La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

UV 642 : Économie Générale ING1 Ivan Dufeu Année 2010-2011.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "UV 642 : Économie Générale ING1 Ivan Dufeu Année 2010-2011."— Transcription de la présentation:

1 UV 642 : Économie Générale ING1 Ivan Dufeu Année 2010-2011

2 Présentation de l’UV Structure de l’UV : 20 heures + 8 heures TD Pré-requis : aucun Evaluation finale o Note globale sur une étude de cas de 2 heures Objectifs : o Compréhension du mode de raisonnement économique o Capacité à se situer dans son envionnement économique o Aptitude à comprendre un article journalistique portant sur une problématique économique Ivan Dufeu - Economie Industrielle - Onirispage 2

3 Introduction Étymologiquement, économie vient d’oikos (la maison) et de nomos (les règles). ⇒ Comme pour une maison : toute communauté humaine doit assurer quotidiennement les conditions matérielles de son existence L’économie s’intéresse donc aux questions de la création de richesse matérielle et de son utilisation. 3

4 Introduction Son objet est essentiellement l’analyse de la rareté : les hommes ont des besoins illimités alors que les ressources sont par nature limitées. Ils doivent donc : – faire des choix (répartir) – créer de la richesse pour satisfaire leurs besoins  Définition : L’économique est donc ce qui a trait à l’analyse de la création de la richesse et de sa répartition.

5 L’économie comme science des choix = science qui étudie les choix humains dans un univers de ressources rares. ⇒ Résoudre la contradiction fondamentale suivante : Besoins humains multiples et illimités Ressources limitées (création de richesse) Rareté Nécessité de faire des choix / utilisation des ressources Point de vue : - Prendre l’individu comme élément de référence (individualisme méthodologique). Vision microéconomique (cf infra). Source : G. Appéré, 2010

6 6

7 Ce qui ne relève pas de pas de l’économie (i) Objets sans utilité pour l’homme ⇒ pas de rareté ⇒ pas de choix économiques à faire Exemple : plante ou minerais non valorisable… (ii) Ressources utiles mais (semblant) illimitées ⇒ pas de rareté ⇒ pas de choix économiques à faire Exemple : Océan Atlantique (eau de mer), air, …= biens libres Résultats : ces objets n’intéressent pas la Science Eco … pas de problème à résoudre Source : G. Appéré, 2010

8 8 La méthodologie économique Pour répondre à ces questions, l’économie recours à plusieurs méthodologies :  La formulation de lois grâce à des modélisations (approche déductive) et aux observations (inductive) : Ex : hausse du taux d’intérêt  baisse de l’activité éco.  La formulation d’hypothèses : simplification de la réalité qui rend possible la formulation de théorie Ex : l’entreprise maximise son profit  La modélisation des comportements (cf ci-dessus) grâce à ces lois et hypothèses.

9 L’économie est-elle une science ? La science économique : une démarche scientifique … 3 étapes : (1) Observation de la réalité économique  idées… (2) Modélisation : hypothèses, démonstrations, conclusions (3) Expérimentation : tests empiriques ⇒ confrontation du modèle à la réalité éco ⇒ falsification ou validation (provisoire) de la théorie La méthodologie économique (2) Source : G. Appéré, 2010

10 … mais une science « non exacte » Pour les sciences « exactes » (physique, biologie, …) : tests en labo (reproductibles à l’identique). Pour les sciences humaines : difficile !  Comportements individuels : possibilité d’observation des comportements individuels … pas de vérité collective…  Pour le reste : ex. questions macroéconomiques : chômage, croissance, … ⇒ observation de la réalité économique … La méthodologie économique (3) Source : G. Appéré, 2010

11 Cependant : Expérimentation par l’observation du réel ⇒ pas complètement satisfaisant, car : - Expériences non reproductibles à volonté - On ne maîtrise pas tous les éléments environnants ( ⇒ guerres, troubles sociaux, catastrophes naturelles, …) Exemple : baisse du chômage aux EU à partir de la fin des années 30 :  Effet du New Deal ?  Effet de la 2 ème guerre mondiale ? La méthodologie économique (4) Conséquence : pb de crédibilité des sciences économiques - 1 phénomène ⇒ plusieurs explications théoriques possibles ! - impossibilité de prévoir tout Source : G. Appéré, 2010

12 La microéconomie étudie les choix des agents (hypothèse de rationalité des producteurs et des consommateurs) en termes de production et de consommation, ainsi que la fixation des prix et des revenus. L’analyse de l'équilibre de marché (prix et revenus équilibrant l'offre et la demande) est centrale. La méthodologie économique (5): Macroéconomie vs microéconomie La macroéconomie étudie l'économie à travers les relations existant entre les grands agrégats économiques (PIB, investissement, consommation, taux de chômage, inflation, etc). C’est donc l'outil essentiel d'analyse des politiques économiques.  Approche macroéconomique ≈ globale, holiste  « savoir lire et interpréter les résultats de l’activité économique et comprendre le fonctionnement des systèmes économiques »

13 Agents économiques et comptabilité nationale Entreprises (ou producteurs) : achètent la force de travail et les capitaux nécessaires à la production, et l'écoulent ensuite sur le marché des biens et services. Elles jouent un rôle social: - en réunissant des salariés dans un même lieu - en versant une rémunération qui représente un pouvoir d'achat Ménages (ou consommateurs). Comprend à la fois les couples, les personnes seules, ou des communautés (hospice, militaire...) Les entreprises et les ménages échangent des flux. Le consommateur offre son travail aux entreprises (demandeurs de travail) en échange d'un salaire, qu'il va consommer sur le marché des biens et services.

14 Les administrations. Les administrations publiques (commune, Etat..) concernent la collectivité. Les administrations privées concernent leurs adhérents. Leur fonction principale : rendre des services non payants (à la collectivité ou aux adhérents). Elles perçoivent des impôts ou des cotisations (flux financiers). Les banques ou les institutions financières en général : collectent l'épargne de certains agents économiques et financent des prêts pour d'autres agents qui investissent (FBCF). Le reste du monde : agents économiques situés hors de France. – importations :Biens, Services et Capitaux provenant de ces agents (pétrole, coton...) – exportations : Biens, Services et Capitaux dirigés vers ces agents (TGV, électricité...) Agents économiques et comptabilité nationale (2)

15 Le circuit économique entre ces agents (flux financiers) Administrations Banques Reste du Monde Ménages Entreprises Impôts cotisations Prestations salaires Impôts Achats de biens et S Prêts Retraits Salaires Epargne Prêts Retraits Achats d’inputs (B2B) Exportations Importations

16 Répartition des revenus primaires R (1000 M €) Facteurs de Production  Production (P): donne lieu à une distribution de revenus (R) d’une valeur équivalente : Ex. Si P ou Y = 1000 M€ ⇒ R = 1 000 M€ Production ou PIB Gâteau à partager Y (1000 M €) Travail (L) Capital (K) Fonction de production Y = f (L,K) Salaires (w) Profits (Π) & intérêts (i) Agents économiques et comptabilité nationale (3) Revenu et utilisation des revenus Source : G. Appéré, 2010

17 Le Produit Intérieur Brut Mesure les richesses créées dans un pays donné et pour une année donnée.  Il est défini comme la valeur totale de la production interne de biens et services dans un pays donné par les agents (entreprises, ménages, administrations) résidant à l’intérieur du territoire national.  Techniquement, il est mesuré par la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d'activité Agents économiques et comptabilité nationale (4)

18 Les limites du PIB PIB : estimation très imparfaite de la richesse totale créée dans une économie (cf. rapport Stiglitz, sept. 2009) (i)Problème de fiabilité des informations économiques ( ⇒ PED) (ii)(ii) Mauvaise prise en compte de l’économie informelle Economie informelle/souterraine = ensemble des activités qui échappent au contrôle de l’état.  Economie familiale (autoconsommation)  Economie de la gratuité (ex. bénévolat)  Economie clandestine et illégale : activités criminelles (drogue, prostitution, contrebande), travail au noir. Agents économiques et comptabilité nationale (5) Source : G. Appéré, 2010

19 Les limites du PIB (2) ⇒ Activités de l’économie souterraine: apparaissent pour une valeur ≈ nulle dans le PIB Problème : elles contribuent réellement à la production de B & S ⇒ Sous-estimation de la richesse réellement créée (cf. PED)  Facteurs influençant l’ampleur de l’économie souterraine :  Le niveau des taxes et de la législation (corrélation positive)  La détermination des autorités à appréhender les fraudeurs et le sévérité des punitions ⇒ niveau de corruption, culture … Agents économiques et comptabilité nationale (6)

20 Les limites du PIB (3) (iii) Les coûts non mesurés de la croissance économique PIB ≠ mesure du bien-être Explications : Certains coûts : générés directement ou indirectement par les activités économiques ne sont pas pris en considération dans le calcul de PIB :  Coûts sociaux et sanitaires (stress, délinquance, suicide, …)  Coûts environnementaux (cf. slide suivant) Agents économiques et comptabilité nationale (7)

21 Les limites du PIB (4) : Coûts environnementaux Activités économiques ⇒ Altération de certains actifs environnementaux (forêts, mer, qualité de l'air, paysages,…) Pb: ces destructions : non comptabilisées comme des consommations intermédiaires ⇒ Coûts environnementaux : non déduits lors du calcul de la valeur ajoutée et donc du PIB ⇒ Pas d’incitation économique pour protéger ces actifs Exemple : Destruction de la forêt équatoriale ⇒  PIB du Brésil … Source : G. Appéré, 2010

22 Les différents systèmes économiques  Un même problème : Comment assurer la subsistance des populations dans un monde de rareté ?  Mais différentes réponses possibles : plusieurs systèmes économiques possibles  capitalisme, socialisme, économies « primitives », économie mixte … ⇒ Se distinguent par : - la rôle de l’Etat dans l’économie, - la place des libertés économiques, - la place accordée à la propriété privée, … Source : G. Appéré, 2010

23 Economies de marché capitalistes totalement libres Economies entièrement planifiées Classification des économies dans les années 80 (avant la chute du communisme) Corée du Nord Bloc soviétique (URSS, RDA, …) RPC FraGB EU Les différents systèmes économiques (2) Source : G. Appéré, 2010

24 Les économies de marché capitalistes  Production de B & S : organisée par les marchés concurrentiels Quantité de blé Prix du blé Demande Offre  Prix de marché : - indicateurs de la rareté du bien ⇒ rôle de signal pour les agents économiques - fluctuent en fonction de l’offre et de la demande = « loi de l’offre et de la demande » ⇒ rôle de régulateurs des marchés Equilibre O = D P* Exemple : le marché mondial du blé

25  Rôle central de la propriété privée des moyens de production ⇒ individualisation des rémunérations (profits, salaires)  Rôle central des libertés économiques : liberté d’entreprendre, de faire des profits, de gagner plus que les autres etc.  Rôle limité de l’Etat = « gardien du système » - assurer la propriété privée ( ⇒ Police, Justice) - assurer la libre concurrence (ex. Loi anti-trust) - prendre en charge certains biens publics (ex. Défense nationale, éclairage public) Exemple : GB au XIX ème siècle, USA début du XX ème, … Les économies de marché capitalistes (2) Source : G. Appéré, 2010

26 Les économies planifiées  Systèmes socialistes ou communistes (cf. révolution de 1917) : URSS, pays de l’Est, RPC, Corée du Nord, Cuba, …  Propriété collective des moyens de production : terre et capital  Etat : rôle central ⇒ se substitue aux marchés - planifie les productions entre les ≠ biens & services - répartit les revenus  Prix : - fixés par l’Etat - Pas de rôle de signal de la rareté ⇒ régulation par les quantités : système de « files d’attentes » Ex. voitures : 15 ans pour obtenir une Traban en RDA) Source : G. Appéré, 2010

27 Résultats : Les économies planifiées (2) Faillite économique :  Planification de moins en moins efficace face à une économie plus complexe  Sacrifice de la consommation en faveur de l’investissement industriel et des dépenses militaires (40 % du PIB // France : 2 à 3 % du PIB)  Pas d’individualisation des rémunérations ⇒ pas de motivation ⇒ faible productivité (cf. agriculture  famine)  Tentatives de réformes (Perestroïka, URSS)  Retour masqué vers l’économie de marché (RPC) Source : G. Appéré, 2010

28 Remarques La pensée économique a fortement influencé les décisions politiques depuis le 15 ième siècle L’économie est une science humaine et sociale, et non une science exacte, ce qui fait qu’il n’y a pas de vérité durable ou absolue en la matière L’économie a tendance à ne considérer comme production que ce qui est vendu : or, tout le monde produit : les entreprises mais aussi l'État (l'éducation) et les ménages (bricolage, jardinage...) … La richesse d’un pays est mesurée par la somme des valeurs ajoutées (PIB), donc par la somme des différences entre coûts de production et prix de vente. 28

29 29 Partie I La situation économique de la France aujourd’hui. Quelques grands indicateurs

30 30 Principaux pays de l’UE (2009) Populati on (M d’hab) Taux d’emploi 15-64 ans (%) Taux de chômage (%) PIB par habitant InflationAnnée d’entrée dans l’UE Allemagne82717.3291002.81958 Belgique11627286004.51958 Espagne466411.3259004.11986 France64657.8269003.21958 Italie60596.8252003.51958 Pays-Bas16772.8339002.21958 Pologne38597.1144004.22004 Royaume- Uni62715.6294003.61973 Suède9746.2303003.31995 Union européenne à 27 500667251003.7

31 31 Source : OECD PIB par tête en PPA (Année 2009) PIB = C + FBCF + Δ(S) + G + (X - IM)

32 32 Evolution du PIB nominal : attention à la valeur de la monnaie ! Source : OECD

33 33 Taux de croissance annuels du PIB (%) Source : Institut de l’Entreprise

34

35

36 36 Source : OECD

37

38 38 Taux de chômage (en %) Source : Institut de l’Entreprise

39 39

40 40 Evolution of Per Capita Productivity (4 year moving averages) Source : Institut de l’Entreprise

41 41

42 Dette publique en % du PIB

43 43

44 44 Source : Institut de l’Entreprise

45 45 Principaux pays d'accueil des IDE à fin 2009 (données en milliards de dollars)

46 Principaux pays investisseurs à fin 2009 (données en milliards de dollars)

47 PaysHommeFemme France78,184,8 Japon78,084,7 Australie78,983,0 Canada78,783,8 Royaume-Uni75,880,5 États-Unis74,679,8 Chine69,672,7 Brésil65,772,3 Égypte65,369,0 Russie58,472,1 Inde60,162,0 Nigeria48,049,6 Espérance de vie (2010)

48 48 PARTIE II / LES PRINCIPALES THÉORIES ÉCONOMIQUES

49 49 BIBLIOGRAPHIE M. Baslé et alii, 1988, Histoire des pensées économiques. Les fondateurs, Sirey. M. Baslé et alii, 1988, Histoire des pensées économiques. Les contemporains, Sirey. M. Blaug, 1985, La pensée économique, Economica. F. Etner, 2000, Histoire de la pensée économique, Economica

50 50 I - LES ORIGINES DE LA THÉORIE ÉCONOMIQUE I.1 - Les mercantilistes Époque : 16 ième et 17 ième siècle Chef de file : Colbert (1619_1683) Pour les mercantilistes la richesse d’une nation est liée à la possession d’une abondance de métaux précieux Caractéristiques : protectionnisme et interventionnisme : L'accumulation de la richesse des nations découle du solde positif des échanges extérieurs

51 51 I.2 - Les physiocrates Epoque : 18ième siècle (Siècle des Lumières) F. Quesnay (1694-1774), J. Turgot (1727-81) Principes :  Libéralisme : liberté économique vs interventionnisme, liberté de commerce vs protectionnisme  Les lois économiques sont « naturelles »  La richesse d’une nation n’est pas monétaire mais matérielle, l ’agriculture est la source de création de valeur

52 II. LES FONDEMENTS DU LIBÉRALISME II.1. Les premiers libéraux (fin 18 ème – début 20 ème ) (économistes « Classiques ») Contexte : fin du 18 ième, début du 19 ème siècles  début de la révolution industrielle, montée en puissance des libertés politiques & économiques Principaux économistes : Adam Smith (1723 - 1790), David Ricardo (1772 - 1823), Thomas Malthus (1766 - 1834), J.S. Mill (1806 – 1873), J.B. Say (1767 – 1832) Idée principale : - la nécessaire non intervention de l’Etat dans une économie de marché concurrentielle

53 53 II.1.1. Les origines philosophiques J. Locke (1632-1704) était un tenant de l’individualisme institutionnel. Spinoza (1632-1677) : « quand chaque homme cherche le plus ce qui lui est utile à lui même, alors les hommes sont les plus utiles les uns aux autres », L’Ethique IV B. de Mandeville : Fable des abeilles, vices prives, benefices publiques, 1714. E. Kant (1724-1800) donne une première représentation de l’homo œconomicus rationnel. Hume (1711-1776) : Discours sur le commerce extérieur, la monnaie et l’intérêt, 1752.

54 54 La valeur du bien est liée au travail nécessaire pour le produire L’enrichissement des nations tient l’accumulation du capital... … qui dépend du goût pour l’épargne des détenteurs de profits. Cette épargne s’investit spontanément dans les secteurs où les taux de profit sont les plus élevés les intérêts individuels mènent à l’intérêt collectif II.1.2 – Les grands principes Associée à la philosophie libérale, elle prône la réduction du rôle de l’Etat dans les affaires économiques et la libération de la capacité d’initiative des individus.

55 55 II.1.3. Les principaux fondateurs A.Smith (1723-1790) Cet écossais écrit la « bible » des classiques en 1776 : Recherches sur la Nature et les Causes de la Richesse des Nations.

56 A.Smith (1723-1790)  La véritable richesse : ce n’est pas l’or mais les produits obtenus par le travail (notion de valeur travail) et que l’on peut consommer pour satisfaire son intérêt personnel ⇒ richesse = production matérielle (non limitée aux produits agricoles ≠ physiocrates)  Question : comment accroître la production pour enrichir la Nation ?  Réponse d’A. Smith : (1)La division (technique) du travail ⇒ augmentation de la productivité du travail (exemple de la manufacture d’épingles) (2)« La Main invisible » : la recherche de l’intérêt individuel mène à l’intérêt collectif (enrichissement de la Nation), à condition que la concurrence au sein d’une économie de marché ne soit pas entravée

57 ( 3) Le libre-échange international : la théorie des avantages absolus  Commerce international : permet d’acquérir à l’extérieur des produits à meilleur prix (ex. blé importé en GB) ; augmente la concurrence ⇒ augmentation de la production de richesse  Libre-échange : permet à chaque Nation de se spécialiser dans les productions où elle est la meilleure et abandonner celle où elle n’est pas compétitive ⇒ division internationale du travail (théorie des avantages absolus) ⇒ augmentation de la productivité (4) Rôle économique minimal de l’Etat  Ne doit pas perturber la « Main invisible » en faussant la concurrence ⇒ Libéralisme économique  Fonctions régaliennes + gestions des biens publics

58 58 Thomas-Robert Malthus 1766-1834 LA PAUVRETE 1798, un Essai sur le principe de population « La cause essentielle de la pauvreté réside dans le fait que la population croît plus vite que la production » Le principe de Malthus concernant la population : Hausse des salaires  hausse démographique  excès de main d’œuvre  baisse des salaires  baisse niveau de vie  baisse de la population… LA DEMANDE Déséquilibre entre la production et la consommation : L’excès d’épargne engendre les crises alors que la demande stimule l’offre

59 59 David Ricardo (1772-1823) « Les principes d’économie politique et de l’impôt », 1817, prennent clairement leurs racines dans l’œuvre de A. Smith Là où Smith décrivait l’économie (approche inductive), Ricardo raisonne : il est le pionner de l’approche déductive qui domine désormais la théorie économique.

60 60 David Ricardo (2) PRINCIPES DE L’ANALYSE Le principe de Malthus concernant la population La baisse des salaires favorise les profits donc l’investissement et par la suite la création d’emplois. (Le profit est le solde entre les ventes et le salaire de subsistance (salaire naturel), et il rémunère les détenteurs de capitaux). Les rendements en agriculture sont décroissants Valeur travail

61 61 David Ricardo (3) Quelques champs d’analyse La RENTE DIFFÉRENTIELLE LES AVANTAGES COMPARATIFS La spécialisation internationale se fonde, non sur les avantages absolus (vs Smith) mais sur les avantages comparatifs.

62 62 J.B. Say (1767-1832) Say opère une synthèse entre le libéralisme économique de Smith et les idées politiques et philosophiques de la Révolution française II est surtout connu pour la « loi de Say », ou loi des débouchés, qui stipule que « plus les producteurs sont nombreux et les productions multiples, plus les débouchés sont faciles, variés et vastes ».  fondement du libéralisme moderne

63 Créateur de la loi des débouchés (1803) - « L’offre crée sa propre demande » pas de crise globale durable de surproduction dans une économie de marché Production : (100 M €) Revenus : salaires & profits (100 M€) Consommation: (80 M €) Epargne : (20 M €) Investisse ment (20 M €) Demande = C + I (80 + 20 = 100 M €) Offre (100 M €) Pas de thésaurisation (voir plus loin) Egalité O = D

64  Point clé de la loi de Say : Egalité entre INVESTISSEMENT et EPARGNE : I = S ⇒ Toute l’épargne est investie ⇒ pas d’épargne THESAURISEE En effet : quelqu’un qui épargne n’a aucune raison de ne pas l’investir afin d’augmenter son revenu au travers des profits ou des intérêts Bien sûr : existence possible de déséquilibres de court terme dans certains secteurs économiques ⇒ chômage Mais : ces déséquilibres : locaux & temporaires i.e. non généralisés à l’ensemble de l’économie Explication : Flexibilité des prix et salaires ces déséquilibres ne durent pas


Télécharger ppt "UV 642 : Économie Générale ING1 Ivan Dufeu Année 2010-2011."

Présentations similaires


Annonces Google