Catherine MENDIBOURE Agent comptable

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Catherine MENDIBOURE Agent comptable Compte financier 2016 Catherine MENDIBOURE Agent comptable

Rappel du contexte Premier compte financier produit selon les dispositions de l’article 211 du décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique. Il comprend désormais : 1° Les états retraçant les autorisations budgétaires prévues au 1° de l’article 175 et leur exécution : AE/CP/RECETTES ENCAISSEES 2° Le tableau présentant l’équilibre financier prévu au 2° de l’article 175, tel qu’exécuté ; 3° Les états financiers annuels prévus à l’article 202 (bilan, un compte de résultat et l’annexe des comptes annuels) ; 4° La balance des comptes des valeurs inactives (état néant : aucune valeur gérée à l’Université)   Le fait de ne pas avoir disposé d’outil GBCP compatible au 01/01/2016 n’a pu nous exonérer de produire ces restitutions comme signifié par la lettre commune du 21 novembre 2014 des ministères des Finances et du Budget. Les données relatives au suivi de la comptabilité budgétaire ont dû être reconstituées « manuellement » et peuvent donc présenter une marge d’erreur

Principaux indicateurs de la comptabilité budgétaire et de la comptabilité générale

La comptabilité budgétaire en AE , CP et recettes encaissées

Les autorisations d’engagement 99,78 % 93,48% 94,40% Rappel : AE = plafond voté par l’organe délibérant déterminant la capacité pour l’ordonnateur à engager juridiquement l’organisme sur l’exercice.

Les recettes budgétaires En comptabilité budgétaire, les recettes correspondent aux encaissements rapprochés à un titre de recette : tant qu’une facture ou un titre de recette ne sont pas encaissés , ils ne sont pas comptabilisés dans les recettes budgétaires. Les recettes sont suivies selon 2 agrégats : globalisé /fléché puis ventilées par type de financeurs, Le taux d’exécution au niveau de l’établissement, tous budgets confondus est de 99.10 % : 99.64 % pour les recettes globalisées 91.11 % pour les recettes fléchées Aucun outil spécifique n’a été mis à disposition pour assurer ce suivi

Les crédits de paiement Ils correspondent aux dépenses de l’établissement décaissées : charges et immobilisations de l’année courante mais aussi charges de l’année précédente non réglées aux fournisseurs au 31/12/2015 calendaire. Le taux d’exécution global, tous budgets confondus est de 97.45 % : 99.78 % pour la masse salariale (disponible : 160 238.32 € au 31/12/2016) 89.79 % pour le fonctionnement 80.46 % pour l’investissement

Focus crédits de paiement masse salariale Les crédits de paiement relatifs à la masse salariale, représentent : 84,20 % de l’ensemble des crédits de paiement consommés en 2016 88.58 % hors investissement et 84,72 % des recettes encaissées. Bien qu’aucun indicateur ne soit encore disponible en matière de comptabilité budgétaire, ces ratios sont particulièrement élevés. Le taux d’exécution de 99.78 % a occasionné de vives inquiétudes à l’agent comptable, responsable personnellement et pécuniairement en cas de dépassement : le fichier de paie de décembre ayant dû être validé, sans connaître le montant des crédits disponibles : paie de novembre non liquidée par la DRFIP et montant inconnu au moment de la validation du fichier de décembre La limitativité des crédits étant désormais portée par les crédits de paiement , de nouvelles procédures de contrôle devront être mise en œuvre à compter de 2017

Focus sur le calendrier d’exécution des dépenses Un meilleur lissage des dépenses de fonctionnement a pu être observé cette année, mais le volume traité en fin d’année : plus de 30 % des dépenses décaissées entre le 01/11 et le 21/12 est encore trop important et a compliqué les opérations de fin d’exercice. Le calendrier d’exécution des dépenses d’investissement est encore plus décalé sur la fin de l’année : Tableaux de suivi mensuels Fonctionnement Investissement

Le solde budgétaire Il traduit en exécution l’écart entre les dépenses décaissées et les recettes encaissées : il correspond au flux de trésorerie généré par l'activité de l’organisme. Il est positif pour le CFA : 41 253.90 €, négatif pour l’Université : - 537 168, 37 € et pour le SIGDU : -41 951.48€ : le solde budgétaire consolidé s’élève donc à -537 865.95 €. De gros écarts sont constatés par rapport aux prévisions .

L’équilibre financier

La Trésorerie La variation globale de trésorerie apparaissant au tableau d’équilibre financier est de - 528 612.09 € (-537 865.95 € pour les opérations budgétaires + 9 253.86 € pour les opérations non budgétaires). D’un montant de 16 309 710,04 €, elle représente au 31/12/2016, 70 jours des crédits de paiement afférents à la masse salariale et au fonctionnement. Elle s’est maintenue à un niveau élevé tout au long de l’année

Les restes à payer Ils sont calculés par différence entre les autorisations d’engagement consommées et les crédits de paiement consommés. Ils sont quasiment stables d’un année sur l’autre :+2,39 % 3 565 236,79 € au 31/12/2015 3 650 793,61 € au 31/12/2016

Bilan de cette première année d’exécution sous format GBCP 1) Difficulté de production de données exactes sans outil adapté , en matière de recettes encaissées et consommation d’autorisations d’engagement notamment 2 )Difficulté pour la Communauté de compréhension des nouvelles règles sans outil adapté  : mise en place d’une comptabilité budgétaire autonome de la comptabilité générale remplacement des engagements comptables par les engagements juridiques consommant les autorisations d’engagement consommation des crédits de paiement lors du décaissement comptabilisation des recettes budgétaires lors du rapprochement de l’encaissement et du titre L’exactitude des prévisions d’encaissement et de décaissement a donc été altérée : des écarts importants ayant été constatés tout au long de l’année par rapport au plan prévisionnel de trésorerie. Pas de prise de conscience que la limitativité des crédits est désormais portée par la comptabilité budgétaire Pas de prise de conscience de l’importance du suivi des engagements pluri annuels aux fins de déterminer les restes à payer au 31/12

Les données de la comptabilité générale en droits constatés

Ces charges sont ventilées en 3 enveloppes : fonctionnement/personnel/ Sont inscrites en dépenses , toutes les charges à rattacher à l’exercice, suivant l’application des normes de comptabilité générale , qu’elles donnent lieu ou non à décaissement dans l’année , qu’il s’agisse de charges réelles ou d’écritures de régularisations comptables. Ces charges sont ventilées en 3 enveloppes : fonctionnement/personnel/ Investissement Sont inscrits en recettes , tous les produits à rattacher à l’exercice, suivant l’application des normes de comptabilité générale , qu’ils donnent lieu ou non à encaissement dans l’année , qu’il s’agisse de produits réels ou d’écritures de régularisations comptables. Ces produits sont ventilés par origines de financeurs Article R719-109 Modifié par Décret n°2014-604 du 6 juin 2014 - art. 14 « I. - L'examen de tout projet de budget, présenté après l'arrêté d'un compte de résultat accusant une perte comptable faisant suite à une perte comptable au titre de l'exercice précédent, est effectué au vu d'un plan de rétablissement de l'équilibre financier. Ce plan, établi par le président ou le directeur de l'établissement, fait l'objet d'un vote du conseil d'administration après avis conforme du recteur d'académie, chancelier des universités, ou, pour les établissements qui lui sont directement rattachés, du ministre chargé de l'enseignement supérieur. II. - Le recteur, chancelier des universités, ou pour les établissements qui lui sont directement rattachés, le ministre chargé de l'enseignement supérieur, arrête les budgets rectificatifs ou le budget initial s'il constate que le conseil d'administration ne les vote pas conformément au plan de rétablissement de l'équilibre financier. III. - Le président ou le directeur de l'établissement rend compte au conseil d'administration de la mise en œuvre du plan de rétablissement de l'équilibre financier….

Le budget principal

Compte de résultat La section de fonctionnement est marquée par une variation contrastée des produits et des charges par rapport à l’exercice précédent : Produits : - 0.48 % Charges : + 1.33 %

Les recettes comptabilisées au compte de résultat Recettes encaissables et non encaissables

Le poids croissant des subventions dans le budget d’exploitation Subvention pour charges de services public Autres subventions des partenaires 88.04 % des recettes totales + 0,44 % entre 2015 et 2016 + 0.99 % pour la masse salariale - 5,20 % pour le fonctionnement + 1,04 % si on neutralise les crédits immobiliers à comparer toutefois à l’augmentation de 1.46 % de la masse salariale et de 1,33 de l’exploitation 4.12 % des recettes totales 3,91 %suivant des variations différenciées selon les partenaires (+8,29 % pour les IA) comptabilisées à l’avancement en comptabilité générale à hauteur des charges 71,5% : recherche

Une évolution des recettes propres liée à celle des droits d'inscription et de l’effectif étudiant -5,24% Evolutions encourageantes : - mesures et expertises : prestations réalisées par IRAMAT essentiellement formation continue (compte 7065) Vae Publications

Les recettes non encaissables Il s’agit : D’écritures de variation des stocks d’ouvrages : négatives cette année à hauteur de -9 749,92 €  stock des Editions AUSONIUS : 260 049,73 € : -31 297,43 € par rapport à 2015 stock des Presses Universitaires de Bordeaux : 415 579,88 € : +21 547,51 € par rapport à 2015 Saluons à cette occasion , la mobilisation des équipes des PUB , d’AUSONIUS et des référents CICF ayant permis une nette amélioration de la gestion physique et comptable des stocks et l’absence de remarque cette année de la part de KPMG. D’écritures de virement au résultat de la quote part des financements rattachés à des actifs : d’un montant de 1 996 132,07 € contre 2 127 276,37 € en 2015 D’écritures de reprise sur provisions constituées antérieurement :

Les charges inscrites au compte de résultat

Le poids croissant de la masse salariale dans le budget de fonctionnement : MS Près de 86 % de nos charges totales cette année, et près de 90 % de nos charges décaissables

Ventilation de la masse salariale par grands postes Représentant 87,84 % de nos recettes encaissables de fonctionnement contre 86,55 % l’année dernière : l’établissement a largement dépassé le seuil d’alerte de cet indicateur fixé à 83 % par le MESR Ecart de 479 161.18 € constaté entre ce montant inscrit au compte de résultat , et le montant des crédits de paiement consommés au 31/12/2016 tels qu’exposé plus haut : 73 312 634.60 €. -Variation négative des charges à payer enregistrées au titre des passifs sociaux : - 418 048.91 € dont -375 906,26 € pour les heures complémentaires /-42 511,47 € pour les congés -Nouvelle règle de régularisation des trop perçus et des indemnités perçues au titre de la subrogation par émission de recettes venant atténuer les comptes de charges : -61 112, 27 € Nécessité de mise en place d’un contrôle mensuel de ces éléments

Une légère augmentation des consommations , toutefois en retrait par rapport aux années antérieures En baisse En hausse Gaz Electricité Entretien, réparation ,maintenance Frais postaux et de téléphone locations mobilières dépenses documentaires frais liés aux publications frais de formation continue… Grande stabilité des frais de déplacement , colloques

Les autres charges En progression de 2,67 % par rapport à l’année 2015 sachant que le montant de cet exercice était minoré de près de 100 000 € d’écritures correctives ( comptes 6576 et 6578),

Les charges non décaissables Détail des provisions + annulations de titres , remises gracieuses , admissions en non valeur

Une capacité d'auto financement de 1 744 248,47 € Rappel : prévisions = 1 262 643 €

Finançant 42,53 % de la section d’investissement

L’investissement le plus fort observé depuis 5 ans ayant bénéficié à tous les secteurs avec une priorité à l'immobilier

Des financements externes majoritairement fléchés sur Des financements externes majoritairement fléchés sur l'immobilier et les projets de recherche Nb : recettes constatées à l’avancement des travaux/ encaissements suivis en comptabilité budgétaire

L’impact de l’exécution 2016 sur l’équilibre financier global Le fonds de roulement au 31/12 représente près 46 de jours de dépenses de fonctionnement décaissables inscrites au compte de résultat.

Un fonds de roulement en partie mobilisé par les engagements pris Restes à réaliser sur travaux = 3 508 648,39 € Plan de provision = 1 388 104,64 € ramené à moins de 25 jours de dépenses de fonctionnement A réexaminer au BR1 compte tenu de l’autofinancement nécessaire pour les bâtiments A2 et ACCUEIL

L’analyse concertée des besoins des composantes et la mise en œuvre d’un dialogue de gestion infra annuel renforcé en 2016 ont permis une meilleure prévision des dépenses et recettes d’exploitation en droits constatés et un décalage moindre entre le résultat anticipé et le résultat observé : écart de 388 400,41 € en 2016 contre un écart de 1 707 167.79 € en 2015. La décroissance observée de 0 ,48 % des produits sur l’exercice 2016, accentuée par la progression de 1, 33 % des charges constitue néanmoins un point de vigilance devant nous conduire à poursuivre les efforts en termes de : développement des ressources propres maitrise des charges : fonctionnement et masse salariale L’année 2017 , et la livraison du système d’information GBCP compatible devra permettre : La mise en œuvre d’une vraie comptabilité des engagements et d’un suivi des restes à payer Un meilleur suivi des crédits de paiement Un suivi des recettes encaissées

Délibérations à adopter : 1 Approbation du compte financier 2016 de l’université Bordeaux Montaigne : tableaux 1/2/4/6 2 Détermination et Affectation du résultat : Le résultat comptable 2016 de la Section de fonctionnement s’élève à : 389 948,41 € ; Il est affecté au compte 10682 « réserves facultatives  » pour l’intégralité de son montant. 3 Les écritures de régularisation comptabilisées au débit du compte report à nouveau 119 à hauteur de 7 830,41 € et au crédit du compte report à nouveau 110 pour 4,07 € sont régularisées par le compte 10682 « réserves facultatives  »

Le CFA

Les données du compte de résultat L’examen en première partie des taux de consommation de la comptabilité budgétaire a permis de constater pour le CFA une sous consommation des crédits de paiement : 79,78 % , par rapport aux recettes encaissées : 98,98%. Le compte de résultat en droits constatés présente les mêmes caractéristiques.

Les recettes de fonctionnement Elles progressent de 22.06 % en 2016, du fait essentiellement de l’augmentation des encaissements au titre de la taxe d’apprentissage : + 44.22 %, et dans une moindre mesure des recettes de formation continue : +34.87 %.

Les charges de fonctionnement Les charges de fonctionnement courant hors masse salariale sont les plus faibles observées depuis 4 ans ; la quasi-totalité des postes affichant une diminution, Seule la dotation aux amortissements progresse de 23.26 % en lien avec les équipements acquis. Les charges de masse salariale, à contrario, continuent de croître fortement : + 39.05 % sur l’exercice. Le taux d’exécution observé en droit constatés sur ces crédits : 99.77 % nous invite à les ré-examiner lors du budget rectificatif 1 -2017, aux fins de calibrer le plus justement possible les besoins en crédits de paiement et droits constatés.

Un résultat positif de 38 975,68 € une capacité d’autofinancement de 48 606,47 €

Le plus fort taux d’équipement observé depuis la création du CFA Financé entièrement par la capacité d’autofinancement et 16 085,70 € provenant de la taxe d’apprentissage Le fonds de roulement est abondé de 22 724.61 €.

Un fonds de roulement en progression

Délibérations à adopter : 1 Approbation du compte financier 2016 du CFA tableaux 2 et 6 2 Détermination et Affectation du résultat du CFA: Le résultat comptable 2016 de la Section de fonctionnement s’élève à : 38 975,68 € Il est affecté au compte 10682 « réserves facultatives  » pour l’intégralité de son montant 3 Approbation du compte financier 2016 agrégé : CFA+ Budget principal et du résultat : 428 924,09 €

Le SIGDU

Très légère augmentation des recettes Conséquence de la comptabilisation de recettes non encaissables : reprise de provision Les recettes encaissables liées à l’activité sont en retrait par rapport à l’année précédente : La croissance des produits issus de l’entretien des espaces verts de 49.29 % (compte 70688) compense à peine la baisse enregistrée sur les ventes d’eau : 1 169 159.38 € contre 1 174 662.97 € en 2015. Diminution de la part de la subvention pour charges de service public affectée au SIGDU 80 800 € contre 112 000 €

Forte augmentation des dépenses à contrario… Charges décaissables : Progression de la taxe d’assainissement qui passe de 492 948.78 HT € à 554 652.15 €, sachant que le montant inscrit au compte de résultat 2015 était minoré de 44 020,06 euro d’écritures comptables d’extourne. Progression de 11 % des services extérieurs : entretien + frais d’études Quasi doublement des autres services extérieurs lié notamment à la mise en œuvre d’actions de formation continue à destination du personnel : 23 922,30 €. Charges non décaissables : Progression de près de 70 % : dotation aux amortissements, 30 483,10 € + dotation aux provisions pour gros entretien

Un résultat tout juste excédentaire et une capacité d’autofinancement de 86 062,84 €

Ne permettant pas de couvrir le volume d’investissement réalisé en 2016 Prélèvement de 98 227,41 € sur le fonds de roulement indispensable

Un fonds de roulement final de 674 568,82 € A analyser au regard des besoins d’équipement recensés pour les années futures

Délibérations à adopter : 1 Approbation du compte financier 2016 du SIGDU: tableaux 2 et 6 2 Détermination et Affectation du résultat du SIGDU: Le résultat comptable 2015 de la Section de fonctionnement s’élève à : 1 485,18 € Il est affecté au compte 10682 « réserves facultatives  » pour l’intégralité de son montant. 3 Approbation du compte financier 2016 consolidé : Budget principal + CFA + SIGDU et du résultat : 430 409,27 €