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10 place de la Joliette, BP 21321 13567 Marseille Cedex 02 Tél 04 91 13 28 28 www.cereq.fr 1 Comment associer le décrochage, ses conditions extra- scolaires.

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1 10 place de la Joliette, BP 21321 13567 Marseille Cedex 02 Tél 04 91 13 28 28 www.cereq.fr 1 Comment associer le décrochage, ses conditions extra- scolaires d'apparition et les territoires : méthodologie d'analyse multivariée et de cartographie Séminaire ANR « Territoires et décrochages scolaires » 4 février 2015 - Nantes Gérard Boudesseul, Patrice Caro, Yvette Grelet, Céline Vivent CEREQ ESO, Université de Caen Basse-Normandie gerard.boudesseul@unicaen.fr www.cereq.fr CENTRE D’ÉTUDES ET DE RECHERCHES SUR LES QUALIFICATIONS

2 Idée générale : faire apparaître des territoires dessinés par différentes accumulations/combinaisons de facteurs de risque pour mieux cibler les actions de prévention et de traitement du décrochage scolaire Permettre de moduler les actions à partir de la spécificité d’un territoire Offrir un éventail de priorités possibles Offrir la possibilité d’actions ciblées et évaluables

3 Plan 1 - Choix méthodologiques 2 – Résultats : une typologie de cantons 3 - Cartographies 4 - Prolongements possibles

4 1 - Choix méthodologiques Une approche du décrochage Choix du maillage géographique Identification des facteurs de risque Méthode

5 Une approximation « en stock » des effets cumulés du décrochage Jeunes de 15-24 ans non diplômés parmi les non scolarisés -qu’ils soient ou non en emploi -sans compter les jeunes sortis prématurément mais dans un dispositif MLDS -sans compter les jeunes sortis prématurément mais ayant suivi une formation diplômante (contrats de qualification, VAE…) -déclaration au RP pour l’année en cours

6 Réponses aux questions du RP 2006 : Source : modèle questionnaire RP 2014 Différences avec l’indicateur européen des sorties précoces : Base de référence : les non scolarisés et non la classe d’âge tout entière Classe d’âge : les 15-24 ans et non les 18-24 ans

7 Choix du maillage : l’unité géographique Régions/académies espaces hétérogènes Les pratiques territoriales traversent les frontières administratives, en particulier la mobilité domicile-travail Dissocier des espaces intra-régionaux et trans-régionaux Canton = Unité administrative et électorale : conditions de vie tout au plus, pas de correspondance avec implantation établissements scolaires, ni avec emploi. données communes agrégées au niveau canton (unité Canton/Ville du RP) hypothèse de « sédimentation » du décrochage (faible mobilité des niveaux V, V+ et VI)

8 Identification des facteurs de risque (1) Variables de conditions de vie mentionnées dans la littérature comme susceptibles d’être associées à l’échec scolaire : affectées par les Conditions d’emploi Conditions familiales Conditions culturelles Liste affinée (exclu : PCS car synthétique, écrase les autres et redondante, gardé : logement en HLM faute d’indicateurs spatialisés micro, exclu : poids des plus de 60 ans qui agit indirectement) On suppose alors par extension que les facteurs d’échecs graves peuvent aussi conduire à un abandon des études

9 le niveau de revenu : L’effet propre du niveau de revenu sur le retard à 15 ans, en comparant le 1 e et le dernier décile, est supérieur à l’effet propre de la PCS du père en comparant les cadres supérieurs et les ouvriers (Goux, Maurin, 2000) le chômage et la précarité en emploi semblent agir en elles-mêmes sur l’échec scolaire, via l’image du marché du travail et de la rentabilité des études, ainsi que sur les incertitudes quant à l’avenir (Duée, 2004, 2006) le capital culturel des parents : à profession constante, le fait pour la mère de ne pas être titulaire d’un titre (y compris le Certificat d’études primaires pour la cohorte née entre 1963 et 1967) chez les ouvriers a multiplié par 1,5 le risque pour les enfants de sortir de l’école sans aucun diplôme (Thélot, Vallet, 2000). Plus précisément le niveau de compétences en lecture, calcul et compréhension orale des parents (enq. IVQ) en fournit aussi une explication sans se substituer au niveau de diplôme (Murat, 2009). Identification des facteurs de risque (2)

10 le fait d’être dans une famille monoparentale réduit objectivement la possibilité d’aide au travail à la maison dont on connaît le rôle décisif dans les résultats et dans la familiarité avec les normes de l’institution (Héran, 1994 ; Gouillon, 2004 ; Cretin, 2012) dans les familles nombreuses, l’effet de rationnement du temps d’aide aux devoirs peut ainsi se trouver accentué, sauf dans le cas d’aides à l’intérieur de la fratrie. Les conditions de logement peuvent ajouter un effet de rationnement de l’espace domestique (Pirus, 2011; Goux et Maurin, 2002) surtout du point de vue de la localisation des logements sociaux qui est inégale selon le niveau de revenu et les conditions d’occupation (Paris versus ZUS, cf. Jacquot, 2007). Identification des facteurs de risque (3)

11 La méthode (1) Traitements statistiques basés sur 3689 cantons et 7 indicateurs calculés à partir du RP 2006 - et des Revenus Fiscaux Localisés des ménages pour l’indicateur de revenu Autres indicateurs convoqués pour l’interprétation

12 La méthode (2): 7 indicateurs Conditions de vie les plus affectées par les conditions d’emploi : – le revenu médian par unité de consommation – la part des chômeurs dans la population de 15 à 64 ans – le taux d’emploi en CDI des salariés. Conditions familiales : – la part de familles monoparentales dans les ménages, – la part de familles nombreuses dans les ménages – la part de ménages logeant en HLM. Conditions proprement culturelles de soutien des jeunes par leurs parents : le taux non diplômés dans la classe d’âge des 45-54 ans.

13 La méthode (3): traitements statistiques Traitements uni- et bivariés ACP pour ajuster le traitement et le codage Codage en rangs pour tempérer l’effet des valeurs extrêmes CAH (classification ascendante hiérarchique) pour détecter des groupes de cantons de même profil (proches sur l’ensemble des indicateurs) Cartographie des 6 classes de cantons retenues et confrontation avec la carte du décrochage scolaire (part des sans diplôme parmi les 15-24 non scolarisés)

14 La méthode (4) : indicateurs annexes Parmi les 15-24 ans non scolarisés: % Ndip (décrocheurs) / % CAP-BEP / % Bac / % niv III Densité de population Part des 60 ans et plus dans la population Distance entre le profil du canton et le profil moyen de sa classe

15 2 – Résultats

16 2 – Résultats : une partition en 6 classes Deux classes à risques élevés – Classe 1 « Cumul de fragilités économiques, familiales et culturelles en milieu urbain » – Classe 6 « Précarité économique dans les petites et moyennes communes » Deux classes à risques + limités – Classe 2 « Difficultés de vie familiale et habitat social en milieu urbain » – Classe 5 « Fragilité culturelle dans les petites communes » Deux classes hétérogènes et distinctes – Classe 3 « Sécurité économique et soutien culturel » – Classe 4 « Milieu rural vieillissant »

17 Zones à risques de sortie précoce de formation initiale Précarité de vie familiale et habitat social en milieu urbain

18 Classe 1 : « Cumul de fragilités économiques, familiales et culturelles en milieu urbain » (N=379 ; pop 15-64=6,3M) Les cantons de cette classe cumulent les indicateurs défavorables : le chômage en premier lieu, mais aussi des conditions de vie plus précaires, d’autant plus lorsque la mère élève seule ses enfants, et encore plus lorsque ceux-ci sont nombreux. Les parents, faiblement diplômés, offrent un capital culturel inégalement favorable à une socialisation précoce à la culture scolaire. Les territoires sont hétérogènes, ils ont en commun de constituer des poches de fragilités et de précarité. Souvent concentrées en milieu urbain, certaines se trouvent aussi en milieu rural. La part de jeunes de 15-24 ans non diplômés parmi ceux qui ne sont plus scolarisés est la plus élevée : 34,8 %, alors qu’elle est de 27,2 % en France métropolitaine.

19 Classe 6 : « Précarité économique dans les petites et moyennes communes » (N=521 ; pop 15-64=3,2M) Cette classe est plus marquée par le taux de chômage, la précarité de l’emploi et un revenu médian par unité de consommation faible. La part de 45-54 ans sans diplôme est aussi supérieure à la moyenne d’ensemble. La différence majeure avec la classe précédente est de se situer dans de petites et moyennes communes (densité = 52), avec une proportion relativement élevée de 60 ans et plus dans la population. La part de jeunes de 15-24 ans non diplômés parmi ceux qui ne sont plus scolarisés est élevée : 29,7 %.

20 Classe 2 : « Difficultés de vie familiale et habitat social en milieu urbain » (N=543 ; pop 15-64=15,1M) La plus urbanisée de toutes, cette classe est surtout caractérisée par une part élevée de familles monoparentales et de ménages vivant en HLM. Bien que le chômage y soit aussi présent, le revenu médian par unité de consommation est supérieur à sa valeur pour la France entière. La part de jeunes de 15-24 ans non diplômés parmi ceux qui ne sont plus scolarisés reste élevée : 27,1 %.

21 Classe 5 : « Fragilité culturelle dans les petites communes » (N=466 ; pop 15-64=2,6M) En demie teinte aussi, celle classe est surtout désavantagée par la forte proportion de parents non diplômés, 42 % des 45-54 ans, et par un revenu relativement faible. Moins concernée que d’autres par la précarité d’emploi et les familles monoparentales, elle se situe avant tout dans les petites villes. Il s’agit d’une France sous faible influence urbaine qui inclut les marges extrêmes de la grande agglomération parisienne. La part de jeunes de 15-24 ans non diplômés parmi ceux qui ne sont plus scolarisés est inférieure à la proportion d’ensemble mais reste préoccupante (24,7 %).

22 Classe 3 : « Sécurité économique et soutien culturel » (N=870 ; pop 15-64=8,5M) De nombreux indicateurs sont favorables en termes d’emploi, de revenu et de niveau de diplôme des parents. Le type résidentiel périurbain de classes moyennes et moyennes aisées est reconnaissable. Certaines communes dans les Yvelines et en Alsace sont particulièrement illustratives, mais aussi les zones de résidence des travailleurs frontaliers. La part de jeunes de 15-24 ans non diplômés parmi ceux qui ne sont plus scolarisés y est la plus faible 20,8 %.

23 Classe 4 : « Milieu rural vieillissant » (N=910 ; pop 15-64=4,2M) La part de jeunes de 15-24 ans non diplômés parmi ceux qui ne sont plus scolarisés est ici des plus faibles, bien que demeurant significative 22,6 %. En apparence, les ménages de cette classe sont avantagés par une stabilité de conditions de vie, avec peu de familles monoparentales, peu de familles nombreuses, peu de logement social et une part de 45-54 ans non diplômés dans la moyenne. Le revenu médian est toutefois inférieur à sa valeur France entière. L’explication de ce profil se trouve dans la démographie et l’habitat : avec une densité de 35 habitants au km 2 et 26,7 % de personnes de 60 ans et plus, on se trouve en milieu rural isolé

24 3 - Cartographies Correspondance visuelle (France puis une région)

25 Zones à risques de sortie précoce de formation initiale Difficultés de vie familiale et habitat social en milieu urbain

26 Part des non diplômés parmi les 15-24 ans non scolarisés

27 Zones à risques de sortie précoce de formation initiale Part des non diplômés parmi les 15-24 ans non scolarisés Difficultés de vie familiale et habitat social en milieu urbain Zones à risques de sortie précoce de formation initiale Part des non diplômés parmi les 15-24 ans non scolarisés

28 Académie de Nantes Difficultés de vie familiale et habitat social en milieu urbain

29 Variables typo Cereq Caen – Depp le revenu médian par unité de consommation la part des chômeurs dans la population de 15 à 64 ans le taux d’emploi en CDI des salariés. la part de familles monoparentales dans les ménages, la part de ménages logeant en HLM. la part de familles nombreuses dans les ménages taux non diplômés dans la classe d’âge des 45-54 ans. Variables typo Insee Nantes Part de familles avec un père au chômage Part de familles avec une mère au chômage Part de familles avec un père (une mère) ouvrier (employé / agriculteur / cadre / profession intermédiaire / artisan, commerçant, chef d'entreprise) Part de familles avec une mère ouvrière (employée / agricultrice / cadre / profession intermédiaire / artisane, commerçante, chef d'entreprise) part de familles monoparentales part de ménages logeant en HLM Part de familles avec un père sans diplôme (avec un CAP / un bac / un diplôme du supérieur) Part de familles avec une mère sans diplôme (avec un CAP / un bac / un diplôme du supérieur

30 Académie de Nantes Difficultés de vie familiale et habitat social en milieu urbain 1 : Le périurbain sans difficultés fortes annoncées 2 : Le rural à l’ouest et au centre de la région relativement préservé 3 : La Sarthe rurale, le nord et l’est du Maine-et-Loire en difficulté potentielle 4 : La côte atlantique avec des risques un peu plus limités 5 : La Mayenne en difficulté potentielle 6 : Les grands centres urbains, des territoires vulnérables Source : Insee Nantes

31 Corrélations entre indicateurs Revenu médian Chom 15-64 Fam mono Fam nbr HlmNdip 45-54 CDI Chom 15-64 -.41 Fam mono ns.59 Fam nbr -.10.41.46 Hlmns.51.65.54 Ndip 45-54 -.60.46.10.41.26 CDI-.52-.29-.07.06-.06-.19 Ndip 15-24 -.25.65.46.37.38.44-.16 31

32 4 – Usages et prolongements possibles Deux lectures par les acteurs : par classe ou par recherche de cantons « exemplaires » À recouper avec connaissance des acteurs dans les territoires Vocation essentiellement descriptive : explication parfois à rechercher dans les cantons voisins. Lieu de résidence ≠ Lieu de scolarisation ≠ Lieu de travail. Compléter la caractérisation des territoires par la carte d’offre de formation (publique et privée y compris CFA et agricole) Représentation dynamique des territoires à plusieurs dates : trajectoires de cantons.

33 Bibliographie Boudesseul G., Grelet Y., Vivent C. (2012), Les risques sociaux de décrochage scolaire : vers une politique territorialisée de prévention ? Bref Céreq, 304, 4 p. Cretin L. (2012), « Les familles monoparentales et l’école : un plus grand risque d’échec au collège ? », Éducation & Formations, n° 82, p. 51-66. Davezies L. (2008), La république et ses territoires. La circulation invisble des richesses, Le Seuil. Duée M. (2004), « L’impact du chômage des parents sur le devenir scolaire des enfants », Document de Travail G2004-06, Insee, 28 p. Duée M. (2006), « Chômage parental de longue durée et échec scolaire des enfants », Données Sociales, Insee, p. 157-161. Gouillon M. (2004), « L’aide aux devoirs apportée par les parents, Insee Première, 996, 4 p. Goux D., Maurin É. (2000), « La persistance du lien entre pauvreté et échec scolaire », France - Portrait social, 2000-2001, Insee, p. 87-98. Goux D., Maurin É. (2002), « Surpeuplement du logement et retard scolaire des enfants », in Données sociales, Insee, p. 455-478. Grelet Y., Mazel O., Timoteo J. (1996), « Typologie de zones d'emploi sensibles aux risques du chômage », DARES, Premières Synthèses Héran F. (1994), « L’aide au travail scolaire : les mères persévèrent », Insee Première, 350, 4 p. Murat F. (2009), « Le retard scolaire en fonction du milieu parental : l’influence des compétences des parents », Economie et Statistique, 424-425, p. 103-124. Pirus C. (2011), Les conditions d’habitat des enfants : poids des structures familiales et de la taille de la fratrie, France - Portrait social, p. 173-190. Sourd C. (2012), « L’attractivité des territoires. Attirer des emplois, mais pas seulement », Insee Première, 1416. Tabard N. (1993), « Représentation socio-économique du territoire : typologie des quartiers et communes selon la profession et l’activité économique de leurs habitants », Document de travail, F9304, Insee. Thélot C., Vallet L.-A. (2000), « La réduction des inégalités sociales devant l’école depuis le début du siècle », Economie et Statistique, 334, p. 3-32.

34 Distributions des indicateurs MinMaxQ1Q2Q3 Ndip 15-240 Alleyras 62,5 Sornac 19,924,429,7 Revenu med9012 Roubaix 40669 Neuilly/Seine 146091580517564 Chom 15-640,15 Lanslebourg 17,9 Roubaix 5,56,78,1 CDI47,3 Grave 94,9 Verdun 82,985,187,2 Fam Monop1,8 Treves 19,3 St Denis Sud 6,07,28,6 Fam Nbreus0 Chateauneuf de Randon 0,83 Grigny 0,91,21,7 HLM0 Moissac 67 Gd Quevilly 3,26,112,3 Ndip 45-5410,9 St Ismier 62,7 Liévin Nord 30,235,541,0

35 Les arrondissements de Paris, Lyon, Marseille PARISLYONMARSEILLE 19Cl 19 1, 2, 3, 11, 13, 14, 15, 16 Cl 1 10,18Cl 61,5,8Cl 25, 6Cl 6 13,14,20Cl 22, 3, 4, 6Cl 34, 9, 10, 12Cl 2 AutresCl 37Cl 47, 8Cl 3 On compare le profil de l’arrondissement à celui des CDG des 6 classes. L’arrondissement est affecté à la classe dont il est le plus proche


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