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Comment les couples conjuguent-ils deux carrières en expatriation? Enquête entre stéréotypes, mirages et courage 1.

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1 Comment les couples conjuguent-ils deux carrières en expatriation? Enquête entre stéréotypes, mirages et courage 1

2 Merci à nos partenaires et relais 2 Et les innombrables réseaux et associations, publics et privés, locaux ou internationaux qui ont relayé cette enquête.

3 Introduction L’urgence d’une prise de conscience L’expatriation fait partie du quotidien d’une part croissante de Français. Ils sont 2 millions à vivre à l’étranger en 2012. Ce nombre devrait doubler d’ici à 2022. Plus de 25% des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur voient notamment leur avenir passer par l’étranger. Or, 70% des Français partent en couple et les deux conjoints sont souvent à égalité de diplôme. La question de la conjugaison de deux carrières au sein du couple est donc un enjeu central en matière d’expatriation. Pour une majorité d’aspirants au départ, cet enjeu ne se présente pas comme un objectif mais comme un constat: « en 2015, les deux travaillent dans le couple, c’est évident. » Or la réalité de l’expatriation ne correspond absolument pas à leurs illusions de parité : 91% de ceux qui suivent dans le cas d’une mobilité de couple sont des femmes Pour 62% des conjoints, l’expatriation est une mauvaise ou une très mauvaise chose pour leur carrière. Il était donc urgent de s’intéresser à ce malentendu, cause de frustration et de tension dans les couples expatriés. Est-il possible d’y remédier ? C’est dans cet esprit qu’a été lancée l’enquête Expat Value : comprendre l’impact de l’expatriation sur le couple et analyser les parcours professionnels des conjoints pour faire émerger des propositions. Après 8 mobilités en famille, Alix Carnot est revenue en France en tant que Directrice des Carrières Internationales chez Expat Communication. Elle boucle un livre sur le couple et l’expatriation qui sortira chez Eyrolles en décembre. Sources: Enquête sur l’expatriation des Français, Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire (DFAE), Ministère des Affaires étrangères 2013. Etude Deloitte in CCIP 2014 Les Français à l’étranger. L’expatriation quelle réalité ? 3

4 Sommaire Attentes professionnelles des conjoints 4 Méthodologie de la grande enquête Conditions de départ Portrait robot du conjoint expatrié Stratégies de recherche Un bilan global plutôt positif Détour ou impasse professionnels pour le conjoint ? Un accompagnement inadapté Expatriation, lieu de tous les clichés de genre

5 Une enquête en deux vagues 1 – Le couple en expatriation Janvier 2015 784 réponses Mailing femmexpat.com + lepetitjournal.com 2 – La carrière des conjoints expatriés Mai 2015 2899 réponses Mailing femmexpat.com + lepetitjournal.com + CCI + FIAFE + Afca + communication virale (Facebook + linkedin) + mailings partenaires Population étudiée selon le statut: Couple avec un contrat d’expatrié d’entreprise 59 % (les autres: local + 15%, détaché 7% et contrat local 19%) Questions fermées + appels aux verbatims 5 Méthodologie de la grande enquête Nombre de questions : 81

6 Sur quelle base partent les couples ? Un départ confiant ? Qui a prit la décision du départ ? Point de vue des femmes Point de vue des hommes Perception plus paritaire Couples confiants 67 % des couples Couples stressés, qui s’inquiète ? Selon les femmes - elles (14%) - eux (8%) - les deux (10%) Selon les hommes - eux (7%) - elles (18%) - les deux (13%) Conditions de départ A posteriori, le départ est vécu comme choisi et confiant. Sur le coup, l’inquiétude est néanmoins réelle. Le sentiment d’être acteur à part entière de la décision d’expatriation est crucial pour le succès de cette période.

7 Les projets du conjoint en expatriation 80% des conjoints qui suivent voudraient travailler pendant l’expatriation Mais ce n’est pas la première priorité de tous Priorité n°1 Conjoint sans enfant Priorité n°1 Conjoint parent 47% - Le travail ou recherche d’emploi 75% - La maison et la famille 24 % - La découverte du pays13% - La découverte du pays. 17 % - La maison et la famille7% - Le travail ou recherche d’emploi La composition de la famille modifie radicalement les priorités en expatriation. Sans enfants, les conjoints se concentrent clairement sur leur projet professionnel alors que pour les autres, la famille est la priorité essentielle. 7

8 « Quand on s’est connu, je gagnais plus que lui. On s’est dit que je le suivrais car je retrouverais plus facilement sur place. » 8 Portrait robot du conjoint expatrié

9 Le conjoint expatrié a tout d’une star professionnelle Une femme (91%) Entre 41 et 45 ans (23%) 1 ou 2 enfants (54%) (3 enfants et plus : 33%) Ayant vécu dans 3 pays et plus (51%) Ayant un niveau au moins Bac+4 (72,4%) Ayant un diplôme Business gestion (40%) Parlant au moins 3 langues (68%) Des conjoints jeunes, extrêmement diplômés, avec une forte ouverture internationale et des carrières prometteuses en France, à l’instar de ceux qu’ils accompagnent. Comparaison avec la France Niveau d’études Expat Value Insee Niveau Bac et moins 7%51% Niveau Bac +4 et plus 72%13.5% 9

10 Taille des villes où habitent les expatriés Qui habite où ? Dans une métropole internationale En particulier : Asie, Amérique du Nord et Amérique du Sud Dans une grande ville En particulier : Afrique et Europe de l’Est Dans une ville moyenne En particulier : Europe du Nord >55.9% >30,20% >11.42% 10 La plupart des expatriés sont des urbains qui partent vers des grandes villes.

11 « C’est impossible pour moi de ne pas trouver. Je ne veux pas dépendre de lui pour vivre. Je flippe surtout pour le retour. Ca me réveille la nuit.» « Quelle joie de faire un break et de me consacrer enfin plus à mes enfants. Mais c’est vrai que mon boulot me manque. » 11 Attentes professionnelles des conjoints

12 Motivations pour travailler Pourquoi cherchent-ils un travail ? Pour une continuité dans leur CV et pour actualiser leurs compétences 46% Pour avoir leur propre projet 33% Pour assurer leur niveau de vie pendant l’expatriation 11% Pour participer à un projet collectif 8% Les motivations sont rarement financières. C’est avant tout une logique d’assurance : peur du retour et de la dépendance financière. Puis un désir d’accomplissement personnel. 12

13 Les obstacles à leur recherche « M a recherche d'emploi qui a duré presque un an. En dehors des universités américaines les recruteurs ne connaissent pas la réputation d'institutions étrangères. Impossible pour moi de trouver un poste en continuation directe avec mon parcours : impossible de trouver un poste de management sans expérience dans le pays et un système d'assurances complètement différent exigeant l'obtention d'une licence spécifique (examen). » « En France, j'étais pharmacienne. Quand je suis arrivée en Allemagne, j'ai dû repartir de zéro: apprendre la langue, faire des petits boulots pour être en contact avec les gens locaux. J'ai fait des stages en pharmacie non rémunérés puis rémunéré. Jusqu'à progresser au statut de pharmacien. J'ai mis un an et demi pour acquérir un poste de stagiaire rémunéré.» «Très difficile de chercher un emploi quand on se sait pas ce que l'on va faire dans 6 mois! » 13

14 Des obstacles nombreux dont les trois principaux sont le réseau, la langue et la mauvaise connaissance du marché local). A long terme, le problème n’est pas tant le fait de déménager que la fréquence des mobilités et l’incertitude. 14 1 er : étroitesse du réseau - 87 % sont concernés 2 ème : barrière de la langue - 86 % sont concernés 3 ème : mauvaise connaissance des codes du marché local - 81 % sont concernés 4 ème : compétences qui ne correspondent pas au marché - 80 % sont concernés 5 ème : absence ou manque de visibilité sur la durée du séjour -78 % sont concernés Pour 46% l’impact est fort ou moyenPour 41% l’impact est faible Pour 25% l’impact est fort ou moyenPour 55% l’impact est faible Pour 37% l’impact est fort ou moyenPour 49% l’impact est faible Pour 35% l’impact est fort ou moyenPour 46% l’impact est faible Pour 28% l’impact est fort ou moyenPour 50% l’impact est faible

15 15 6 ème : non reconnaissance des diplômes - 77 % sont concernés 7 ème : atypie du profil - 75% sont concernés 8 ème : manque de clarté dans les projets professionels - 74 % sont concernés 9 ème : manque de dynamisme du marché local - 74 % sont concernés 10 ème : garde des enfants – 70 % sont concernés 11 ème : visa de travail – 69% sont concernés Pour 22% l’impact est fort ou moyenPour 55% l’impact est faible Pour 20% l’impact est fort ou moyenPour 54% l’impact est faible Pour 24% l’impact est fort ou moyenPour 51% l’impact est faible Pour 22% l’impact est fort ou moyenPour 52% l’impact est faible Pour 24% l’impact est fort ou moyenPour 46% l’impact est faible Pour 26% l’impact est fort ou moyenPour 43% l’impact est faible Le visa vient tard dans cette liste car même si c’est un facteur très bloquant, il ne concerne que certaines destinations.

16 «En discutant, on m'a conseillé de me rendre à une réunion "Meetup". Cela a débouché sur un premier contact avec des startups. Par la suite je suis allée à un rendez-vous mensuel de networking et j'ai rencontré une autre startup pour laquelle je travaille... » «Les entreprises étrangères n'étaient pas prêtes à m'embaucher par contre elles étaient prêtes à me confier des missions. » « Aux Seychelles, on postule en mode "VRP", on va se présenter là où on pense qu'il peut y avoir un job. » 16 Stratégies de recherche

17 Réseau 81 % Candidatures spontanées 30 % Annonces 15 % Chasseur de têtes 4 % C’est un message-clé pour les futurs expatriés: le réseau est LE vecteur essentiel pour trouver un emploi, partout dans le monde. Les réseaux virtuels et en premier lieu Linkedin ont un poids essentiel, notamment aux Etats-Unis mais le media le plus efficace reste partout les rencontres réelles. Chemin vers l’emploi Qu’est ce qui vous a permis de trouver du travail ? 17

18 « Au départ, on avait les mêmes études mon mari et moi. 3 expatriations lui ont permis de devenir cadre dirigeant et moi, entrepreneuse à temps partiel. » 18 Détour ou impasse professionnels pour le conjoint ? « J'ai globalement eu l'impression de repartir presque de zéro, cela a été une période difficile à gérer.»

19 Si on croise avec le fait que ces conjoints sont ultra diplômés, il est là le « rêve brisé des workings girls ». L’expatriation est un plafond de fer pour celles qui ont suivi leur conjoint car leur parcours devient atypique. Pour les femmes expatriées, le prix à payer est lourd car de peur de ne pas trouver un emploi, leurs conjoints suivent peu. 50% des conjoints qui voudraient travailler en expatriation y parviennent 19

20 Les facteurs locaux essentiels à considérer: le visa, le dynamisme du marché local, la concurrence des compétences locales, l’ouverture du marché. Des variations géographiques significatives Les zones les plus dynamiques 1- Europe de l'Est 2- Océanie 3- Amérique du Nord 4- Moyen Orient 5- Asie 7- Afrique 9- Europe de l’Ouest 10- Amérique du Sud 11- Europe du Nord 12- Europe Sud 20 Pays où ils trouvent le plus : Canada, Australie, Russie Pays où ils renoncent le plus Thaïlande, Inde, Brésil, Italie

21 Des postes en régression à court terme Par rapport aux emplois précédents Régression de salaire pour 47 % Régression du périmètre de poste pour 32 % Régression au niveau de la hiérarchie pour 28 % Hausse des compétences pour 43 % 21 Un tiers de ceux qui ont trouvé restent à l’écoute du marché. 19% ne travaillent qu’occasionnellement. Cela prouve que le retour au niveau antérieur se fait souvent en plusieurs étapes. A condition que la durée de l’expatriation le permette.

22 Des postes qui font sortir de sa zone de confort Caractéristiques de l’emploi trouvé A temps plein - 55 % * Travail occasionnel - 19% Télétravail - 30 % Salarié - 68 % Dans une structure de taille moyenne - 50 % Et locale - 50 % 22 * A titre de comparaison, selon la DARES, 80% des français travaillent à temps plein Au début de leur recherche, la plupart des conjoints concentrent leurs recherches sur les entreprises internationales qu’ils connaissent mieux. Or à 50%, c’est dans une structure locale qu’ils sont embauchés.

23 And the winner is : Le profil gagnant pour trouver un emploi à l’étranger: Une femme Jeune Avec peu d’enfants N’ayant pas trop bougé Très diplômée Dans l’enseignement 23

24 Taux de retour à l’emploi selon : 24 Le nombre de langues Plus on parle de langues, plus le taux de retour à l’emploi est élevé. Dans tous les cas, le taux d’insatisfaction augmente avec les atouts pour retrouver un poste. L’âge Plus on est jeune, plus le taux de retour à l’emploi est élevé.

25 Taux de retour à l’emploi selon : 25 Le niveau d’études Le taux de retour à l’emploi est plus élevé pour les personnes ayant Bac+4 et+5 La taille de la ville Le taux de retour à l’emploi est quasiment le même quelque soit la zone de recherche d’emploi. Le plus délicat semble la ville moyenne où le taux de retour à l’emploi est le plus faible et le taux d’insatisfaction sur le travail trouvé le plus fort.

26 26 Taux de retour à l’emploi selon : La motivation La motivation économique n’est pas un facteur plus favorable pour trouver un emploi. Le nombre d’enfants Le nombre d’enfants n’est pas déterminant sur le fait de trouver un poste mais il a un impact très négatif sur la qualité des postes trouvés. On note que les parents de famille nombreuse sont les moins à l’écoute du marché.

27 Un accompagnement inadapté 27 Un accompagnement inadapté

28 Aide à la recherche d’emploi 80 % n’a pas bénéficié d’aide pour sa recherche d’emploi Quels sont les deux types d‘aide les plus donnés ? Quelle est l’initiative de l’aide ? Une aide à la recherche d’emploi sur place encore trop rare Qu’en est-il des financements ? Des aides gratuites à 51 % 34% financées par l’entreprise du conjoint 21 % financées par les personnes elles-mêmes Au total, moins de 6% des conjoints bénéficient d’une aide payée par l’entreprise de l’expatrié.

29 L’homme qui suit sa conjointe est plus aidé par l’entreprise de sa femme 52% des aides proposées par l’entreprise du conjoint (contre 35 % pour la femme) 48 % des aides financées par l’entreprise du conjoint (contre 33 % pour la femme) Aide homme/femme Des hommes chouchoutés par les entreprises Pour 100 hommes, 11 ont reçu un service payant payé par l’entreprise de Madame Pour 100 femmes, 4.6 ont reçu un service payant payé par l’entreprise de Monsieur Recours à des services gratuits L’aide dont bénéficient les hommes est pour moitié assurée par des entreprises spécialisées et à 21 % par une Chambre de commerce. L’aide dont bénéficient les femmes est assurée par des entreprises spécialisées (35 %) puis à 25 % par un Accueil francophone. Plus que les femmes, les hommes ont cherché des services à destination spécifiquement des expatriés. Femme : 53%Homme : 29% 29 Le fait que les hommes soient ainsi privilégiés correspond autant à des stéréotypes inconscients qu’à une volonté claire de favoriser les carrières des femmes à l’étranger

30 Type d’aide en % (expatriation / retour) Outplacement : 14 / 5 Coaching : 34 / 15 Bilan compétence : 9 / 28 Accompagnement retour à l’emploi : 13/ 59 Informations sur le marché : 51 / 17 Initiative de ces aides en % (expatriation / retour) Personnelle : 47 / 79 L’entreprise de mon conjoint : 37 / 14 Opportunité : 27 / 12 Financement des aides en % (expatriation / retour) Moi : 21 / 26 L’entreprise de mon conjoint : 34 / 17 Gratuit : 51 / 60 Aide assurée par qui ? en % (expatriation / retour) Par une association indépendante : 17 / 24 Par une entreprise spécialisée : 37 / 21 Par le service public de l’emploi du pays : 10 / 55 Aide Départ - Retour En expatriation, 20 % des personnes bénéficient d’une aide à la recherche d’emploi Au retour, 40 % (dont plus de la moitié par Pôle Emploi) 30 Les aides sont moins efficaces au retour (35% les jugent pas ou peu utiles) car elles sont très rarement spécifiques pour les conjoints expatriés

31 Expatriation, lieu de tous les clichés de genre? 31 Expatriation, lieu de tous les clichés de genre

32 Le scoop FemmeHomme Amérique du Sud87%13% Asie90%10% Océanie91%9% Europe Sud93%8% Afrique93%7% Amérique du Nord93%7% Europe du Nord94%6% Moyen Orient95%5% Europe de l’Ouest95%5% Europe de l'Est95%5% Selon d’autres études, entre 13 et 20% des femmes sont expatriées. Cela signifie que beaucoup d’entre elles partent en célibataire ou en célibat géographique. C’est pourquoi plus la destination est proches, moins les hommes suivent. Si la femme est mutée très loin, et avec un contrat d’expat, alors l’homme suit davantage. Expatriation et genre En 2015, 91% conjoints accompagnateurs sont des femmes 9% hommes 32

33  Leur conjoint est plus souvent en contrat local  Elles suivent dans des villes plus petites  Elles partent en expatriation avec plus d’enfants  Elles jugent leur recherche d’emploi plus facile, plus rapide et plus agréable  Elles bénéficient de moins d’aide  Le soutien se fait plus dans la langue maternelle chez les femmes.  Le taux de retour à l’emploi est meilleur chez les femmes  Elles font plus de télétravail.  Ils sont plus diplômés et parlent plus de langues  Ils cherchent 2 fois + à travailler pour assurer leur niveau de vie  Ils sont plus concernés par l’étroitesse du réseau  Ils bénéficient du coaching dans des proportions plus élevées  Ils sont plus aidés par l’entreprise de leur conjoint (prise d’initiative et financièrement)  Ils recherchent des aides spécifiques aux expatriés  Le soutien se fait plus en anglais  Ils trouvent légèrement - de travail et le cas échéant sont - satisfaits.  Le réseau est leur moyen pour trouver un emploi  Ils trouvent un emploi dans la lignée des emplois précédents  Le taux des hommes travaillant à temps plein est bien supérieur à celui des femmes. Différences Homme - Femme 33

34 Des hommes intentionnés 33% prêts à la suivre mais 9% à le faire 34 A la demande « Quelle est la carrière la plus importante dans le couple ? » 45% des hommes et 33% des femmes répondent les deux Le décalage entre les représentations et la réalité reste flagrant. C’est une cause d’inégalité importante puisque l’expatriation devient une condition pour occuper des postes de direction.

35 35 Un bilan global plutôt positif

36 L’expatriation est une mauvaise ou très mauvaise expérience - Au niveau de la carrière pour 62 % Leur bilan L’expatriation est une bonne ou très bonne expérience - Au niveau global pour 86 % - Au niveau de la vie de famille pour 84 % - Au niveau du couple pour 82 % Bilan global inégal 36 Déception professionnelle et bilan global positif sont compatibles car pour beaucoup de conjoint, l’expatriation a été l’occasion d’une « réinvention » de sa vie et d’une réévaluation de ses priorités.

37 Leur bilan Bilan par zone géographique Les + satisfaits globalement Les + contents pour la carrière Le salaire a le - régressé Océanie Europe de l'EstAmérique du NordEurope du Nord AsieEurope de l'EstEurope de l'Ouest Amérique du SudAsieAmérique du Nord Europe de l'OuestEurope du NordAsie Amérique du NordAmérique du SudMoyen Orient Afrique Europe SudAfriqueEurope de l'Est Europe du NordEurope de l'OuestAmérique du Sud AfriqueEurope Sud 37 De nombreux facteurs sont à prendre en compte pour expliquer ces classements. Une perception enjolivée de la réalité explique la déception des expatriés au Canada. De belles carrières et la solidarité entre expatriés surprennent positivement ceux qui s’établissent à Moscou.

38 Bilan pour le couple Pour le couple, la plus grande joie La plus grande difficulté 38 Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas plus de divorce en expatriation. Et les pays les plus dangereux pour les couples ne sont pas en Asie mais en Europe de l’Est et du Nord.

39 Une bonne expérience pour le couple On ne se dispute pas plus : 80% On communique davantage : 81% Mais cela n’a pas d’impact sur la libido : 54% Cela vous a rapproché de votre conjoint :75% C’est bon pour le couple : 82% 39 L’expatriation renforce les couples solides et fait exploser les autres entend- on fréquemment. Mais comment juger a priori de la solidité d’un couple? Une certitude: en secouant l’équilibre des couples, en les confrontant à des choix nombreux, en les privant de leurs soutiens habituels, l’expatriation les fait mûrir plus rapidement.

40 Bilan professionnel Analyse des conjoints accompagnateurs Comment qualifierez-vous votre carrière ? Décousue 70% Linéaire 30% 40 Pour 46% des conjoints interrogés, le retour à l’emploi s’accompagne d’un changement de métier, de secteur ou par une reconversion professionnelle complète.

41 Difficultés pour rechercher du travail au retour d’expatriation Des conjoints plus âgés Ayant plus d’enfants Et vécu dans davantage de pays _____ 1 ère : l’atypie du profil – 87 % concernés - 48 % impact moyen ou fort (39 % impact fort) 2 ème : l’étroitesse de son réseau – plus de personnes concernées (89 %) mais avec un impact plus léger - 40 % impact moyen ou fort (26 % impact fort) 3 ème : Le manque de dynamisme du marché local – 84 % concernés – 48 % impact moyen ou fort (26 % impact fort) 4 ème : le manque de clarté dans les projets profession nels – 82 % concernés – 35 % impact moyen ou fort 41 Les obstacles à la recherche d’emploi ne sont pas les mêmes au départ et au retour, on voit bien ici l’impact de l’expatriation

42 5 ème : les compétences qui ne correspondent pas au marché local – 79 % concernés - 30 % impact moyen ou fort 6 ème : la mauvaise connaissance des codes du marché local – 75 % concernés – 26 % impact moyen ou fort 7 ème : l’absence ou le manque de visibilité sur la durée du séjour – 74 % concernés – 20 % impact moyen ou fort 8 ème : la garde des enfants – 75 % concernés – 16 % impact moyen ou fort _____ 42 Difficultés pour rechercher du travail au retour d’expatriation Nombreux sont ceux qui confient que le retour est l’étape la plus difficile de l’expatriation. Sans doute parce que les difficultés de réintégration ne sont pas escomptées et que les échecs sont vécus de façon plus intense. En effet, le conjoint est « chez lui » et les difficultés semblent à la fois inexplicables et définitives.

43 Bilan du retour (après 2.9 années en moyenne) Leur bilan Un bilan professionnel plus nuancé à moyen terme 43 74% des conjoints ont donc un poste près de 3 ans après leur retour. A ce stade, ils sont encore 56% à juger l’expatriation mauvaise pour leur carrière.

44 « Donc difficile pour la vie personnelle et ma carrière mais intéressant pour la carrière de ma femme ». « J’aurais mieux vécu ce parcours si j’avais été informée sur les risques pour ma carrière. En même temps, si j’avais su, je ne serais peut-être pas partie alors que je ne regrette rien ». 44

45 Conclusion : du constat à l’action Le bilan global apporté à l’expatriation par les couples expatriés est donc positif. Néanmoins le constat apporté par cette étude sur la complexité des carrières des conjoints expatriés doit nous permettre de réagir. La fluidité du parcours professionnel des couples expatriés est au cœur de deux enjeux majeurs : Favoriser la mobilité internationale, condition essentielle du rayonnement économique, de l’ouverture des talents et des entreprises à un marché devenu global, de l’élargissement des débouchés professionnels des actifs. Assurer la parité dans les entreprises, jusqu’au plus haut niveau, en permettant aux futures dirigeantes d’avoir une exposition internationale et en évitant aux milliers de femmes qui accompagnent leur conjoint en expatriation avec des débuts de carrière prometteurs de se retrouver dans des impasses professionnelles. Des témoignages et des chiffres de cette enquête se dégagent trois axes : Information : sur le vrai visage de l’expatriation en couple et les spécificités régionales. Formation : sur les techniques de recherche d’emploi spécifique aux conjoints expatriés Fédération : des énergies pour créer une dynamique, comparer les bonnes pratiques, faire émerger des solutions innovantes. A chacun son rôle dans ce processus : aux couples de piloter avec prudence leurs doubles carrières internationales et de se regrouper pour s’épauler, aux entreprises de les sensibiliser aux risques et de subventionner des accompagnements, aux experts de proposer des offres pragmatiques et personnalisées. La mission d’Expat Value se poursuit pour l’instant sur Facebook autour de ces trois objectifs. 45 Expat Value est une initiative d’Expat Communication, société spécialisée depuis 2001 dans l’accompagnement des transitions liées à la mobilité internationale, coaching et formation. Expat Communication, Together, we care. www. expatcommunication.com alix.carnot@expatcommunication.com

46 Merci à nos partenaires et relais 46

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48 Verbatim éclairants DES HOMMES AVANTAGÉS « j'ai eu la chance pouvoir travailler au sein de l'entreprise de ma femme (en prestataire). Nous avions mis cette nécessité en balance avant d'accepter l'expatriation en Angola » LA RESPONSABILITÉ DES ENTREPRISES « Pourquoi les entreprises qui envoient des expatriés ne prennent ils pas en compte les époux(ses) ? Souvent ces grands groupes ont des filiales qui permettraient d'embaucher, ne serait ce qu'en stage, les époux (ses) pour une durée de quelques mois, sans gêner la carrière de l'expatrié... Cela permettrait de lever beaucoup de barrières à l'intégration (langue, culture pro...) » « Chaque entreprise envoyant un expatrié devrait prendre le temps de faire un entretien avec le conjoint afin de connaître son profil de carrière et l'accompagner dans ses recherches surtout pour des expatriations en pays où il n'y a pas de vie culturelle et sociale développée. Souvent le fait que le conjoint ne travaille pas peut créer des soucis dans le couple et donc sur l'implication à long terme de l'expatrié » RECHERCHE D’EMPLOI « J'ai bénéficié des services d'un coach de carrière que m'a aidé a mieux connaître les codes du marché local, a adapter mon CV à la structure et langue locaux, et m'a appris que 80% des contractions se fonts par recommandation. » « travaillant dans les RH et ayant un diplôme, j'ai du batailler pour obtenir ce service du pole emploi. J'ai argumenté sur le fait de la barrière culturelle et que les techniques de recherches d'emploi sont différentes d’un pays à l'autre. Au bout de 5 mois de négociation, ils ont cédé et j'ai trouvé un emploi deux mois plus tard grâce au coaching » « Utilité du réseau francophone à l'étranger. On se serre les coudes et n'hésite pas à privilégier le réseau. » FREINS « Lenteur du système administratif dans le traitement de demande ou renouvellement de visa et la protection de l'emploi local font qu'il est difficile pour une entreprise d'embaucher des personnes natifs d'un autre pays. » « Je suis arrivé sans projet pro très clair étant donné que je ne connaissais que très mal le marché local de l'emploi. Donc forcément ça n'aide pas ! Et d'ailleurs j'ai fini par renoncer, entre le pb de langue insuffisamment bien parlée, les barrières administratives liées aux diplômes... trop compliqué... Donc j'ai radicalement changé de voie... et ça porte ! » « J'ai toujours trouvé du travail durant mes trois expatriations, mais plus cela va plus c'est difficile » Ne pas toucher pour l’instant A terme, Marie Alix, un verbatim/slide 48

49 Verbatim éclairants POSTE TROUVÉ « J'ai accepté un travail bien en deçà de mes qualifications pour mettre un pied dans l'entreprise. J'ai aujourd'hui un poste correspondant à mes aspirations mais un niveau de rémunération très faible. » « Le poste actuel ne correspond pas ni à mes compétences ni à mes diplômes. Dans chaque pays je m'ajuste à la demande de marche locale. » « Difficulté à valoriser ses compétences et à progresser sur un changement de poste à l'étranger (nouvelle entreprise, nouveau pays, nouvelle langue...). L'évolution que j'aurais dû avoir en France dans la suite logique de mon travail était impossible ici, il a fallu faire un compromis fort sur le salaire et le niveau de hiérarchie » « Surqualifiée pour le poste mais cela correspond à mes attentes personnelles pour notre période d'expatriation: rester connectée avec le marche du travail, emploi avec des horaires fixes, disponibilité pour les enfants. » « La fréquence des expatriations ne m'a pas permis d'envisager une carrière mais j'ai toujours recherché les activités bénévoles dès que possible. J'ai ainsi pu faire partager mes connaissances. » LE RETOUR « Même de retour dans son pays on demeure étranger et notre expérience de vie difficile a expliquer et faire comprendre. Les gens ne veulent plus vous engager il y a trop longtemps sorti du réseau actuel.... » « La période de retour est une période de transition et l'atypie du profil (due à l'expatriation) force à une réflexion sur sa recherche et son projet qui prend du temps. De plus l'expatriation n'est pas valorisée en tant que telle par les recruteurs français. » 49

50 LE BILAN DE L’EXPATRIATION « Si l'on entend par "carrière " une progression telle que nous l'avions imaginée, une rupture aussi longue est effectivement problématique. Mais si l'on parle d'enrichissement personnel, de découverte de ses potentiels susceptibles d'être mis au service de la poursuite d'un parcours professionnel réinventé, alors oui! trois fois oui!! C'est même une formidable opportunité. La difficulté est qu'il nous faut un peu de temps pour y voir clair sur ce que nous sommes devenus et pour nous rendre à nouveau "compatible" avec notre nouvel environnement. Une excellente expérience. Je souhaite sincèrement à tout le monde de pouvoir vive cela. » « C'est toujours plus difficile pour celui qui suit : difficulté d'arriver en cours d'année et de trouver un bon lieu d'accueil pour les enfants, donc difficulté d'obtenir un job à temps plein, donc difficulté d'obtenir un job de qualité...donc cela se ressent sur la vie de couple, conjoint triste, d'avoir tout lâché en France pour se retrouver perdu dans un pays inconnu, loin de sa famille et ses amis, avec en plus un job qui ne permet pas le bon épanouissement... » « Je trouve l'expérience de l'expatriation épuisante surtout pour le conjoint qui suit mais absolument fantastique en terme d’enrichissement personnel et familial. Il faut pouvoir déployer beaucoup d’énergie pour installer la famille, créer un environnement propice au bien être de chacun, et ensuite chercher comment trouver son équilibre à soi dans les conditions locales et avec les contraintes familiales. Il a fallu pour ma part mettre clairement ma carrière entre parenthèses puis trouver comment la faire évoluer pour tirer profit de ces années dans des pays pour la plus part en voie de développement. Mais le gain personnel est inestimable et permet une ouverture d'esprit dans son parcours professionnel et surtout pour toute la famille, un des points phares pour nous dans l'éducation de nos enfants! » 50

51 Différences significatives d’après les portraits par âge (- de 30 ans / 31-35 ans / 36-40 ans / 41-45 ans / + de 45 ans) 51 Les plus vieux expatriés ont moins cherché de travail à l’étranger et ceux qui en ont cherché ont moins trouvé. Ils ont bénéficié de moins d’aides. L’étroitesse du réseau concerne un peu moins les vieux expatriés et son impact est moins fort dans la recherche d’emploi. Plus l’âge augmente, moins l’entreprise du conjoint intervient dans la recherche d’emploi. Les vieux expatriés utilisent moins de services réservés aux expatriés et le soutien est jugé moins utile que chez les jeunes expatriés. L’emploi trouvé à l’étranger par les plus âgés fait une part plus importante au temps partiel et la proportion d’emplois salariés est moins importante Les plus jeunes suivent moins souvent quelqu’un qui a un contrat d’expatrié Les plus jeunes sont plus diplômés et parlent plus de langues Le diplôme « Economie, Business » est plus représenté chez les moins de 45 ans

52 Plus le nb d’enfants augmente Différences significatives d’après les portraits par nombre d’enfants (0 / 1 / 2 / 3 ou +) 52 plus les conjoints « suiveurs » sont des femmes plus les conjoints « travailleurs » ont un contrat d’expat moins les conjoints ont cherché du travail moins l’entreprise intervient dans la recherche d’emploi L’emploi trouvé par ceux qui ont plus de 3 enfants comporte un peu plus de télétravail, est un emploi moins salarié et plus partiel.

53 Pour bénéficier d’une aide, il faut aller la chercher. Les services d’aide à l’emploi à l’arrivée Ceux qui ont bénéficié d’une aide payante Des hommes (+ 4,5 points) Expatriés (+5.5 points) Des fonctions dans la gestion de projets puis dans des fonctions RH et enfin dans la comptabilité et les finances Dans une grande métropole internationale (+14 points) Ceux qui ont bénéficié d’aide en expatriation sont plutôt Jeunes : Les 25-30 ans sont ceux qui reçoivent le plus d’aide, la part décroit avec l’âge Au moins Bac +4 (82 %) Dans la gestion de projets puis dans la production industrielle, travaux, chantier et enfin dans des fonctions RH (ordre décroissant) Dans une grande métropole internationale 53


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