A propos des langues « régionales » Leurs statuts. La politique de la France Marie-Christine Hazaël-Massieux Professeur à l’Université de Provence.

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Transcription de la présentation:

A propos des langues « régionales » Leurs statuts. La politique de la France Marie-Christine Hazaël-Massieux Professeur à l’Université de Provence

Une définition : D'une manière générale, on entend par "langues régionales" selon l'appellation retenue par la loi Deixonne de 1951, les langues de culture de la République autres que le français. Le qualificatif "régionales" les différencie des langues vivantes étrangères.

Depuis quelques années, la question des « langues régionales » est posée ou reposée en France :  Une épreuve sur certaines de ces langues peut être passée au bac (épreuve obligatoire ou facultative) ou pour certains concours professionnels. Cf. aussi les CAPES.  Il existe une « Charte européenne des langues régionales ou minoritaires » ( dont le contenu n’est pas toujours très bien connu et à propos de laquelle la position de la France ne semble pas claire à tous.  Beaucoup de ces langues ne semblent pas très pratiquées et la position du « public » est au moins ambiguë à leur égard.

Qu’entend-on par « langue régionale » en France ? Auxquelles il faut ajouter les créoles parlés dans les DOM.

La liste des langues parlées sur le territoire français est bien plus importante que la liste des langues régionales. On retiendra comme langues régionales principales (cf. statut reconnu avec enseignement scolaire dans les académies correspondant à leur lieu d’implantation) :  L’alsacien-mosellan  Le basque  Le breton  Le catalan  Le corse  L’occitan  Les créoles

Ont un statut particulier -Le néerlandais, de fait le flamand (frange du département du Nord) -Les langues vernaculaires des territoires français du Pacifique A signaler encore le statut particulier de ces « langues historiques » que sont :  Le franco-provençal (savoyard) : son statut est semblable à celui des parlers d’oïl (dans académies de Lyon et de Grenoble).  Les langues d’oïl (aujourd’hui presque disparues) : picard, gallo, poitevin, saintongeais, normand… (toutefois dans certains établissements : horaire spécifique).

Les langues « transfrontalières » (catalan, alsacien, basque, flamand- néerlandais) sont soutenues par les régions et pays voisins où le nombre de locuteurs est très importants. Les « langues insulaires » comme le corse, les créoles, les langues polynésiennes et mélanésiennes, en raison de leur insularité, se sont davantage maintenues comme langues de communication dans la vie privée et sociale. De nombreuses langues étrangères ou régionales peuvent faire l’objet d’une épreuve facultative orale au baccalauréat. (D’après rapport Poignant accessible sur : )

La politique linguistique en France 1) La politique linguistique (défense des langues, par exemple) peut ne pas impliquer l’Etat. 2) Rôle important des associations : défenses de la culture, de la langue (un certain enseignement) ; développement de Prix, concours, jeux ; manifestations culturelles qui permettent de se faire connaître ; publication d’ouvrages ; expositions ; conférences, etc. 3) Mais l’absence de « reconnaissance » nationale est très mal ressentie par les militants. 4) Principale difficulté restent les comportements des « locuteurs », peu organisés, dans un environnement généralement non convaincu, voire hostile. L’unanimité des régions est loin d’être la règle. Ces langues, minoritaires, sont aussi minorées.

« On s’accorde généralement à penser que la politique linguistique est l’apanage de l’Etat à travers ses institutions (assemblée nationale) ou services (bureau du plan ou équivalent), et il est vrai que cela se vérifie dans nombre de cas concrets. On ne peut cependant exclure que d’autres agents que l’Etat formulent des propositions touchant à la politique linguistique. Ainsi, certaines institutions religieuses ont parfois un rôle important à jouer (à travers la scolarisation notamment, ou la langue de diffusion des textes sacrés), de même que des partis politiques ou associations culturelles (Alliance française, par exemple) nationales ou internationales (l’UNESCO, et la fameuse rencontre d’experts de 1951 […]). Ces agents peuvent partager les mêmes priorités, ou au contraire, opposer leurs points de vue à propos de ce que doit être le contenu de la politique linguistique. » Cf. D. De Robillard dans l’article « Politique linguistique » in M.L. Moreau, éd. : Sociolinguistique : Concepts de base, Mardaga, 1997 :

5) Fondamentalement : l’Etat français est centralisateur et se soucie de l’unité de la République ; il soutient que la langue est le (un des ?) moyen(s) de cette unité. Les individus attendent beaucoup de l’Etat ! 6) Les domaines d’intervention sont nombreux et mal structurés : le grand public pense généralement Surtout au « folklore » Ne conçoit pas une langue sans écriture N’ayant pas appris à lire la langue en question – qui souvent n’a absolument pas d’orthographe fixée – il ne parvient pas à la lire, et donc rejette la langue elle-même !

Un peu d’histoire : les origines… Rappelons les « fondements républicains » au moment de l’Abbé Grégoire : « Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton; l'émigration et la haine de la République parlent allemand... La Contre-révolution parle l'italien et le fanatisme parle basque. Cassons ces instruments de dommage et d'erreurs. » Dans la France ancienne (avant la Révolution française) on parle de nombreuses langues : la compréhension est difficile d’une région à l’autre.

A propos de l’enquête de l’Abbé Grégoire : (prêtre conventionnel, évêque de Blois). Il envoie une circulaire à toutes les communes de la République comportant 43 questions comme : « L’usage de la langue française est-il universel dans votre contrée ? » « Y parle-t-on un ou plusieurs patois ? » « Ce patois varie-t-il beaucoup de village à village ? » « Quelle serait l’importance religieuse et politique de détruire entièrement ce patois ? » etc. Il est certes difficile de savoir comment ont été dépouillées les réponses et avec quelle rigueur. Il semble que 12 Français sur 100 parlaient alors convenablement le français et que moins d’un quart le comprenait. Dans les réponses d’ailleurs les gens demandent avec insistance à être délivrés de leurs patois et qu’on mette en place un enseignement sérieux de la langue nationale.

L’Abbé Grégoire propose alors plusieurs mesures dont celle qui consiste à faire envoyer dans les communes des opuscules rédigés en français, ainsi que des chansons ou des journaux écrits en français. Il propose même d’interdire le mariage à ceux qui ne savent ni lire, ni écrire, ni parler la langue nationale, pour les inciter à l’apprendre !

Tout cela date de la fin du XVIIIe siècle, mais la France a été « marquée » ; cf. les idées « toutes faites » sur les langues en France (cf. patois, notion de bon français, de langue « incorrecte »). S’ajoute le problème de l’orthographe du français : tous les efforts pour l’acquérir. Cela ne laisse plus la place à rien d’autre : on pense que l’apprentissage d’une autre langue va « perturber » l’apprenant. Idées fausses sur le bilinguisme. Ce que diffuse Europe I ces jours-ci (juin 2007), au grand dam des linguistes : "Illettrisme et immigration ne doivent pas être confondus abusivement. La lutte contre l'illettrisme ne doit pas être confondue avec la politique linguistique en faveur des migrants" précise l'Agence nationale de lutte contre l’illettrisme. Le principal facteur d'illettrisme, c'est la langue parlée à la maison avant l'âge de 5 ans. Et il y a plus de risque de ne pas savoir lire s'il s'agissait d'une langue étrangère, mais plus encore s'il s'agissait d'une langue régionale. Ainsi une majorité d'illettrés vivent à la campagne ou dans des petites villes. L'illettrisme est aussi plus fréquent chez les seniors. »

Dans ces conditions, le rôle de l’Etat en matière de politique linguistique consiste le plus souvent… à ne rien faire ! A attendre, à voir venir, éventuellement à réunir des commissions, des « agences »…. C’est ainsi que les langues disparaissent progressivement et meurent dans les régions de France. De temps en temps, des tentatives de résurgence. Mais le plus important – il faut bien le dire – se fait en dehors de l’Etat, très peu interventionniste dans ce cas ! Rappel de la Constitution française : La Constitution française : Art. 2. – « La langue de la République est le français. »

Comment on a éradiqué les langues régionales en France. Quelques cas et quelles chiffres récents Des statistiques significatives : De la disparition progressive : cf. âge des locuteurs, réduction du monolinguisme Comprendre, parler, lire, écrire Zones rurales et zones urbaines …

Le basque Une enquête pour le Pays basque nord (en France) : Locuteurs actifsPourcentage Plus de 65 ans37 % 35-49? ans14 % ans11 %

Le breton Témoignage d’un jeune Breton ayant fréquenté l’école dans les années 60 « À cette époque, le symbole était un morceau de fer pour mettre sous les sabots des chevaux. On le donnait au premier qui arrivait et qui parlait breton et ensuite, quand celui-ci trouvait un autre qui parlait breton, il le lui donnait. Comme ça, toute la journée. À la fin de la journée, le dernier attrapé par le symbole était mis en pénitence et il devait écrire en français: "Je ne parlerai plus jamais en breton", cinquante ou cent fois. Celui qui était pris souvent restait à l'école après 16 h 30, pendant une heure ou une demi-heure dans le coin de la salle. »

DatePourcentage de locuteurs monolingues Vers 1830 (tout XIXe siècle) 80 % Vers % En % de la population (couches les plus âgées sont encore bretonnants mais rarement monolingues

L’alsacien : sondage de % des personnes interrogées se déclarent dialectophones Cela représente 86 % des plus de 60 ans 38 % des ans Difficulté particulière de l’Alsace : enseigner l’alsacien à l’école = souvent enseigner l’allemand. Le dialecte va disparaître à terme ?

Le corse : une enquête de % des interrogés Déclarent comprendre le corse 64 % Déclarent le parler 75 % Déclarent le lire 73 % Affirment souhaiter voir leurs enfants l’apprendre (mais on n’a pas vérifié dans l’enquête la compétence réelle des locuteurs)

Autre enquête sur le corse : en 1998 (enquête auprès d’élèves de seconde et de première) 72 % Déclarent entendre parler le corse chez eux 60 % Par leurs parents 63 % Par leurs grands-parents 13 % Par leurs frères et sœurs 39 % Affirment le parler avec leurs grands-parents 34 % Affirment le parler avec leurs parents 22 % Affirment le parler avec leurs amis

L’occitan Chacun tient à ses formes dialectales !

Opposition importante zones rurales / zones urbaines DéclarentComprendreParler En Lozère (plutôt rural 63 %48 % Dans l’Hérault (plutôt urbain) 25 %14 %

français créole HB Diglossie stricte Départements d’outre-mer : les créoles, diglossie ou bilinguisme ? On peut essayer de décrire ces situations de diglossie (de fait, diverses), qui varient selon les pays et surtout selon les groupes sociaux, au moyen des schémas suivants :

français créole H B français créole H B Bilinguisme « idéal » Un exemple de diglossie « réelle »

Causes multiples de la disparition des langues régionales Scolarisation Départ à la ville Nécessité de trouver un emploi Dévalorisation des dialectophones : « paysans », « ploucs », « analphabètes », « illettrés »… Hyper-valorisation du français !!! La norme en France La télévision : ce que sont devenues les soirées en famille ! …

Peut-on encore sauver les langues régionales ? Par l’école ou par la famille ? L’oral et/ou l’écrit ? Le rôle des associations régionalistes ? Comment redéfinir l’intérêt d’un enseignement des langues en France… et pas seulement du français ? Y a-t-il un problème de la norme et de l’orthographe en France ? Conclusions

Quelques références bibliographiques site sur lequel on peut consulter dans la rubrique « Les langues de France » le rapport de Bernard Cerquiglini au Ministre de l’Education nationale, de la Recherche et de la Technologie, et au Ministre de la Culture et de la Communication, sur « Les langues de la France », mais aussi la « Charte des langues européennes et minoritaires », ainsi que les engagements du gouvernement français, etc. Cerquiglini, Bernard (sous la direction de), 2003 : Les langues de France, PUF, 446 p. Clairis, C, Costaouec, D., Coyos, J.B., dir., 2000, Langues et cultures régionales de France. Etat des lieux, enseignement, politiques, Actes du colloque des 11 et 12 juin 1999, université Paris-V, L’Harmattan, 272 p. Hazaël-Massieux, Marie-Christine, 1999 : Les créoles : l’indispensable survie, Editions Entente, 310 p. Mackey, William, 1996 : « Langue première et langue seconde » in Nelde P ; et alii : Kontaktlinguistik / Linguistique de contact, Berlin, Walter de Gruyter, ch. 33

Moreau, Marie-Louise, éd., 1997 : Sociolinguistique. Concepts de base, Mardaga, 312 p. Sibille, Jean, 2000 : Les langues régionales, coll. « Dominos », Flammarion, 128 p. Vermes, Geneviève, éd., 1988 : Vingt-cinq communautés linguistiques de la France, L’Harmattan, 2 tomes, 422 p p. Pour consulter la loi du 4 août 1994 : Institutions francophones : L’AUPELF-UREF : Agence universitaire de la francophonie : uref.org/ uref.org/ L’ACCT : Agence intergouvernemental de la francophonie : Délégation générale à la langue française :

Pour me contacter : Marie-Christine Hazaël-Massieux Professeur à l’Université de Provence Et particulièrement