle Monde vu comme déjà mis en scène Catégorie du vraisemblable et plus du vrai Réel saisi directement sans médiations ni médiateurs Campagne de 65 Retransmission sportive qui modifie le sport

54 Le voir télévisuel 3 L’image-fragment: contrat de visibilité visant l’intensité, la pure sensation Le monde=flux d’images éclatées et aléatoires Pour TS le monde=collage d’images, combinatoire d’intensités visuelles Profusion, dispersion, multiplication de la circulation des images; Evanouissement du référent Le clip: image fragment par excellence

55 Passages Figuration comme: Imitation, dévoilement du monde
Puis mise en contact plutôt que vérité du sens Puis passage à l’information: images comme données Passage de la représentation à la simulation

56 Relations intermédiales
Intérêt pour le contexte autant que pour le texte (Moine) Films concerts et conscience de la fabrication des images en amont et en aval Pratiques de manipulations technologiques Deux pôles de réception: sensation physique/expérimentation technique, expérience ludique Films qui traitent eux mêmes du rapport à la technologie

57 Réception paradoxale Identification/distanciation Fusion/distanciation
Distanciation: citation, pastiche, parodie, humour Détournement:style exhibé, écriture exhibée

58 Questionnements 1 Ecran et « cinéma postmoderne »: nouvelles relations à l’image de cinéma. Jullier Cinéma d’ambiance, de sentiments et de sensations plus que de sens Spectateur mis au cœur de l’image (son, pas trace, travelling avant) Technologie du son à mettre en lien avec cinéma du bain de sensations Passage de la communication (deux pôles séparés) à la fusion (ne passant ni par le verbal ni par l’identification secondaire)?

59 Cinéma postmoderne Induire des « conduites de vertige »: montage fluide, effet-clip, travellings euphorisants avec déploiement technologique: écrans géants et hauts-parleurs surpuissants « Ces écrans ne faisant plus écrans suscitent une façon de vertige spéculaire. Le sujet perd sa qualité de spectateur dans une indétermination qui l’engloutit »Mondzain

60 Questionnements 2 Ecran et multimédia
Ecran: lieu de représentation devenant lieu d’action? Représentation classique, déconstruction? Ecran « mosaique » (Couchot) Filiations avec la page plutôt qu’avec le cadre pictural, la photo, le cinéma Notions de mises en page

61 Questionnements 2bis Ecran et numérique/multimédia
Régime de la communication: médias Partager un sens qui préexiste Régime de la commutation: systèmes dialogiques Sens qui s’établit au cours de l’échange

62 Questionnements 2 ter Régime figuratif de la représentation optique
Régime de la figuration numérique

63 Ecran et expérience spectatorielle
Dispositif cinématographique: obscurité, vision frontale, convention de la représentation plane du volume Dispositif psychanalytique Rituel, cérémonie, spectacle

64 Déplacements: cassette, dvd, installation

65 De la cassette au DVD Modifications du rapport du spectateur au film?
Cassette=appropriation chez soi mais garde la contrainte linéaire (Bergala) Cassette=« lecture magnétoscopée » Paini =possibilités d’accélérer, de ralentir, de stopper, de revenir en arrière=décuplent la dimension figurative du film

66 Cassette et histoire du cinéma
Histoire esthétique du cinéma rendue possible par la cassette comme l’histoire de l’art grâce à la photographie (Malraux) Le magnétoscope (Paini): plasticise Rapports avec la création: Sauve qui peut la vie de Godard (1980) Arrêts sur images, mouvements décomposés des corps, scènes ralenties, esthétisées

67 Cassette et histoire du cinéma2
Voir prolongements dans l’esthétique d’Histoire(s) du cinéma Pour Paini: « Détaillant, synthétisant, disloquant, analysant » le magnétoscope serait l’outil dialectique d’une histoire de l’art du film L’attention des cinémathèques pour les « hautes époques » du cinéma coincide avec utilisation cinéphilique du magnétoscope

68 Le DVD comme nouvelle expérience spectatorielle
Linéarité pulvérisée Nouveau rapport au corps du film, plus segmentaire. Attaque du corps du film devenue plus labile (par ex s’approprier un photogramme sur son ordinateur) Effets du dvd sur les communautés de spectateurs: nouvelle cinéphilie

69 Proximités avec la création
Godard allant voir des « morceaux » de films Godard vs Truffaut, Chabrol a tt de suite été dans le tabulaire Tabulaire à l’intérieur d’une image et au sein du film Godard esthétiquement en avance a compris ensuite l’importance du digital

70 L’extrait Accession aux connaissances à travers l’extrait
Numérique amplifie ce mouvement, voir Internet Dvd encourage cela d’où nouveaux modes de visionnement: extraire le film de sa temporalité propre pour l’inscrire dans d’autres temporalités: contextuelles, personnelles, collectives

71 Un néo-spectateur? Marqué par les usages des dispositifs technologiques mais aussi par les sollicitations des cinéastes comme Godard, Marker, Varda, Kiarostami qui déplacent les postures de réception Expositions/installations de Godard, Kiarostami, Erice, Varda

72 Du temps à l’espace Installation: passage du temps à l’espace: rompt avec la logique de succession du montage cinématographique dominant Logiques nouvelles de la simultanéité qui permet des comparaisons, des rapprochements et une mis d’accent sur la figuration, la dimension plastique

73 La tabularité de l’installation
Expo classique=linéarité maintenue (Almodovar) Installation Kiarostami/Erice: disposition circulaire qui permet d’entrer en tout lieu, d’établir des correspondances A travers l’installation, l’expo devient tabulaire

74 Le temps exposé Nouveau rapport à la durée: dans Sleepers pas de coupe mas on peut entrer et sortir quand on veut Erice et tableaux d’Antonio Lopez: temps d’un éclairage, mise en scène du temps du regard du spectateur, travail sur le hors champ de la vision

75 Dispositif(s) Le dispositif de l’installation est en phase avec les préoccupations des artistes La série, la mise en rapport, la répétition sont déjà présentes dans les œuvres Godard propose dans son exposition des points de vue, des déplacements déjà présents dans ses oeuvres

76 La place du spectateur A travers des images à plat, verticales, grandes et petites, Godard repense la place du spectateur Ce sont donc les œuvres elles mêmes, mais aussi les technologies (dvd) qui font que le cinéma est en phase avec l’installation C’est le spectateur de dvd que l’on retrouve dans l’espace de l’exposition


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