Définition Domaine d’utilisation - But Les acteurs du Brainstorming Constitution du groupe de travail Informations d’entrée Collecte d’idées Règles de base pendant la collecte Le tri / la sélection La sélection par vote pondéré Durée Avantage Le Brainstorming
Brainstorming : Remue méninges. Méthode applicable au travail de groupe, permettant de recueillir un maximum d'idées sur un thème donné et favorisant le créativité des participants. A noter qu'en Suisse, un nouveau terme (différent du terme Canadien remue-méninges) commence à être utilisé : « réunion-ruche ». Une séance de remue-méninges a pour but de recenser les problèmes, les causes, les solutions d'un phénomène. Définition
L’organisation d’un brainstorming peut être envisagée à divers moments de la conception ou de la refonte d’une application, dès qu’il s’agit de générer des idées ou des solutions : lors de l’analyse, le brainstorming peut se révéler utile lorsqu’il s’agit de défricher une question ou un domaine peu connus d’un projet. Il permet éventuellement de générer des idées vraiment neuves. En tout cas recourir à une ou plusieurs sessions de brainstorming permet de s’affranchir des a priori et de ce qui a déjà été dit ou fait sur le sujet par ailleurs ; Lors de la conception, le brainstorming sera surtout utile pour faire surgir de nouvelles questions ou réflexions, pour suggérer de nouveaux services ou de nouveaux modes d’action ou pour faire surgir une solution à un problème en situation de blocage. Par contre on l’imagine difficilement faire partie intégrante, en tant que tel, d’un processus de prise de décision ; Le brainstorming peut également être utile pour mener une évaluation rapide, mais très informelle et forcément peu détaillée de l’application. Domaine d’utilisation
L’Animateur : Il constitue le groupe de travail Il est le garant de la méthode et des règles (Il rappelle les règles du jeu avant chaque séance) C’est lui qui lance et qui guide la session de brainstorming – Cadrage – Respect du temps – Participation de tous Le secrétaire : Il est responsable de la prise en note des idées – La prise de notes se fait souvent sur un tableau, sur un paper-board ou sur un PC avec vidéoprojecteur (tout le monde peut suivre les idées +on peut repartir avec la page) Attention ! Le secrétaire note systématiquement toutes les idées, il ne les critique jamais Les participants : constitués en groupe (de 5 à 15 personnes) Les acteurs du brainstorming
C’est le rôle de l’animateur … Le groupe ne doit pas être trop grand personnes maxi Il doit contenir des personnes : - Ouvertes à l’échange d’idées - Complémentaires – Expertes/représentantes de domaines différents Problèmes possibles – Incompatibilités/inimitiés entre participants – Présence d’un « chef » qui va paralyser certains participants … Reste à arriver à rassembler ces personnes, au bon moment, dans un endroit calme, muni d’outils de travail adaptés Constitution du groupe de travail
Une étape importante précède le brainstorming et même la décision d’y recourir : l’équipe du projet doit délimiter le champ d’action, c’est-à-dire la question sur laquelle on va demander au groupe de formuler des suggestions ou le problème auquel on cherchera des solutions éventuelles. C’est ce qui constitue la question de départ Son choix doit être 1. précis 2. clairement formulé Le sujet doit être compris par les participants et ces derniers doivent avoir : les bases (connaissances) nécessaires pour réagir En plus d’un intérêt à participer et partager leurs idées … La période de temps allouée à chaque phase est prédéterminée en accord avec les participants Les informations d’entrée
Les participants émettent des idées d’une façon spontanée. Ces idées sont enregistrées telles quelles par le « secrétaire » désigné. Aucun jugement ou critique durant la période de brainstorming n’est autorisé. Un des intérêts de la méthode est que du fait que des idées absurdes sont admises sans critique au cours de la stimulation mutuelle, des personnes ayant une certaine réserve peuvent être incitées par le mouvement à émettre des idées excellentes, mais que leurs auteurs auraient craint de voir accueillies comme absurdes et n'auraient donc pas exposées. C'est pour amener à l'accouchement de ces dernières que l'absence de critique, et même la suggestion d'idées sans aucun réalisme, sont des éléments vitaux pour la réussite du processus. La collecte des idées
Il est recommandé de copier les idées des autres, de proposer des variantes, de faire appel à son imagination … Le but principal de cette phase n’est pas de trouver de « bonnes » idées, mais d’en trouver « le plus possible ». La collecte des idées
4 Règles de base à respecter : 1. Aucune critique des idées émises 2. Pas de limite à l'imagination 3. Le plus d'idées possibles 4. Rebondir systématique sur les idées des autres Pour garantir le respect de ces règles par les participants, l’animateur doit lui-même appliquer quelques principes de base : Contenir les participants critiques ; Accorder le même crédit à la parole de chaque participant ; S’abstenir de gestes, de paroles ou d’onomatopées qui pourraient être ressentis comme une approbation ou une désapprobation ; Attribuer la parole à chacun de façon sensiblement égale, en évitant toute monopolisation et tout développement excessif : les idées doivent rester claires, simples et ne doivent pas être « justifiées ». Règles de base pendant la collecte
Lorsque le processus de collecte est terminé (=plus de nouvelles idées ou plus de temps…), il reste à mettre de l’ordre dans les idées qui ont été émises : – Discuter de la valeur relative des idées – Garder celles qui sont les plus pertinentes … pour les mettre en place Pour cela deux points sont à fixer : a) Déterminer des critères (qu’est-ce qu’une bonne idée ?) b) S’accorder sur une méthode (comment procède t-on?) Le tri / la sélection
Ils donnent les moyens rigoureux de juger qu’une idée proposée est bonne : – Typiquement : revenir à la question de départ => si celle-ci a été bien formulée, elle permet de trouver les principaux critères – On peut ajouter des critères pertinent : facilité de mise en place, rapidité d’exécution, coût de la solution … – Trouver des critères discriminants (=qui permettent de sélectionner) et choisir une échelle convenable (on peut également donner des coefficients selon le poids des critères) Le tri / la sélection
La sélection par vote pondéré Exemples de critères : Facilité d’exécution, Délai d’exécution, coût de mise en œuvre, pertinence par rapport au problème de base. Appliquer un coeff. par critère : ex : 5 Très facilement réalisable – 3 facilement réalisable – 1 difficilement réalisable.
1h au total : Présentation et cadrage du sujet 10 minutes, Collecte d’idées 30 min, Tri/sélection 20 min Durée du brainstorming
Excellent rapport « coût-bénéfice » de la méthode, rapide et facile à organiser et susceptible de déboucher sur des résultats intéressants dont l’analyse ne requiert pas de démarches difficiles. Tenir régulièrement des brainstormings augmente la capacité de créativité d’une équipe. Lorsque le brainstorming est mené en interne, la démarche améliore l’ « esprit d’équipe » et la mobilisation autour d’un projet commun. Lorsque la dynamique de groupe est positive, chacun peut s’approprier les bons résultats car il les attribue d’abord à l’ensemble du groupe plus qu’à un individu. Avantages du brainstorming